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Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 14 Sep - 9:26
Rappel du premier message :
TEXTE AKASHA/ BONJOUR LES GENS Voilà j'ouvre se sujet afin de poursuivre les débats pour qui le désire sur la crise irakienne qui plus est semble de jours en jours, rejoindre le conflit syrien. En tout les cas, c'est la volonté affiché par Obama, inclure les deux conflits en un et de régler les deux en même temps ! Ce qui permet de bien comprendre sa stratégie...Et quelle était l'utilité d'instrumentalisé et armé l'EI...C'est-à-dire prendre le contrôle de toute la péninsule du moyens-orient à leur compte. La suite du programme concerne également les intérêts sioniste (comme je le démontrai dans un de mes post sur PR) et que je vais par ailleurs rééditer ici Il est pas toujours aisé de trouver des articles parfaitement impartial et non intéresser sur se sujet épineux..Inutile de vous dire qu'il est proscrit d'en trouver un parmi nos médias atlantistes, à quelques exceptions prêts de bien entendu...Et selon les cas et faits abordés... Car en effet, nous pouvons disposer de très bon articles venant des médias du moyens orient, notamment via l'Algérie, mais pouvons-nous être certains que l'impartialité soit au rendez-vous ? ou de journalistes free-lance européens, français pour se qui s'agit de notre cas. Je pense notamment à l'excellent monsieur Meyssan. Mais encore ici ces sources peuvent être attaquable par ses détracteurs... Donc ce n'est toujours pas évident de bien mettre le doigt au bon endroit (sans vouloir faire de vilains jeux de mots...) Eh bien cependant, pour mon intitulé, je penses avoir mis la main sur un article "modèle" qui nous offres une synthèse intéressante qui pourra faire office de point centrale pour nos débats et suites d'informations futures...Un article rédigé par notre excellent confrère Michel Collon Bonne lecture !
Le flirt des Occidentaux avec les djihadistes tourne mal
Les USA envoient de l'aide humanitaire aux victimes sans défense dans le nord de l'Irak et ils bombardent les terroristes qui veulent mener une épuration religieuse dans le pays. Ce qu'ils omettent de dire, c'est que ces terroristes sont le produit de leur propre politique étrangère dans la région.
« It’s the oil, stupid ! »
Deux ans et demi après que l’armée des Etats-Unis s’est retirée d’Irak, Washington s’en va-t-en guerre à nouveau. Le Pentagone a 400 conseillers sur place et a commencé dès le 8 août à bombarder des positions d’ISIS, rebaptisé EI (Etat islamique). Officiellement [http://www.whitehouse.gov/blog/2014...], il s’agit d’une mission « humanitaire », plus précisément pour « prévenir un possible génocide ». Tout conflit armé a ses drames humanitaires, et celui-ci ne fait pas exception. Mais Proudhon déjà mettait en garde : « Chaque fois que j’entends le mot “humanité” je sais qu’ils veulent tromper ». Et c’est certainement le cas si quelqu’un entre en guerre. Le Financial Times a fait remarquer sèchement que les bombardements coïncident avec les premiers signaux indiquant que les combats dans le nord de l’Irak mettent en péril le fonctionnement normal des compagnies pétrolières. Dès le début du mois d’août, des acteurs aussi importants que Efron, Genel Energy, Chevron et ExxonMobil commençaient déjà à évacuer du personnel.
Le journal signalait aussi que ces dernières années ce territoire a exercé une forte attraction sur l’industrie de l’énergie. Le sous-sol recèle une très grande réserve de pétrole qui de plus est très facile à exploiter. Jusqu’à présent la région avait été épargnée par la guerre civile et les carnages tant des autorités que des djihadistes. Les quartiers généraux de ces géants de l’énergie se trouvent à Arbil, capitale du Kurdistan irakien semi-autonome. Des milliers de citoyens étatsuniens y vivent [http://readersupportednews.org/opin...] et il y a un consulat US. C’est cette ville, la première qui a intéressé l’Etat Islamique, qui menaçait de tomber aux mains des djihadistes. Ce n’est pas pour rien que John Boehner [http://www.speaker.gov/press-releas...], président de la Chambre des représentants des États-Unis, déclarait que « des intérêts nationaux vitaux sont en jeu ».
Bombarder : ni légitime, ni utile
Le calendrier n’est pas très heureux. Juste au moment où yézidis, Kurdes et chrétiens reçoivent une aide humanitaire, Obama envoie des armes aux Israéliens pour qu’ils puissent encore mieux « gérer » les Palestiniens à Gaza. Pas plus que lors des bombardements et des conflits précédents (1), cette fois non plus il n’y a aucun mandat de l’ONU [http://readersupportednews.org/opin...]. Quels arguments allons-nous utiliser quand Poutine va se mettre à bombarder l’armée ukrainienne dans le cadre d’une « mission de paix humanitaire » ? Si (tout) le but est de stopper l’avancée de l’EI, alors les bombardements actuels ne sont ni suffisants ni même utiles. « Quelques bombes de 250 kg larguées d’un F18 et quelques attaques avec des drones n’arrêteront pas l’EI » selon Ryan Crocker, ancien ambassadeur US en Irak. Jusqu’à ce jour, les bombardements – plutôt limités – n’ont guère eu d’impact. Depuis le début des bombardements, l’ISIS a perdu quelques villes, mais il a regagné du terrain ailleurs. Le général Mayville [http://www.defense.gov/Transcripts/...], qui coordonne l’opération, a dit à ce sujet : « En aucune manière je ne veux suggérer que nous contrôlons effectivement la menace de l’IS ou que nous avons brisé leur avancée ».
Ces pertes limitées et le fait que l’avancée n’est pas stoppée permettent au groupe terroriste de vendre l’opération militaire US à ses partisans comme une victoire. En outre l’ingérence ouverte et directe des Etats Unis jette de l’huile sur le feu. L’EI s’en servira comme élément de propagande. Des musulmans dans le monde entier qui hésitent à combattre d’autres musulmans, pourront à présent être convaincus qu’il s’agit d’une lutte contre la suprématie occidentale. Finalement, conséquence des attaques aériennes, l’EI agira encore plus dans la clandestinité et sera donc encore plus difficile à combattre.
Danse macabre
L’invasion US de l’Irak et l’occupation qui a suivi a brisé la colonne vertébrale des forces aériennes irakiennes. Depuis, Washington n’ autorisé aucune reconstitution. Etant donnée la distance, l’armée syrienne n’est pas en mesure d’arrêter la progression d’ISIS. Seule l’armée de l’air US en a les moyens. Mais elle ne frappe pas réellement. Comparée à de précédentes opérations aériennes, l’opération actuelle se fait en mode mineur.
Comme il est apparu dès juin, l’armée de terre irakienne – dominée par des chiites – n’est pas non plus en mesure de reconquérir les territoires conquis dans le nord du pays. Ceux qui pourraient arrêter l’avancée actuelle de l’EI dans la région – par voie terrestre – et qui pourraient éventuellement le battre, ce sont les combattants kurdes armés, les peschmergas. Ils sont quelque 200.000. Ils sont disciplinés et bien entraînés mais ils ne disposent que d’un arsenal léger et obsolète. Les Kurdes sollicitent depuis un bon moment des armes lourdes et meilleures, mais Washington et la Turquie ne voient pas leur demande d’un bon œil. Une armée kurde bien équipée serait un pas important vers un état indépendant, mais c’est ce que la Turquie exclut, soutenue en cela par les Etats-Unis. Le feu vert a maintenant été donné pour une livraison directe d’armement aux Kurdes (2), mais il s’agit d’armes légères.
Récapitulons. D’une part l’EI ne peut pas vraiment percer et certainement pas mettre en danger les intérêts pétroliers. D’autre part, il ne faut pas que les Kurdes deviennent trop forts. L’armée de l’air irakienne (chiite) a donc été délibérément maintenue en état de faiblesse et sur le plan militaire les chiites se sont repliés sur Bagdad et dans le territoire au sud de Bagdad. Les trois groupes de population se maintiennent dans un équilibre des forces macabre. Si un des trois menace de rompre l’équilibre, le Pentagone et la CIA viennent donner un coup de main. Un scénario similaire se joue en Syrie. Assad doit être affaibli, mais il n’est pas question que les djihadistes y prennent la main. C’est une impasse qui convient parfaitement au jeu des Etats-Unis et d’Israël. Les états forts de la région qui ne marchent pas au pas sont démembrés ou, comme dans le cas de l’Iran, assujetti par un embargo draconien.
EI : une création de l’Occident ?
Le groupe terroriste « Etat Islamique » s’emboîte parfaitement dans ce puzzle. Selon Edward Snowden , ex-collaborateur de la National Security Agency (NSA) étatsunienne, il est apparu que les agences du renseignement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et d’Israël ont collaboré pour créer ISIS. Elles ont créé une organisation terroristes qui est en mesure d’attirer tous les extrémistes (psychopathes) du monde avec l’aide d’une stratégie qu’elles nomment « le nid de guêpes ». Nabil Na’eem, ancien commandant d’al Qaeda, confirme ce récit. Selon lui, presque toutes les sections actuelles d’al-Qaeda travaillent pour la CIA. Il faut toujours rester prudent avec de telles informations. Comme c’est généralement le cas avec ce genre d’opérations clandestines et de groupes glauques, nous ne connaîtrons la vérité que plus tard et peut-être jamais intégralement. Mais il y a un certain nombre de choses dont nous sommes certains et qui penchent fortement dans ce sens-là :
1. A partir de 2012 les USA, la Turquie et la Jordanie ont créé un camp d’entraînement pour les rebelles syriens à Sawafi, dans le nord de la Jordanie. Des instructeurs français et britanniques [http://www.theguardian.com/world/20...] étaient impliqués. Certains de ces rebelles ont ensuite rallié [http://www.wnd.com/2014/06/official...] ISIS. 2. Selon le sénateur républicain Paul Rand [http://www.nbcnews.com/meet-the-pre...], les Etats-Unis ont naguère « soutenu » ISIS et c’est pour cela que le mouvement terroriste est si fort aujourd’hui. (“They’re emboldened because we’ve been supporting them.”). Il désigne également quelques alliés proches des Etats-Unis : l’Arabie Saoudite, le Qatar et le Koweit. Ces pays ont fourni armes et finances à ISIS. 3. En effet, l’Arabie Saoudite [http://www.independent.co.uk/voices...] joue un rôle-clé, comme jadis avec al-Qaeda. En tant que sous-traitants des USA, ils se chargent des basses besognes. Cet état du Golfe soutient toutes sortes de groupes extrémistes sunnites pour réduire l’influence et la puissance de l’Iran et des chiites dans la région. Une partie de ce soutien militaire et financier est allée ces dernières années à des combattants d’ISIS en Syrie (3). L’ex-candidat à la présidence John McCain [http://cnnpressroom.blogs.cnn.com/2...] ne dissimule pas son enthousiasme pour cette monarchie extrémiste : « Thank God for the Saudis and Prince Bandar ». (4) 4. Mais on ne se contente pas d’éloges. En mai 2013 MacCain s’est fait fièrement photographier avec quelques djihadistes [http://wonkette.com/552931/heres-a-...]. Le problème est que l’un d’eux est un combattant d’ISIS. Et pas le premier venu, il est connu comme le djihadiste cannibale [http://topconservativenews.com/2014...], parce qu’on le voit dans une vidéo en train de manger un cœur humain.
Un flirt tenace
L’idylle entre le Pentagone et des groupements islamistes extrémistes n’est pas une nouveauté. Dès 1979 des moudjahidin étaient recrutés, armés et entraînés pour chasser le gouvernement communiste d’Afghanistan. « Rambo 3 » de Silvester Stallone est une version hollywoodienne de cette collaboration. C’est de ces cercles de moudjahidin que sont issus al-Qaeda et Osama Ben Laden. Dans les années ’90 les talibans, combattants encore plus violents et extrémistes, devenaient les partenaires préférés de Washington en Afghanistan. Cette collaboration se termina quand il devint évident que les talibans ne pouvaient plus servir les intérêts étatsuniens.
Pendant la guerre civile en Yougoslavie (1992-1995) le Pentagone permit à des dizaines de combattants d’al-Qaeda de s’envoler pour la Bosnie, afin de soutenir les musulmans sur place. En 1996 l'armée de libération du Kosovo (AK) a été entraînée par des officiers d’al-Qaeda, juste au-delà de la frontière albanaise. Tout en ayant l’aide de militaires britanniques et américains.
Pour faire tomber Kaddhafi en 2011 l’OTAN a collaboré notamment avec lle Groupe islamique combattant en Libye (GIGL), une organisation qui figurait sur la liste des organisations terroristes interdites. Son chef, Abdelhakim Belhadj, est un ancien ponte d’al-Qaeda. Sa milice suivait encore un entraînement US juste avant le début de la rébellion en Libye.
Le GIGL a conclu une alliance avec les rebelles islamistes du Mali. Ces derniers ont réussi, avec l’aide des Touaregs à s'emparer du nord du Mali pendant quelques mois. Grâce aux bombardements de l’OTAN les rebelles islamistes ont pu piller les dépôts d’armes de l’armée libyenne. Ce sont ces mêmes armes que les djihadistes utilisent aujourd’hui au Nigéria, au Tchad, en Irak et au Mali. Nous avons déjà évoqué l’étroite collaboration entre des organisations extrémistes en Syrie. C’est dans ce « nid de guêpes » qu’est né et se développe fortement l’EI.
La stratégie du chaos
La guerre contre le terrorisme ( war on terror) s’est inversée en son contraire, la propagation du terrorisme (spread of terror). Les opérations ratées en Irak, Afghanistan, Libye et Syrie montrent à l’évidence que les Etats-Unis et l’Occident ne sont désormais plus capables de modeler la région du Moyen-Orient comme elle le souhaiterait elle-même.
Washington et ses alliés risquent de perdre de plus en plus la maîtrise et ils font de plus en plus appel à des sous-traitants de mauvais aloi. Ils raisonnent ainsi : « Si nous ne pouvons pas contrôler nous-mêmes, alors personne d’autre ne le peut ». C’est ce qu’on peut qualifier de stratégie du chaos, ou plus exactement, de chaos de la stratégie. C’est le comble de l’immoralité.
Notes :
(1) Par exemple la guerre contre l’Irak en 1991 et les bombardements à Panama 1989, en Somalie 1993, Bosnie 1995, Soudan 1998, Pakistan 2005-2013 et au Yemen 2009-2013. (2) Auparavant c’était toujours via l’autorité centrale irakienne. (3) Ce soutien militaire se fait non par l’intermédiaire de l’autorité centrale mais via toutes sortes d’individus et de réseaux généreux en capitaux [http://www.theatlantic.com/internat...]. (4) Le Prince Bandar est un homme influent en Arabie Saoudite. Il a été ambassadeur aux Etats-Unis et entretenait d’excellentes relations avec la famille Bush.
Traduction du néerlandais : Anne Meert pour InvestigAction.
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Sam 23 Juil - 9:52
La logique implacable de l'État islamique:
1) l'État islamique n'est pas une démocratie. Par conséquent, sa politique n'engage la responsabilité d'aucun peuple en particulier. 2) les Etats-Unis d'Amérique et la France sont des démocraties. Leurs peuples respectifs parlent d'une seule voix, la voix de leur gouvernement. Leur responsabilité est engagée dans toutes les décisions politiques. 3) les USA et la France sont responsables de crimes. Leurs peuples sont responsables. 4) l'État islamique demande aux peuples d'assumer leur démocratie ou de changer de gouvernement (ou de politique).
___
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Sam 23 Juil - 20:11
Bonjour chers membres et lecteurs
Par soucis de liberté d'expression je ne censure que très rarement par contre je tiens à bien préciser que nous ne cautionnons pas les propos tenu dans le testament du terroriste qui ne parle qu'aux noms d'une minorité de personnes radicalisé qui n'engage que lui. Ici on parle au nom de tous de tout bord religieux ou d'idéologies diverses pourvu quelles respectes l'intégrité d'autrui.
Dire qu'il défend que les musulman, même du monde entier n'est déjà pas acceptable car tout les citoyens du monde mérite la vie et la liberté.
Quand aux propos du dernier poste idem je ne cautionne pas. C'est vraiment des raccourcis bien commode qui n'a pour but de "légitimé" leur massacre qui ne souffre d'aucunes excuses, on ne combat pas en s'en prenant à des peuples. De plus c'est facile de dire que se sont des démocratie, ils en n'ont que le nom. On ne touche pas à des innocents !
Akasha pour le Nouveau Monde.
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Sam 23 Juil - 20:28
Des rebelles syriens “modérés” ont décapité un enfant
Étrangement, cela n’a pas trop fait la Une des médias (ils ont mis 4 heures pour faire de timides billets en fond de site)…
Bref, la barbarie à l’état pur…
J’en parle pour mieux montrer la propagande en cours depuis des mois sur les “rebelles modérés” en Syrie, dont nous avons parlé à de multiple reprises…
À comparer également au traitement médiatique de la mort du petit Aylan en septembre 2015…
RIP petit bonhomme
Source : Le Figaro, AFP, 20-07-2016
Une vidéo diffusée hier sur les réseaux sociaux montre des combattants rebelles décapitant un jeune garçon après l’avoir capturé près d’Alep, dans le nord de la Syrie. La vidéo montre le garçon étendu à l’arrière d’un camion et un combattant qui commence à le décapiter avec un petit couteau.
Un autre combattant crie: “Nous ne laisserons personne à Handarat”, localité située au nord d’Alep et où les rebelles et les forces du régime syrien s’affrontent. Dans cette zone d’Handarat se situe un camp de réfugiés palestinien qui a été largement abandonné au cours des années. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG basée en Grande-Bretagne, a confirmé que la vidéo montrait des combattants rebelles.
Dans une vidéo antérieure, l’enfant était assis à l’arrière d’un camion avec des combattants qui l’accusaient d’être un membre des brigades Al-Qods, un groupe palestinien se battant au côté du régime du président syrien Bachar al-Assad.
Notez que la journaliste n’a pas écrit ”l’enfant était assis à l’arrière d’un camion avec des ”mercenaires islamistes” qui l’accusaient d’être un membre des brigades Al-Qods, un groupe palestinien se battant aux côtés de l’armée loyaliste sous l’autorité du gouvernement syrien”
Amnesty International a déclaré dans un rapport publié en juillet que des rebelles islamistes et djihadistes actifs en Syrie étaient coupables de crimes de guerre, les accusant d’être responsables “d’une effrayante vague d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires”. L’organisation humanitaire a nommé dans ce rapport cinq groupes rebelles opérant dans le nord de la Syrie, parmi lesquels le groupe islamiste Noureddine Zinki.
Selon l’OSDH, les rebelles que l’on voit sur la vidéo montrant la décapitation d’un enfant sont des combattants de Noureddine Zinki. Le groupe rebelle a publié un communiqué dans lequel il affirme que cette décapitation est “une erreur individuelle qui ne représente pas la politique générale du groupe”. “Les personnes qui ont commis cette infraction ont été arrêtées et remises” à une commission d’enquête, ajoute Noureddine Zinki.
Tu m’étonnes – abrutis de combattants… qui ont filmé !
D’après Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, “le jeune garçon n’a pas plus de 13 ans, il a été capturé mardi dans la région d’Handarat, mais les faits ont eu lieu dans une zone d’Alep tenue par les rebelles, le quartier Al-Machad pour être précis.” M. Abdel Rahmane n’a pas été en mesure de dire si le garçon était un Palestinien ni s’il était un enfant-soldat.
Source : Le Figaro, AFP, 20-07-2016
C’était bien un Syrien…
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Syrie. Des rebelles vont enquêter suite à la décapitation d’un enfant
Suite à une vidéo montrant la décapitation d’un enfant, les rebelles syriens ont assuré mené une enquête interne. | Infographie Ouest France
Un groupe rebelle soutenu par les États-Unis a annoncé mercredi mener une enquête après la diffusion d’une vidéo montrant la décapitation d’un jeune garçon par un homme identifié comme appartenant à son mouvement.
Les images d’un combattant découpant au couteau la tête du garçon atteignent le niveau d’atrocité de celles qu’a diffusées l’État islamique au cours des trois dernières années.
D’autres images montrent le garçon avant sa mort, à l’arrière d’un pick-up et des hommes l’accusant d’appartenir à un groupe de Palestiniens combattant au côté des forces de Bachar al Assad.
Enquête de Washington
« Voici un prisonnier de la Brigade Quds. Ils n’ont plus d’hommes, alors ils nous envoient des enfants », dit l’un des hommes. « Ce sont tes chiens, Bachar, les enfants de la brigade Quds », lance un autre homme.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, ces hommes appartiennent au Mouvement Nouraldine al Zinki, un groupe rebelle qui a reçu des équipements américains, notamment des missiles TOW.
Un porte-parole du département d’État a dit que Washington enquêtait sur « ces informations répugnantes » et que ses livraisons d’équipements seraient suspendues si les faits étaient avérés.
Dans un communiqué, Nouraldine al Zinki a dénoncé une « atteinte aux droits de l’homme »ne représentant ni sa politique ni ses pratiques. Il dit avoir formé un comité chargé d’enquêter. « Tous ceux qui ont participé à cette violation ont été arrêtés et remis au comité pour les besoins de son enquête. »
“Moi, je suis tout simplement curieux: avez-vous vu et êtes-vous au courant du fait qu’un groupe soutenu par les Etats-Unis a décapité un enfant? “, a demandé sans détour Matthew Lee, journaliste de l’Associated Press (AP) connu pour ses questions parfois gênantes mais perspicaces, à Mark Toner.
“Non. Merci. Bien sûr. Nous l’avons vue, mais ne pouvons pas le confirmer. Il nous faut plus d’informations”, a balbutié M. Toner en réponse, ajoutant qu’autant qu’on ait compris ces annonces non confirmées, l’armée syrienne libre a mis en place une commission spéciale pour enquêter sur l’incident, que ceux qui y ont été éventuellement impliqués sont interpellés et qu’il s’agit apparemment du groupe Nour al-Din al-Zenki (“si je ne me trompe pas”)…
L’incertitude a fidèlement gagné M. Toner dans la suite.
“Est-ce que ça influera de telle ou telle façon sur le soutien que les Etats-Unis apportent à ce groupe ou à l’armée syrienne libre?”, continuait d’interroger le journaliste, infatigable.
“Bien, nous sommes d’avis… Si, évidemment, ce que vous avez dit, ces informations selon lesquelles l’incident a eu lieu, sont confirmées, ainsi que le fait que le groupe est vraiment impliqué, je crois que nous pourrons… prendre une pause”, a déclaré — ou plutôt marmonné?— le porte-parole. (Source)
===========================================
Le meurtre a eu lieu à Mashhad, à environ 40 km. à l’Ouest d’Alep.
Il a également été dit qu’il avait apparemment reçu un traitement médical avant d’être saisi, en notant que l’une photographie montre une perfusion intraveineuse dans son bras.
Sa soeur, identifiée comme “Zoze Aisa”, a dit qu’elle était en colère et bouleversée que les gens dépeignent son frère Abdullah comme Palestinien.
Nurredin Zinki est parmi les groupes rebelles qui auraient reçu un soutien financier et militaire de différents pays , y compris la Turquie, le Qatar et d’autres pays du Golfe, selon le rapport d’Amnesty
Le groupe est également signalé comme ayant reçu le soutien d’un organisme de coordination connu sous le commandement d’opération du Nord (mieux connu sous son acronyme MOM turc), qui a été créé par les alliés des États-Unis dont la France, le Qatar, l’ Arabie Saoudite, Turquie, les Émirats Arabes Unis et le Royaume-Uni en 2014, selon Amnesty.
Mais le financement de Nurredin Zinki aurait été arrêté en septembre 2015 après avoir uni leurs forces avec deux groupes accusés d’enlèvement de deux travailleurs humanitaires italiens.
Dernière édition par yous_f le Dim 24 Juil - 23:45, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 24 Juil - 0:07
akasha a écrit:
Des rebelles syriens “modérés” ont décapité un enfant
Spoiler:
Étrangement, cela n’a pas trop fait la Une des médias (ils ont mis 4 heures pour faire de timides billets en fond de site)…
Bref, la barbarie à l’état pur…
J’en parle pour mieux montrer la propagande en cours depuis des mois sur les “rebelles modérés” en Syrie, dont nous avons parlé à de multiple reprises…
À comparer également au traitement médiatique de la mort du petit Aylan en septembre 2015…
RIP petit bonhomme
Source : Le Figaro, AFP, 20-07-2016
Une vidéo diffusée hier sur les réseaux sociaux montre des combattants rebelles décapitant un jeune garçon après l’avoir capturé près d’Alep, dans le nord de la Syrie. La vidéo montre le garçon étendu à l’arrière d’un camion et un combattant qui commence à le décapiter avec un petit couteau.
Un autre combattant crie: “Nous ne laisserons personne à Handarat”, localité située au nord d’Alep et où les rebelles et les forces du régime syrien s’affrontent. Dans cette zone d’Handarat se situe un camp de réfugiés palestinien qui a été largement abandonné au cours des années. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG basée en Grande-Bretagne, a confirmé que la vidéo montrait des combattants rebelles.
Dans une vidéo antérieure, l’enfant était assis à l’arrière d’un camion avec des combattants qui l’accusaient d’être un membre des brigades Al-Qods, un groupe palestinien se battant au côté du régime du président syrien Bachar al-Assad.
Notez que la journaliste n’a pas écrit ”l’enfant était assis à l’arrière d’un camion avec des ”mercenaires islamistes” qui l’accusaient d’être un membre des brigades Al-Qods, un groupe palestinien se battant aux côtés de l’armée loyaliste sous l’autorité du gouvernement syrien”
Amnesty International a déclaré dans un rapport publié en juillet que des rebelles islamistes et djihadistes actifs en Syrie étaient coupables de crimes de guerre, les accusant d’être responsables “d’une effrayante vague d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires”. L’organisation humanitaire a nommé dans ce rapport cinq groupes rebelles opérant dans le nord de la Syrie, parmi lesquels le groupe islamiste Noureddine Zinki.
Selon l’OSDH, les rebelles que l’on voit sur la vidéo montrant la décapitation d’un enfant sont des combattants de Noureddine Zinki. Le groupe rebelle a publié un communiqué dans lequel il affirme que cette décapitation est “une erreur individuelle qui ne représente pas la politique générale du groupe”. “Les personnes qui ont commis cette infraction ont été arrêtées et remises” à une commission d’enquête, ajoute Noureddine Zinki.
Tu m’étonnes – abrutis de combattants… qui ont filmé !
D’après Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, “le jeune garçon n’a pas plus de 13 ans, il a été capturé mardi dans la région d’Handarat, mais les faits ont eu lieu dans une zone d’Alep tenue par les rebelles, le quartier Al-Machad pour être précis.” M. Abdel Rahmane n’a pas été en mesure de dire si le garçon était un Palestinien ni s’il était un enfant-soldat.
Source : Le Figaro, AFP, 20-07-2016
C’était bien un Syrien…
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Syrie. Des rebelles vont enquêter suite à la décapitation d’un enfant
Suite à une vidéo montrant la décapitation d’un enfant, les rebelles syriens ont assuré mené une enquête interne. | Infographie Ouest France
Un groupe rebelle soutenu par les États-Unis a annoncé mercredi mener une enquête après la diffusion d’une vidéo montrant la décapitation d’un jeune garçon par un homme identifié comme appartenant à son mouvement.
Les images d’un combattant découpant au couteau la tête du garçon atteignent le niveau d’atrocité de celles qu’a diffusées l’État islamique au cours des trois dernières années.
D’autres images montrent le garçon avant sa mort, à l’arrière d’un pick-up et des hommes l’accusant d’appartenir à un groupe de Palestiniens combattant au côté des forces de Bachar al Assad.
Enquête de Washington
« Voici un prisonnier de la Brigade Quds. Ils n’ont plus d’hommes, alors ils nous envoient des enfants », dit l’un des hommes. « Ce sont tes chiens, Bachar, les enfants de la brigade Quds », lance un autre homme.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, ces hommes appartiennent au Mouvement Nouraldine al Zinki, un groupe rebelle qui a reçu des équipements américains, notamment des missiles TOW.
Un porte-parole du département d’État a dit que Washington enquêtait sur « ces informations répugnantes » et que ses livraisons d’équipements seraient suspendues si les faits étaient avérés.
Dans un communiqué, Nouraldine al Zinki a dénoncé une « atteinte aux droits de l’homme »ne représentant ni sa politique ni ses pratiques. Il dit avoir formé un comité chargé d’enquêter. « Tous ceux qui ont participé à cette violation ont été arrêtés et remis au comité pour les besoins de son enquête. »
“Moi, je suis tout simplement curieux: avez-vous vu et êtes-vous au courant du fait qu’un groupe soutenu par les Etats-Unis a décapité un enfant? “, a demandé sans détour Matthew Lee, journaliste de l’Associated Press (AP) connu pour ses questions parfois gênantes mais perspicaces, à Mark Toner.
“Non. Merci. Bien sûr. Nous l’avons vue, mais ne pouvons pas le confirmer. Il nous faut plus d’informations”, a balbutié M. Toner en réponse, ajoutant qu’autant qu’on ait compris ces annonces non confirmées, l’armée syrienne libre a mis en place une commission spéciale pour enquêter sur l’incident, que ceux qui y ont été éventuellement impliqués sont interpellés et qu’il s’agit apparemment du groupe Nour al-Din al-Zenki (“si je ne me trompe pas”)…
L’incertitude a fidèlement gagné M. Toner dans la suite.
“Est-ce que ça influera de telle ou telle façon sur le soutien que les Etats-Unis apportent à ce groupe ou à l’armée syrienne libre?”, continuait d’interroger le journaliste, infatigable.
“Bien, nous sommes d’avis… Si, évidemment, ce que vous avez dit, ces informations selon lesquelles l’incident a eu lieu, sont confirmées, ainsi que le fait que le groupe est vraiment impliqué, je crois que nous pourrons… prendre une pause”, a déclaré — ou plutôt marmonné?— le porte-parole. (Source)
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Le meurtre a eu lieu à Mashhad, à environ 40 km. à l’Ouest d’Alep.
Il a également été dit qu’il avait apparemment reçu un traitement médical avant d’être saisi, en notant que l’une photographie montre une perfusion intraveineuse dans son bras.
Sa soeur, identifiée comme “Zoze Aisa”, a dit qu’elle était en colère et bouleversée que les gens dépeignent son frère Abdullah comme Palestinien.
Nurredin Zinki est parmi les groupes rebelles qui auraient reçu un soutien financier et militaire de différents pays , y compris la Turquie, le Qatar et d’autres pays du Golfe, selon le rapport d’Amnesty
Le groupe est également signalé comme ayant reçu le soutien d’un organisme de coordination connu sous le commandement d’opération du Nord (mieux connu sous son acronyme MOM turc), qui a été créé par les alliés des États-Unis dont la France, le Qatar, l’ Arabie Saoudite, Turquie, les Émirats Arabes Unis et le Royaume-Uni en 2014, selon Amnesty.
Mais le financement de Nurredin Zinki aurait été arrêté en septembre 2015 après avoir uni leurs forces avec deux groupes accusés d’enlèvement de deux travailleurs humanitaires italiens.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 24 Juil - 1:28
Non on n'en sais pas plus....Déjà c'est selon donc aucune certitude. Ensuite les médias mainstream sont frileux quand il s'agit de dénoncer les exactions des sois disant rebelles modérés parce que justement ils combattent le gouvernement Assad qui je rappelle est un état de droit. Les terroristes eux, n'ont aucun droit. Et pour finir ça change quoi ? Donc parce que il aurait 19 ans on a le droit de lui couper la tête ? ? ? parce qu'il serait un adepte de Assad ? ? Ridicule, immonde et intolérable.... [/color]
Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 24 Juil - 2:34
Il est possible que la pièce d'identité soit erronée (fausse année de naissance ? 1997), parce qu'il a vraiment l'air d'un mineur.
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 24 Juil - 2:42
yous_f a écrit:
Il est possible que la pièce d'identité soit erronée (fausse année de naissance ? 1997), parce qu'il a vraiment l'air d'un mineur.
Ben oui c'est ce que je me dis, je veux bien croire qu'ils y en aient qui ne paraissent pas leur âge, mais pas à se point-là il ne faut pas abuser.
Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 24 Juil - 3:09
Alors, pour répondre, dans un deuxième temps, à qu'est ce que cela montre?
1) D'abord, c'est un enfant soldat, la vidéo d'avant son exécution le montre en treillis dans l'hôpital où il est capturé par le groupe rebelle Al Zinki, adversaire de Daech. 2) Le régime de Bachar enrôle des enfants dans son armée et falsifie leurs pièces d'identité pour faire croire à leur majorité. Horrible, n'est-ce pas ? 3) Le groupe "terroriste" rebelle Al Zinki qui a décapité le gamin est soutenu par l'aviation des USA et son allié la France.
Édit: le groupe Al Zinki a condamné ce meurtre. Le groupe Al Zinki est en lutte contre le régime brutal de Syrie.
Dernière édition par yous_f le Dim 24 Juil - 13:50, édité 1 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 24 Juil - 11:14
Coucou Yousef, oui tout à fait, j'insiste assez aussi sur le fait que des groupuscules comme Al Nosra ou Al Zinki ou les loups gris turques sont soutenu par les USA et la France notamment considéré par ses derniers et les médias complices comme sois disant rebelles modérés...
Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Mar 26 Juil - 17:48
Un prêtre est assassiné. Condamnation unanime. François Hollande se moque des français. Il continue de mentir en répétant que Daech nous a déclaré la guerre. C'est l'État français qui a déclaré la guerre à Daech. La preuve est ici:
La vidéo est d'abord un témoignage du dégout que ressent Metmati sur les méthodes de l'EI qui ciblent des civils en Europe.
Ensuite, il s'agit pour Metmati de décourager les "djihadistes", de les dissuader de commettre des attaques aveugles contre des civils vivant en Europe.
Il invoque aussi la menace de représailles qui pèse sur les musulmans vivant en Europe et on imagine bien l'inquiétude que les uns et les autres peuvent ressentir quant au risque d'une guerre civile.
Je vais mettre en parallèle les arguments de M.Metmati et la logique (implacable) de l'Etat islamique:
Premier argument de Metmati:
L'Etat français ne cible pas délibérément les civils syriens et irakiens.
La logique de l'Etat islamique:
Ils existe plusieurs méthodes pour faire la guerre:
-utilisation de l'infanterie pour les combats rapprochés: des fantassins combattent aux sols avec des équipements légers.
-Bombardements depuis le sol et moyens de combat mécanisés: utilisation de l'artillerie lourde.
-Bombardements aériens: utilisation de l'aviation militaire
Les deux premières peuvent être considérées comme loyales si l'adversaire en dispose aussi.
La troisième est déloyale. Mais cette déloyauté n'est pas la problématique principale posée par l'utilisation de l'aviation militaire:
-Nous savons depuis plus d'un siècle que les bombardements aériens causent des dégâts inacceptables sur les populations civils comparés aux autres méthodes.
-les règles du combat imposent d'utiliser prioritairement les méthodes qui épargnent les civils.
Un Etat qui dispose d'une infanterie, mais qui utilise des bombardements aériens ne peut plus invoquer la mort accidentelle (non délibérée) de civils.
Les USA, la France et leurs alliés n'utilisent pas prioritairement leur infanterie dans les combats contre l'Etat islamique.
L'Etat islamique invite loyalement ses adversaires à utiliser leur infanterie.
Par conséquent et devant le refus de ses adversaires de cesser les bombardements qui font délibérément des victimes civiles, l'Etat islamique exerce des représailles en invoquant la loi du Talion (loi biblique qui aussi fait partie de la charia et que les adversaires de l'EI connaissent bien)
Deuxième argument de Metmati:
Les musulmans d'Europe vivent sous la menace de représailles. Pour les éviter, il faut que l'Etat islamique cesse de cibler les civils en Europe.
La logique de l'Etat islamique:
Quand l'Etat islamique vise la France, il vise tous les citoyens français, tout individu disposant de la nationalité française.
Pour l'Etat islamique, un individu n'est pas considéré comme musulman s'il n'a pas renoncé à sa nationalité, c'est-à-dire s'il n'a pas renoncé à son allégeance à un Etat autre que l'Etat islamique.
Par conséquents, pour l'Etat islamique, les musulmans de France sont des cibles. Ce sont des musulmans indignes, voire des apostats.
Si des représailles s'exercent contre eux, c'est un service gratuit rendu à l'Etat islamique.
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Mer 27 Juil - 2:05
Bonsoir Yousef, Pourquoi tu supprimes ton compte et ensuite tu reviens avec le même pseudo ? Bon tant mieux que tu restes c'est pas ça le soucis mais j'aimerai comprendre...
Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Mer 27 Juil - 2:25
Il fallait absolument que je donne cette dernière réponse et maintenant, je quitte le forum.
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Mer 27 Juil - 2:26
Comprendre Le Wahhabisme et ses dérives
Cette vidéo est extraite d'un séminaire sur les branches du sunnisme. Durant ce séminaire plusieurs notions ont été développées tels que le Asharisme, le Matouridisme, le Salafisme et le Wahhabisme. Nous vous proposons de revenir sur cette dernière : Le Wahhabisme et ses dérives.
Fondé par Muhammad ibn Abd al Wahab (1703-1792), le wahhabisme est un courant de pensée né dans le désert d'Arabie en réponse à l’excès dans la vénération des individus et à l’apparition de nombreuses innovations étrangères à la religion.
Fasciné par les ouvrages d'Ibn Taymiya et d'Ibn Al Qayim, il a mis en pratique la pensée d'Ibn Taymiya, allant même au delà de ce que préconisait Ibn Taymiya.
Une alliance naît alors entre la tribu d'Abd Al Wahab et celle d'Al Saoud, pour imposer parfois de force la pensée wahhabite. Ils se rebellent alors contre les ottomans, désignés comme illégitimes car ils ne descendaient pas de Quraych. Paradoxe étonnant puisque les wahhabites interdisent aujourd'hui la rébellion contre le gouverneur, alors qu'ils sont arrivés eux-mêmes au pouvoir par la rébellion.
Leurs dérives et leurs exagérations de certaines notions tels que "la bid'a" vont les amener à détruire une grande partie du patrimoine islamique. C'est le cas par exemple des tombes des compagnons dans le cimetière Al Baqi à Médine, qui ont entièrement été rasées pour combattre l'éventuel shirk (idolâtrie) sur ces tombes.
En dénonçant le shirk à tout va , les wahhabites sont tombés dans un autre extrême. Ils font une extension d'al Bid'a (innovation) dans tous les domaines de la vie. Un des exemples qui illustre ceci est l'interdiction de dire "Notre maître Muhammad" pour parler du Prophète (saws). Une extrême intransigeance qui les a conduit à de nombreux écarts cités par cheikh Moncef Zenati dans cette vidéo.
Cheikh Moncef Zenati est un spécialiste reconnu de la Sunna et de la Sîra (biographie) du Prophète (saws). Après avoir obtenu avec brio une maîtrise en sciences islamiques, il se tourne vers l'enseignement et la transmission des sciences de la religion.
Il est notamment intervenu à plusieurs reprises dans l'émission "fatawas" de la chaîne Iqraa afin de répondre en direct à des questions juridiques.
Il est actuellement professeur de sciences islamiques à l'Institut Européen de Sciences Humaines (IESH) de Château-Chinon.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages concernant la religion musulmane tels que :
- La Sunna : Mode d'emploi - Qu'est ce que la bid'aa ? - Les sciences du Hadith - Les sciences du Coran - Qu'est ce que la Shari'a ? - Les grandes dates de l'Islam - La purification de l'âme - Les qualités des serviteurs du Tout Miséricordieux (Tafsir de la sourate Al Fourqane) - La fraternité humaine en Islam - 20 principes pour comprendre l'Islam - La pureté rituelle
Il a également traduit deux ouvrages majeurs du patrimoine musulman :
- Fiqh Al Ibadate (simplification des règles des actes cultuels) de cheikh Fayçal AL Mawlawi. - La grandeur du Prophète (saws) de Mustapha Az Zarqa ( à paraitre prochainement).
Havre de Savoir est une association qui a pour but de présenter l'Islam à travers une compréhension saine et authentique. Elle se donne pour objectif également de promouvoir ses valeurs éthiques et morales.
Islam Ibn Ahmad - Le pouvoir politique et les Hadîths prophétiques : influence et manipulation ?
Extrait de la conférence de Dunkerque. Ceci n'est pas une conférence dédiée à ce sujet, cependant elle permet de faire naître la réflexion et l'esprit critique et ce, dans le seul objectif de chercher la vérité et de trouver la satisfaction d'Allah. Apprenons notre religion et craignons Allah et Lui seul...
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Mer 27 Juil - 2:29
yous_f a écrit:
Il fallait absolument que je donne cette dernière réponse et maintenant, je quitte le forum.
C'est vraiment dommage Yousef et ce malgré nos différences je t'appréciais et respectais sache que tu es ici chez toi et tu sais que la porte resteras toujours ouvertes.
Bonne chance à toi, fais attention et prends soins de toi.
Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Ven 29 Juil - 20:11
Il faut un minimum de 7 jours d'ancienneté pour désactiver un compte. Donc...
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Sam 30 Juil - 1:32
yous_f a écrit:
Il faut un minimum de 7 jours d'ancienneté pour désactiver un compte. Donc...
...Donc réfléchi un peu, tu es pas si mal ici tu as une grande liberté de parole qui je suis sûr tu auras dificile de l'avoir ailleurs sans compter que le forum n'est jamais qu'à l'état de débutant Omen et moi on à comme projet de le faire grandir.
Maintenant on ne retiens personne tu es libre si tu veux que je supprime ton compte, tu me le dis, mais se serai dommage car je ne vois pas de raison à ça.
Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 31 Juil - 20:47
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La fièvre révolutionnaire s’arrêtera-t-elle à la frontière française comme le nuage de Tchernobyl ?
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Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 31 Juil - 20:58
Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 31 Juil - 21:04
L'un des objectifs de l'Etat islamique, ne serait-il pas d'ouvrir un front en Occident, notamment en France, pour soulager le front oriental?
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Mer 3 Aoû - 2:54
Syrie : le contexte de l'attaque djihadiste contre Alep
Moon of Alabama lun., 01 août 2016 18:57 UTC Carte Traduction : Dominique Muselet
Al-Qaïda en Syrie et ses associés mènent actuellement une attaque de grande envergure au sud-ouest de la ville d’Alep. Leur objectif est d’ouvrir un corridor entre les zones rurales d’Idlib/Alep qu’ils occupent et les zones encore contrôlées par Al-Qaïda qui sont assiégées à l’est d’Alep. Entre 5 000 et 10 000 combattants d’Al-Qaïda, qui utilisent des équipements fournis par les américains, prennent part à la bataille. Sur le papier, certains de ces combattants sont des « modérés », mais en réalité, tous ces groupes se sont maintenant engagés à appliquer la charia et donc à bannir toutes les minorités. Ils ont fait quelques progrès contre les forces gouvernementales, mais les forces aériennes syriennes et russes les bombardent férocement.
L'état-major général russe sait et dit depuis le mois d'avril qu'al-Qaïda en Syrie (aka Jabhat al-Nusra aka Fateh al Sham) et les différents groupes djihadistes planifie une attaque de grande envergure contre Alep. Un commandant d'Al-Qaïda a, en effet, confirmé que l'attaque était planifiée depuis longtemps dans une harangue à ses combattants avant l'assaut actuel.
Cela jette une nouvelle lumière sur les négociations interminables que le secrétaire d'Etat Kerry a imposées, pendant des mois, à son collègue russe. Les Etats-Unis tentaient de protéger al-Qaïda contre les attaques russes et syriennes alors même que les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies demandaient l'éradication d'al-Qaïda et d'ISIS. Ensuite, les États-Unis ont « offert » à la Russie de se battre collectivement contre al-Qaïda, sous commandement étasunien. Nous avons qualifié cette offre d'insensée et de fourbe. Tous ces bavardages, on le voit maintenant, ne servaient qu'à gagner du temps pour permettre à al-Qaïda de préparer l'attaque qu'ils viennent de lancer.
Une autre tentative pour gagner du temps, qui a échoué celle-là, a été de changer le nom de Jabhat al-Nusra en Fateh al-Sham. Certains médias « occidentaux » ont dit que le groupe s'était séparé d'al-Qaïda, mais il s'agissait, au contraire, de la fusion d'al-Qaïda central et de Nusra/al-Qaïda en Syrie sous un nouveau nom. Les sponsors qataris d'Al-Qaïda avaient exigé ce changement de nom pour pouvoir convaincre, au grand jour, les gouvernements « occidentaux » et leur opinion publique qu'Al-Qaïda en Syrie était composé de « rebelles modérés ». Mais l'imposture a échoué. Le stratagème était trop visible pour être pris au sérieux. Le soutien « occidental » d'al-Qaïda va devoir se poursuivre secrètement et modérément.
L'attaque actuelle sur Alep est sérieuse. L'armée syrienne manque des forces terrestres. L'Iran avait promis d'envoyer d'importantes forces terrestres mais elles ne sont jamais arrivées. L'Iran rêvait encore d'un accord avec les Etats-Unis et a donc préféré surseoir à l'envoi de troupes. Les bataillons de fermiers afghans recrutés par l'Iran ne remplacent pas des troupes professionnelles. Se défendre contre un ennemi qui envoie de nombreux véhicules-suicide chargés d'explosifs sur les fortifications et des djihadistes-suicidaires contre les positions sur le terrain est difficile. Cela exige une préparation intensive, un excellent commandement et un parfait contrôle.
Si cette attaque était repoussée, les énormes pertes qu'al-Qaïda subirait pourraient le faire renoncer à l'option de la guerre ouverte de style militaire. Si Al-Qaïda réussit à vaincre l'armée syrienne, cette dernière aura besoin d'importants renforts de forces terrestres pour reprendre l'initiative.
Mais les États-Unis ont compris que leur projet de changement de régime allait échouer quelle que soit l'issue de la bataille. ils proposent maintenant de diviser la Syrie. La Syrie et tous ses voisins sont contre. Cela n'arrivera pas, mais Washington peut causer d'énormes dégâts avant de se rendre à l'évidence. La Russie peut et doit empêcher d'aussi importantes manœuvres américaines d'ingénierie sociale*.
Par ailleurs, La Russie doit maintenant décider si elle veut assez intensifier son engagement pour sortir de l'impasse actuelle. Avec le temps qui passe, une impasse devient coûteuse et peut, à tout moment, tourner brusquement en défaite. Il est clair que jusqu'à présent les Etasuniens ne négociaient pas sérieusement. Ils ne faisaient que gagner du temps pour permettre de grandes attaques contre le gouvernement syrien. La Russie doit choisir entre quitter complètement la Syrie ou intensifier suffisamment ses efforts pour vaincre les djihadistes de façon décisive. Ce n'est pas une décision facile.
Aujourd'hui, des djihadistes ont abattu un hélicoptère russe en Syrie. Le corps sanglant du pilote mort a été traîné dans la boue par des dingues locaux qui ont filmé la scène et ont posté la vidéo, tout fiers. Si le gouvernement russe avait besoin d'un prétexte officiel pour revenir en Syrie, il en a un maintenant. Aujourd'hui, également, l'État islamique a menacé d'attaquer la Russie à l'intérieur de ses frontières. Voilà une autre bonne raison de revenir en force en Syrie. Il faut noter que la Russie est déjà extrêmement contrariée par le climat irrationnel d'hostilité qui règne contre elle à Washington DC. Il aura des conséquences.
Le guide suprême iranien, Khamenei, a reconnu aujourd'hui que l'accord nucléaire avec les États-Unis était un échec. Les Etats-Unis ne l'ont pas respecté finalement. l'argent iranien est toujours bloqué dans les comptes contrôlés par les Etats-Unis et aucune banque internationale ne veut faire des affaires avec l'Iran, car les États-Unis menacent de les pénaliser. Selon Khamenei, il faut en conclure qu'aucun accord n'est possible avec les États-Unis sur aucune question locale au Moyen-Orient et que toutes les négociations avec eux sont une perte de temps. Cette nouvelle position officielle pourrait enfin faire sauter les limites imposées par le gouvernement Rouhani d'Iran sur le déploiement iranien en Syrie. Pourquoi prendre la peine de se limiter puisque les Etats-Unis n'en tiennent pas compte ?
La manière dont la situation en Syrie va évoluer à partir de maintenant dépend en grande partie de la Turquie. La Turquie est en train de changer de politique étrangère et de se tourner vers la Russie, l'Iran et la Chine. Mais jusqu'où cet éloignement de « l'occident » ira et s'il s'assortira également d'un revirement complet sur la Syrie n'est pas encore clair. Si la Turquie bloque vraiment ses frontières et avec elles, l'approvisionnement des djihadistes, la guerre contre la Syrie pourrait se terminer en un an ou deux ans. Si l'approvisionnement (secret) continue, la guerre peut se poursuivre pendant de nombreuses années. Dans les deux cas, un plus grand soutien (renforts en troupes, etc.) du gouvernement syrien par ses alliés réduirait considérablement le temps la guerre prendrait encore (et les dégâts). Rien que cela justifierait les efforts supplémentaires des alliés de la Syrie. [/b] [b]L'avenir dira si Téhéran et Moscou sont d'accord avec cette conclusion.
Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Sam 6 Aoû - 20:48
akasha a écrit:
tous ces groupes se sont maintenant engagés à appliquer la charia et donc à bannir toutes les minorités.
C'est évidemment faux. Puisque la charia prévoit un impôt pour les minorités religieuses qui souhaitent conserver leur culte.
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Ven 12 Aoû - 2:35
"Notre bataille pour libérer Alep a démasqué tous vos mensonges"
Bouthaïna Chaabane, Conseillère politique du Président Bachar al-Assad
Interrogé le 6 août sur ce qui se passait à Alep, le Général Amin Hoteit décrivait une situation que nous résumerons en ces quelques lignes :
« À Alep se focalise le plan alternatif étatsunien en Syrie, les USA ayant conçu deux plans pour arriver à leurs fins. Le plan principal consistant à dominer toute la Syrie en remplaçant son gouvernement légitime par un régime suiviste ayant échoué, ils se sont rabattus sur le second ; lequel ne vise plus qu’à dominer le nord du pays. Ce qui signifie la partition de la Syrie suivant une ligne allant de Efrin à l’ouest, à Abou Kamal à l’est, en incluant Alep, Manbej, Raqqa, Deir ez-Zor… ; Alep devenant la capitale du nord et Damas la capitale du sud.
Une partition compromise du fait des derniers succès militaires de l’Armée arabe syrienne et de ses alliés, lesquels ont réussi à assiéger complètement les terroristes opérant à partir des quartiers est d’Alep et à couper leur approvisionnement venu de Turquie qu’il ne faudrait pas croire, un seul instant, non concernée par l’afflux des moyens colossaux mis à leur disposition ; les USA et tous les États de l’OTAN mettant tout leur poids pour briser le siège des terroristes et sauver leur plan.
En effet, mis à part une guerre médiatique des plus féroces usant de l’éternel argument humanitaire des pauvres bougres de terroristes assiégés – lesquels n’auraient rompu aucune trêve bien que le négociateur en chef du « Groupe d’opposition de Riyad », Mohammad Allouche, ait déclaré qu’il allumerait tous les fronts à partir de Genève en avril dernier – et usant surtout de mensonges médiatiques à propos d’une prétendue défaite de l’Armée arabe syrienne visant à faire tomber Alep psychologiquement avant de la faire tomber matériellement ; cinq vagues successives de terroristes ont été lancées contre Alep, avec 8 000 attaquants pour la première, 5 000 pour la deuxième, 7 000 pour la troisième et encore 8 000 pour la quatrième, concentrée sur deux axes au sud d’Alep ».
28 000 terroristes en moins d’une semaine ! Partant de là, que penser d’une information qui a envahi la presse écrite et télévisée, locale et régionale, ces trois derniers jours ? Il s’agit d’un article intitulé « 360 000 combattants étrangers ont combattu l’Armée arabe syrienne », publié par un centre d’études dont l’acronyme est FCFS, pour « Firil Center For Studies ». Nous n’avons pas réussi à savoir s’il s’agissait d’un centre simplement basé à Berlin ou d’un centre allemand. Il couvre la période du 10 avril 2011 au 31 janvier 2016 et dit avoir fondé son étude sur le nombre de morts publié par divers médias et 51 autres sources régionales et internationales.
En bref, ces 360 000 individus venus se défouler en Syrie par vagues successives sont de 93 nationalités et seraient issus de tous les continents et de tous les pays arabes sans exception. 95 000 auraient trouvé la mort et 90 000 seraient actuellement présents sur le territoire syrien, répartis entre Daech et Jabhat Fateh al-Cham [ex-Front al-Nosra depuis peu]. Environ 45 milliards de dollars auraient été dépensés pour leur équipée en Syrie.
Globalement, les porteurs de nationalités européenne et américaine auraient atteint les 21 500 dont 8 500 seulement seraient retournés dans leur pays. La palme du plus grand nombre reviendrait aux porteurs de la nationalité turque, la Turquie ayant annoncé la perte de 350 soldats, officiers et pilotes, prétendument morts dans d’autres circonstances. Viennent ensuite les Saoudiens avec 5 990 tués pour 24 500 engagés sous la bannière des organisations terroristes sévissant en Syrie ; les Jordaniens se chiffrant à 3 900 dont 1 990 tués. Quant aux femmes étrangères, ce sont les Tunisiennes qui l’emportent [NdT].
Après ce qui s’est passé à Alep et qui continue, nul n’a encore le droit de se poser des questions sur ce qui se passe réellement en Syrie, malgré les allégations des uns et des autres, car la vérité a atteint le degré de certitude.
Qu’est-ce qui a donc tellement bouleversé les puissances occidentales et l’ensemble des organisations des Nations Unies au moment où l’Armée arabe syrienne réussissait à assiéger les terroristes avant de lancer sa bataille de libération pour les défaire et libérer cette magnifique ville millénaire de leur fureur ?
Pour quelles raisons ces vrais responsables ont-ils lâché leurs mercenaires sur la Syrie, les noyant dans un flot d’argent, d’armes et de munitions, alors que depuis des années les innombrables gangs de terroristes s’acharnent à ravager cette ville, bombardent ses quartiers, assassinent son peuple, pillent ses usines et dévastent ses monuments historiques reconnus héritage de l’humanité, dont la protection et la conservation est du devoir de tous ?
Pourquoi les puissances occidentales ont-elles été frappées d’une sorte d’hystérie, plus que flagrante, suite au décret d’amnistie promulgué par le Président Al-Assad et l’annonce de l’ouverture de couloirs de sécurité pour les civils qui voudraient sortir des quartiers d’Alep contrôlés par les terroristes ; leurs déclarations furibondes fusant de toute part, leurs médias s’occupant à expliquer la nécessité de cesser le dialogue avec la Russie et de se décider, une fois pour toutes, à frapper directement l’Armée arabe syrienne et le Hezbollah sur le territoire syrien ?
Nombre de journaux ont, en effet, insisté sur cette nécessité d’« abandonner la politique du dialogue et de recourir uniquement à l’option militaire », dont le Washington Post et le New York Times, dans les pages duquel Dennis Ross, toujours et à jamais disposé à mettre sa plume au service de l’entité sioniste, est revenu pour dire qu’il était « enfin venu le temps de bombarder Assad », afin d’éviter que la situation n’évolue en faveur de l’Armée arabe syrienne :
[Il existe une alternative : punir le gouvernement syrien pour avoir violé la trêve en frappant par des drones et des missiles de croisière les bases, les aérodromes et les positions de l’artillerie de l’Armée arabe syrienne, là où les troupes russes sont absentes… Il est temps pour les États-Unis d’utiliser la langue que M. Assad et M. Poutine comprennent…] ; [Ndt].
Et nombre d’organisations des Nations unies ont invité à des dizaines de réunions extraordinaires afin d’aiguiser le sens du danger de ce qui se passe à Alep sur l’équilibre des choses, alors que la question est : qui défend qui dans cette ville meurtrie mais toujours résiliente ?
L’analyse objective des déclarations de responsables occidentaux, avec à leur tête Obama, et d’un grand nombre de publications des médias occidentaux largement diffusées à partir du moment où l’Armée arabe syrienne et ses alliés ont commencé à réaliser des progrès significatifs susceptibles de libérer Alep de ces hordes terroristes, ne démontre-t-elle pas que tous ceux-là rendent service au terrorisme et aux terroristes et travaillent à prolonger l’effusion du sang syrien par ces déchets de mercenaires, lesquels ne sont finalement que des pions manipulés par les sionistes, les réactionnaires arabes et l’impérialisme ?
C’est sans aucune honte qu’ils usent de tous les prétextes en omettant de dire que la libération d’Alep réglerait la guerre contre la Syrie en faveur du peuple syrien et de ses alliés, alors qu’il est désormais très clair qu’ils tentent de marquer des points sur le terrain en exploitant des terroristes qu’ils aimeraient substituer au gouvernement syrien.
Ce qui prouve, sans aucun doute possible, que l’Occident sait parfaitement qu’il n’y a pas d’« opposition modérée » et, surtout, qu’il n’éprouve aucune honte à soutenir, en plein jour, les gangs de sanguinaires qui tuent des civils dans notre pays depuis plus de cinq ans.
Ce qui prouve, toujours sans aucun doute possible, que l’intervention russe en Syrie vise, en paroles et en actions, à combattre et à éradiquer le terrorisme, tandis que toutes les interventions occidentales, sous toutes leurs formes, sont destinées à épuiser et à user la Syrie pour servir le projet sioniste, liquider la Cause palestinienne et le droit des Arabes sur leurs terres et leurs maisons, tout en visant à satisfaire les intérêts géostratégiques et colonialistes de l’Occident en Syrie et dans toute notre région.
Et en ce moment précis où les combats pour la libération d’Alep font rage et où l’Occident révèle son véritable visage en se tenant fermement aux côtés du terrorisme et des terroristes, l’entité sioniste continue à semer la désolation en Palestine, assassinant des innocents et des résistants, détruisant précipitamment des maisons, grignotant des terres, comblant des puits, ravageant les récoltes d’un peuple soumis à une odieuse occupation.
Ceci, pendant que le Secrétaire à la Défense des États-Unis, Ashton Carter, s’emploie à consacrer tous ses efforts pour rétablir la cohésion du terrorisme criminel, venu d’Israël et de Jordanie, face à l’Armée arabe syrienne dans le sud de la Syrie et tente de semer la zizanie dans la ville de Soueïda et d’autres villes de la région.
Par conséquent, étant donné cette situation ancienne et nouvelle à la fois et vu ce qu’a enduré notre peuple patient et résistant à Alep, nous devons mettre les points sur les « i », appeler les choses par leur nom en affirmant nos positions loin de toute terminologie qui prêterait à confusion. Nous devons dire clairement que :
- Les forces sionistes et colonialistes mènent une guerre féroce contre la Syrie par leurs intermédiaires arabes, régionaux et internationaux, dans le principal objectif de saper le rôle de la Syrie dans la région et dans le monde arabe, au profit du projet sioniste et des intérêts colonialistes de l’Occident. - Le peuple syrien, son Armée et ses alliés se battent, avec honneur, contre le terrorisme sanguinaire publiquement soutenu par l’Occident, Israël et les tyrans des régimes réactionnaires arabes. - Toute personne qui porte des armes en dehors du cadre de l’État sert les intérêts du terrorisme et des terroristes. - Tout Syrien qui tient à la Syrie, où qu’il se trouve aujourd’hui, n’aspire qu’au retour de la paix et de la sécurité, au retour de ses habitants et à sa reconstruction, loin de l’avidité et de la cupidité des impérialistes et des réactionnaires qui s’en prennent à son indépendance et à son positionnement patriote honorable. - Au diable les modifications de bannières des terroristes et les théories justifiant leur fureur, car le terrorisme est un et son objectif est toujours le même. Le seul moyen de s’en débarrasser est de lui résister fermement et d’éliminer, une fois pour toutes, cette plaie redoutable et destructrice.
C’est de cette véritable résistance que dépend le salut de la Syrie, de la région et du monde.
Bouthaïna Chaabane
Conseillère politique du Président Bachar al-Assad et « Fille de la Terre »
Selon les médias occidentaux, des milices soutenues par les États-Unis, luttant contre le gouvernement syrien de Bachar al-Assad, ont rompu l’encerclement de leurs positions par les gouvernements russe et syrien dans la ville d’Alep, ravagée par la guerre.
Au cours de violents combats durant le week-end, la coalition de milices sous direction islamiste connue sous le nom de « Jaysh al Fateh » et soutenue par les États-Unis s’est emparée de bases militaires dans le sud-ouest d’Alep et s’est assuré le contrôle d’une route d’accès reliant la ville au reste du pays. Des avions de guerre russes et des forces syriennes et iraniennes au sol ont monté une contre-offensive dimanche ciblant les forces anti-Assad par des bombardements aériens et d’artillerie.
Selon le chef de l’opposition syrienne Anas al-Abdah, l’offensive islamiste a « presque » réalisé « un miracle », mettant les forces anti-Assad en position de « briser le siège et de passer à un stade où nous parlons sérieusement de libérer la ville. » L’offensive a ouvert un étroit couloir reliant Alep à des zones tenues par les rebelles, soulevant la possibilité d’opérations de ravitaillement des forces assiégées en mauvaise posture, soutenues par les Occidentaux.
L’encerclement des groupes extrémistes soutenus par Washington à Alep, réduits à une poche de plus en plus réduite dans les secteurs nord et ouest de la ville face à une offensive syrienne redoublée, soutenue par l’aviation russe et des forces terrestres iraniennes, était vécu comme un renversement humiliant par l’impérialisme américain. Washington a orchestré une guerre civile sans relâche en Syrie depuis 2011, tuant des centaines de milliers de Syriens, sans atteindre l’objectif de renverser le régime de Damas et d’installer un gouvernement néocolonial fantoche.
Pendant la phase d’ouverture de cette guerre orchestrée par les États-Unis et l’OTAN, les milices anti-Assad avaient pris le contrôle de vastes pans de la ville qu’ils cherchaient à utiliser comme base d’opérations et comme objet de pillage. Avant la guerre, Alep comptait entre 1 et 2,5 millions d’habitants , selon diverses estimations. On estime aujourd’hui à quelque 50.000 civils ceux qui vivotent au milieu des décombres. L’ensemble de la ville est restée sans électricité ni eau courante pendant plus d’un an, et des quartiers entiers ont été complètement rasés.
Le gouvernement turc du président Recep Tayyip Erdogan a retiré son soutien aux rebelles ces dernières semaines en représailles de l’implication de Washington dans la tentative ratée de coup d’État militaire du mois de juillet, et les milices soutenues par les Américains risquaient une défaite imminente.
Que le féroce assaut soutenu par les États-Unis se soit déroulé la veille du voyage du président turc à Saint-Pétersbourg pour des entretiens avec son homologue russe Vladimir Poutine n’est pas un hasard. Les cercles dirigeants américains craignent non sans raison qu’Erdogan ne parvienne à un vaste accord avec Poutine, qui fermerait toutes les voies d’approvisionnement restantes nécessaires au soutien de la guerre contre Damas.
La cause de l’inversion soudaine de la fortune des forces antigouvernementales qui, à en croire les informations des médias américains, ont pris l’initiative alors qu’elles faisaient face à une défaite totale, a été discrètement admise dans des articles du New York Times samedi et lundi, intitulés «Le succès militaire en Syrie donne la main à Poutine dans la guerre américaine par procuration » et « L’offensive rebelle en Syrie remet en cause le siège gouvernemental d’Alep. »
Comme le faisait remarquer l’article du Times de samedi, la Central Intelligence Agency (CIA) a fourni aux milices d’Al-Qaïda des quantités pratiquement illimitées de missiles antichars sophistiqués et d’autres armes.
La coalition rebelle soutenue par les États-Unis, dominée par le Front Al Nosra, « recevrait de nouvelles livraisons d’armes antichars, dès que les missiles auront été utilisés », selon les commentaires d’un commandant rebelle faits en 2015, et cités par le Times, samedi.
« Nous demandons des munitions et des missiles et nous obtenons plus que nous ne demandons », a déclaré ce commandant anti-Assad.
Les livraisons de systèmes de missiles avancés Stinger, capables de détruire, entre autres, des avions commerciaux au décollage et à l’atterrissage, ainsi que des hélicoptères militaires, continuent jusqu’à ce jour.
Contrairement aux affirmations de l’Administration Obama que les livraisons avaient été réduites et acheminées exclusivement aux « forces modérées », la CIA a en réalité augmenté son soutien aux milices anti-Assad encerclées dans Alep, au premier rang desquelles il y a les combattants d’Al Nosra.
Comme un nouvel article du Times l’a franchement reconnu lundi : « Un facteur essentiel de l’avancée des rebelles pendant le week-end a été la coopération entre les groupes rebelles traditionnels, dont certains ont secrètement reçu des armes américaines en soutien et l’organisation djihadiste anciennement connue sous le nom de Front Nosra, qui était affilié à Al-Qaïda. »
Le mensonge et l’hypocrisie infinies du Times et de la politique impériale américaine qu’il défend pouvaient difficilement être exprimées plus nettement.
Le journal présente le changement de nom d’Al Nosra et sa désaffiliation d’Al Qaïda comme une chose lointaine. En fait elle a été annoncée à peine une semaine et demie auparavant. Le Times, comme la plupart des médias occidentaux, acclame maintenant le succès supposé sur le champ de bataille de soi-disant « rebelles » qui fin juillet, juraient encore allégeance à un Al-Qaïda censé être la principale cible de la « guerre » de Washington « contre le terrorisme » depuis quinze ans.
De plus, ces dernières semaines, pendant que le renseignement américain équipait les « rebelles » d’Al-Qaïda dans la préparation d’une nouvelle et sanglante offensive, le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, vantait lui, des mesures en vue d’un accord de coopération militaire américano-russe en Syrie dont la pièce maîtresse était censée être des attaques conjointes contre Al Nosra. Alors que Kerry s’engageait à la coopération militaire avec Moscou, avec des opérations « antiterroristes » conjointes, la CIA fournissait une masse d’armes aux forces affiliées à Al-Qaïda, attisant un conflit américano-russe par procuration qui couve et qui a le potentiel d’entraîner de larges zones du Moyen-Orient et de l’Europe dans une guerre.
La destruction d’un hélicoptère russe de transport Mi-8 dans la province syrienne d’Idlib lundi, qui a causé le plus grand nombre de morts pour une seule attaque contre les forces russes opérant en Syrie depuis que Moscou a lancé son intervention l’an dernier, est une illustration sinistre de la dynamique létale déclenchée par l’impérialisme américain de façon toujours plus irresponsable dans la poursuite de l’hégémonie incontestée sur cette nation stratégique du Levant.
La célébration de la victoire des « rebelles » par les médias américains ne peut être prise pour argent comptant et doit être pesée contre les informations du côté du gouvernement syrien, qui ont présenté l’ampleur de la contre-offensive rebelle en termes plus modestes. Quelle que soit l’ampleur réelle de l’avance rebelle sur le terrain, il est déjà clair que les combats intensifiés serviront de base politique à une escalade militaire majeure par Washington.
Dans une interview avec Fox News ce week-end, la candidate démocrate à la présidence, Hillary Clinton, a menacé la Russie, déclarant que « les faits soulèvent des questions sérieuses au sujet de l’ingérence russe dans nos élections, dans notre démocratie. » Clinton a clairement indiqué son intention de poursuivre une escalade massive de la guerre syrienne et de la marche à la guerre contre la Russie si elle entrait à la Maison-Blanche. Elle avait dit l’an dernier : « Nous devons résister à son intimidation [Poutine] et en particulier en Syrie. »
Si l’administration Obama préfère retarder une escalade majeure jusqu’après les élections, la faiblesse de la position américaine sur le terrain l’oblige à envisager des frappes directes contre Damas. Un ancien conseiller de l’administration, Dennis Ross, a suggéré la semaine dernière que la Maison-Blanche devait « commencer à parler une langue que M. Assad et M. Poutine peuvent comprendre, » et d’employer des frappes directes de missiles de croisière et de drones contre l’infrastructure militaire d’Assad.
Au cas où le gouvernement écraserait l’attaque rebelle, on peut escompter que de puissantes factions de l’establishment américain appuieront les mesures les plus agressives contre Assad, qui seront lancées au nom de la sauvegarde des forces mandatées par les Américains, construites à hauteur de milliards de dollars en espèces et en armes et fournis par la CIA.
Même si les forces d’Al-Qaïda complétaient leur offensive et reprenaient le contrôle d’Alep et de la région avoisinante, cela ne ferait que préparer le terrain à une contre-attaque massive du gouvernement et que fournir un prétexte politique adapté à une nouvelle escalade de la part de Washington. Dans le brouillard de la guerre en Syrie, la seule certitude est la tendance sans cesse croissante d’un affrontement américano-russe, qui pose pour l’humanité les dangers les plus graves.
Thomas Gaist
Article paru d’abord en anglais, WSWS, le 9 août 2016 La source originale de cet article est wsws.org