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Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 14 Sep - 9:26
Rappel du premier message :
TEXTE AKASHA/ BONJOUR LES GENS Voilà j'ouvre se sujet afin de poursuivre les débats pour qui le désire sur la crise irakienne qui plus est semble de jours en jours, rejoindre le conflit syrien. En tout les cas, c'est la volonté affiché par Obama, inclure les deux conflits en un et de régler les deux en même temps ! Ce qui permet de bien comprendre sa stratégie...Et quelle était l'utilité d'instrumentalisé et armé l'EI...C'est-à-dire prendre le contrôle de toute la péninsule du moyens-orient à leur compte. La suite du programme concerne également les intérêts sioniste (comme je le démontrai dans un de mes post sur PR) et que je vais par ailleurs rééditer ici Il est pas toujours aisé de trouver des articles parfaitement impartial et non intéresser sur se sujet épineux..Inutile de vous dire qu'il est proscrit d'en trouver un parmi nos médias atlantistes, à quelques exceptions prêts de bien entendu...Et selon les cas et faits abordés... Car en effet, nous pouvons disposer de très bon articles venant des médias du moyens orient, notamment via l'Algérie, mais pouvons-nous être certains que l'impartialité soit au rendez-vous ? ou de journalistes free-lance européens, français pour se qui s'agit de notre cas. Je pense notamment à l'excellent monsieur Meyssan. Mais encore ici ces sources peuvent être attaquable par ses détracteurs... Donc ce n'est toujours pas évident de bien mettre le doigt au bon endroit (sans vouloir faire de vilains jeux de mots...) Eh bien cependant, pour mon intitulé, je penses avoir mis la main sur un article "modèle" qui nous offres une synthèse intéressante qui pourra faire office de point centrale pour nos débats et suites d'informations futures...Un article rédigé par notre excellent confrère Michel Collon Bonne lecture !
Le flirt des Occidentaux avec les djihadistes tourne mal
Les USA envoient de l'aide humanitaire aux victimes sans défense dans le nord de l'Irak et ils bombardent les terroristes qui veulent mener une épuration religieuse dans le pays. Ce qu'ils omettent de dire, c'est que ces terroristes sont le produit de leur propre politique étrangère dans la région.
« It’s the oil, stupid ! »
Deux ans et demi après que l’armée des Etats-Unis s’est retirée d’Irak, Washington s’en va-t-en guerre à nouveau. Le Pentagone a 400 conseillers sur place et a commencé dès le 8 août à bombarder des positions d’ISIS, rebaptisé EI (Etat islamique). Officiellement [http://www.whitehouse.gov/blog/2014...], il s’agit d’une mission « humanitaire », plus précisément pour « prévenir un possible génocide ». Tout conflit armé a ses drames humanitaires, et celui-ci ne fait pas exception. Mais Proudhon déjà mettait en garde : « Chaque fois que j’entends le mot “humanité” je sais qu’ils veulent tromper ». Et c’est certainement le cas si quelqu’un entre en guerre. Le Financial Times a fait remarquer sèchement que les bombardements coïncident avec les premiers signaux indiquant que les combats dans le nord de l’Irak mettent en péril le fonctionnement normal des compagnies pétrolières. Dès le début du mois d’août, des acteurs aussi importants que Efron, Genel Energy, Chevron et ExxonMobil commençaient déjà à évacuer du personnel.
Le journal signalait aussi que ces dernières années ce territoire a exercé une forte attraction sur l’industrie de l’énergie. Le sous-sol recèle une très grande réserve de pétrole qui de plus est très facile à exploiter. Jusqu’à présent la région avait été épargnée par la guerre civile et les carnages tant des autorités que des djihadistes. Les quartiers généraux de ces géants de l’énergie se trouvent à Arbil, capitale du Kurdistan irakien semi-autonome. Des milliers de citoyens étatsuniens y vivent [http://readersupportednews.org/opin...] et il y a un consulat US. C’est cette ville, la première qui a intéressé l’Etat Islamique, qui menaçait de tomber aux mains des djihadistes. Ce n’est pas pour rien que John Boehner [http://www.speaker.gov/press-releas...], président de la Chambre des représentants des États-Unis, déclarait que « des intérêts nationaux vitaux sont en jeu ».
Bombarder : ni légitime, ni utile
Le calendrier n’est pas très heureux. Juste au moment où yézidis, Kurdes et chrétiens reçoivent une aide humanitaire, Obama envoie des armes aux Israéliens pour qu’ils puissent encore mieux « gérer » les Palestiniens à Gaza. Pas plus que lors des bombardements et des conflits précédents (1), cette fois non plus il n’y a aucun mandat de l’ONU [http://readersupportednews.org/opin...]. Quels arguments allons-nous utiliser quand Poutine va se mettre à bombarder l’armée ukrainienne dans le cadre d’une « mission de paix humanitaire » ? Si (tout) le but est de stopper l’avancée de l’EI, alors les bombardements actuels ne sont ni suffisants ni même utiles. « Quelques bombes de 250 kg larguées d’un F18 et quelques attaques avec des drones n’arrêteront pas l’EI » selon Ryan Crocker, ancien ambassadeur US en Irak. Jusqu’à ce jour, les bombardements – plutôt limités – n’ont guère eu d’impact. Depuis le début des bombardements, l’ISIS a perdu quelques villes, mais il a regagné du terrain ailleurs. Le général Mayville [http://www.defense.gov/Transcripts/...], qui coordonne l’opération, a dit à ce sujet : « En aucune manière je ne veux suggérer que nous contrôlons effectivement la menace de l’IS ou que nous avons brisé leur avancée ».
Ces pertes limitées et le fait que l’avancée n’est pas stoppée permettent au groupe terroriste de vendre l’opération militaire US à ses partisans comme une victoire. En outre l’ingérence ouverte et directe des Etats Unis jette de l’huile sur le feu. L’EI s’en servira comme élément de propagande. Des musulmans dans le monde entier qui hésitent à combattre d’autres musulmans, pourront à présent être convaincus qu’il s’agit d’une lutte contre la suprématie occidentale. Finalement, conséquence des attaques aériennes, l’EI agira encore plus dans la clandestinité et sera donc encore plus difficile à combattre.
Danse macabre
L’invasion US de l’Irak et l’occupation qui a suivi a brisé la colonne vertébrale des forces aériennes irakiennes. Depuis, Washington n’ autorisé aucune reconstitution. Etant donnée la distance, l’armée syrienne n’est pas en mesure d’arrêter la progression d’ISIS. Seule l’armée de l’air US en a les moyens. Mais elle ne frappe pas réellement. Comparée à de précédentes opérations aériennes, l’opération actuelle se fait en mode mineur.
Comme il est apparu dès juin, l’armée de terre irakienne – dominée par des chiites – n’est pas non plus en mesure de reconquérir les territoires conquis dans le nord du pays. Ceux qui pourraient arrêter l’avancée actuelle de l’EI dans la région – par voie terrestre – et qui pourraient éventuellement le battre, ce sont les combattants kurdes armés, les peschmergas. Ils sont quelque 200.000. Ils sont disciplinés et bien entraînés mais ils ne disposent que d’un arsenal léger et obsolète. Les Kurdes sollicitent depuis un bon moment des armes lourdes et meilleures, mais Washington et la Turquie ne voient pas leur demande d’un bon œil. Une armée kurde bien équipée serait un pas important vers un état indépendant, mais c’est ce que la Turquie exclut, soutenue en cela par les Etats-Unis. Le feu vert a maintenant été donné pour une livraison directe d’armement aux Kurdes (2), mais il s’agit d’armes légères.
Récapitulons. D’une part l’EI ne peut pas vraiment percer et certainement pas mettre en danger les intérêts pétroliers. D’autre part, il ne faut pas que les Kurdes deviennent trop forts. L’armée de l’air irakienne (chiite) a donc été délibérément maintenue en état de faiblesse et sur le plan militaire les chiites se sont repliés sur Bagdad et dans le territoire au sud de Bagdad. Les trois groupes de population se maintiennent dans un équilibre des forces macabre. Si un des trois menace de rompre l’équilibre, le Pentagone et la CIA viennent donner un coup de main. Un scénario similaire se joue en Syrie. Assad doit être affaibli, mais il n’est pas question que les djihadistes y prennent la main. C’est une impasse qui convient parfaitement au jeu des Etats-Unis et d’Israël. Les états forts de la région qui ne marchent pas au pas sont démembrés ou, comme dans le cas de l’Iran, assujetti par un embargo draconien.
EI : une création de l’Occident ?
Le groupe terroriste « Etat Islamique » s’emboîte parfaitement dans ce puzzle. Selon Edward Snowden , ex-collaborateur de la National Security Agency (NSA) étatsunienne, il est apparu que les agences du renseignement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et d’Israël ont collaboré pour créer ISIS. Elles ont créé une organisation terroristes qui est en mesure d’attirer tous les extrémistes (psychopathes) du monde avec l’aide d’une stratégie qu’elles nomment « le nid de guêpes ». Nabil Na’eem, ancien commandant d’al Qaeda, confirme ce récit. Selon lui, presque toutes les sections actuelles d’al-Qaeda travaillent pour la CIA. Il faut toujours rester prudent avec de telles informations. Comme c’est généralement le cas avec ce genre d’opérations clandestines et de groupes glauques, nous ne connaîtrons la vérité que plus tard et peut-être jamais intégralement. Mais il y a un certain nombre de choses dont nous sommes certains et qui penchent fortement dans ce sens-là :
1. A partir de 2012 les USA, la Turquie et la Jordanie ont créé un camp d’entraînement pour les rebelles syriens à Sawafi, dans le nord de la Jordanie. Des instructeurs français et britanniques [http://www.theguardian.com/world/20...] étaient impliqués. Certains de ces rebelles ont ensuite rallié [http://www.wnd.com/2014/06/official...] ISIS. 2. Selon le sénateur républicain Paul Rand [http://www.nbcnews.com/meet-the-pre...], les Etats-Unis ont naguère « soutenu » ISIS et c’est pour cela que le mouvement terroriste est si fort aujourd’hui. (“They’re emboldened because we’ve been supporting them.”). Il désigne également quelques alliés proches des Etats-Unis : l’Arabie Saoudite, le Qatar et le Koweit. Ces pays ont fourni armes et finances à ISIS. 3. En effet, l’Arabie Saoudite [http://www.independent.co.uk/voices...] joue un rôle-clé, comme jadis avec al-Qaeda. En tant que sous-traitants des USA, ils se chargent des basses besognes. Cet état du Golfe soutient toutes sortes de groupes extrémistes sunnites pour réduire l’influence et la puissance de l’Iran et des chiites dans la région. Une partie de ce soutien militaire et financier est allée ces dernières années à des combattants d’ISIS en Syrie (3). L’ex-candidat à la présidence John McCain [http://cnnpressroom.blogs.cnn.com/2...] ne dissimule pas son enthousiasme pour cette monarchie extrémiste : « Thank God for the Saudis and Prince Bandar ». (4) 4. Mais on ne se contente pas d’éloges. En mai 2013 MacCain s’est fait fièrement photographier avec quelques djihadistes [http://wonkette.com/552931/heres-a-...]. Le problème est que l’un d’eux est un combattant d’ISIS. Et pas le premier venu, il est connu comme le djihadiste cannibale [http://topconservativenews.com/2014...], parce qu’on le voit dans une vidéo en train de manger un cœur humain.
Un flirt tenace
L’idylle entre le Pentagone et des groupements islamistes extrémistes n’est pas une nouveauté. Dès 1979 des moudjahidin étaient recrutés, armés et entraînés pour chasser le gouvernement communiste d’Afghanistan. « Rambo 3 » de Silvester Stallone est une version hollywoodienne de cette collaboration. C’est de ces cercles de moudjahidin que sont issus al-Qaeda et Osama Ben Laden. Dans les années ’90 les talibans, combattants encore plus violents et extrémistes, devenaient les partenaires préférés de Washington en Afghanistan. Cette collaboration se termina quand il devint évident que les talibans ne pouvaient plus servir les intérêts étatsuniens.
Pendant la guerre civile en Yougoslavie (1992-1995) le Pentagone permit à des dizaines de combattants d’al-Qaeda de s’envoler pour la Bosnie, afin de soutenir les musulmans sur place. En 1996 l'armée de libération du Kosovo (AK) a été entraînée par des officiers d’al-Qaeda, juste au-delà de la frontière albanaise. Tout en ayant l’aide de militaires britanniques et américains.
Pour faire tomber Kaddhafi en 2011 l’OTAN a collaboré notamment avec lle Groupe islamique combattant en Libye (GIGL), une organisation qui figurait sur la liste des organisations terroristes interdites. Son chef, Abdelhakim Belhadj, est un ancien ponte d’al-Qaeda. Sa milice suivait encore un entraînement US juste avant le début de la rébellion en Libye.
Le GIGL a conclu une alliance avec les rebelles islamistes du Mali. Ces derniers ont réussi, avec l’aide des Touaregs à s'emparer du nord du Mali pendant quelques mois. Grâce aux bombardements de l’OTAN les rebelles islamistes ont pu piller les dépôts d’armes de l’armée libyenne. Ce sont ces mêmes armes que les djihadistes utilisent aujourd’hui au Nigéria, au Tchad, en Irak et au Mali. Nous avons déjà évoqué l’étroite collaboration entre des organisations extrémistes en Syrie. C’est dans ce « nid de guêpes » qu’est né et se développe fortement l’EI.
La stratégie du chaos
La guerre contre le terrorisme ( war on terror) s’est inversée en son contraire, la propagation du terrorisme (spread of terror). Les opérations ratées en Irak, Afghanistan, Libye et Syrie montrent à l’évidence que les Etats-Unis et l’Occident ne sont désormais plus capables de modeler la région du Moyen-Orient comme elle le souhaiterait elle-même.
Washington et ses alliés risquent de perdre de plus en plus la maîtrise et ils font de plus en plus appel à des sous-traitants de mauvais aloi. Ils raisonnent ainsi : « Si nous ne pouvons pas contrôler nous-mêmes, alors personne d’autre ne le peut ». C’est ce qu’on peut qualifier de stratégie du chaos, ou plus exactement, de chaos de la stratégie. C’est le comble de l’immoralité.
Notes :
(1) Par exemple la guerre contre l’Irak en 1991 et les bombardements à Panama 1989, en Somalie 1993, Bosnie 1995, Soudan 1998, Pakistan 2005-2013 et au Yemen 2009-2013. (2) Auparavant c’était toujours via l’autorité centrale irakienne. (3) Ce soutien militaire se fait non par l’intermédiaire de l’autorité centrale mais via toutes sortes d’individus et de réseaux généreux en capitaux [http://www.theatlantic.com/internat...]. (4) Le Prince Bandar est un homme influent en Arabie Saoudite. Il a été ambassadeur aux Etats-Unis et entretenait d’excellentes relations avec la famille Bush.
Traduction du néerlandais : Anne Meert pour InvestigAction.
Scott Atran,anthropologue et spécialiste du terrorisme, a estimé jeudi sur France Info que le combat contre Daech était à ce stade impossible puisque, selon lui, "on ne s'intéresse même pas à ce qu'ils sont et d'où ils viennent".
De retour d'Irak, où il a rencontré des membres de l'Etat islamique, l'anthropologue et spécialiste du terrorisme Scott Atran a estimé jeudi sur France Info qu'"on ne sait pas combattre Daech" car "on ne s'intéresse même pas à ce qu'ils sont et d'où ils viennent". Pour le directeur de recherches au CNRS, auteur du livre L'Etat islamique est une révolution, ces "insurgés" arrivent à lutter contre les plus grandes armées du monde "parce qu'ils fonctionnent sur l'engagement (...), des idées, des sentiments de fraternité, de la dévotion envers les valeurs plus qu'envers les moyens matériels".
Une "bombe atomique" pour "tuer une mouche"
Scott Atran ne croit pas en l'utilité de la contre-propagande organisée par les Etats occidentaux et destinée à un public très large. "C'est comme utiliser une bombe atomique pour tuer une mouche, c'est une perte de temps et d'argent", a-t-il indiqué. L'anthropologue a estimé que ces messages négatifs ne sont pas adaptés pour cette cible, alors que Daech utilise "des messages personnels positifs, adaptés à chaque individu et chaque quartier".
Eloigner la tentation de vivre en paix
Le directeur de recherches au CNRS a aussi expliqué qu'une partie de sa stratégie était de créer "une réaction contre la population musulmane en Europe, pour que cette population sente que tenter de vivre en paix ne lui apportera que de la souffrance".
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Ven 29 Avr - 13:48
" Une révolution mondiale se prépare " ( Malcolm X, New York, 15 février 1965 )
On y est.
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Jeu 5 Mai - 4:01
Bonsoir mes frères & sœurs Il est parfois insupportable de constater à quel point la désinformation continue contre le gouvernement Assad alors qu'il est plus que temps d'en finir avec cette guerre qui mine les populations autochtones au profit de groupuscules terroristes aidé et financé par plusieurs pays et dont les médias ou gouvernements complice appels opposants modérés. Qui sont aidé via la Turquie spécialement pour le cas qui nous occupe directement ici, la ville de Alep assiégé principalement par Al Nosra qui bombarde la ville au mortier et dont les médias disent que c'est Assad ou les russes. Comme cet sois disant histoire de bombardement d’hôpital ou se trouvait des membres de MSF (comme à chaque fois). alors qu'une fois de plus, il s'agit d'un mensonge. Une fois encore, ce sont les terroristes qui ne respecte pas le cessé le feu et vous avez l'autre grand flandrin de Kerry qui persifle contre Assad qui ne respecterai pas le cessé le feu alors qu'il sait très bien que c'est les groupes terroristes qui bombarde Alep, quelle fourberie une fois de plus... Voici des témoignages dignes de foi venant directement de Alep qui donfirme les atrocités commise par les djihadistes à Alep. Akasha.
Alep – L’information mensongère continue. Par Nabil Antaki
Nous avons demandé au Dr. Nabil Antaki si les informations rapportées depuis une semaine dans les pays francophones sur la situation à Alep correspondaient à ce qu’il constate sur place. Voici sa réponse.
Par Dr Nabil Antaki Au sujet des récents événements, je constate que les médias [traditionnels, ndlr] continuent de mentir par omission. Depuis le début de la guerre à Alep il y a 4 ans, ils ne rapportent pas du tout les faits dans leur ensemble. Alep est bombardée tous les jours depuis 2012 par des groupes terroristes causant des morts et des blessés. Personne n’en a jamais eu cure; si ce n’est pour se féliciter du « bon boulot qu’ils font» [allusion à la déclaration de Laurent Fabius, ndlr]. Il est temps que l’Occident se réveille et arrête de soutenir ces terroristes.
Nous sommes très révoltés ici à Alep par le manque d’impartialité et d’objectivité des médias. Ils ne parlent que des souffrances et des pertes humaines dans la zone Est de la ville contrôlée par al-Nosra, un groupe terroriste affilié à al-Qaïda, qu’ils qualifient toujours de « rebelle » ce qui est une manière de le rendre respectable. Et ils restent muets sur les pertes et les souffrances endurées quotidiennement dans nos quartiers de l’Ouest d’Alep à cause des tirs d’obus lancés par ces terroristes. Ils ne parlent pas davantage du blocus et des coupures totales d’eau et d’électricité qu’ils nous infligent…
Les médias n’ont rien dit des bombardements continus et des carnages qui ont eu lieu depuis une semaine, dans la partie Ouest de la ville [où habite le Dr. Nabil], où aucun quartier n’a été épargné et où il y a tous les jours des dizaines de morts. Ces omissions sont d’autant plus révoltantes que ces quartiers représentent 75 % de la superficie d’Alep et comptent 1.5 millions d’habitants – contre 300.000 dans la partie Est occupée par les groupes terroristes.
Cette information tronquée laisse entendre que les groupes terroristes qui nous attaquent sont les victimes. Pire, les médias ont détourné notre appel « SAUVER ALEP » en laissant croire que cet appel exigeait l’arrêt des hostilités par « les forces d’Assad ». Ce qui est faux. D’ailleurs, il n’y a pas de «forces d’Assad » : il y a les forces de l’armée régulière syrienne qui défendent l’Etat syrien. Ils [les médias traditionnels, ndlr] auraient pu au moins avoir la décence de mentionner les carnages causés par les bombardements des terroristes qui ont fait de nombreux morts. Comme cela s’est encore produit hier, vendredi, où un de leurs tirs a frappé une mosquée à l’heure de la prière faisant 15 morts et 50 blessés parmi les civils. Les attaques et les pertes dont nous souffrons sont présentées [par les médias, ndlr] de manière à laisser le public dans le flou quant aux véritables responsables de ces crimes (1) (2). Depuis trois jours les médias accusent le « régime Assad » et les Russes d’avoir bombardé et détruit un hôpital soutenu par l’ONG Médecins sans Frontières à l’Est de la ville. Ils affirment que le « dernier pédiatre d’Alep » a été tué dans ce bombardement (3). Nous avons encore de nombreux pédiatres à Alep. Cela montre bien que, pour les médias, seule compte cette partie Est occupée par les rebelles, et que les trois quarts de la ville d’Alep administrée par l’Etat syrien, où pratiquent encore de nombreux pédiatres, ne comptent pas. L’hôpital mentionné n’est pas sur la liste des hôpitaux de Syrie établie avant la guerre par le ministère de la santé. Donc, s’il existe, il a été installé dans un immeuble après la guerre (4). Je ne crois pas que les forces gouvernementales ou l’aviation russe bombardent délibérément un hôpital. Il n’y va pas de leur intérêt.
Nous avions constaté la même partialité quand le plus grand hôpital d’Alep Al Kindi, avait été frappé par les obus terroristes d’al-Nosra, puis incendié intentionnellement en 2013. Les médias n’avaient pas prêté attention à cet acte criminel. Nous sommes écœurés et révoltés par cette désinformation permanente. Nabil Antaki, 30 avril 2016 – Propos recueillis par Silvia Cattori | Mis à jour le 2 mai à 12.45
La destruction du vrai hôpital Al Kindi par le Front al-Nosra, en décembre 2013, n’avait pas fait la Une des médias traditionnels, contrairement au faux « hôpital de MSF » – Voir la vidéo
La brutalité du « régime syrien ». Vraiment ?
Par Silvia Cattori
Les deux exemples, ci-dessous illustrent l’information déséquilibrée dénoncée par le Dr Antaki. (1)TJ, 19.30 de la RTS (Radio suisse romande) le 28 avril Les commentaires illustrent le biais que dénonce le Dr Nabil Antaki. Journaliste: « La trêve en vigueur depuis le 27 février est en train de voler en éclats. Les forces d’Assad préparent une offensive majeure pour reprendre les quartiers rebelles d’Alep. C’est ce qui explique ces bombardements meurtriers qui ont fait plus de cent morts en une semaine« .
Un homme, qui de toute évidence sert la propagande des gentils « rebelles », dit : « Les missiles russes ainsi que ceux d’Assad ont perpétré deux massacres. Ces attaques ont pris pour cible des civils femmes et enfants et ont fait des dizaines de martyrs… ». Journaliste: « De leur côté les rebelles répliquent au mortier, comme ici dans ce village au nord d’Alep». Les « rebelles répliquent ». Il n’est pas précisé que les gentils « rebelles » bombardent les quartiers d’Alep où vivent 1,5 millions de Syriens. Les groupes armés -composés, faut-il le rappeler, essentiellement de mercenaires financés par les monarchies du Golfe qui agressent l’Etat syrien, ils ne feraient que de « riposter » selon la rédaction de la RTS. http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/syrie-la-treve-nest-plus-du-tout-respectee?id=7684776_ Si on compare les commentaires de la RTS et de France culture avec le commentaire M. Nabil on se rend compte que les journalistes donnent une version très approximative et unilatérale des faits qui conduit les téléspectateurs à penser que les Russes et le président Assad sont des meurtriers qui massacrent délibérément les civils; en fait, les sympathisants et les familles des terroristes. Les Syriens qui n’avaient pas de lien avec les groupes armés se sont enfuis depuis longtemps dans les parties contrôlées par le gouvernement. (2)France culture, le 29 avril 2016. Les commentaires se fondent uniquement sur la version des faits propagés par des acteurs qui parlent de la partie Est d’Alep. L’accent est mis sur « la grande brutalité d’Assad« . C’est uniquement « l’Est d’Alep contrôlé par les rebelles » qui est soumis à « des bombardements incessants depuis une semaine« . On évoque la mort du « dernier pédiatre de la ville« , ce qui revient à faire croire que c’est toute la ville d’Alep qui est privée de pédiatre. Le journaliste Omar Ouamane y va de sa propagande pro-rebelles dont il est coutumier depuis le début de la crise. Tout est imprécis, à charge contre l’Etat syrien. La population qui en grande majorité a fui l’Est d’Alep, et se sont rendus dans la partie de la ville qui est administrée par le gouvernement, frappée par les obus des groupes terroristes, ne sont pratiquement pas évoqués. Comme le souligne le Dr Nabil tout est flou, rien ne permet au public de voir que le peuple syrien ne souffre pas à cause de Damas mais à cause de ces bandes armées que la télévision RTS ou France Culture, veulent épargner. L’objectif est toujours le même. Provoquer l’indignation contre l’Etat syrien. (3) Le conseiller spécial de l’ONU, Jan Egeland, a déclaré que le « dernier pédiatre d’Alep a été« . C’esst énorme. Avec tout le personnel qu’à l’ONU. Va-t-il rectifier? Cela montre le peu de sérieux de ces fonctionnaires onusiens censés avoir un point de vue équidistant. (4) Ici (en arabe) de la liste de tous les hôpitaux publics ou privés de la province d’Alep. http://www.qenshrin.com/servers/useful_num/t_hospital.php
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Lun 9 Mai - 2:13
Bonsoir mes frères & sœurs Voici encore des exemples d'accusations fallacieuses envers le gouvernent Assad et l'armée russe.. Bombardement de l’hôpital de Alep, les russes n'y étaient pas !! De plus le pire dans cette histoire, c'est que cet hôpital a déjà été détruit il y a de ça 7 mois ! (L’hôpital d’Alep avait été détruit, il y a sept mois) MSF est un organisme créé par Bernard Kouchner pour espionner au service de la France ! - Akasha -
Défense russe : des avions américains ont bombardé Alep, le 10 février
Deux A-10 des forces aériennes américaines ont effectué des frappes sur la ville d’Alep le 10 février, détruisant neuf cibles, a annoncé le ministère russe de la Défense. Le même jour, le Pentagone a accusé Moscou d’avoir bombardé deux hôpitaux.
«Hier, à 13h55 [heure de Moscou], des avions américains A-10 sont entrés dans l’espace aérien de la Syrie depuis la Turquie et ont bombardé des cibles», a annoncé le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Dans le même temps, le 6 février, le colonel Steven Warren avait déclaré que des avions russes auraient bombardé les deux hôpitaux de la ville d'Alep.
«Selon ses propos, quelques 50 000 Syriens auraient été privés de services vitaux», a fait savoir Konachenkov en soulignant que Steven Warren avait oublié de mentionner les coordonnées de l’hôpital et le moment des raids aériens ou ses sources.
«Aucun avion russe n'a effectué de frappes aériennes à Alep, le 10 février. La cible visée la plus proche se trouvait à plus de 20 kilomètres de la ville», a fait savoir Konachenkov, ajoutant que des appareils de la coalition encadrée par les Etats-Unis – aéronefs et drones – se trouvaient au-dessus de la ville.
On ne sait pas pour l’instant avec précision ce qui a été bombardé. «Je serai honnête avec vous : nous n’avons pas eu assez de temps pour identifier avec exactitude les cibles qui ont été bombardées par les avions américains. Nous allons étudier cela de près», a déclaré le militaire russe.[
Lire aussi :
url=https://francais.rt.com/international/15111-defense-russe-turquie-invasion]Défense russe : la Turquie mène des activités secrètes près de la frontière syrienne[/url]
Les accusations sans preuves du Pentagone
«La situation à Alep et autour de la ville a empiré, de notre point de vue», a déclaré Steve Warren, le 10 février. Selon le Pentagone, les forces gouvernementales syriennes ont détruit les deux plus importants hôpitaux d’Alep, privant 50 000 Syriens d’accès aux services médicaux pour sauver leurs vies. De plus, les militaires américains affirment que «Daesh n’est pas présent dans la région d’Alep et [qu’] il s’agit donc d’une lutte séparée».
Mais le porte-parole du ministère russe de la Défense a relevé la similarité évidente entre la frappe américaine sur l’hôpital de Médecins sans Frontières à Kunduz en Afghanistan et le bombardement américain des positions de l’armée irakienne à Falloujah.
«Ce qu’il font, ce sont des accusations infondées contre nous pour dévier les accusations contre eux. Si cela continue comme ça, nous aurons à faire deux points de presse : un pour nous et un pour la coalition», a plaisanté le porte-parole du ministre russe de la Défense.
LE 27 AVRIL 2016 : Un autre false-flag ? MSF pris en flagrant délit de mensonge sur la Syrie ? Les autorités russes ont rendu publiques des photos qui prouvent qu’aucune frappe aérienne n’avait été effectuée le 27 avril dernier, contrairement à ce qui est prétendu.
Le ministère russe de la Défense a démenti les informations selon lesquelles un hôpital aurait été la cible d’un raid aérien à Alep, dans le nord de la Syrie le 27 avril, selon le général de brigade Igor Konachenkov.
« La nouvelle sur le bombardement d’un hôpital d’Al Quds a été présentée par un grand nombre de médias internationaux comme un exemple de violation des accords américano-russes sur le cessez-le-feu. Nous avons vérifié ces informations et aujourd’hui nous allons vous présenter l’état des choses réel », a déclaré M.Konachenkov.
M.Konachenkov a présenté des photos qui prouvent que les informations sur un nouveau bombardement de l’hôpital n’étaient qu’une falsification.
Cette photo faite en avril 2016 montre un hôpital détruit.
La seconde photo de l’hôpital prise en octobre 2015 montre un bâtiment dans le même état, ce qui prouve qu’il n’y a pas eu de bombardement depuis.
Fin avril, l’organisation Médecins Sans Frontières a fait état d’une frappe aérienne de l’hôpital d’Al Quds, à Alep. Selon MSF, près de 50 personnes sont mortes dont des médecins et des patients. Les Etats-Unis ont imputé la responsabilité de cette frappe aérienne aux autorités syriennes et ont appelé Moscou à faire pression sur Damas.
Ces derniers jours, Alep est au centre de nouveaux affrontements. Des terroristes ont attaqué les positions de l’armée et des troupes des milices, mais les forces gouvernementales syriennes ont réussi à parer l’offensive des combattants terroristes. Plus de 100 civils sont morts suite aux frappes à Alep.
Une trêve est en vigueur en Syrie depuis le 27 février dernier suite à une entente intervenue entre la Russie et les Etats-Unis. Toutefois, la trêve ne concerne pas les organisations reconnues comme terroristes par le Conseil de sécurité de l’Onu. Les frappes contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI ou Daech), le Front al-Nosra et d’autres groupes terroristes se poursuivent.(Sputnik)
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Lun 9 Mai - 9:12
Citation :
La lutte armée est non seulement licite mais elle devient une obligation religieuse et par conséquent un devoir moral quand il n’existe aucune autre alternative non-violente. Le martyre est le sacrifice de sa propre vie pour une juste cause, et il n’y pas de cause juste qui ne soit la cause de Dieu.
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Lun 16 Mai - 0:46
Il en a fallu du courage à Ibrahim Al Badri pour assumer la charge de calife. Pour l'instant, aucune nouvelle du calife, traqué par les pires tueurs à gage. Aux dernières nouvelles, les fantassins de l'État islamique se trouvent à moins de 4 km de Palmyre. Les vidéos montrant des exécutions se se multiplient, en Syrie, en Lybie et en Afghanistan. En Palestine les groupes qui ont fait allégeance au calife se mettent également à publier des vidéos d'entraînement au combat. Le Hamas suivra peut-être l'exemple. En France, la propagande anti-daech est encore montée d'un cran, de plus en plus de musulmans honteux sont recrutés pour y participer.
Dernière édition par yous_f le Sam 2 Juil - 11:54, édité 1 fois
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Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Jeu 19 Mai - 0:40
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Sam 11 Juin - 4:21
Syrie : Nous n’avons d’autre choix que la victoire!
Pour commencer, je vous présente, ainsi qu’à tout le peuple syrien, mes meilleurs vœux pour ce mois béni en espérant qu’au prochain Ramadan, la Syrie se sera rétablie.
[Applaudissements]
Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs,
Ce n’est pas la première fois que je me tiens à cette tribune, suite à des échéances électorales ayant conduit à la formation d’un nouveau parlement, pour féliciter ses membres élus députés et porte-paroles du peuple dont ils ont gagné la confiance et lequel leur a accordé l’insigne honneur d’une telle responsabilité nationale.
Mais cette fois-ci, la situation est très différente, car ces élections n’étaient pas des élections ordinaires. Elles sont arrivées à un moment de grandes tensions territoriales et politiques, régionales et internationales. Elles sont arrivées dans des conditions intérieures extrêmement difficiles ayant amené certains à prédire leur échec et qu’au meilleur des cas, elles seraient boudées par les citoyens.
Mais ce qui est arrivé fut l’exact opposé. Une fois de plus, le peuple syrien a surpris le monde par sa large participation à l’une des importantes échéances nationales et constitutionnelles. Le taux de participation, sans précédent, est un message clair disant au monde que plus les pressions augmentent, plus le peuple tient à son indépendance ; plus les tentatives d’ingérence extérieure s’intensifient, plus le peuple tient au respect des échéances dictées par sa Constitution, garante de son indépendance et levier de la stabilité.
Une détermination nationale qui s’est traduite également par le grand nombre de candidats à ces élections, lesquels ont ainsi témoigné de leur discernement et de leur patriotisme.
Et c’est aussi un important message pour vous, les députés de ce peuple, car cette participation sans précédent en dépit des circonstances, en dépit de toutes les menaces et de tous les dangers, vous charge d’une responsabilité extraordinaire envers les citoyens qui ont mis leurs espoirs entre vos mains pour que vous les protégiez par votre travail honnête et constant, lequel devra être à proportionnel à leur confiance et à l’ampleur des défis imposés à la Syrie.
Tout comme ces élections furent inhabituelles et le taux de participation sans précédent, ce Conseil se trouve être lui aussi différent de tous les autres ; les électeurs, qui votent habituellement pour ceux censés les représenter, ont témoigné de leur grand sens des responsabilités, de leur haut niveau de compréhension des nouvelles réalités et de leur conscience de l’importance des sacrifices consentis, en votant non seulement pour des candidats venus de leurs secteurs, mais aussi pour des candidats venus du fin fond de la souffrance et du summum de la générosité.
C’est ainsi que votre Conseil d’aujourd’hui inclut, pour la première fois, le blessé qui a sacrifié un morceau de son corps pour que le corps de la patrie reste entier ; la mère du martyr, son père, sa sœur, lesquels ont vu leurs proches sacrifier leur vie pour que la Syrie demeure ; le médecin compatissant avec la détresse économique de ses concitoyens qui a respecté la noblesse de sa profession en les soignant gratuitement ; l’artiste qui a pris les armes pour défendre sa terre et son honneur.
C’est aussi un Conseil où s’élèveront davantage les voix des femmes, des jeunes, des diplômés de hautes études universitaires et de ceux qui ont contribué, de leurs propres finances, à la défense de leur patrie et de leur peuple.
Je rappelle ces quelques cas, mais il en existe beaucoup d’autres. Je ne les citerai pas tous. Chacun d’entre vous a été élu par le peuple pour qu’il porte sa voix, le défende et le protège. Faisons en sorte que le but, la méthode et la boussole de notre travail, en tant que personnes responsables au sein des différentes institutions, soient de travailler pour les autres, non pour nous-mêmes, exactement comme l’ont fait le blessé, le martyr et tous ceux qui se sont sacrifiés et qui continuent, chacun d’entre nous à la place qu’il occupe et en fonction de la responsabilité qui est la sienne. Sans cette boussole, la Syrie ne pourra pas sortir de ce qu’elle traverse. Sans cette boussole, il n’y aura pas de place pour progresser ; pas de place pour accomplir ; pas de place pour des idées innovantes et créatives, lesquelles seraient sans valeur même si elles existaient déjà.
Quand nous pensons et agissons honnêtement et sincèrement d’abord dans l’intérêt d’autrui, non du nôtre, nous éliminons les obstacles dus à la corruption et à la mauvaise gestion. Il devient alors possible, et même certain, de faire face aux défis engendrés par la guerre et de confondre le négligent, le corrompu, le dévoyé, lesquels ne peuvent plus compliquer la situation par les raisons personnelles qui les motivent.
Quand nous pensons et agissons honnêtement et sincèrement d’abord dans l’intérêt de la patrie, non du nôtre, votre contrôle de l’Exécutif devient effectif et efficace, capable d’évaluer ses performances afin de servir le citoyen. Et c’est ce que tout le monde attend de votre Conseil.
Mesdames et Messieurs,
La responsabilité nationale qui repose sur vous, aujourd’hui, arrive à un moment où le monde entier vit des circonstances exceptionnelles en raison des conflits internationaux, essentiellement dus aux tentatives de l’Occident de conserver sa position dominante à n’importe quel prix. Cet Occident qui refuse toute coopération avec n’importe quel autre État, ou groupe d’États, comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort pour lui.
Ces conflits internationaux ont engendré des conflits régionaux entre des États cherchant à préserver leur souveraineté et leur indépendance, et des États travaillant à servir les intérêts des autres, même si cela nuit aux intérêts de leur peuple.
Des conflits qui se sont directement répercutés sur notre région en général, et sur la Syrie en particulier, compliquant une situation déjà compliquée. Mais tout ce qui précède ne nous dédouane absolument pas, nous Syriens, de notre responsabilité dans ce qui se passe, car si notre « maison » avait été forte, solide, solidaire, exempte de corruptions et de trahisons dans certains de ses recoins, les choses n’en seraient pas arrivées là où elles sont actuellement.
Des conflits sur trois niveaux –international, régional et local- qui se sont clairement répercutés sur le processus politique se déroulant à Genève. Et entre l’international et le régional s’est glissé le groupe d’individus, portant la nationalité syrienne, ayant consenti à servir de marionnettes tantôt aux plus arriérés des États, tantôt à des États rêvant de recoloniser les pays de notre région, même par procuration.
Mais face à ces traitres, il y a le groupe des Syriens patriotes, loyaux à l’égard des sacrifices de nos martyrs et de nos blessés, cherchant à travers l’action politique à préserver leur terre et l’indépendance des décisions de leur patrie.
Ce n’est plus un secret pour personne que depuis le tout début des événements, la quintessence même du processus politique imaginé par les États soutenant le terrorisme régional et international est d’anéantir le concept de patrie en frappant, sans relâche, notre Constitution par toutes sortes d’initiatives visant à l’écarter de son champ d’action et à la figer sous diverses terminologies, notamment ce qu’ils désignent par « période de transition ».
Et évidemment qu’en visant la Constitution, ils espèrent démolir les deux principaux piliers de n’importe quel État. D’abord, les institutions en commençant par l’Armée qui défend la patrie et garantit la sécurité du peuple, contre laquelle ils se sont particulièrement concentrés depuis le début et au cours de toutes les discussions sur l’avenir de la Syrie et de ses institutions. Ensuite, l’identité nationale partagée par les diverses composantes ethniques et religieuses, sur laquelle ils se sont focalisés à partir du moment où ils ont compris qu’elle était au fondement de la résilience de la patrie.
Une fois que leur « plan terroriste » a échoué malgré toutes les destructions et les massacres qu’il a perpétrés, ils ont acquis la conviction que l’essentiel de leur « plan politique » pouvait encore se concrétiser par l’attaque de la Constitution. En effet, leur plan initial consistait à faire en sorte que le terrorisme domine complètement le pays en lui accordant une prétendue qualité de « modération », puis une couverture de « légitimité » décidée évidemment par l’étranger, ce qui installerait un chaos absolu imposant comme seule issue une Constitution ethnique et confessionnelle nous transformant d’un peuple attaché à sa patrie en groupes rivaux attachés à leurs sectes et appelant à l’intervention des étrangers contre les leurs.
Ce que je dis est évident. Je ne vous apprends rien de nouveau. Si nous regardons à notre Est et à notre Ouest, les expériences confessionnelles parlent d’elles-mêmes. Nul besoin de réévaluer cette question après des décennies d’expérimentations équivalentes dans notre région.
Le système confessionnel transforme les enfants d’une même patrie en adversaires et en ennemis, auquel cas chaque partie recherchera des alliés ; lesquels, en l’occurrence, ne se trouveront pas en Syrie, mais à l’étranger. En effet, une relation construite sur la suspicion, le ressentiment et la haine ne trouvera ses alliés qu’à l’étranger. C’est alors que les États colonialistes se présenteront en protecteurs de tel ou tel groupe et que leur ingérence dans les affaires du pays en question trouvera sa justification et sa légitimité. Puis, une fois que leur plan de partage sera bien ficelé, ils passeront à l’étape de la partition.
D’où la progression constante de la terminologie sectaire dans les discours politiques des États régionaux ou internationaux parrainant le terrorisme, censée consolider leur plan et consacrer leur concept de partition, une partition rendue inévitable et même indispensable en tant qu’unique solution pour les Syriens en quête de paix.
C’est pourquoi, ils véhiculent ce concept d’abord à l’étranger, de telle sorte que les gouvernements et les politiciens du monde acquièrent la conviction que la seule solution passe par une Constitution confessionnelle, étant donné que nous serions en guerre civile due à la grande diversité ethnique et confessionnelle de notre région qui ferait que nous ne pouvons plus vivre ensemble. Ensuite, ils exerceront leurs pressions sur nous pour que nous acceptions leur logique et, qu’à notre tour, nous devenions convaincus que nous ne pourrions vivre ensemble qu’à travers la Constitution qu’ils nous proposent.
D’ailleurs, ils nous disent : « Vous voulez l’unité de la Syrie ? Mais c’est bien sûr, tous les pays du monde sont pour l’unité de la Syrie ! ». Plus trivialement, c’est le morceau de sucre censé apaiser notre faim d’une Syrie unie et indivisible.
Or, comme nous le savons tous, l’unité ne commence pas par la géographie, mais par l’unité des citoyens, car quand les citoyens d’une même patrie sont divisés, la partition géographique devient une question de temps et aura lieu au moment qu’ils jugeront opportun.
Mais, puisque nous ne leur permettrons pas d’emmener la Syrie dans cette direction pour la précipiter dans l’abîme, nous avons proposé dès le début de Genève 3 un document fixant les « principes » sur lesquelles devraient se fonder les discussions avec les autres parties. Je crois que vous devez tous vous demander quelles sont ces autres parties, vu que jusqu’ici nous n’avons négocié qu’avec le « facilitateur » qui n’est pas l’autre partie, ni lui ni les membres de son équipe, lesquels ne sont que des intermédiaires. C’est pourquoi, si vous me demandiez pourquoi j’ai mentionné « les autres parties », je vous répondrais que c’est pour la prose, car il n’y a pas d’autres parties.
[Applaudissements]
C’est sur la base d’un accord sur ces principes proposés par la Syrie, ou n’importe quels autres principes généraux, que les discussions pourront passer à d’autres sujets, tel celui du « gouvernement d’union nationale », lequel travaillera grâce à un comité compétent à la préparation d’une nouvelle Constitution. Elle sera soumise à l’approbation du peuple par référendum avant de passer à de nouvelles élections législatives. Un sujet dont nous avons expliqué l’essentiel en Janvier 2013 lors de mon discours à la Maison de l’Opéra de Damas [1], ce qui ne les empêche pas de continuer à nous interroger, encore et encore, sur notre vision de la solution. Nous répondons que s’il s’agit de la « solution politique » -l’autre solution concernant la lutte contre le terrorisme- ses principes ont déjà été définis. Par conséquent, à chaque fois qu’ils nous poseront cette même question, nous leur répéterons la même réponse.
Revenons aux principes. Pourquoi avons-nous posé des principes ? Parce qu’ils sont nécessaires dans toutes les négociations ou pourparlers, notamment entre des États. Pourquoi ? Parce que ces négociations ont besoin de références. Ils prétendent que les références se trouvent dans la Résolution 2254(2015), exactement comme ils l’avaient prétendu pour la Résolution 242(1967) [2]. Un exemple qui démontre que lorsque de telles résolutions sont adoptées suite à des compromis entre grandes puissances, chacune use d’une terminologie qui convient à ses intérêts ; ce qui fait que nous nous retrouvons avec un texte ambigu ou contradictoire en lui-même.
Ainsi, si nous revenions sur le Communiqué de Genève de 2012, nous constaterions qu’ils parlent, en même temps, de souveraineté de la Syrie et d’un organe de transition, encore désigné par « gouvernement de transition ». Mais si vous parlez de souveraineté de la Syrie, comment se fait-il que vous décidez de son système de gouvernance sans tenir compte de la volonté de son peuple ? La souveraineté exclut la mise en place d’un tel système et inversement.
D’autre part, nous avons toujours affaire à des terminologies élastiques inexplicables. Pour exemple, je citerai une expression tirée des pourparlers de Vienne où nous trouvons l’expression : « gouvernance crédible ». Qu’est-ce que cela peut bien signifier ? Pour le terroriste, si Daech, le Front al-Nosra ou d’autres groupes apparentés arrivaient au pouvoir, leur gouvernance serait crédible à leurs yeux. Quant aux traitres agissant à partir de l’étranger et transformés en serpillère aux pieds de leur maîtres, s’ils réussissaient à former un gouvernement qui leur ressemble, lequel transformerait l’État syrien en un État dépendant travaillant, à son tour, à la transformation des Syriens à leur image, ce serait aussi une gouvernance crédible pour eux.
Il est donc évident que nous ne nous rendons pas aux négociations pour accepter de telles propositions. C’est pourquoi nous avons rédigé le « document de principes » censé éviter qu’une partie ajoute ce que bon lui semble. C’est un cadre qui définit les limites indépassables, n’importe quelle proposition en dehors de ces principes fondamentaux étant considérée comme une obstruction ou un manque de sérieux.
Ces principes, je vous les cite rapidement :
Souveraineté et unité de la Syrie avec refus de toute ingérence étrangère. Rejet du terrorisme. Soutien à la réconciliation. Préservation des institutions. Lever de l’embargo. Reconstruction. Contrôle des frontières. Nombre d’autres principes figurant dans la Constitution actuelle et dans les précédentes : diversité culturelle, libertés du citoyen, indépendance de la Justice, etc.
Nous refusons donc toute proposition contraire à ces principes, c’est pourquoi ils les ont refusés…
[Applaudissements]
Ils ne nous l’ont pas dit expressément, mais se sont dérobés. Il n’empêche que, de notre point de vue, ces principes constituent une véritable base en faveur de la réussite des pourparlers, si toutefois ils les souhaitaient sincèrement, et témoignent non seulement d’une sérieuse volonté mais aussi d’une vision claire du processus politique qui pourrait mener à une solution entre Syriens.
Les véritables pourparlers n’ont toujours pas commencé. Comme je l’ai déjà dit, les sessions successives se sont limitées à des discussions avec le facilitateur qui ne représente pas une partie avec laquelle nous pourrions négocier. Nous n’avons absolument pas reçu de réponse à notre document de principes. Notre délégation n’a cessé de se renseigner sur la réaction des « autres parties » sans jamais obtenir de réponse ; ce qui confirme que leurs représentants dépendent de leurs maîtres et prouve, à l’évidence, qu’ils ne se sont rendus à Genève que dociles et contraints.
D’ailleurs, dès le premier jour, ils ont posé leurs conditions préalables et lorsqu’ils ont échoué à les imposer à la faveur de la dernière session de Genève, ils ont clairement déclaré leur soutien au terrorisme et ont torpillé « la cessation des hostilités ».
Je répète : nous nous sommes rendus à Genève à cette dernière session et à la précédente, nous n’avons rencontré que le facilitateur ou son équipe ; nous avons proposé un document de principes resté sans réponse. En revanche, ils l’ont dépassé pour nous proposer ce qu’ils ont présenté sous le titre de « la recherche des dénominateurs communs » entre les deux parties. Une idée avancée par ceux-là mêmes qui nous avaient précédemment proposé une première phase de négociations indirectes passant par le facilitateur, lequel jouerait le rôle de médiateur entre les délégations accueillies dans les salles différentes d’un même bâtiment ; ce qui n’a pas eu lieu.
Par contre, ils nous ont posé une série de questions pièges avec, à chaque fois, des termes portant atteinte à la souveraineté de la Syrie, à sa sécurité, à ses institutions ou en rapport avec la situation sociale vue sous l’angle de la religion des uns et des autres, comme vous l’avez constaté dans leurs médias respectifs.
Certes, il est habituel que le jeu des nations nécessite la mise sur pied d’une structure reposant sur un facilitateur, ou sur toute une équipe autour d’un médiateur. Mais nous savons bien que ces États embourbés sur la scène internationale ne peuvent les autoriser à travailler d’une manière honnête et impartiale. Ils ont toujours des représentants qui travaillent en coulisses. Nous pensons que ce sont eux qui ont préparé le questionnaire auquel nous avons eu droit, sans doute parce qu’ils supposaient que l’équipe de la délégation syrienne ne connaît rien à la politique. En réalité, ils n’ont pas pu la duper avec leur terminologie tendancieuse et ont obtenu des réponses fermes et précises. Par conséquent, quels que soient ceux qui ont préparé le questionnaire, nous supposons que ce sont eux les amateurs ou les novices en la matière.
[Applaudissements]
Quant à « l’autre partie », elle n’était pas réellement présente. Ses représentants se sont effectivement rendus à Genève, contraints par leurs maîtres, mais n’ont cessé de crier et de bouder. Nous n’avons pas l’intention de les évaluer. Le peuple les a déjà évalués. Ils ne méritent pas que nous en parlions, sinon pour dire qu’il n’y a pas eu de négociations directes avec eux. Ils ont séjourné à leur hôtel et se sont contentés de quelques déclarations tonitruantes suggérées par leurs maîtres, leur seul ordre du jour, approuvé par Riyad, consistant à se réveiller, manger, puis se recoucher.
[Applaudissements]
Constatant que leur mission avait échoué, ils ont commencé par songer à se retirer pour faire porter la responsabilité de l’échec desdites négociations sur la Syrie ; ce qu’ils n’ont pas réussi. En revanche, comme je l’ai dit précédemment, leur réponse à l’échec de la dernière session de Genève 3, fut une déclaration publique de leur soutien au terrorisme et de leur retrait de « la cessation des hostilités ».
Ce qui s’est traduit par les bombardements sauvages des civils, des hôpitaux, des enfants, comme nous l’avons vu à Alep. Nonobstant le fait que pratiquement toutes les provinces, les villes et villages de Syrie ont enduré et endurent toujours du terrorisme tout en continuant à résister, le régime fasciste d’Erdogan s’est toujours particulièrement concentré sur Alep, parce que cette ville représente à ses yeux le dernier espoir de son projet pour les Frères Musulmans, après avoir échoué en Syrie et que sa véritable nature criminelle et extrémiste ait été démasquée devant le monde entier ; et aussi, parce que ses habitants ont refusé de se laisser instrumentaliser, ont résisté, ont persévéré, sont restés sur place et ont défendu leur ville et leur patrie. Mais Alep sera le cimetière qui enterrera les espoirs et les rêves de cet assassin, si Dieu le veut.
[Applaudissements]
Et puis, leur série terroriste s’est poursuivie, faite de massacres à Zarra et de déflagrations sauvages à Tartous et à Jablé. Un choix ayant pour but de semer la discorde. Ils ont échoué et échoueront toujours, car la discorde n’est pas latente en Syrie, elle est morte ! Leurs bombes n’ont pas réussi à distinguer un Syrien d’un autre Syrien, ce qui prouve que tous les Syriens sont frères dans la vie et dans le martyr et regardent dans la même direction.
[Applaudissements]
Nous saluons tous ceux-là qui se sont rejoints et sont restés unis à la vie et à la mort face aux terroristes et à leurs exécrables projets de discorde, déterminés à vivre, à résister et à vaincre.
Dans ce contexte, le sujet souvent discuté ces derniers mois concerne la trêve à laquelle nombre d’entre nous attribuent la responsabilité de tout ce qui nous arrive. Parlons-en objectivement. En ce monde tout est relatif et l’absolu, pour nous les humains, ne relève que de la puissance divine. De même pour la trêve ; positive, elle comporte du négatif ; négative, elle comporte du positif. De toute manière, elle ne concernait pas le territoire dans sa globalité, ce qui fait que nous ne pouvons pas lui attribuer tous les aspects négatifs. En effet :
Sur un plan politique interne et étant donné que ce qui nous importe le plus est la situation intérieure, elle a permis de réaliser nombre de réconciliations, lesquelles ont épargné beaucoup d’effusions de sang à nos concitoyens et à nos Forces armées. Sur un plan externe, elle a eu des avantages politiques que nous n’avons pas l’intention de développer ici. Sur le plan militaire, elle a permis de concentrer les efforts sur des objectifs précis et de les atteindre. La première preuve en est la libération rapide de Palmyre et ensuite d’Al-Qariatayn, puis la libération de nombreux villages de la Ghouta de Damas. Certes, nos Forces armées ont libéré nombre d’autres régions, mais sur plusieurs mois ; voire, après une ou deux années de combats.
Nous ne pouvons donc pas nier les aspects positifs de cette trêve. Ce qui pose problème est le fait qu’elle a bien été décidée suite à un consensus international avec l’approbation de l’État syrien, mais que le côté américain, en particulier, n’a pas respecté les conditions de son application tout en fermant les yeux sur ses agents dans la région : le Saoudien et le Turc.
Or, le Saoudien a déclaré publiquement et à maintes reprises son soutien au terrorisme, tandis que le Turc continue à envoyer ouvertement les terroristes à travers ses frontières vers les régions du nord de la Syrie.
Les États-Unis ont donc fermé les yeux sur les agissements d’Erdogan ; lequel, comme nous l’avons dit, est démasqué à l’étranger et dans son pays, en plus d’être contesté par ses concitoyens. Par conséquent, il s’est vu obligé de provoquer des émeutes et de semer le chaos uniquement pour se garder quelques cartes en mains. Il a envoyé des troupes en Irak, a exercé son chantage sur les Européens en exploitant le problème des réfugiés, a continué à soutenir le terrorisme et a expédié récemment ces terroristes par milliers vers Alep. En pratique, Erdogan ne remplit plus que le rôle du « voyou politique ».
[Applaudissements]
C’est pourquoi, je dis que l’application correcte de la cessation des hostilités, présente des avantages et que le problème ne réside pas dans la trêve. Le problème est qu’une grande part du conflit en Syrie est un conflit étranger, à la fois international et régional.
Ils ne se sont pas contentés de leur terrorisme par explosifs et toutes sortes de projectiles, ils l’ont soutenu par leur « terrorisme économique » à travers les sanctions et les pressions sur la Livre syrienne, afin d’aboutir à l’effondrement économique qui mettrait le peuple à genoux. Mais en dépit de toutes les culbutes douloureuses, notre économie continue de résister ; les mesures monétaires ayant récemment prouvé qu’il est possible de contrer leur pression, de réduire les dégâts et de stabiliser la monnaie.
Je suis certain que cette question sera au premier rang des priorités de ce nouveau Conseil et qu’il en sera de même, tout aussi certainement, pour le nouveau gouvernement en cours de composition comme le veut la Constitution.
Comme vous le savez, la Livre syrienne est soumise à de nombreux facteurs : le facteur externe via l’embargo financier et géographique touchant les exportations ; la situation interne du fait des répercussions du terrorisme qui a frappé les infrastructures et les établissements économiques, a rompu les communications entre les villes et a effrayé les investisseurs. Elle dépend également des actions du gouvernement et des réactions des citoyens. Ce dernier facteur est évidemment une conséquence et non une cause. Néanmoins, il entraîne une ruée vers l’achat de Dollars US ou d’autres devises étrangères, le citoyen pouvant perdre par l’augmentation des prix ce qu’il pense avoir économisé en achetant des Dollars.
Nous avons dit que les mesures prises par le gouvernement s’étaient récemment révélées efficaces, ce qui démontre sa capacité à influer sur la monnaie. Mais cette efficacité est à court terme. Le long terme passe par l’économie, laquelle a été durement touchée. Ainsi, au début de la crise, certains ont interrompu leurs projets aussi bien au niveau des petites, moyennes et grandes entreprises, pensant que la crise ne durerait que quelques mois avant que la situation ne revienne à la normale ; ce qui n’a pas eu lieu. Tandis que d’autres investisseurs ont poursuivi leurs projets plus ou moins importants, puisque la vie doit continuer quelles que soient les circonstances. Il n’empêche que les premiers ont été plus nombreux que les seconds.
Ce qu’on attend de nous aujourd’hui pour continuer à soutenir la Livre syrienne et la situation économique, les deux étant interdépendantes, c’est d’encourager les investisseurs à lancer leurs projets, qu’il s’agisse d’une petite boutique, d’une moyenne ou d’une grande entreprise. En plus des mesures monétaires, le gouvernement doit trouver les procédures susceptibles d’accélérer le cycle économique. Mais étant donné que la faiblesse de la Livre est étroitement liée à la faiblesse de l’économie, nous devons travailler tous ensemble à la recherche des solutions compatibles avec l’étape que nous traversons. Quelles seraient les procédures efficaces ? Quelles seraient les lois utiles ? Cette situation dure depuis cinq ans. Elle n’est donc pas nouvelle pour que nous démarrions notre réflexion de zéro. Nous avons acquis une certaine expérience dans ce domaine. Par conséquent, je crois que c’est un sujet de la plus grande importance dont le Conseil devra discuter avec le gouvernement pour que nous puissions tous accomplir notre devoir.
Le terrorisme économique, le terrorisme des engins piégés, des massacres et de toutes sortes de projectiles sont de la même veine. C’est pourquoi je vous assure que notre guerre contre le terrorisme se poursuivra, non parce que nous aimons les guerres -ce sont eux qui nous les ont imposées- mais parce que l’effusion de sang ne s’arrêtera pas tant que nous ne l’aurons pas déraciné partout où il se trouve et quel que soit le masque qu’il porte.
[Applaudissements]
Comme nous avons libéré Palmyre et avant elle de nombreuses autres régions, nous libérerons chaque pouce de la Syrie tombé entre leurs mains. Nous n’avons d’autre choix que la victoire ; sinon, la Syrie disparaîtra et il n’y aura ni présent, ni avenir pour nos enfants. Ce qui ne veut pas dire que nous ne croyons pas en l’action politique comme ils le prétendront suite à ce discours, en concluant que le Président syrien n’a parlé que de guerre et de victoire. Nous continuerons à travailler sur le processus politique, aussi minimes seraient ses chances d’aboutir, partant de notre forte volonté, aussi bien au niveau populaire qu’officiel, d’arrêter l’effusion de sang et les ravages pour sauver notre patrie. Mais tout processus politique qui ne démarrerait, ne se poursuivrait, ne s’accompagnerait et ne se conclurait par l’éradication du terrorisme n’aura pas de sens et il ne faudra rien en attendre.
Encore une fois, j’invite tous ceux qui portent des armes, pour quelque raison que ce soit, à rejoindre la voie de la réconciliation commencée il y a des années et qui s’est accélérée ces derniers temps. Suivre la voie du terrorisme ne mènera que vers la destruction du pays et des dommages pour tous les Syriens sans exception. Reprenez vos esprits et revenez vers votre patrie car, avec l’État et ses institutions, elle est la mère de tous ses enfants le jour où ils décideront de revenir vers elle.
Quant à vous, les héros de la Syrie dans l’Armée, les Forces armées et les Forces alliées, quoi que nous puissions vous dire ou dire de vous, nous n’arriverons pas à vous rendre justice. Sans vous, nous n’aurions pas pu résister. Sans vous, nous n’existerions plus. Sans votre courage et votre générosité, la Syrie ne serait plus qu’un souvenir. Nos salutations avec respect et admiration à vous, à vos familles, à vos camarades martyrs ou blessés…
[Applaudissements]
Nos salutations avec respect et admiration à vous, à vos familles, à vos camarades martyrs ou blessés, lesquels ont refusé de se soumettre jusqu’à baptiser la terre syrienne de leur sang et de leur corps. Nous tous, où que nous soyons, nous vous resterons reconnaissants durant des générations et des générations. Nous nous inclinons devant votre héroïsme et l’héroïsme de vos familles et, nous tous, nous vous promettons que le sang n’aura pas coulé en vain, que la victoire viendra inévitablement grâce à vous, grâce aux héros de l’Armée et des Forces armées et grâce à chaque syrien qui n’aura eu de cesse de défendre sa patrie et son honneur partout où il s’est trouvé et par tous les moyens possibles.
[Applaudissements]
La défaite du terrorisme est inéluctable tant que des États tels l’Iran, la Russie et la Chine soutiennent le peuple syrien, se tiennent du côté de la Justice et défendent les opprimés contre leurs oppresseurs. Nous les remercions pour cela…
[Applaudissements]
Nous les remercions pour cela et pour la constance de leur soutien ininterrompu. Ce sont des États qui respectent leurs principes et qui cherchent à défendre les droits des peuples, notamment celui de choisir leur propre destin.
À ce sujet, je souhaite que nous n’accordions absolument aucune importance à tout ce qui se raconte dans les médias quant à nos divergences, nos conflits ou nos divisions. Les choses sont plus stables et les points de vue plus clairs qu’auparavant. Ne vous inquiétez donc pas, les choses vont plutôt bien en l’occurrence.
[Applaudissements]
Nous n’oublierons pas ce que la Résistance patriote libanaise a offert à la Syrie dans son combat contre le terrorisme…
[Applaudissements]
Nous n’oublierons pas ce que la Résistance patriote libanaise a offert à la Syrie dans son combat contre le terrorisme, mêlant le sang de ses héros au sang des héros de l’Armée arabe syrienne et des Forces alliées. Nous saluons leur héroïsme et leur loyauté.
[Applaudissements]
Mesdames et Messieurs,
Votre nouveau Conseil lance ses travaux alors que des missions gigantesques et de grands défis vous attendent. Beaucoup de sang pur a coulé, des familles entières ont été décimées, toute une infrastructure bâtie par les Syriens à la sueur de leur front a été détruite, des héros ont offert leur âme et leur corps sans rien attendre en retour, ce qui ne signifie pas que leur sacrifice devra rester impayé et que leur sang pur aura coulé inutilement. Mais, si le prix à payer passe par le retour de la sécurité, la victoire sur le terrorisme, la reconquête du territoire et la reconstruction, il passe aussi par la lutte contre les conséquences néfastes de la corruption et du favoritisme, du chaos et des violations de la Loi.
Ces héros se sont sacrifiés pour défendre la terre et le peuple, le pays avec sa Constitution, ses lois et ses institutions. Le prix que nous devrons pays en retour est de les préserver en travaillant à les faire évoluer et à consacrer la justice et l’égalité des chances.
Ces héros se sont sacrifiés pour récupérer une patrie intacte, y compris toutes ses composantes. Soyez à la hauteur de leurs sacrifices. Soyez tels que le peuple espère que vous serez.
Votre mission ne se résume pas à la confiance de vos électeurs, mais aussi à la confiance témoignée par les martyrs, les blessés, les mères endeuillées et tous ceux qui ont offert leur sang, leurs moyens, leur pensée et leur solidarité pour protéger leur patrie. C’est là une immense confiance dont vous êtes les dépositaires. Assumons cette responsabilité tous ensemble et faisons en sorte d’en être dignes.
Que la paix et la miséricorde divine vous accompagnent et que Dieu vous bénisse.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Lun 20 Juin - 0:33
Washington va-t-il se déclarer en guerre ouverte contre Assad?
Telesurtv.net, site vénézuélien d’information, nous apprend que John Kerry prend au sérieux la pétition de 50 hauts fonctionnaires étasuniens qui demandent d’attaquer directement le gouvernement syrien. Ces derniers considèrent que la prise de contrôle de l’État syrien faciliterait la lutte contre le terrorisme.
« Les fonctionnaires diplomatiques, lesquels, selon RT, sont responsables de la politique extérieure de Washington, argumentent dans leur mémorandum interne qu’un changement de gouvernement par la voie de l’action militaire serait l’unique manière de vaincre le groupe islamique autoproclamé État islamique o Daesh. » (Traduction de l’auteur)
Cette déclaration prend un sens tout particulier dans le contexte de la présence militaire et légitime de la Russie, de l’Iran et d’autres alliés en appui au gouvernement syrien dans sa lutte contre le terrorisme et ceux qui le rendent possible. S’agit-il d’une reconnaissance par Washington d’un échec de sa politique de lutte contre l’État islamique ou une façon d’obliger les alliés de la Syrie dans la lutte contre le terrorisme à se positionner par rapport à une guerre contre les États-Unis ? Jusqu’à maintenant, la Russie a justifié sa présence en Syrie par la lutte contre le terrorisme en appui aux efforts du gouvernement de Bachar El Assad d’en finir avec cette plaie. La Russie a toujours maintenu cette version sans jamais affirmer que c’était également pour défendre le président Bachar El Assad et son régime. Elle a toutefois reconnu et affirmé à plusieurs reprises que la Syrie était un État de droit et qu’il appartenait au peuple de décider de ses représentants et de son régime politique,
Si l’hypothèse se confirme d’une déclaration de guerre ouverte contre le gouvernement syrien, la Russie devra, cette fois, se positionner clairement par rapport à son appui à l’État syrien et par rapport à l’acte de guerres des États-Unis contre le gouvernement syrien. De toute évidence, l’initiative de Washington, si elle se réalisait, serait perçue par le droit international comme un acte terroriste d’un État contre un gouvernement légitime et reconnu par les Nations Unies. Sous cet angle, la Russie pourrait tout simplement maintenir sa position actuelle de lutte contre le terrorisme dont, cette fois, feraient ouvertement partie les États-Unis en se comportant comme un État terroriste à l’endroit de la Syrie.
Comme on peut s’en rendre compte, les évènements se succèdent rapidement et les principaux acteurs n’auront d’autres choix que de se positionner clairement et sans ambiguïté. Il appartient toujours au peuple syrien de décider de son avenir par les voies démocratiques et constitutionnelles. Ceux qui s’en prennent par la force et la violence contre des États légitimes et démocratiques ne peuvent être que des terroristes, qu’ils soient d’État ou autres.
Il est tout de même curieux que Washington évoque la lutte contre le terrorisme en se transformant lui-même en État terroriste pour s’emparer de la Syrie.
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Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 26 Juin - 2:39
22-23 juin 2016 : Échos du champ de bataille syrien
Syrie 22 juin 2016
Engageant de violents combats contre les activistes qui tenaient les lieux, des unités de l’armée arabe syrienne et du Hezbollah sont entrées dans le village d’al-Bahariyah à l’est de Ghouta, la banlieue agricole de Damas. Suite aux affrontements, l’armée arabe syrienne et ses alliés ont libéré le village et les alentours de la colline d’Al-Bahariyah, puis ont poursuivi leur avancée vers les fermes de Jisreen.
Dans la province de Raqqa, faisant mouvement près du carrefour Zakia, des activistes d’ISIS ont pris le contrôle de Khirbat Zaydan et Bir Abu al`Allaj. Lors de la contre-attaque d’ISIS, l’armée arabe syrienne a eu 23 soldats tués et 49 blessés. De durs combats sont toujours en cours.
Soutenues par les USA, les Forces Démocratiques Syriennes se sont emparées du village de Arima. Ces forces sont maintenant déployées à environ 19 km de la ville d’Al Bab, dans la province d’Alep. Toutefois, elles n’ont toujours pas pu atteindre le centre de Manbij.
Des informateurs, au sein du groupe terroriste Front Al Nusra (Al-Qaïda en Syrie), disent que Harakat Nour al-Din al-Zenki, après en avoir décrété la conformité avec la charia, remettra à Al Nusra un puissant char de bataille russe T-90. Le groupe d’activistes Harakat Nour al-Din al-Zenki est le fameux groupe « évalué et approuvé par la CIA », qui reçoit des missiles TOW et d’autres armements US. Cela ne l’empêche pourtant pas de coopérer avec Al-Qaïda en Syrie. Souvenons-nous que, le 9 juin, lors des batailles autour des fermes Mallah, dans le nord d’Alep, Harakat Nour al-Din al-Zenki s’était emparé d’un char de bataille sophistiqué, un puissant T-90S de fabrication russe.
Depuis pratiquement le début de la guerre en Syrie, l’armée arabe syrienne souffre d’un manque de personnel qualifié. L’état-major a tenté de compenser cela par l’usage massif de l’artillerie, de chars de bataille et d’autres types d’équipements militaires. Seulement, par leur fort recours à des armes antichars, les groupes d’activistes opposés au gouvernement syrien ont occasionné un fort taux de pertes de matériel militaire dans l’armée arabe syrienne. Selon des sources locales, environ la moitié de ces pertes sont des équipements militaires peu endommagés, qui, abandonnés sur le champ de bataille, pourraient être facilement évacués et remis en état. Les énormes livraisons de systèmes d’armes modernes, même incluant de lourds systèmes de lanceurs multiples de roquettes thermobariques TOS-1 et des chars de bataille T90, ne peuvent aider si le personnel, souvent des volontaires sans l’expérience du combat, ne sait pas s’en servir convenablement. De plus, c’est l’une des raisons pour lesquelles quelques T-90 et TOS-1 ont été repérés au sein du Hezbollah et des unités de Gardiens de la Révolution Islamique iraniennes, en opération en Syrie à la place de l’armée arabe syrienne.
Syrie 23 juin 2016
Le groupe terroriste ISIS a repris le contrôle de la jonction entre al-Zakia et les collines d’al-Zayn, dans la partie sud de la province de Raqqa, après le repli de l’armée arabe syrienne à Ithriyah. Des sources favorables à Assad soutiennent qu’il s’agissait d’un mouvement tactique et qu’aucun affrontement violent n’a été observé récemment.
Des sources terrestres avancent diverses raisons aux derniers revers de l’armée arabe syrienne, mais les plus importants d’entre eux sont :
– elle s’est fait surprendre par des attaques de véhicules porteurs de dispositifs explosifs improvisés ;
– l’absence de soutien aérien de la part du groupement aérien russe basé en Syrie.
Alors que la manière efficace de contrer les attaques d’engins explosifs improvisés alimente la sphère des mesures tactiques à mette en œuvre sur le terrain, l’emplacement de la base aérienne russe à Latakia complique considérablement le soutien aérien rapproché, car le long temps de vol vers l’objectif ne permet pas de le frapper avant qu’il ne s’évanouisse rapidement dans le désert. Comme les informations des contrôleurs aériens avancés sont très rapidement obsolètes, la principale force de frappe du groupement militaire russe en Syrie, les avions de combat, se concentre sur des cibles fixes dans différentes régions de Syrie.
Se regroupant à la frontière de la province de Raqqa, l’armée arabe syrienne est en train de recevoir des renforts pour lancer dans la région une contre-attaque sur les unités d’ISIS. Un convoi de la Brigade Faucons du Désert est arrivé récemment à l’est de la campagne de Hama. Il participera, avec l’armée arabe syrienne, à l’avancée vers l’aéroport militaire de Tabaqa.
Pendant ce temps, avions et hélicoptères russes ont attaqué le périmètre des bases aériennes T3 et d’Arak, près de Palmyre, dont s’étaient emparées des activistes d’ISIS. Des unités de l’armée arabe syrienne sont déployées en ce moment au carrefour al-Talilah, à l’est de la ville antique, où elles préparent de nouvelles opérations offensives.
Le 22 juin, d’après le gouvernement norvégien, il se pourrait qu’il déploie des troupes et des unités d’interventions spéciales en Syrie, suite à l’autorisation de cette démarche par le parlement du pays. La Norvège enverra environ 60 hommes de troupe en Jordanie cet été. Ils formeront et soutiendront la lutte de l’« opposition syrienne » contre le groupe terroriste ISIS. Il est très vraisemblable que cette opposition syrienne constitue la soi-disant Nouvelle Armée Syrienne.
South Front, 22-23 juin 2016
Original 22/6 : southfront.org/international-military-review-syria-june-22-2016/ Original 23/6 : southfront.org/international-military-review-syria-june-23-2016/
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Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Lun 27 Juin - 3:22
Bonsoir mes frères & sœurs Un petit rappel salutaire pour les retardataires ceci est un point important pour bien comprendre la situation et les enjeux actuels au Moyen Orient surtout en Syrie qui est directement concerné par ses fameux accords. Akasha..
100 ans des accords Sykes-Picot : "Ils ont inventé une paix qui ressemble à la guerre"
Dans un livre fascinant, l'historien James Barr raconte comment la France et l'Angleterre se sont partagé le Moyen-Orient en 1916. Un découpage des frontières à l'origine des conflits actuels.
e livre est tout simplement passionnant : "A Line in the Sand", publié en 2011 (Simon & Schuster), est une analyse fascinante des relations entre la France et l’Angleterre, sur la question du Moyen-Orient. Tout s’explique : le chaos actuel, les conflits constants, les revendications permanentes. Car l’accord Sykes-Picot, en pleine Première Guerre Mondiale, n’a rien résolu. Bien au contraire.
Selon James Barr, professeur d’Histoire à Oxford et auteur du livre, tout a été mis en place en 1916 pour que la région ne soit plus jamais pacifiée. La Syrie en feu, le terrorisme, la question de Jérusalem, le problème du Canal de Suez, tout se mêle. A lire le récit de James Barr, on comprend que rien ne pouvait se dérouler autrement : les grandes puissances coloniales, au début du XXe siècle, ont créé un monstre, le Levant. Et ont mis en place les conditions parfaites pour une guerre sans fin. Le livre de James Barr sera publié en France à la rentrée 2016, chez Perrin : lecture essentielle pour comprendre les enjeux de cet Orient ravagé.
Un entretien avec James Barr par François Forestier.
Qu’est ce que l’accord Sykes-Picot ?
- C’est un traité négocié à la fin de 1915 et signé le 16 mai 1916, en pleine guerre mondiale, pour se partager les dépouilles de l’Empire Ottoman. C’était un accord entre la Grande-Bretagne et la France – mais également la Russie. La Grande Bretagne était représentée par Mark Sykes, un membre du parlement, conservateur, et la France par François Georges-Picot, diplomate. Ce dernier était le fils de Georges Picot, historien, biographe et avocat. Au lieu de suivre les traces de son père, François Georges-Picot a préféré rejoindre le Quai d’Orsay, en 1898, l’année de Fachoda. Il me semble que cet "incident" a été formateur, pour lui. Il a été très choqué par la façon dont la France avait reculé, à Fachoda. Sa façon de négocier sera désormais influencée par cet événement historique : il va devenir un négociateur très dur. Voilà pour les acteurs. En ce qui concerne le terrain, l’accord partageait le Moyen-Orient en deux, selon une ligne droite qui allait "du A de Acre jusqu’au dernier K de Kirkouk", selon Sykes – ce sont ses propres mots, tels qu’ils apparaissent dans les minutes de la réunion.
Deux zones d’influence, donc ?
- Oui. Au Nord de cette ligne, la zone française. Au Sud, la zone anglaise. A l’intérieur de ces deux zones, il y avait des territoires soumis à un contrôle direct, comme le Liban et une frange côtière de la Syrie, sous administration française, tandis que le reste, la "zone arabe" (Damas, Alep, Mossoul) était "zone d’influence". Coté britannique, il y avait Acre, le Koweït, la Mésopotamie sous administration directe, le sud de la Syrie ainsi que la Jordanie, avec la Palestine, sous "influence". Ajoutons les ports, Haïfa, Saint-Jean-d’Acre et Jérusalem. Des villes comme Bassora et Bagdad se retrouvaient dans la partie britannique.
La ligne de partage avait-elle une logique ?
- Pas vraiment. C’était, comme le dit le titre de mon livre, "Une ligne dans le sable". En revanche, il y avait une logique politique : c’était, pour les Anglais, d’éviter que les Français puissent accéder aux cités sacrées, Médine et La Mecque. L’Angleterre, alors, se considérait comme la plus grande puissance du monde musulman. Il y avait plus de musulmans dans l’Empire Britannique que n’importe où ailleurs, si on prenait en considération l’Égypte, le Soudan, l’Inde. Les Français, eux aussi, avaient une importante population musulmane et étaient vaguement convaincus de pouvoir contrôler leurs territoires en ayant Damas dans leur escarcelle.
Les Anglais voulaient établir une bande de territoire allant de la Méditerranée jusqu’au golfe Persique et éloigner les Français de ce qui est aujourd’hui l’Arabie Saoudite, de la mer Rouge et du Golfe Persique. Cette bande, c’était la voie de passage pour l’Inde, bastion important de l’Empire Britannique. Donc, non, la ligne de partage n’avait pas de rationalité autre qu’une idée simpliste : tout ça, c’est du sable, on trace un trait, on ne tient pas compte des territoires des tribus, des tracés de fleuves, des voies de communication, de la géographie. C’est une ligne purement géométrique. Tout a été fait avec désinvolture.
Mais les choses ont changé…
- Plus tard, les Anglais ont réalisé qu’il y avait d’importants gisements pétroliers au Nord de la ligne. A la fin de la première Guerre Mondiale, ce pétrole est devenu un enjeu. Car les Anglais se sont dit qu’en cas d’une autre guerre mondiale, il ne serait pas dit que les Américains viendraient à la rescousse. Il fallait donc s’assurer des sources d’approvisionnement en pétrole, notamment en Irak. La marine britannique – la plus puissante du monde – avait un besoin absolu de ce pétrole. Donc, après la guerre, quand Lloyd George a rencontré Clemenceau, en décembre 1919, les négociations ont repris ; Clemenceau avait besoin de Lloyd George pour récupérer l’Alsace-Lorraine, et, en échange, il a cédé Mossoul et la totalité de la Palestine. A vrai dire, la question du Moyen-Orient n’intéressait pas tellement Clemenceau. Lloyd George, lui, avait eu une éducation religieuse, et, pour lui, les lieux saints avaient de l’importance. De plus, il y avait un intérêt stratégique : protéger le Canal de Suez.
La question religieuse a joué entre Sykes et Picot ?
- Certes. Pour les Français. Ceux-ci avaient la réputation d’être les protecteurs des lieux saints. Pour certains Anglais, comme Sykes, toute cette région n’était peuplée que de barbares, qui, selon ses propres mots, "ne jouent même pas au cricket".
Peut-on dire que tous les problèmes actuels proviennent de cette mainmise européenne sur le Moyen-Orient ?
- Ce n’est pas la seule raison, mais l’accord Sykes-Picot est l’une des causes majeures du chaos actuel. Ainsi, Sykes et Picot n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur l’avenir de la Palestine. Sykes voulait ce territoire pour des raisons stratégiques, et Georges-Picot mettait en avant les raisons religieuses et historiques. Détail important : l’accord a été signé par Georges-Picot à l’encre noire, et Sykes l’a signé… au crayon noir. Voilà qui dit tout.
Et les Juifs ?
- Les Anglais ont immédiatement pris contact avec les Sionistes, pour les aider à remettre en question l’accord, dès sa signature. Il faut se replacer dans l’époque : l’impérialisme était de plus en plus critiqué, notamment par les Etats-Unis. Les Anglais voulaient stopper cette ingérence américaine, et c’est ainsi qu’ils ont approché les Sionistes, en leur promettant la Palestine. Ceux-ci voulaient y créer un état juif, et, sous le parapluie anglais, cet état ferait pièce aux ambitions des Français et des Américains. D’où la déclaration Balfour, le 2 novembre 1917 : "Le Gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif…"
La Syrie, elle, posait un problème particulier : vide du pouvoir, assassinats en série, chaos… C’est presque la situation d’aujourd’hui ?
- Depuis toujours, la Syrie est un état instable, sauf pour la période Assad – quelle que soit l’opinion qu’on peut avoir de cette famille. La Syrie a toujours été un terrain d’affrontement entre grandes puissances. En 1957, par exemple, les Anglais et les Américains ont tenté de se débarrasser du gouvernement syrien, pro-soviétique, et de le remplacer par une bande de personnages de droite, avec l’appui des irakiens. Le plus curieux, c’est qu’en Syrie, il n’y a pas de pétrole, et que la seule source de conflit, c’est l’emplacement de ce pays, qui est un carrefour entre différents pays, différentes nations.
Rien de neuf, donc, dans cette région. En 1916 et dans les années suivantes, on voit tout ce qui va arriver plus tard : le terrorisme, le gazage des populations, les massacres.
- L’histoire ne se répète pas vraiment. Aujourd’hui, on pense au terrorisme islamique, ou arabe. Il y a eu du terrorisme arabe dans les années 1930, certes, mais le terrorisme sioniste des années 1940 a été très efficace.
Oui, mais le terrorisme sioniste répondait à une stratégie précise, frapper les centres de commande. Le terrorisme actuel est aveugle…
- Les terroristes sionistes avaient des buts, et une idée très précise de leur action. Ils ont obtenu ce qu’ils voulaient. Le message est terrible : le terrorisme paie. Vu l’agitation arabe, le gouvernement de Sa Majesté a mis des quotas très stricts pour l’immigration juive, restreignant notamment l’arrivée des Juifs d’Europe Centrale en 1939. Pour les Sionistes, c’était intolérable.
Vous avez découvert qu’après la deuxième Guerre Mondiale, les Français ont secrètement fait parvenir des armes aux Sionistes…
- L’idée était d’expulser les Britanniques de la Palestine. Les relations entre les Français et les Anglais étaient alors mauvaises. Les archives anglaises, récemment déclassifiées, montrent que ces livraisons d’armes étaient importantes. Et la raison de ces agissements, c’est le conflit latent entre les deux pays, conflit qui n’a cessé depuis l’accord Sykes-Picot. En livrant ces armes, les Français se vengeaient des avanies que leur avaient fait subir les Anglais dans les colonies. Notamment à Beyrouth et Damas, pendant la guerre. Vichy avait soutenu le groupe Stern, contre les Anglais.
En 1948, la France a commencé à livrer beaucoup d’armes aux Juifs. Donc, on peut dire que la République Française a grandement participé à l’établissement de l’état d’Israël. L’autre raison des Français, alors, c’est l’apparition d’un nationalisme algérien, qu’il fallait mater. Un état Juif serait donc un bon contrepoids, un allié. De Gaulle n’était pas spécialement pro-Juif, mais les intérêts supérieurs de la politique dictaient ce choix. Ajoutons que le général a été très maltraité au Levant par Edward Spears, l’envoyé spécial de Churchill, qui le considérait comme un agitateur.
L’accord Sykes-Picot a généré un chaos, et un personnage aussi trouble que le mufti Al-Husseini a profité de ce désordre…
- Le cas du mufti, qui a fondé une légion de SS arabes et qui a rencontré Hitler, est intéressant. Il a introduit les nazis dans le jeu du Moyen-Orient. Leur but, évidemment, était de chasser les Juifs, de s’emparer des champs pétroliers de la mer Noire, de priver la marine anglaise de la ressource pétrolière, et de faire jonction avec l’Inde, occupée par les Japonais. Par chance, le plan n’a pas pu être réalisé. Sinon, c’était une catastrophe…
Au fond, l’accord Sykes-Picot est le début de la décomposition des empires…
- La guerre de 14-18 mettra à mort trois empires : l’empire russe, l’empire ottoman, l’empire de Prusse ; c’est aussi le début de la fin des empires français et britanniques. Ce qui frappe aujourd’hui, dans l’accord Sykes-Picot, c’est l’extrême dédain manifesté pour les peuples concernés. On crée des zones d’influence sans prendre en compte les intérêts des populations, on crée des frontières qui seront toujours sources de conflits, on ne respecte jamais les aspirations nationales, c’est juste un jeu de cartes.
J’ajoute que Georges-Picot était un diplomate professionnel rigide, tandis que Mark Sykes n’y connaissait pas grand-chose, et était simplement arrogant. A eux deux, ils ont mis en place les conditions idéales pour que nul ne soit satisfait. Ils ont inventé une paix qui ressemble fortement à la guerre.
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Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Mar 28 Juin - 5:01
ZOOM - La Syrie sous le joug des 4 cavaliers de l'Apocalypse
Jean-Claude et Geneviève Antakli sont venus nous présenter leur ouvrage “Syriapocalypse”. Ils reviennent sur les 3 dernières années du conflit en Syrie et dévoilent le plan de Washington pour embraser le monde arabo-musulman et redessiner la carte géopolitique du Proche-Orient. Jean-Claude et Geneviève Antakli expliquent également le rôle qu’ont joué les pétromonarchies du golfe, la Turquie et l’opposition syrienne soi-disant démocratique, pour déstabiliser le pouvoir de Bachar el-Assad.
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Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Sam 2 Juil - 13:33
Pourquoi l'EI attaque les français?
Quand une démocratie largue des bombes sur des femmes et des enfants, elle le fait au nom de son peuple. Dans une démocratie c'est le peuple qui décide. L'EI part de l'hypothèse que la France est une démocratie.
Un combattant de l'EI s'est exprimé dans une vidéo en s'adressant aux français:
Citation :
O vous les français, Ne vous étonnez pas de nos tueries, de nos massacres en France. Nous ne cesserons jamais tant que vous ne cesserez d’envoyer vos avions au dessus de nos têtes, massacrant des femmes et des enfants innocents dans la terre du califat.
______
Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Dim 3 Juil - 18:48
Citation :
Le dalaï-lama préconise de "dialoguer" avec Daech
Moyen-orient Dans un entretien à un journal indien, le chef spirituel tibétain recommande de "dialoguer" avec Daech estimant qu'"il n'y a pas d'autre voie".
C'est une prise pour le moins inattendue. "Il faut dialoguer aussi avec l'EI", a recommandé dans une interview lundi le chef spirituel tibétain, le dalaï-lama, estimant qu'"il n'y a pas d'autre voie" que le dialogue. Interrogé par le quotidien La Stampa à Bangalore où il se trouvait pour un colloque sur la paix et l'économie, le prix Nobel de la paix a jugé nécessaire ce dialogue, même avec un ennemi aussi acharné que l'organisation Etat islamique (EI).
A la question de savoir comment y parvenir, le dalaï lama a répondu: "Par le dialogue. Il faut écouter, comprendre, avoir de toutes façons le respect de l'autre. Il n'y a pas d'autre voie". "L'islam est une religion de paix, les intolérants nuisent à leur propre foi et à leurs propres frères", a-t-il remarqué, critiquant l'idéologie du califat. Interrogé sur la Birmanie où la majorité bouddhiste opprime la minorité musulmane des Rohingyas, le chef religieux tibétain a condamné cette attitude: "je n'ai pas de contacts avec eux, mais personne ne doit persécuter personne".
Petit rappel pour les amnésiques, 1) la France est supposément une démocratie qui fait partie de la coalition anti-daech. 2) " démocratie " n'est pas un label de pureté morale. 3) Daech est une faction de la Résistance irakienne, qui même sous des tapis de bombes continue de mettre la pâtée à ses adversaires.
Dernière édition par yous_f le Mer 20 Juil - 3:57, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Mer 20 Juil - 2:51
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Irak et Syrie: l'EI, arnaque ou véritable mouvement révolutionnaire?" Jeu 21 Juil - 4:07
La Syrie impute à la France des frappes ayant tué plus de 120 civils dans le nord du pays
La Syrie demande à l'ONU de prendre des mesures après qu'un raid aérien français a causé la mort de plus de 120 civils le 19 juillet à la frontière turco-syrienne, selon Damas, qui déplore en outre que la coalition soutienne des groupes terroristes.
Le ministre des Affaires étrangères syrien a envoyé des missives au secrétaire général des Nations unies, ainsi qu'au président du Conseil de sécurité pour alerter l'organisation sur les présumés crimes commis par l'aviation française dans le pays. Lors du bombardement du village de Toukhan al-Koubra, situé près de la frontière turco-syrienne, cette dernière aurait provoqué la mort de plus de 120 civils.
«L'injuste agression française a coûté la vie à plus de 120 civils, dont la majorité sont des enfants, des femmes et des personnes âgées, en plus des dizaines de blessées, donc beaucoup sont aussi des femmes et des enfants. Le nombre de civils toujours présents sous les décombres reste inconnu à ce jour», a écrit le ministre syrien cité par l'agence Syrian Arab News.
Ces frappes meurtrières ont lieu un jour seulement après que des avions américains aient tué au moins 20 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, près de la ville de Manbij.
«Le gouvernement de la République arabe syrienne condamne, de la façon la plus ferme, les deux massacres sanglants perpétrés par les bombardiers français et américains et ceux qui sont affiliés à la prétendue coalition internationale qui lancent leurs missiles et leurs bombes sur des civils au lieu de viser les groupes terroristes... La Syrie affirme aussi que ceux qui veulent sérieusement combattre le terrorisme devraient se coordonner avec le gouvernement et l'armée syrienne», a ajouté le ministère.
L'occident en général et les USA en particulier ne commettent jamais de crimes. Que des bavures!https://t.co/VHhv0sg0pc
Dans la lettre, on peut aussi lire que le ministère des Affaires étrangères syrien condamne aussi le soutien apporté par les Etats-Unis, la France, l'Arabie saoudite, le Royaume-Uni et le Qatar à des organisations terroristes telles que le Front Al-Nosra et Jaysh al-Islam, malgré le fait que ces groupes aient des liens établis avec l'Etat islamique et Al-Quaïda.
L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty Internation a condamné les frappes américaines, rappelant que «toute personne responsable de violations du droit international doit être traduite en justice».
Un porte-parole du département de la Défense américain a déclaré avoir eu vent d'informations concernant ces victimes civiles mais n'a pas confirmé la responsabilité américaine des morts causés par ces frappes. «Nous prenons toutes les mesures pour éviter ou réduire au minimum les pertes civiles ou les dommages collatéraux afin de nous conformer aux lois des conflits armés», a-t-il ajouté.
La coalition internationale menée par les Etats-Unis apporte un soutien aérien à la coalition arabe syrienne, un groupe rebelle impliqué dans des combats autour de la ville de Manbij, sous contrôle de Daesh depuis 2014.