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 traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature

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MessageSujet: traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature   traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature Icon_minitimeMar 20 Oct - 9:26

traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oligarques de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature


traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature TAFTA%20mafia

traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature Cecilia_malmstrom_traitresse_fasciste

traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature Lopinion-publique-vent-debout-contre-la-clause-darbitrage-du-TTIP

La « consultation publique » sur le TAFTA/ TTIP lancée par la Commission européenne se solde par une quasi-unanimité de réponses hostiles. Résultat ? La Commission poursuit le projet comme si de rien n’était.

En juin 2013, les chefs d’États et les gouvernements de l’UE ont, encore une fois, obéi au coup de sifflet de Washington, en mandatant officiellement la Commission de Bruxelles pour entamer les négociations sur un accord de libre-échange avec les États-Unis, le désormais célèbre « TAFTA » (traité de libre-échange transatlantique), également connu sous le nom de « TTIP » (partenariat transatlantique de commerce et d’investissement).

Comme dans les sociétés tribales où la coutume des « mariages arrangés » permet à des parents de disposer du destin de leurs enfants sans les en informer, le gouvernement américain et la Commission européenne sont convenus de bâtir un grand bloc commercial euro-atlantiste – mais aussi à vocation géopolitique et militaire -, sans même demander à chacun des peuples européens si cette joyeuse perspective rencontrait leur assentiment.

De fait, aucun peuple européen n’a été sollicité préalablement à la décision d’engager les négociations du TAFTA / TTIP.

L’affaire est cependant tellement énorme, et ses conséquences potentiellement tellement cataclysmiques pour l’agriculture, l’industrie et les services de la « vieille Europe », qu’un certain nombre de lobbys et de mouvements politiques se sont émus de la situation à travers les pays de l’Union européenne.

Afin de calmer le jeu, la Commission européenne a daigné faire savoir qu’elle allait procéder à une « consultation publique ». Les résultats de cette consultation viennent d’être rendus publics.

Une « consultation publique » qui n’est qu’une parodie de démocratie

http://www.upr.fr/actualite/europe/tafta-la-dictature-europeenne-sous-nos-yeuxhttp://www.upr.fr/actualite/europe/tafta-la-dictature-europeenne-sous-nos-yeuxUPR

Contrairement à ce que voudraient faire croire les européistes, le fait qu’une oligarchie, qui n’a été élue par personne et qui n’a jamais présenté le moindre programme, se permette d’aller de l’avant sur un sujet aussi stratégique pour lequel elle n’a pas été mandatée, et annonce qu’elle va « consulter le public », n’est en rien une preuve de démocratie.

Ce n’en est qu’une parodie, c’en est même le fonctionnement inverse.

Dans une démocratie, rappelons-le, des partis politiques auraient dû se présenter devant les électeurs :
– les uns en proposant de nouer un traité de libre-échange transatlantique avec les États-Unis,
– les autres proposant au contraire de refuser l’idée même d’un tel traité,
– d’autres encore proposant des projets de libre-échange avec d’autres zones du monde (la Russie, les pays du Maghreb, etc.)

Chacun aurait alors eu la faculté d’expliquer sa position, de répondre aux questions, et de débattre avec des adversaires, de façon approfondie sur les grands médias, au vu et au su de tous les citoyens.

Puis, le corps électoral aurait tranché la politique qu’il voulait voir appliquer.

C’est peu dire que tel n’est pas du tout le processus qui a été suivi !

La « démocratie européenne » n’a donc strictement rien de démocratique. Elle a en revanche tout d’une dictature, où une petite oligarchie du monde des affaires, des médias, et de la politique, se fait nommer à des postes de responsabilité sans passer par le processus électoral, puis applique une politique qu’elle a déterminée par elle-même.

La Commission européenne envoie tout simplement aux oubliettes les notions même de programme électoral, de débat contradictoire et non biaisé, et de suffrage universel.

La « consultation publique » à laquelle elle vient de condescendre à se livrer n’a aucun caractère impératif. Les avis recueillis ne sont que purement consultatifs.

L’ensemble de cette procédure revêt ainsi un caractère hypocrite et méprisant, un peu comme un aristocrate d’Ancien Régime s’enquérant, avec un sourire en coin, de ce que pensent les manants qui vivent autour de son château, bien résolu qu’il est, de toute façon, à n’en tenir aucun compte.

Une « consultation publique » ignorée du grand public


On remarquera par ailleurs que la prétendue « consultation publique » à laquelle la Commission européenne s’est livrée n’a eu, elle-même, de « publique » que le nom. Elle était certes « publique » mais le grand public n’en a jamais appris l’existence.

150 000 « citoyens européens » ont répondu, ce qui n’est certes pas négligeable. EurActiv, le site d’informations de la Commission européenne, souligne même avec emphase que jamais une « consultation publique » n’avait suscité un tel nombre de réponses.

Il n’en demeure pas moins que, sur les 507 millions d’habitants de l’UE, cela reste un ratio assez faible (à peine 3%). Il correspond à une « consultation publique » sur un sujet crucial de l’avenir de la France à laquelle n’auraient répondu que 19 000 citoyens français parmi 65 millions d’habitants.

Du reste, qui a répondu ?

Probablement, pour l’essentiel, des membres d’associations alter-mondialistes, ou environnementalistes, ou hostiles au libre-échange, comme le laisse supposer le résultat sans appel qui vient d’être révélé.

Le site de la Commission européenne souligne en effet que « la majorité des répondants (88 %) s’opposent à l’inclusion de la clause de règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE) dans l’accord de libre-échange », ce qui constitue de son propre aveu une « levée de bouclier » et « une opposition quasi-unanime ».

Mais le site note aussi que, « parmi les 150 000 réponses envoyées à l’exécutif européen, 145 000 étaient identiques car les répondants ont utilisé des modèles proposés par les ONG ».

Une double manœuvre


Même si la Commission affirme que « ces avis n’en seront pas moins pris au sérieux », on commence à flairer la manœuvre. Elle est double.

1)- D’une part, l’oligarchie va insinuer que les résultats ne correspondent pas forcément à l’opinion majoritaire des « citoyens européens » car ils ont été biaisés par la mobilisation des seules ONG et mouvements hostiles au TAFTA…

C’est sans doute exact. Mais comment pourrait-il en être autrement puisque, de toute façon, le suffrage universel n’existe pas dans l’univers de la Commission européenne ?

2)- D’autre part, la Commission européenne focalise l’opposition des avis recueillis sur la seule clause RDIE (Règlement des Différends entre Investisseurs et États), qui a été la cible privilégiée des ONG et des formulaires qu’elles ont fait circuler.

Mais quid de tout le reste ?

Que pensent « les citoyens européens » de l’idée même de conclure un « partenariat transatlantique de commerce et d’investissement » avec les États-Unis d’Amérique ?

A-t-on le droit d’être contre, ou seulement celui de n’en contester qu’une des clauses, celle dite du RDIE ?

Conclusion : les négociations continuent dans le dos des peuples


Quoi qu’il en soit, toute cette montagne accouche comme prévu d’une souris.

Le site EurActiv précise en effet qu’une « modification du mandat [de négociation pour le TAFTA] serait nécessaire à l’abandon de la clause de RDIE. Or, sans un vote à la majorité qualifiée au Conseil, le mandat ne peut être modifié. »

La « consultation publique » ressemble donc sacrément à un attrape-nigaud. Sous couvert de « consultation publique », l’oligarchie fait implicitement passer le message que l’opposition au TAFTA / TTIP n’émanerait que d’ONG alter-mondialistes et se focaliserait sur une seule clause – RDIE – sans s’opposer au reste.

Ce sketch va permettre à l’oligarchie euro-atlantiste de poursuivre sans encombre sa politique dictatoriale, tout en ayant pris la pause d’un Tartuffe soucieux de s’enquérir des avis divergents.

Le grand public, quant à lui, reste dans l’ignorance complète de tout ce micmac. Les médias de grande diffusion n’ont soufflé mot ni des négociations entourant le TAFTA, ni de la prétendue « consultation publique » lancée par la Commission européenne, ni des résultats de cette consultation. Dormez, braves gens !


http://www.upr.fr/actualite/europe/tafta-la-dictature-europeenne-sous-nos-yeux
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MessageSujet: Re: traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature   traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature Icon_minitimeMer 30 Déc - 1:48

TTIP/TAFTA : Vers la fin du marquage obligatoire des OGM

Le projet de loi devrait entrer en vigueur à la fin du mois de juillet 2016. Cependant, cette initiative n’a pas encore été soumise au Sénat.

La Chambre des représentants du Congrès américain a approuvé le 23 juillet un projet de loi permettant aux producteurs de ne pas mettre de marquage spécifique sur les produits contenant des organismes génétiquement modifiés (OGM). L’initiative a été soutenue par 275 congressistes. 150 ont voté contre le projet de loi qui prendrait effet en juillet 2016, rapporte l’édition Epoch Times. (1)

En outre, le Parlement européen a voté mercredi dernier un projet de résolution sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP). Il s’agit d’un accord qui vise à ouvrir l’accès des entreprises européennes au marché américain et vice versa. L’accord suscite d’importantes préoccupations sur la question des normes en matière d’OGM. Le dixième cycle de négociations entre l’UE et les États-Unis sur le TTIP était prévu les 13-17 juillet 2015 à Bruxelles.

Selon Nicolas Roux, référent en matière de traités commerciaux chez l’ONG Les Amis de la Terre, le gouvernement américain a clairement établi qu’un de ses objectifs principaux était de garantir un meilleur accès des cultures OGM américaines au marché européen.

Les négociateurs des États-Unis, poussés par l’industrie de la biotechnologie, considèrent que les normes d’étiquetage et de sécurité en vigueur en Union européenne (UE) sont discriminatoires et donc des barrières au commerce.

Ils veulent voir disparaître la règle européenne de « zéro tolérance » qui garantit une protection contre les importations d’ingrédients OGM non autorisés dans l’UE.

Ainsi, en prenant la décision de ne pas marquer les produits génétiquement modifiés, les Etats-Unis livreront ces aliments à l’Europe dans le cadre du TTIP sans que les Européens en aient conscience.

Les Etats-Unis sont le plus grand producteur mondial d’aliments génétiquement modifiés. Ce sujet est actuel non seulement aux Etats-Unis, mais aussi dans le monde entier. Des lois sur le marquage spécifique obligatoire ont été adoptées dans plus de 60 pays du monde.

http://fr.sputniknews.com/international/20150727/1017245048.html#ixzz3hAlP2bhx

House Votes to Keep Consumers in the DARK About GMOs

http://www.theepochtimes.com/n3/1473774-house-votes-to-keep-consumers-in-the-dark-about-gmos/?sidebar=related-below

PÉTITION :


Au vu de l’esprit hautement démocratique qui règne dans l’UE, cela pourra vous sembler inutile. Néanmoins, et de mon point de vue, il ne faut pas s’avouer vaincu d’avance. Faites circuler et signez cette pétition en masse. Nul ne pourra dire que ces décisions ont été prise avec l’assentiment du peuple. N’oubliez pas : « qui ne dit rien consent ».

http://www.amisdelaterre.org/OGM-transparence-Signez.html

Dès le 1er Janvier, les viticulteurs français perdront une de leur principale protection

Le TAFTA impose nombre de dérégulations si celles-ci permettent aux Etats-Unis d’importer l’ensemble de leurs produits en Europe sans trop de contraintes, mais pour cela, il faut que certains domaines soient très affaiblis, voire mis à terre, sans mauvais jeu de mot. C’est maintenant au tour des viticulteurs français, réputés pour la qualité de leurs vins à travers la planète, d’en faire les frais. Et dans le domaine, il risque d’y avoir de gros dégâts, merci qui? Merci l’Union Européenne!!! En clair, chacun pourra planter ses vignes et vendre le vin issu du raisin récolté, plus besoin d’Appellations d’Origine Contrôlée, tout simplement…


traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature Stockage_tonneaux_de_vin_by_JM_Rosier


Une petite révolution dans le monde du vin français et européen ? A partir du 1er janvier, il sera possible de planter des vignes ou d’étendre des parcelles existantes n’importe où en France et d’en vendre le vin. C’est la conséquence d’une décision européenne de 2007, qui sera appliquée dans l’Hexagone à partir du 1er janvier prochain. Les nouveaux breuvages que vous goûterez peut-être seront des « vins sans indications géographique » (VSIG).

Cette décision inquiète les producteurs de vins et surtout les petits viticulteurs, qui craignent qu’elle ne provoque la mort des AOC (appellations d’origine contrôlée), soumises à des normes beaucoup plus strictes. Pour Olivier Poels, rédacteur en chef adjoint de « La Revue du vin de France » et spécialiste gastronomie pour Europe 1, il n’y a au contraire rien à craindre. « Il faut se dire que s’il n’y a pas de vigne dans des régions comme la Bretagne ou le Nord-Pas-de-Calais, c’est pour des raisons historiques et qu’il n’y a pas là quantité de grands terroirs pour produire du vin », explique-t-il mardi sur Europe 1.

Source: Europe 1

Au final, cela s’annonce comme étant un gros jackpot pour les Etats-Unis qui pourront ainsi nous vendre l’ensemble de leurs crus, même saturés en pesticides ou autres substances douteuses. La preuve par l’image, voici ce qui est autorisé chez l’Oncle Sam et qui est interdit en Europe, ce sont également des produits qui pourront nous être proposés dans nos commerces après la mise en place totale du TAFTA:

traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature Le_tafta_dans_notre_assiette
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Initiative populaire autrichienne pour la sortie de l’UE : démocratie ?

Alors que l’année prochaine au plus tard la Grande Bretagne votera sur son appartenance future à l’UE, le Conseil national autrichien s’est penché sur la demande de référendum concernant une sortie de l’UE. Le débat a été déclenché par une initiative populaire que les initiateurs ont lancée pour donner au peuple autrichien la possibilité de voter sur une sortie de l’UE. L’initiative populaire est en Autriche le seul instrument de démocratie directe par lequel les citoyens peuvent demander qu’une proposition de loi soit examinée au Conseil national. Contrairement à la Suisse, où il y a automatiquement un référendum lorsque 100 000 citoyens signent une initiative, en Autriche il faut d’abord une décision du Conseil national.


260 000 Autrichiens ont signé l’initiative populaire, le parlement a ensuite été chargé, en août 2015, de poursuivre l’examen. Lors de la première consultation d’experts en décembre 2015, les initiateurs de l’initiative populaire ont quitté le parlement pour marquer leur désaccord avec la façon très inhabituelle dont s’était déroulée l’audience. Voyez à ce sujet notre émission du 26 janvier 2016 en allemand. Récemment une deuxième audition des experts a eu lieu au parlement. Lors de cette audition deux des responsables de l’initiative populaire, des experts désignés et trois représentants de l’initiative ont eu le droit de présenter les arguments en faveur d’une sortie de l’UE. Madame Inge Rauscher, porte-parole de l’initiative populaire autrichienne pour la sortie de l’UE, a lancé un appel aux 183 députés du Conseil national avec les paroles suivantes : « Saisissez la séance plénière de demain pour le renouvellement d’une Autriche libre, neutre et indépendante de Bruxelles et de Washington. Renoncez à vous soumettre au « club » et ayez le courage de décider d’un référendum sur une sortie de l’UE. » Dès le lendemain de la consultation des experts, l’examen final de l’initiative populaire pour la sortie de l’UE a eu lieu au Conseil national. KlaTV était sur place pour vous, chers téléspectateurs. Lors de cette séance plénière, les 183 députés avaient la possibilité de prendre position personnellement, ainsi que le droit de faire une proposition de résolution pour un référendum sur une sortie de l’UE. Jusqu’ici, c’est très bien. Mais dans quelle mesure les députés autrichiens s’intéressent-ils vraiment à l’initiative populaire pour la sortie de l’UE, signée par 260 000 Autrichiens ?

Un des principes fondamentaux de la démocratie, c’est que le pouvoir vient du peuple et que celui-ci devrait être impliqué dans toutes les décisions selon le principe de la majorité. Mais voyez vous-mêmes dans quelle mesure ce principe de la majorité venant du peuple est respecté et souhaité par les députés : > Lors du débat, de nombreux députés n’étaient pas présents ou bien pas du tout intéressés. La plupart d’entre eux jouaient avec leurs téléphones portables pendant toute la réunion, discutaient entre eux ou même téléphonaient. > Bien que plusieurs députés se soient exprimés de façon critique envers l’UE, aucun des 183 députés n’a eu recours à une demande de référendum. Comment se fait-il qu’aucun des députés ne soit intéressé à ce que le peuple autrichien puisse décider lui-même de son avenir ? Dans la suite nous allons vous montrer quelques voix critiques envers l’UE, ainsi que le comportement extrêmement préoccupant des députés. « Il n’y a pas seulement eu 100 000 signatures, mais 261 000 signatures et cela représente plus de 4% des citoyens ayant le droit de vote.

C’est un succès incroyable, car les initiateurs n’avaient pas un grand soutien, ils n’avaient aucun parti derrière eux, aucune grande institution, aucun média derrière eux, tout au contraire ! Nous savons très bien que tous les médias en Autriche travaillent contre cela et ne se prononcent pas en faveur d’une sortie de l’UE, bien au contraire. Les médias étaient contre nous, et alors 261 000 personnes se déclarent et signent ici de manière très ciblée. Cela doit déjà être considéré comme un succès énorme. » « En 1994 il y a eu une initiative populaire dont le résultat a été un Oui. J’étais l’un de ceux, je l’admets, qui ont voté pour, en suivant la ligne du parti. Après coup, je dois le dire, c’était une erreur, je le dis depuis 4-5 ans. Beaucoup de choses se sont passées et l’Union Européenne pour laquelle nous avons voté en 1994 n’a rien à voir avec ce que nous avons aujourd’hui. Avons-nous reçu une légitimation du peuple en 1994 pour supprimer le schilling et passer à l’euro ? Non. Avons-nous reçu une légitimation pour soumettre le droit autrichien au droit de l’UE et pour signer le traité de Maastricht ? Non. Comme vous, nous avons tout fait, avec des arguments tordus, pour empêcher un référendum sur cette question centrale. Avons-nous par exemple cherché l’accord du peuple sur l’union de transfert, c’est-à-dire les garanties illimitées que nous avons données maintenant à des Etats insolvables ou quasiment insolvables ? Non. Avons-nous posé la question d’une participation de l’Autriche neutre au nouveau front de la guerre froide sous la direction des Américains contre la Russie ? Non. Le sujet n’est pas de ne pas avoir de coopération en Europe, de ne pas coopérer sur le plan économique, de ne pas veiller à la paix. La question c’est le noyautage continuel de nos droits et ainsi le noyautage continuel de la démocratie autrichienne, et le transfert de compétences vers un autre niveau, dans lequel nous avons tout juste 2% des députés, des voix, etc. La question c’est si ce transfert, cette diminution de notre démocratie jusqu’à un rapport de 1 pour 50 est souhaité et soutenu par le peuple. » « …une initiative populaire, pour laquelle plus de 261 000, pour être précis 261 157 personnes, sont allées dans leur commune pour donner leur voix et exprimer ce qu’elles ressentent, c’est-à-dire leur scepticisme envers l’UE. Je dis, ces personnes sont des démocrates qui vivent la démocratie et qui veulent transmettre à la politique ce qu’elles entendent dans leur entourage. Et nous ici au parlement, comme représentants du peuple, nous avons le devoir de prendre au sérieux ce que la population veut et ressent là-dehors. Et si aujourd’hui nous disons, comme cela a été évoqué par certains collègues : Ce ne sont que 4% des voix ! Mesdames et messieurs les conditions dans lesquelles cette initiative populaire est apparue étaient extrêmement mauvaises. Il n’y avait pas de lobby du côté des médias, on n’en a pas parlé, tout au contraire ; cette initiative populaire a été plus ou moins passée sous silence par les médias. Et le succès que cette organisation a atteint en est d’autant plus grand, et je vous fais part de mes félicitations, merci pour votre engagement.

Le feu devrait passer à l’orange, cela veut dire que l’humeur du peuple est plus que critique envers l’UE et depuis 1994 beaucoup de choses se sont passées, à l’époque on avait promis à la population : le schilling va rester, le secret bancaire va rester, la neutralité va être préservée et beaucoup plus encore. Et aujourd’hui ? Aujourd’hui nous avons manqué à toutes ces promesses. » « Mesdames et messieurs, je compare l’UE actuelle à un homme extrêmement malade qui va chez son docteur et ce dernier lui fait une ordonnance pour un sirop contre la toux alors qu’il sait exactement que son patient aurait grand besoin pour être guéri d’une autre thérapie contre sa maladie grave. Et voici l’état de l’UE est semblable à cet homme : gravement malade et mal fichue. Les conséquences douloureuses de notre adhésion à l’UE sont notables pour chaque citoyen, mesdames et messieurs : perte de démocratie, régression sociale, abandon de la neutralité, perte du schilling en faveur d’une monnaie en piteux état, cela nous fait tout particulièrement mal, mesdames et messieurs. Dévalorisation massive de l’argent, et expropriation sans vergogne du bien public, vague de transit, criminalité sans frontière, mise sous tutelle de notre propre système législatif, immigration de masse, chaos de réfugiés. Et dans cette situation, il faudrait avoir un Etat autrichien libre, indépendant et vraiment neutre ! Merci beaucoup. »

Face à ces images, reste sans aucun doute la question : Est-ce ainsi qu’on imagine les représentants du peuple qui sont sensés examiner consciencieusement et sérieusement les demandes du peuple au parlement, au niveau politique le plus élevé ? Il semble que les voix critiques envers l’UE ainsi que les demandes du Parti Libéral d’Autriche en faveur d’une consultation populaire ne sont les unes et les autres qu’une goutte d’eau dans l’océan, juste pour donner l’impression qu’on prend au sérieux l’initiative populaire. Contrairement à un référendum, une consultation populaire, si elle est positive, n’oblige pas le parlement à la mettre en œuvre, et resterait donc facultative. A la fin de la séance plénière on a voté sur cette demande du Parti Libéral. Je prie ces dames et messieurs qui sont pour la proposition, de bien vouloir faire un signe d’approbation... C’est refusé. Le Parti Libéral d’Autriche, l’équipe de Stronach et les trois députés sans appartenance politique ont voté pour. Mais la majorité nécessaire n’a pas été atteinte. Bilan : Une chose semble claire, c’est que les députés autrichiens ne veulent pas vraiment s’aligner sur la volonté du peuple et sûrement pas laisser le peuple voter au sujet d’une sortie de l’UE. Pourquoi cela a-t-il pu se passer ainsi ? Une émission en allemand : « Enquête américaine contre la liberté d’opinion et la démocratie en Europe » pourrait fournir une explication. A la suite de cette émission vous aurez également la possibilité de regarder l’interview avec Inge Rauscher (en langue allemande).
Manuel W. / Daniel D.

Sources / Liens :
Wegwarte Folge 4 Juli 2015 Seite 1 – 2 www.ots.at/presseaussendung/OTS_20160122_OTS0018/eu-austritts-volksbegehren-entscheidet-das-parlament-fuer-eine-volksabstimmung-zum-eu-austritt-anhang
www.ots.at/presseaussendung/OTS_20160127_OTS0157/eu-austritts-volksbegehren-ja-zur-volksbefragung
https://de.wikipedia.org/wiki/Volksabstimmung_
(Schweiz) https://de.wikipedia.org/wiki/Volksabstimmung_
(Österreich) https://de.wikipedia.org/wiki/Volksbefragung_
(Österreich)

La Hongrie se libère du piège de la dette

La banque centrale de Hongrie a effectué un remboursement anticipé d’un crédit du Fonds Monétaire International. Le prêt faisait partie d’un plan de sauvetage international au point culminant de la crise financière de 2009. Dès 2011 le Premier Ministre hongrois Victor Orbán avait porté plainte devant la justice pénale contre les responsables de la braderie des biens hongrois que ceux-ci avaient organisée par le biais de la crise de la dette. C’était de sa part une déclaration de guerre contre la politique cynique des usuriers, qui ne veulent rien d’autre que l’endettement des peuples du monde, afin de pouvoir ainsi régner sur eux.



En 2013 le président de la banque centrale de Hongrie avait invité la délégation du Fonds Monétaire International à fermer ses bureaux en Hongrie – ce qui a été réalisé en 2014. La banque nationale de Hongrie produit l’argent et elle l’attribue elle-même aux investissements et dépenses nécessaires de l’Etat. Par conséquent les prêts ne passent plus par les banques aux taux usuriers, et le pays est libéré de la dette. Et ceci, bien que la Hongrie fasse partie de l’UE, mais sans avoir l’EURO pour monnaie. Bravo la Hongrie ! Hérodote disait à l’époque déjà : « Le succès s’offre le plus souvent à ceux qui agissent de manière audacieuse, et pas à ceux qui veulent tout considérer et ne rien risquer. »
elp

Sources / Liens : SOURCES : http://globalfire.tv/nj/13de/globalismus/ungarn_gesundet_mit_ns_wirtschaftspolitik.htm
https://de.wikipedia.org/wiki/Ungarn
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MessageSujet: Re: traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature   traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature Icon_minitimeMar 23 Fév - 19:38

TAFTA Raoul Marc JENNAR Conférence du 20 Mars 2014 (Villeneuve de Berg 07)

Conférence de deux heures sur le TAFTA organisée par le mouvement "Ensemble" à Villeneuve de Berg le 20 mars 2014 en Ardèche :
http://alternatifs0726.over-blog.com/...
Très instructive et accessible conférence sur une catastrophe à Voici un lien avec la Bio de cet homme au parcours et CV très complet et une liste de citations dans lesquelles il se retrouve :

traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature Ob_628983_11-oct-2014

http://www.jennar.fr/
Nous avons refusé ce que voulait en nous la bête et nous voulons retrouver l'homme partout où nous avons trouvé ce qui l'écrase. (Malraux)
La liberté, c'est d'abord la liberté de celui qui pense autrement. (Rosa Luxemburg)
Celui qui voit un problème, mais ne fait rien, fait aussi partie du problème. (Gandhi)
L'Histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l'indicible espoir. (Jaurès)
Nous savons très bien que la société capitaliste est la terre de l'iniquité et que nous ne sortirons de l'iniquité qu'en sortant du capitalisme. (Jaurès)
Entre le capital qui prétend au plus haut dividende et le travail qui s'efforce vers un plus haut salaire, il y a une guerre essentielle et permanente. (Jaurès)
Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant qui passe. (Jaurès)
Nous confions au monde la mission de bâtir l'avenir sur l'espoir que nous avons fait naître. (Danton)
Ceux qui sont prêts à sacrifier une liberté essentielle pour acheter une sécurité passagère ne méritent ni l'une, ni l'autre. (Benjamin Franklin)

Ceux qui ne bougent pas ne sentent pas leurs chaînes. (Rosa Luxemburg)




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Diversion : le film qui vous plonge en 2026, après 10 ans de TAFTA

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Le gauchisme prendrait-il conscience de quelque chose ?

Encore en négociation sous huis-clos, le Traité Transatlantique, ou TAFTA, pourrait bien modifier l’avenir de près de 800 millions de personnes réparties entre les États-Unis et l’Europe. Un court-métrage, intitulé Diversion, nous plonge dans un possible avenir, pas très éloigné de notre présent, qui fait froid dans le dos. Dans une Belgique plongée dans la peur et l’obscurantisme médiatique, un jeune homme n’ose plus sortir de chez lui quand il rencontre l’un de ces « extrémistes » décrits partout à la télévision. Créé dans le but de générer la mobilisation contre l’adoption imminente de ce traité, le court-métrage est diffusé sur internet et sera présenté au festival Esperanzah ! en août.

L’idée qu’il ne faut pas se laisser aller à la « diversion », voilà ce qui est défendu par ce court-métrage qui cherche à éveiller les consciences quant à l’utilisation de « boucs-émissaires » dans nos sociétés, mais également quant à l’avenir de tous dans un monde où le « libre-échange », selon les règles d’un traité calqué sur le modèle américain, serait couronné.

Dans une Belgique qui s’apprête à commémorer « les dix ans de la signature du traité transatlantique », le film nous invite à entrer dans le quotidien d’Alan, un jeune homme d’une vingtaine d’années, et de sa mère, scotchée à longueur de journées devant ce qui ressemble de près à une chaîne d’information en continu. Couvre-feu, reportages alarmistes concernant les « extrémistes », forces de l’ordre et milices privées chargées de discipliner des militants qui ne font que coller des affiches… On a ici un aperçu d’un état d’urgence devenu permanent, où la liberté d’expression n’a plus lieu d’être et où toute l’économie d’un pays peut être résumée à la guerre de tous contre tous.



Vision noire d’un monde aux mains des grandes entreprises et de la peur

Le court-métrage, volontairement radical, offre également une vision inquiétante de ce que sont devenus la culture, les arts dans un monde où seule la productivité semble désormais avoir de l’importance.


Lire la suite de l’article sur l1d.fr

Vu sur E&R
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Salut Akasha flower

Très réaliste la vidéo, c'est clair que ça nous pend au nez .Les vraies valeurs de la vie sont entrain de partir en fumée une par une.

Va falloir beaucoup de courage dans le futur.


L'avenir c'est ça --------->Seule la productivité semble désormais avoir de l'importance What a Face
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Bonsoir mes frères & sœurs cat
Depuis la semaine dernière on a pu lire autant dans la presse mainstream que alternative que les négociations pour le TAFTA/TTIP aurait échoué ou tout du moins au point mort ? Quelle est la part de vérité là dedans ? Ne serais-ce pas plutôt de la poudre aux yeux pour pouvoir reprendre les négociation comme "au bon vieux temps" c'est-à-dire à Huis clos.
Akasha.


A lire : La fin du TAFTA un buzz pour gogos

Victoire ! Avons nous pensé en entendant déclarer que le TAFTA battait de l’aile.. Malheureusement, si certains points achoppent réellement, le roman fleuve est très loin d’être arrivé à une conclusion négative. Serions-nous entrain de nous faire embrouiller par des gesticulations sans réels fondements pour caresser dans le sens du poil une population allemande et française très réticente ? Serions-nous encore une fois entrain de nous faire enfûmer à un moment, critique pour Hollande, de campagne électorale ?

C’est en tout cas le point de vue de Jean Luc Melenchon. En tant que député européen et anti TAFTA , il sait de quoi il parle et surveille les négociations de très près. Son point de vue m’a paru détaillé et argumenté. Voici le principal de son article dans l’Ère du Peuple :


traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature Tafta-ue-usa


…/…

« Voyons où nous en sommes d’abord. Cet été se tenait à Bruxelles la quatorzième session de négociations du TAFTA, tout aussi secrète que les 13 précédentes. L’enlisement était évident. Aucun des 27 chapitres prévu n’a été finalisé. Et les points de blocage se multiplient plutôt : sur les tribunaux d’arbitrage, sur la reconnaissance et la protection des produits dont l’origine géographique doit être affichée et protégée (IGP), sur normes environnementales, ou encore les ouvertures des marchés publics… Ce denier point ne doit pas être interprété comme un souci de protection de ces derniers par l’Europe. C’est le contraire. Les Européens sont prêts à ouvrir si les USA en font autant. Mais précisément ceux-ci ne peuvent ni ne veulent s’engager pour leurs États fédérés.

Ce point m’a été spécialement pointé par mes interlocuteurs du Parti Québecois quand je suis allé à Montréal pour faire un tour d’information. Ils me disaient : « jamais les USA ne signeront de garanties avec vous sur ce sujet car ils nous les ont déjà refusé à nous ». À noter au passage et pour s’en souvenir : il existe un lien étroit entre le TAFTA et le traité de libre-échange prêt à être signé avec le Canada. Car si nous signons avec le Canada, ce pays deviendra le point de passage des sociétés nord-américaines pour peu qu’elles aient une boîte aux lettres chez les Canadiens. C’est d’ailleurs bien ce sur quoi m’ont dit compter les indépendantistes de droite au Québec pour désenclaver l’économie québecoise de l’ensemble canadien. J’ajoute, bien sûr, que les indépendantistes de gauche pensent le contraire disant qu’il ne s’agirait pas de passer de la domination anglo-saxonne canadienne à celle du capital nord-américain ou mondialisé réduisant à néant la souveraineté populaire québécoise par le truchement des fameux tribunaux d’arbitrage qui contournent les législations d’origine parlementaire.

Je reviens au point de situation de la négociation. Quel que soit l’enlisement des discussions secrètes, et alors même qu’un certain nombre de gouvernements plus ou moins francs du collier prenaient leur distance, la Commission européenne a voulu prendre chacun à son piège.

Elle a demandé solennellement, en juin dernier, un renouvellement du mandat de négociation qui lui avait été confié en 2013. Ce qu’elle a obtenu de tous les gouvernements, inclus le gouvernement français où l’on n’en est plus à une hypocrisie près.

Total : ce mandat a été renouvelé à l’unanimité il y a donc à peine trois mois ! Juncker paradait aussitôt dans le style « pied dans le plat » qu’il affectionne : « À propos du TAFTA, j’ai demandé à tous les chefs de gouvernement si, oui ou non, la Commission devait poursuivre les négociations avec les États-Unis. Personne n’a dit que la Commission devait arrêter. Donc nous continuons les négociations ». Inutile de dire qu’il n’est pas prêt à lâcher le morceau. D’ailleurs, après les déclarations françaises et allemandes, chacun a été rappelé au bon souvenir de ses propres votes. C’est ainsi que le porte-parole de la Commission européenne, Margarita Schinas n’a pas mâché ses mots: « Nous avons un mandat de négociation qui a été accepté unanimement » lors du dernier sommet européen cet été.

Et maintenant la suite. Elle gagne à être connue par tous ceux qui font du bruit avec leur bouche, soit qu’ils veuillent embrouiller tout le monde, soit qu’ils n’y connaissent rien et ne se renseignent pas avant de parler (devinez qui). Il faut commencer par savoir le minimum.

Qui négocie et qui décide à la fin dans les merveilleux traités européens ? Le Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne précise très clairement la procédure de négociation des traités commerciaux. Cela se passe à l’article 207 : « La Commission présente des recommandations au Conseil, qui l’autorise à ouvrir les négociations nécessaires. Il appartient au Conseil et à la Commission de veiller à ce que les accords négociés soient compatibles avec les politiques et règles internes de l’Union. Ces négociations sont conduites par la Commission en consultation avec un comité spécial désigné par le Conseil pour l’assister dans cette tâche et dans le cadre des directives que le Conseil peut lui adresser. La Commission fait régulièrement rapport au comité spécial, ainsi qu’au Parlement européen, sur l’état d’avancement des négociations. Pour la négociation et la conclusion des accords le Conseil statue à la majorité qualifiée. »

Pour ce qui nous concerne à cet instant, ce jargon signifie que la Commission est en charge de la négociation et elle seule. La procédure est la suivante : le Conseil des gouvernements donne mandat à la Commission, celle-ci négocie. Puis le Parlement européen se prononce. Enfin, le Conseil des gouvernements ratifie à la majorité qualifiée (et non à l’unanimité) selon l’article 207 du Traité de fonctionnement de l’Union européenne. Ce dernier point reste en débat car les services juridiques divergent et on comprend que ce n’est pas une mince question que d’imposer à un pays qui n’en voudrait pas un accord de cette nature. De tout cela il résulte sans l’ombre d’un doute qu’aucun État seul ne peut plus s’opposer à la poursuite des négociations ni même à leur conclusion. Le ministre français et le ministre allemand parlent pour ne rien dire. Ou sinon pour enfumer tout le monde selon la bonne tradition des PS européens.

Or, Fekl et le gouvernement français prétendent demander l’arrêt des négociations lors de la réunion informelles des 27 ministres des affaires étrangères prévue à Bratislava ce 23 septembre. On va voir s’il y est majoritaire, ce qui n’est pas acquis. Mais le même gros malin a lu l’article 207 que je viens de vous redonner à lire. Il sait ce qui s’y trouve. C’est pourquoi, comme moi, il introduit une nuance à demi voix. Mes lecteurs désormais avertis ne s’y laisseront pas prendre.

Évidemment, personne ne relève puisque le buzz c’est « le TAFTA est fini » et peu importe la vérité pourvu que le spectacle soit animé. Alors donc le ministre français prétend « arrêter » la négociation ! Rien de moins ! Il surligne même: « arrêter veut dire que c’est fini ». Quel matamore. Tape à l’œil pur et simple. Une phrase plus loin, il revient au réel et précise : « la Commission européenne a toujours la possibilité de négocier ce traité et personne ne peut juridiquement s’y opposer ». C’est strictement vrai. Mais c’est évidemment le contraire de ce qu’il a proclamé un instant plus tôt. Pas vu pas pris, personne ne relève. Notez : la négociation sur TAFTA n’est pas interrompue et elle ne le sera pas avant que la Commission européenne l’ait décidé.

Il ne manque plus qu’une précision à connaître : qui décidera à la fin des négociations si le traité est signé ou pas ? On peut déjà répondre qui ne le fera pas : le peuple. Et même pas ses assemblées parlementaires nationales.

Pour que les parlements votent il faudrait que soit déclaré « mixte » le contenu du traité, c’est-à-dire de compétence nationale autant que « communautaire ». C’est la Commission qui décide si c’est mixte ou non. Si ça l’est, le traité doit être validé indépendamment par chacun des 28 États membres de l’UE sous la forme d’un vote au Parlement ou par referendum. Et il faut que tous les États sans exception l’adoptent. Bref : dans ce cas, l’unanimité est requise. C’est trop beau pour être vrai ! Il vous reste à savoir le plus saugrenu et intolérable : l’accord peut rentrer en vigueur avant que les parlements se soient prononcés ! Mais oui. Et c’est exactement ce qui va se faire pour le traité avec le Canada. Vous avez bien lu : le CETA, il sera soumis aux parlements nationaux après l’entrée en vigueur.

Alors mixte ou pas ? Inutile de dire que c’est un sujet âpre. Je l’ai dit : il y a un précédent. Le traité avec le Canada a été déclaré mixte. Ce dernier viendra donc nécessairement en débat et vote à l’Assemblée et au Sénat français. Pas avant la présidentielle. Donc forcément sous l’autorité de la nouvelle majorité qui aura été constituée lors des élections présidentielles et législatives.

C’est pourquoi cette question des traités est un enjeu de ces élections. Elles devraient donner un mandat aux candidats élus. Mais encore faut-il qu’ils acceptent d’en parler ! Car tous vivent cette affaire comme un poids mort. Non seulement en France mais aussi aux États-Unis. Là-bas, le traité est considéré comme un argument en faveur de Trump ! Et nul doute que nos oiseaux locaux, Hollande et Sarkozy, n’ont aucune envie de donner « aux extrêmes », comme ils disent, l’argument contre eux d’un tel traité.

C’est d’ailleurs cette ambiance électorale qui a conduit les équipes de Bernie Sanders à crier alerte quand la nouvelle s’est répandue aux États-Unis que le gouvernement nord-américain voulait interrompre la négociation. Car c’est des États-Unis qu’est partie la manœuvre. Cela arrange d’abord les négociateurs démocrates de l’équipe Obama qui se donnent un moyen de pression en faisant mine de se retirer. Et ensuite cela comble Hilary Clinton qui a besoin de mettre à distance une question ou Trump était spécialement en pointe puisqu’il s’était bien tôt déclaré hostile au traité. Dans ce contexte, on voit que sur le versant européen ce sont les sociaux-démocrates qui ont immédiatement embrayé pour eux aussi exiger l’arrêt de la négociation avec le feu vert de leurs amis démocrates nord-américains. Au final tout le monde reprendrait ses billes et la négociation une fois débarrassé des élections et de la vigilance populaire. Mais bien sûr, tout le monde sait qu’une telle duperie n’est pas possible, ni de la part des démocrates nord-américains ni des PS européens. Mais mieux vaut y penser avant, quand même.

D’autant que j’avais à peine fini d’écrire ces lignes que deux informations leur ont donné une confirmation brutale. D’abord la déclaration de Pierre Moscovici, Commissaire européen nommé par Hollande, regrettant les demandes française et allemande d’interruption des négociations. Puis le coup de grâce donné par ce pauvre Jean-Marc Ayrault, démentant le ministre Felk et avouant sans faux-semblant la tactique du cheval de Troie qu’est l’accord CETA avec le Canada. : « La négociation va se poursuivre, a rectifié Ayrault ! La France n’est pas contre les accords de libre-échange. Prenons exemple sur l’accord avec le Canada qui est un bon accord ». Fin de la séquence gesticulation, début de la séquence couac sur couac. Car bien sûr, ce n’est pas la ligne des USA. Et la ligne des USA, c’est celle de Hollande, quelle qu’elle soit.

Jean Luc Mélenchon

http://melenchon.fr/2016/09/03/la-fin-du-tafta-un-buzz-pour-gogos/
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De toute façon, Mélenchon fait partie du système. IL n' a en réalité aucun pouvoir de décision, aucune autorité, ni aucune influence sur le terrain à terme. Il obéit aux ordres comme les autres pour donner un semblant d' opposition et de démocratie, voilà tout..

Tant que l' on n' a pas compris ça, l' on est encore dans l' erreur, et l' on ne peut être un dissident efficace..
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Des milliers de manifestants à Bruxelles contre le TTIP

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Plusieurs milliers de personnes manifestaient mardi à Bruxelles, à deux pas du siège des institutions européennes, pour dénoncer le traité de libre-échange transatlantique que l'UE négocie avec les Etats-Unis et son équivalent en passe d'être signé avec le Canada (Ceta).

Trois jours après les grandes manifestations anti-TTIP qui ont rassemblé entre 163.000 et 320.000 personnes dans sept villes allemandes samedi, les manifestants, se sont rassemblés vers 16H00 (14H00 GMT) et devaient se rendre vers la Commission européenne et le Conseil des ministres de l'UE, à l'appel d'une large coalition d'ONG, de partis de gauche et de syndicats.


« TTIP, Ceta, on n'en veut pas! », ont scandé des manifestants. D'autres brandissaient une banderole: « Pour la démocratie, les services publics et sociaux: TTIP stop »


« On est certains d'être les grands perdants. Cela va déséquilibrer totalement le marché agricole », a pour sa part expliqué Stéphane Delogne, un agriculteur.

« Ces traités transatlantiques antidémocratiques (…) profiteront surtout aux actionnaires des multinationales et aux puissances financières, au détriment des agriculteurs et des consommateurs, des travailleurs et des pensionnés, des femmes et des jeunes, des PME et des classes moyennes », dénonce sur son site internet l'association belge « Stop TTIP », qui fait partie des organisateurs de la manifestation.

[center]/center]

« TTIP et CETA vont faciliter l'exportation des produits des PME. Du moins pour le Canada où l'accord est atteint. C'est une réponse à la crise économique », s'est défendue mardi sur la radio belge RTBF la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström.

L'Union européenne et les Etats-Unis ont fixé la semaine dernière un nouveau round de négociations sur leur accord commercial (TTIP ou Tafta), prévu la première semaine d'octobre, faisant fi des réticences de la France.

Source : Sputnik News
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TAFTA : l'enfumage français contre la réalité européenne

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Le TAFTA, le traité transatlantique, traverse-t-il une mauvaise passe comme le soutiennent nombre de médias français à l’issue du sommet ministériel européen sur la politique commerciale de vendredi dernier à Bratislava? Les lecteurs ou téléspectateurs français peu attentifs pourraient avoir l’illusion que l’Europe a décidé de surseoir à la négociation et de repousser sine die la conclusion du traité.

Un petit exercice de remise en ordre s’impose ici, car c’est exactement l’inverse qui se passe, quelle que soit la désinformation qui règne en France sur ce sujet.

Une commissaire européenne très attachée au Traité

Premier point: la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, est une farouche partisane du traité, et même des traités. Elle se targue de porter une politique multilatérale de traités commerciaux tous azimuts, dont le TAFTA. L’illusion dominante en France consiste à faire croire que la TAFTA constitue une sorte d’aboutissement. En réalité, il n’est qu’une étape dans un projet beaucoup plus vaste qui vise à installer l’Europe dans un système commercial mondial.

Imaginer que la Commissaire va abandonner son projet en cours de route est non seulement une illusion, mais est même contraire au discours qu’elle a prononcé jeudi dernier…

Une majorité d’Européens favorable au TAFTA…

Deuxième point: la position de la France est minoritaire en Europe. Au sommet de Bratislava, il s’est d’ailleurs trouvé une majorité claire pour réaffirmer son attachement à la conclusion du TAFTA, dont un cycle de négociations reprend le 3 octobre. En l’état de l’organisation européenne, en l’état de sa gouvernance, la France n’a donc aucune chance de bloquer le traité…

… dans l’attente des élections américaines

Troisième point: le traité n’est pas prêt à être signé et les élections américaines changent profondément la donne. L’hypothèse réaliste d’une victoire de Donald Trump, ennemi déclaré du traité, remet en cause le scénario bâti jusqu’ici. Le sommet de Bratislava de la fin de semaine n’a pas dit autre chose: il faut attendre de voir l’évolution de la situation pour prendre une posture définitive.

Cette position n’a rien d’un échec, ni d’un quelconque aveu de faiblesse, contrairement à ce que prétend la presse française. En réalité, les Européens veulent signer ce traité et relanceront les négociations si la partie américaine venait à douter après les élections. Cette attitude est d’ailleurs dangereuse, puisque, en faisant mine de vouloir abandonner une partie à laquelle les Européens tiennent, les Américains se mettent en position de force.

La France encore perdue dans ses illusions

Autrement dit, et une nouvelle fois, la France s’abuse donc sur ses chances de modifier le cours de l’histoire européenne en jouant le jeu de la coopération. L’idée européenne se traduira une fois de plus par un surcroît de libre-échange contre la volonté exprimée par les peuples. Chacun en pense ce qu’il en veut, mais les faits sont têtus: l’Europe ne change pas. Elle est programmée pour mener une politique inexorable.

Article écrit par Eric Verhaeghe pour son blog
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sam153389
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" L' enfuMAGE de la France " = 153 (nombre principal de la matrice avec le 666)

" La presse française " = 666 (mode de calcul alphanumérique hébraïque [ et grec ] singé par les faux juifs cabalistes de la synagogue de Satan, comme d' habitude..)

" Les médias en France " = 153

Oui, effectivement, l' on nous raconte n' importe quoi en France sur tous les sujets, donc ici aussi concernant le traité du Tafta " ( = 163 ) !


" L' idée européenne " = 153 

etc etc etc
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akasha
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CETA : Le tour de passe-passe révoltant des socialos

Lisez bien : Voilà la manœuvre des pourritiques pour faire passer la mise en œuvre provisoire du CETA, cheval de Troie du TAFTA.

Ils ont du bol, les têtes au bout d’une pique, ça ne se fait plus.


Démissionner pour mieux voter : l’étrange manœuvre des socialistes pour éviter le blocage du CETA

L’accord commercial entre l’Europe et le Canada, le CETA, devrait pouvoir entrer provisoirement en vigueur avant même le vote du Parlement français. C’est la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale qui en a décidé ainsi mercredi 5 octobre, en rejetant une résolution réclamant au gouvernement français qu’il s’oppose à la mise en oeuvre provisoire du CETA.


Quel était l’enjeu du vote ?

Le 18 octobre, une réunion des ministres européens du commerce doit acter l’approbation de l’accord CETA. Pour entrer pleinement en vigueur, il devra être ratifié d’abord par le Parlement européen, puis par chacun des parlements nationaux des Etats européens (dont l’Assemblée nationale en France).

Ce processus étant très long, il est d’usage que ce genre d’accord commercial entre en vigueur provisoirement dès qu’il est validé par le Parlement européen, et avant le vote des parlements nationaux. Cette possibilité facultative a par exemple été utilisée pour les accords avec le Pérou ou la Colombie, en 2013. Et devrait être saisie par les ministres européens du commerce le 18 octobre, y compris le Français Matthias Fekl, qui est favorable à l’application provisoire pour que l’accord commence rapidement à produire ses effets.

Mais le scepticisme croissant de l’opinion publique à l’égard des accords commerciaux et l’importance du partenaire concerné (le Canada) poussent certains à réclamer un changement dans cette routine. “Il y a un temps économique, un temps démocratique et un temps social, a ainsi fait valoir en commission la député PS Isabelle Bruneau. Cette précipitation à signer des accords de libre échange n’est plus en phase avec l’état de la société à l’heure actuelle.”

C’est le sens de la résolution qui était soumise mercredi aux députés. Préparée notamment par la présidente écologiste de la commission des affaires européennes, Danielle Auroi, ce texte soutenu par 24 députés socialistes (plutôt issus de la gauche du PS), 13 élus du groupe RRDP (radicaux et apparentés) et 12 députés non inscrits (écologistes ou ex-PS) demandait à Matthias Fekl de s’opposer à la mise en oeuvre provisoire.

Voici leurs trois principaux arguments :

- Cet accord est trop important pour être appliqué avant le feu vert des parlementaires français (et, indirectement, du peuple français).
- Si d’aventure l’Assemblée nationale finissait par rejeter le CETA quand il lui sera soumis, les mécanismes prévus par l’accord auraient déjà commencé à s’appliquer (y compris le controversé système d’arbitrage privé, qui survivrait trois ans après la fin de l’application provisoire).
Il existe un doute sur la compatibilité du CETA avec le droit européen : il vaudrait donc mieux, selon eux, attendre le résultat de l’avis juridique de la Cour de justice de l’Union européenne avant de ratifier l’accord.

Leurs opposants pensent au contraire qu’il faut faire confiance au Parlement européen et autoriser l’application provisoire si les députés européens donnent leur aval.

Pourquoi le vote est contesté

La résolution a finalement été rejetée par 12 voix (10 PS, 1 LR et un UDI) contre 4 (2 écologistes, 1 radical et 1 PS), laissant les mains libres à Matthias Fekl pour appuyer l’application provisoire le 18 octobre.

Sauf que pour aboutir à ce résultat, le groupe socialiste a procédé à un étonnant tour de passe-passe, remarqué par le site Contexte : il a fait démissionner le matin même du vote 5 députés PS de la commission des affaires européennes qui ne pouvaient pas être présents pour les remplacer par 5 autres députés… qui ont redémissionné aussitôt après le vote pour laisser la place à leurs collègues absents.

SUITE DE L’ARTICLE :

http://transatlantique.blog.lemonde.fr/2016/10/07/demissionner-pour-mieux-voter-letrange-manoeuvre-des-socialistes-pour-eviter-le-blocage-du-ceta/

MERCI A JEAN-MICHEL
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José Bové scandalisé par son traitement par le Canada

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Le député européen écologiste José Bové, le plus célèbre des paysans français militant contre la mondialisation et les OGM, ne pourra pas faire la petite tournée au pays qu'il avait prévue pour dénoncer l'Accord économique commercial global, nouveau traité de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne. Hier soir, à l'aéroport Trudeau, des agents des services frontaliers lui ont fait savoir qu'il devait rentrer chez lui, qu'il était interdit d'entrée.



« Pourtant, je ne suis pas le pire des pires des terroristes », a-t-il déclaré hier soir en entrevue téléphonique de l'aéroport, où on venait tout juste de lui annoncer la décision canadienne. « Ils ont confisqué mon passeport et mes documents. Je peux aller à l'hôtel dormir. Mais à 16 h, je devrai prendre l'avion pour rentrer. »

Tiendra-t-il la conférence de presse déjà prévue aujourd'hui en matinée ? Bien sûr, a-t-il répondu. « Je parle, et s'ils veulent m'en empêcher, qu'ils viennent me chercher. »

La raison invoquée pour le déclarer persona non grata ? « Ils m'ont mentionné le démontage du McDonald et mes actions contre les OGM », a répondu le député. Pourtant, tout cela remonte à la fin des années 90.

« Je suis même venu à Québec en 2002, après tous ces événements... C'est singulier comme situation. »

Au bureau du premier ministre et du ministre de la Sécurité publique à Ottawa, on n'a pas été en mesure de commenter hier soir la décision du personnel de l'Agence des services frontaliers du Canada.

« Je ne suis pas venu ici en clandestin »

Invité par le Conseil des Canadiens - organisme militant contre les traités de libre-échange - , le député européen devait être au Centre Saint-Pierre, à Montréal, hier soir pour faire une conférence sur l'Accord économique commercial global (AECG), dont il est l'un des critiques européens les plus virulents. M. Bové estime que l'accord menace les petits et moyens agriculteurs à la faveur des multinationales.

Le député écologiste affirme avoir rempli tous les formulaires électroniques nécessaires pour venir au Canada après s'être informé des procédures en France, qu'il a présenté son passeport aux autorités en quittant son pays et que tout a été fait, à sa connaissance, en respectant la marche à suivre. « Je ne suis pas venu ici en clandestin. » Sauf qu'on lui a dit à l'aéroport de Montréal, au bout de près de six heures d'attente, qu'il aurait dû remplir un autre type de demande...

M. Bové a de la difficulté à croire que la décision de bloquer son voyage canadien n'a pas de motivation politique. « On propose un accord sur la libre circulation des biens et services, mais il n'y a pas de libre circulation des élus, c'est quand même assez incroyable », a-t-il déclaré.

« On sort l'arsenal judiciaire quand les gens dérangent. Est-ce parce que le premier ministre français arrive ici lui aussi cette semaine ? Je ne sais pas. Disons que ce soir, j'ai plus de questions que de réponses. »

Au Conseil des Canadiens, la réaction a été cinglante. « C'est super hypocrite. On veut faire le libre-échange de biens et de services, mais pas entendre parler la démocratie », a commenté sa porte-parole Sujata Day. « On laisse venir au Canada les gens qui défendent l'accord, mais pas ceux qui le critiquent ? C'est exactement de ça qu'on parle quand on dit qu'autour de ces traités, il y a un grave déficit démocratique. »

Pierre-Yves Serinet, coordonnateur du Réseau québécois d'intégration continentale, autre organisateur de la discussion à laquelle M. Bové devait participer, s'est dit lui aussi choqué. « On est scandalisés face à cette expulsion. On espérait créer des conditions pour un débat », a-t-il déclaré, avant d'ajouter qu'il n'y avait rien de progressiste à limiter la mobilité des élus et des opinions.

« Tout ça est extrêmement curieux », a commenté Jean-Marc Desfilhes, attaché politique de M. Bové, qui était dans le même avion que le député, mais qui est entré au Canada sans difficulté.

« En Europe, il est un de ceux qui s'expriment le plus fortement contre le traité avec le Canada et là, il est bloqué à la frontière. Il y a forcément quelque chose de politique. »

La discussion au Centre Saint-Pierre est quand même allée de l'avant, hier soir.

L'AECG a été passé au crible, le Partenariat transpacifique (PTP) aussi, même le projet Énergie Est... Il y avait des producteurs agricoles, des militants contre les OGM, des citoyens engagés qui se demandaient comment agir politiquement pour faire connaître leurs réticences par rapport à un accord commercial qui leur fait peur. Les agriculteurs présents ont dit craindre une éventuelle concurrence féroce des produits européens profitant de subventions, notamment le fromage.

Beaucoup ont déploré le manque de discussion publique, médiatique, sur l'AECG, une entente entre l'Europe et le Canada qui diminuerait radicalement les tarifs entre les deux entités politiques et qui doit franchir le 27 octobre une étape importante : sa signature officielle avant le début du processus de ratification par les élus. Le premier ministre français Manuel Valls doit d'ailleurs arriver au Canada demain afin de faire campagne pour l'accord commercial.

Source : http://www.lapresse.ca/actualites/201610/12/01-5029568-jose-bove-scandalise-par-son-traitement-par-le-canada.php


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Qu'est ce qu'il croit  Jové Bové qu'en démocratie on peut aller ou on veut , on peut déjà plus dire ce qu'on veut .  cyclops
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akasha
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Il fallait s'y attendre : le CETA va être signé

Sputnick
Le jeudi 27 octobre 2016.

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Dossier : Accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (CETA)  


Le comité belge de concertation qui s'est réuni ce matin a trouvé un accord entre parties belges sur le CETA.

Le premier ministre belge Charles Michel a confirmé qu'un accord avait été trouvé en Belgique sur le traité de libre-échange UE-Canada.


« Un accord » a été trouvé, a-t-il dit à l'issue d'une nouvelle réunion avec les différentes régions et communautés linguistiques belges jeudi.



Cet accord doit maintenant être envoyé à l'Union européenne et aux différents Parlement de Belgique, qui s'exprimeront dessus « avant vendredi minuit ».

« Nous avons enfin trouvé un accord entre Belges », a pour sa part déclaré, cité par l'AFP, le ministre-président de la région francophone de la Wallonie, le socialiste Paul Magnette, chef de file des opposants au Ceta.


Et d'ajouter: « La Wallonie est extrêmement heureuse que nos demandes aient pu être entendues ». La veille, ce même groupe n'y était pas parvenu: une énième réunion de concertation entre les parties belges n'a pas permis de sortir de l'impasse.



traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature 1028344501
Une responsable syndicale explique les dangers des accords TTIP/CETA  

La veille, ce même groupe n'y était pas parvenu: une énième réunion de concertation entre les parties belges n'a pas permis de sortir de l'impasse.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a même annulé son déplacement prévu jeudi à Bruxelles pour la signature du traité de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne, bloqué par l'incapacité des différentes parties belges à se mettre d'accord sur une position commune.

Depuis juin 2013, l'Union européenne était en négociation avec les États-Unis au sujet du TTIP. Il s'agit de créer la plus grande zone de libre-échange du monde pour un marché de près de 800 millions de consommateurs. Ce sont d'ailleurs des préoccupations liées à cet accord qui ont poussé la Grande-Bretagne à se retirer de l'UE.

traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature 1027886020
L’UE fixe un ultimatum aux Wallons pour prendre une décision sur le Ceta  

Le Ceta prévoit la suppression des droits de douane pour presque tous les produits entre l'UE et le Canada, à quelques exceptions près, dont certains produits agricoles. Par ailleurs, le Ceta ouvrira aux entreprises de l'UE les marchés publics canadiens. Les Européens avaient déjà donné un large accès à leur marché aux entreprises canadiennes.

La Belgique était le seul des 28 pays de l'Union européenne qui se trouvait dans l'impossibilité de signer le Ceta, un accord concernant plus de 500 millions d'Européens, en raison du blocage de cette région de 3,6 millions d'habitants.


Le Ceta prévoit la suppression des droits de douane pour presque tous les produits entre l'UE et le Canada, à quelques exceptions près, dont certains produits agricoles. Par ailleurs, le Ceta ouvrira aux entreprises de l'UE les marchés publics canadiens. Les Européens avaient déjà donné un large accès à leur marché aux entreprises canadiennes.

La Belgique était le seul des 28 pays de l'Union européenne qui se trouvait dans l'impossibilité de signer le Ceta, un accord concernant plus de 500 millions d'Européens, en raison du blocage de cette région de 3,6 millions d'habitants.


Ceta : ce que les Wallons ont réussi à obtenir



Après des heures de négociations, la Belgique a adopté une position commune sur le traité entre l'UE et le Canada que la région de Wallonie refusait d'avaliser en l'état. Revue de détail des concessions arrachées par les Wallons.



Le Premier ministre belge, Charles Michel, a annoncé, jeudi 27 octobre, qu'une position commune de la Belgique sur le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (Ceta) avait finalement été arrêtée. Un consensus qui pourrait permettre la signature prochaine de l’accord.

Jusqu’ici, la région de Wallonie avait refusé de donner son feu vert à un projet d’accord qui donnait, selon elle, trop de pouvoir aux intérêts des multinationales. C’est au terme de plusieurs heures de négociations, parfois à la virgule près, que la région francophone a finalement donné son accord.

>> À lire sur France 24 : "Le Belge Paul Magnette, nouveau patron du 'non' à l’accord de libre-échange avec le Canada"

"Ce qu’on a pu obtenir ici est important pour les Wallons, mais aussi pour l’ensemble des Européens, s’est félicité le ministre-président socialiste de la région, Paul Magnette. C’est vraiment une question fondamentale que de savoir quel monde voulons-nous. Un monde sans règles ou avec des règles ? Nous, nous voulons réguler ce marché, protéger les citoyens, c’est pour cela que nous nous sommes battus et je crois que cela en valait la peine puisque nous avons été entendus."

Mais qu’ont donc finalement obtenu les Wallons ? De fait, le compromis belge contient essentiellement des précisions sur les tribunaux d'arbitrage. Dans son projet initial, le Ceta offrait la possibilité à une multinationale qui investirait à l'étranger de porter plainte contre un État adoptant une politique publique contraire à ses intérêts. Sur ce point, les Belges ont obtenu que les juges européens de ces tribunaux – il y aura aussi des Canadiens – soient nommés par les États membres de l’UE, afin de s'assurer qu'ils ne soient "pas issus des milieux d'affaires". Ces juges devront en outre être rémunérés par l'Union européenne (UE) et le Canada de manière permanente, un système qui devra progresser vers des juges employés à temps plein.


Droit des États à réglementer au nom de l’intérêt général



"Il s’agissait de l’un des volets les plus controversés de l’accord, rapporte Kattalin Landaburu, correspondante de France 24 à Bruxelles. C’était une bataille menée non seulement par les Wallons mais aussi par une portion croissante de la population européenne. Le système prévu initialement par le Ceta aurait permis à des multinationales de poursuivre en justice des États comme ce fut le cas du cigarettier Philipp Morris qui attenta un procès devant un tribunal privé à l’État d’Australie pour l’introduction des paquets neutres. On le voit, c’était donc bien le droit des États à réglementer au nom de l’intérêt général, notamment en termes de santé publique, qui était largement remis en cause. Grâce à la ténacité des irréductibles wallons, ce type de dérive ne sera pas autorisé dans le cadre de l’accord UE-Canada."

Sur le volet agricole, les Wallons ont également  résussi à obtenir la garantie, via des contingents tarifaires, que des entreprises américaines ne puissent profiter du Ceta pour inonder les marchés européens via leur filiale canadienne. Autre concession arrachée par les Wallons : la possibilité pour les Européens d’activer des clauses de sauvergarde en cas de perturbations sur le marché agricole. "En cas de crise dans un secteur, la Commission européenne pourra ainsi mettre en place un certain nombre d’aides à ses producteurs qui ne pourront pas être contestées par le gouvernement canadien", explique Kattalin Landaburu.

Enfin, toutes les législations européennes visant l’interdiction de certains produits innovants contestés au sein de l’UE, tels les OGM ou les hormones, ne pourront pas être entravés par la mise en oeuvre du Ceta.

S’ils sont bien validés par les États membres, ces changements – qui engagent seulement leurs auteurs – seront adoptés en même temps que le traité lui-même. Il est prévu qu'une fois signé, le Ceta soit appliqué de manière partielle et provisoire, le temps qu'il soit ratifié par l'ensemble des parlements européens, une procédure qui peut prendre des années.

Avec AFP
http://www.france24.com/fr/20161027-ceta-belgique-accord-wallonie-magnette-comcessions-libre-echange-ue-canada
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sam153389
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Au passage:

" Le Ceta et le TTIP " = 153

" Les accords du Ceta " = 153

Toujours pareil..
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Le projet de déclaration belge pour le CETA : ce que les Wallons ont obtenu, par Johanne Montay

Comme vous l’avez vu, la Wallonie a cédé, mais en ayant fait avancer nos intérêts – comme quoi elle a pu faire ce que n’a pu faire la Commission…

Mais il faut maintenant que les 28 Parlements ratifient, on va voir, surtout aux Pays-Bas…


- Olivier Berruyer -

Source : RTBF, Johanne Montay, 26-10-2016


traité transatlantique (TAFTA) forfaitures et trahisons flagrantes d'oliguarges  de l'union européenne, prouvant que l'Europe est antidémocratique, une dictature 8018fc402d74803d969d4f10a12a18ed-1477479530Le projet de déclaration belge pour le CETA: ce que les Wallons ont obtenu – © Tous droits réservés

Ils se démènent comme des diables, à nouveau réunis en comité de concertation depuis ce mercredi matin. C’est la pause jusqu’à 15 heures, mais ils ont bon espoir d’engranger un accord. Les ministres du gouvernement wallon PS-cdH pensent avoir obtenu un certain nombre d’acquis, notamment sur des thèmes particulièrement chers au cdH comme la défense de l’agriculture. Mais ils ne veulent pas acheter un chat dans un sac : tout devra être encore validé par les experts et les juristes, une fois que les textes seront déposés par la Commission et le Fédéral.

Voici les points essentiels :

1. Clause de sauvegarde générale permettant à la Belgique ou une entité fédérée de se retirer du CETA : cette demande a été pleinement acceptée.
2. Le mécanisme de règlement des différends doit évoluer vers une cour internationale publique. Cette demande est pleinement intégrée et des engagements clairs sont pris à cet égard. L’accès aux PME sera facilité.
3. Dans le domaine agricole, des mécanismes de sauvegarde particuliers sont prévus pour les consommateurs et les agriculteurs permettant l’activation de mesures de protection et soutien, y compris lorsqu’un déséquilibre de marché est identifié pour un seul produit.
4. Les services aux personnes au sens large (y compris associatif) et les mécanismes d’assurance sociale sont pleinement protégés et exclus du champ d’application du CETA.

Nous vous livrons en exclusivité le projet de Déclaration de la Belgique (Etat fédéral et entités fédérées) pour la signature du CETA.

Parmi les aménagements notables, les points suivants :

1. Au cas où l’une des entités fédérées informerait l’Etat fédéral de sa décision définitive et permanente de ne pas ratifier le CETA, l’Etat fédéral notifiera au Conseil au plus tard dans un délai d’un an à compter de la notification par ladite entité de l’impossibilité définitive et permanente pour la Belgique de ratifier le CETA. Les dispositions nécessaires seront prises conformément aux procédures de l’UE.

2. La Belgique a pris acte de ce que l’application provisoire du CETA ne s’étend pas à diverses dispositions du CETA, notamment en matière de protection d’investissement et de règlement des différends (ICS), conformément à la décision du Conseil relative à l’application provisoire du CETA. Elle a en outre pris acte du droit de chaque partie à mettre fin à l’application provisoire du CETA conformément à son article 30.7.

La Région flamande et la Communauté flamande saluent en particulier la déclaration conjointe de la Commission européenne et du Conseil de l’Union européenne à propos de l’Investment Court System.

3. Les autorités concernées procéderont, chacune pour ce qui les concerne, à intervalles réguliers à une évaluation des effets socio-économiques et environnementaux de l’application provisoire du CETA.

Si, sur base de leur analyse globale et substantielle des effets sociaux, économiques et environnementaux observés de l’application provisoire du CETA, l’une ou plusieurs d’entre elles notifient à l’Etat belge leur volonté définitive et permanente de mettre fin à cette application provisoire, l’Etat belge notifiera au Conseil, au plus tard dans un délai d’un an à compter de cette notification par la ou les entités concernées l’impossibilité définitive et permanente de la Belgique de ratifier le CETA. Les dispositions seront prises subséquemment en conformité avec les procédures de l’Union européenne.

4. La déclaration du Conseil et des Etats membres traitant des décisions du Comité conjoint du CETA en matière de coopération réglementaire pour des compétences relevant des Etats membres confirme que ces décisions devront être prises de commun accord par le Conseil et ses Etats-membres.

Dans ce contexte, les gouvernements des entités fédérées indiquent que, pour les matières relevant de leurs compétences exclusives ou partielles au sein du système constitutionnel belge, elles entendent soumettre toute coopération en matière de réglementation à l’accord préalable de leur Parlement, de même que toute décision réglementaire qui en découlerait.

5. L’Etat fédéral ou une entité fédérée compétente en matière agricole se réserve le droit d’activer la clause de sauvegarde en cas de déséquilibre de marché, y compris lorsque ce déséquilibre est identifié pour un seul produit. Des seuils précis seront déterminés au conseil européen endéans les 12 mois qui suivent la signature du CETA déterminant ce que l’on entend par déséquilibre de marché.

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sam153389
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A l' instar de " l' enfumage de la France " ( = 153 ), vous connaissez aussi tous " les blagues belges " = 153...
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akasha
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L’avenir incertain du CETA après la signature du traité, par Jean-Pierre Stroobants

Source : Le Monde, Jean-Pierre Stroobants, 30.10.2016

Officiellement signé dimanche, le traité de libre-échange entre l’UE et le Canada devra maintenant être ratifié par les Parlements nationaux et régionaux des pays de l’Union.

Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen (avec les correspondants européens)


Marquée « pas de chance ». La signature officielle du CETA, le traité global de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, a dû être une fois encore retardée, dimanche 30 octobre, à la suite d’un incident technique survenu après le décollage de l’avion du premier ministre canadien, Justin Trudeau. L’appareil a dû rebrousser chemin pour être réparé. Et à son arrivée au Conseil européen, à Bruxelles, le dirigeant canadien a pu constater que l’euphorie n’était pas de mise : quelques centaines de manifestants avaient badigeonné de rouge la façade et le service d’ordre. Une dizaine de protestataires ont été appréhendés après avoir pénétré dans le sas de sécurité de l’immeuble.

C’est donc finalement sur le coup de 14 heures qu’a été entériné cet accord décrit comme « historique » par tous les participants au cours d’une réunion baptisée « sommet », davantage en raison de sa portée symbolique que de son contenu. Les chefs d’Etat européens étaient absents − ils avaient marqué leur accord par une procédure écrite à la fin de la semaine − et représentés par le président du Conseil, Donald Tusk.

L’opposition farouche de la Wallonie et de son ministre-président, Paul Magnette, avait entraîné un premier report de la réunion euro-canadienne, initialement prévue jeudi. Les institutions européennes voulaient dès lors faire absolument oublier au plus vite cet échec. D’où l’organisation très inhabituelle, un dimanche midi, de cette séance de signature, que rien ne justifiait vraiment. Hormis la volonté d’occuper, de part et d’autre, le terrain médiatique.

« Le libre-échange et la mondialisation protègent »


Lors de la conférence de presse qui a suivi la signature, M. Trudeau, M. Tusk et M. Juncker, le président de la Commission européenne, ont souligné tous les bienfaits présumés du CETA et de l’accord de « partenariat stratégique » qui lui est associé : fin des barrières douanières, relance des investissements, création d’emplois « de meilleure qualité », défense des services publics et de la protection de l’environnement, etc. « Je suis vexé qu’on ait pu penser que nous voulions sacrifier les droits des travailleurs », a ajouté M. Juncker.

Interrogés sur les oppositions à ce traité et à d’autres qui pourraient suivre − toute mention du TTIP, ou Tafta, qui pourrait unir un jour Américains et Européens a été évitée −, les trois dirigeants ont adopté un ton modéré. « Le libre-échange et la mondialisation protègent, mais peu de gens le comprennent et le croient, a déclaré M. Tusk. Il faut les convaincre. » « Je ne critique pas ceux qui ne cessent de nous critiquer. Mais ceux qui sont dans la rue doivent entendre et, si possible, écouter aussi. Nous n’avons rien cédé sur nos principales valeurs », a renchéri M. Juncker.

Concernant les vives réticences exprimées par la Wallonie, M. Trudeau a habilement botté en touche, ne répondant pas à l’affirmation selon laquelle le CETA pourrait être le « cheval de Troie » du TTIP. M. Tusk juge, lui, que le débat engendré par M. Magnette a même été « profitable », forçant à délivrer des « informations crédibles » aux citoyens.

M. Juncker en revanche s’est emporté. S’il s’est dit « reconnaissant » envers M. Magnette pour avoir remercié la Commission pour son rôle positif dans la négociation, il a concentré le tir sur le Centre démocrate humaniste, associé au pouvoir en Wallonie. Le président de celui-ci, Benoît Lutgen, avait dénoncé les menaces exercées sur les francophones belges et le comportement « délinquant » de la Commission. « Nous n’avons jamais menacé », a affirmé M. Juncker, qui a invité la Belgique à « réfléchir à son mode de fonctionnement institutionnel pour ce qui est les relations internationales ».

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Des manifestants devant le siège du Conseil de l’UE à Bruxelles, lors de la signature du CETA, le 30 octobre. JOHN THYS / AFP

38 assemblées doivent se prononcer




Lire la suite sur : Le Monde, Jean-Pierre Stroobants, 30.10.2016

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Source : Les Crises
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