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 Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai

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MessageSujet: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Sep - 17:45

Rappel du premier message :


Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai



Avez-vous déjà entendu parlé de la commission trilatérale ? Cette association des plus officielles se compose de 300 à 400 membres parmi les personnalités les plus influentes du monde des affaires comme de la politique de l’Europe Occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Asie. Son but officiel ? La mise en place d’une gouvernance mondiale, unique solution soi-disant pour répondre aux crises qui secouent l’humanité. Elle a été créée à l’initiative du groupe Bilderberg et du Council of Foreign Relations de David Rockfeller et Zbigniew Brzenzski.


Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Bilderberg

Est-ce une coïncidence de l’histoire, elle fut créée la même année que le choc pétrolier résultant du conflit israélo-palestinien, mettant fin à la période dite des « trente glorieuses » et la mise en place de la loi obligeant les Etats à emprunter sur le marché privé. Nous entendons d’ores et déjà les accusations de « conspirationnisme » qui vont de pair dès lors que l’on aborde l’existence et surtout l’influence de cette organisation. Malheureusement pour nos éventuels détracteurs, notre recherche n’a porté que sur des sites officiels, dont celui de la Trilatérale elle-même, qui vantent d’ailleurs son influence. Est-de même un hasard si l’actuel président de sa branche européenne n’est autre que l’ancien président de la BCE Jean-Claude Trichet, qui selon les statuts officiels de l’organisation a dû abandonner ses mandats officiels. Selon sa propre biographie il est aussi membre d’honneur de l’Institut Aspen France, administrateur d’un important think tank américain et membre du club Le Siècle. Son successeur n’est autre que Mario Draghi, l’ex vice-président de la banque Goldman Sachs pour l’Europe et ancien gouverneur de la banque centrale d’Italie. Rappelons que les banques centrales sont des entreprises de droit privé et qu’en UE elles sont au dessus des lois, comme c’est le cas pour le MES (mécanisme européen de stabilité) bénéficiant de la plus parfaite opacité, impunité et indépendance juridique.

C’est souvent une solution de facilité que de croire que les événements les manipulations du Libor, le maquillage des comptes grecs, la crise des subprimes, ou autres sont le simple fruit du hasard ou de la main invisible du marché. Le député français Jacques Myard a fait part de sa totale stupéfaction en prenant connaissance de la décision de la BCE de confier à un cabinet américain la mission d’effectuer l’appréciation des bilans de 130 banques de la zone euro préalablement à l’établissement de l’union bancaire prévue pour décembre. Si ce n’était déjà fait, les autorités et banques américaines pourront ainsi tout connaître de leurs concurrents d’Outre-Atlantique. Même plus nécessaire de les faire espionner par la NSA.

Comme nous vous l’avions indiqué lors d’une précédente édition, le défaut de paiement de l’Etat américain n’a pas eu lieu. Une semaine après, c’est l’Union Européenne de Bruxelles qui a failli connaitre son propre « shutdown » si le Parlement européen n’avait pas adopté un « budget rectificatif additionnel » de 2,7 milliards d’euros pour finir l’année 2013. Une demande urgente de financement supplémentaire du président de la commission européenne José-Manuel Barroso, qui parait cependant suspecte pour nombre de députés, même parmi les plus européistes d’entre eux. Pour rappel le budget européen dépend de la contribution des Etats membres qui subissent déjà les catastrophiques politiques budgétaires et monétaires menées par la Commission européenne, et qui vont devoir soit augmenter les impôts, soit emprunter de nouveau sur des marchés financiers qu’ils ont pourtant contribué à sauver. Tout le mécanisme de la dette et de la connivence entre le monde politique et financier résumé un quelque sorte.

Dans le même temps deux traités de libre-échange ont été signés cette semaine dans l’indifférence quasi-générale par cette même commission qui avait reçue mandat de ce même parlement. Le premier avec la Chine, première puissance commerciale, qui ne rêvait que d’une chose et qui semble l’avoir enfin obtenu : la suppression de toutes les barrières douanières et l’accès libre au grand marché européen. Le second avec le Canada qui selon l’aveu même de José Manuel Barroso attend de cet accord « qu’il serve de base à d’autres négociations, y compris celles avec nos amis Américains ». Belle pirouette de sa part alors que s’ouvre le sommet de L’Union Européenne sur l’affaire des écoutes illégales des dirigeants de ses Etats membres. L’ennemi commun : le protectionnisme et les restes de souverainetés nationales. Ces traités prévoient en effet l’abdication des États face aux multinationales et la privatisation générale des services publics. Une fois de plus les populations n’ont absolument pas été tenues informées des négociations, si négociations il y eut, et sont mises devant le fait accompli. L’intérêt pour les peuples ? Aucun. Toujours les mêmes promesses de bond en avant, de richesses infinies et de monde meilleur après la création de ce vaste marché libéré de toute entrave. L’Union Européenne et l’ALENA sur le continent Nord-Américain ayant servi de tests grandeur nature avec les résultats que l’on connait au niveau sanitaire, qualitatif ou social.

La boucle est bouclée est le nœud coulant se resserre sur une Europe croupion maintenue volontairement au niveau d’une sous-puissance régionale pour être plus rapidement digérée. D’ailleurs qui dirige en Europe ? Certainement pas les peuples ou leurs soi-disant représentants. Plus que jamais L’Union Européenne dévoile son vrai visage. Un leurre démocratique soumis à une oligarchie détentrice du véritable pouvoir. A moins que tout cela ne soit encore le délire de dizaines de millions de conspirationnistes…


Source : ProRussia.TV , le 11 novembre 2013


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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Sep - 18:23


Accueil du site > Tribune Libre > "La plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité - Les secrets cachés (...)
"La plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité - Les secrets cachés de l’argent 4" - par Mike Maloney


Autant vous le dire d'emblée : cette vidéo est une bombe !

Non par ce qu'elle révèle, car le processus est connu de la minorité de ceux qui s'intéressent à la création monétaire, mais parce-ce quelle décrit en termes compréhensibles par tous l'horrible arnaque qu'une ultra-minorité de banquiers ont montée de toute pièce via la Fed afin de se gaver sans fin sur notre dos, et sans que nous ne puissions le voir directement.

Bien sûr, nous voyons tous que nous avons de plus en plus de mal à vivre, que notre pouvoir d'achat baisse, que la monnaie se dévalue, que tout coûte donc de plus en plus cher, mais rien en surface ne permet d'identifier les causes de tout cela, encore moins les véritables responsables

Et bien, ce petit film admirable vous dévoilera clairement le mécanisme diaboliques à l'œuvre et les coupables...

Une vidéo très didactique, accompagnée de graphiques attrayants aidant à la compréhension.

La meilleure vidéo de synthèse sur le sujet jamais produite.

Une vidéo classée dans le TOP du TOP, à voir absolument, et à revoir même plusieurs fois fois pour bien comprendre la subtilité du vol et ses conséquences pour tous les citoyens du monde : un racket sournois épouvantable accompagné d'une une mise esclavage de plus en plus opprimante.

Nota Bene : dans le même genre, ne ratez sous aucun prétexte, et dans cet ordre :

   "L'argent dette - La Révision Version 2010 de Paul Grignon ou Comment est créé l'argent ?", une vidéo visible [ici].
   "L'argent dette II : Promesses chimériques de Paul Grignon - Version 2010 intégrale", une vidéo visible [ici].
   "L'argent dette III - Évolution : au delà de l'argent de Paul Grignon - Version longue intégrale", une vidéo visible [ici].









Une vidéo relativement courte, mais qui est plus parlante que de longs discours !





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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Sep - 18:25

Après avoir dénoncer et bien montrer les travers de notre système économique et ces inepties (voir si haut). Et surtout le système de l'argent dette (véritable gouffre) qui dévore des économies entières. Et crée de la dette... Shocked  il existe pourtant des alternatives pour relancer la croissance idéalement et de retrouver une qualité de vie acceptable et confortable pour tous. Et rendre la dignité aux pays souverains !!  Je parle bien-sûr du revenu de base universel  cheers 

Retour sur l’initiative citoyenne européenne pour le revenu de base

Stanislas Jourdan, organisateur en France de l’initiative citoyenne européenne pour un revenu de base inconditionnel qui a récolté 300.000 signatures en Europe revient sur les embûches rencontrées par l’utilisation cet outil de démocratie directe européenne et les solutions envisageable améliorer le sort des organisateurs.




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Pendant des décennies, les économistes, sociologues, philosophes, activistes et quelques personnalités politiques ont vanté les mérites du revenu de base inconditionnel, ou allocation universelle :  une politique sociale qui consiste à donner distribuer à tous les citoyens d’une communauté politique un revenu de la naissance à la mort, sans conditions de travail ni de revenus.

En Europe, un mouvement s’est formé depuis quelques années pour pousser cette idée dans la société. Ainsi en 1986, le Basic Income European Network s’est créé à Louvain-la-Neuve en Belgique, et depuis de nombreux congrès internationaux ont été organisés, avec l’implication d’un nombre croissant d’organisations. Un consensus a ainsi émergé autour de la nécessité d’organiser une campagne au niveau de l’Union Européenne, en complément des divers efforts déjà mené au niveau national.


La mise en place de l’instrument de l’initiative citoyenne européenne (ICE) prévue depuis le Traité de Lisbonne fut perçu comme une opportunité stratégique pour atteindre deux objectifs : attirer l’attention autour de l’idée du revenu de base et parvenir à ce que l’Union Européenne s’engage dans la direction de l’implémentation de ce concept en Europe. Par ailleurs, l’un des espoirs des initiateurs de l’ICE était que la nouveauté du dispositif apporterait une visibilité médiatique supplémentaire à la campagne.

Rédiger une proposition d’initiative est compliqué

Avec l’assistance technique de l’équipe de l’eurodéputé allemand Gerlad Häfner, une première réunion de préparation à eu lieu à Bruxelles en Avril 2012, afin de discuter de l’objectif de notre ICE, et d’en rédiger une proposition. Bien conscient que les politiques sociales ne font pas partie des prérogatives de l’Union Européenne, nous devions formuler une demande raisonnable à l’idéal du revenu de base, afin que notre proposition d’ICE soit acceptée par la commission européenne en première instance. En effet, toute proposition d’ICE doit au préalable être validée par la commission afin de vérifier que sont objet rentre dans les champs de compétences de la commission.

Nous ne pouvions donc pas demander à la commission directement la mise en place d’un revenu de base, mais en revanche l’article 153 du traité de Lisbonne stipule précisément que le rôle de la commission inclue l’harmonisation des politiques sociales et « l’échange de bonnes pratiques. »

Après une seconde réunion de préparation à Paris en juillet 2012, nous avons finalement soumis notre première ICE à la commission européenne. Celle-ci demandait à la commission « d’utiliser tous les moyens à sa disposition et de faire tout ce qui est en son pouvoir pour accélérer le processus d’introduction d’un Revenu de Base Inconditionnel dans tous les États membres. » avant de préciser que « ceci nécessite un acte législatif, qui permettra de réaliser les objectifs de l’Union Européenne, à savoir combattre l’exclusion et la discrimination, promouvoir la justice et la protection sociale… »

Cette proposition fut refusée par la commission sous prétexte de “tomber manifestement en dehors du champ de pouvoir de la commission”. Si la commission admet que le revenu de base pouvait contribuer à remplir les objectifs de lutte contre la pauvreté tels que spécifié dans l’article 153 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne, elle nie néanmoins détenir une “base légale appropriée” pour qu’elle s’accompagne d’un acte légal permettant l’harmonisation des lois nationales.

Encouragé par des experts qui nous ont expliqué que la commission basait son rejet sur une interprétation spécifique de notre demande, nous avons voulu retenter notre chance. Cette fois-ci en mettant clairement en avant des objectifs intermédiaires tels que la mise en place de projets pilotes, et l”examen de différents modèles de revenu de base”, tout en précisant que notre objectif de long terme demeurait la mise en place complète d‘un revenu de base. Cette seconde tentative fut enregistrée en novembre 2012 et acceptée cette fois-ci par la commission le 14 janvier 2013.

Après la victoire, les difficultés (re)commencent

L’enregistrement de notre initiative fut une petite victoire : elle nous permettait (enfin!) de commencer la récolte des signatures. Mais de l’énergie et des ressources fut consommées inutilement durant cette phase préparatoire. Certains organisateurs furent découragées lors du premier rejet par la commission, et d’autres ont décider de se retirer du projet lorsqu’il fut décidé de revoir à la baisse nos demandes dans le cadre de la seconde initiative. Ce fut le cas de nos partenaires italiens notamment, qui devaient construire notre site web de campagne. De plus, l’attente insupportable et les doutes concernant la bonne volonté de la commission constituèrent une entrave à la mobilisation des troupes. Par conséquent, nos outils de communication et surtout le système de collecte des signatures n’étaient pas prêt lorsque nous avons reçu le feu vert de la commission.

Le système de collecte de signatures fut un vrai cauchemar à mettre en place. Il s’agit d’un logiciel fourni par la commission européenne, et dont l’antenne Luxembourgeoise offre gracieusement un service d’hébergement, qui serait autrement très couteux pour les organisateurs. Mais la mise en place de ce dernier demeure très complexe, car il faut respecter un cahier des charges extrêmement lourd. Avec les vacances de fin d’années, il fut difficile de remplir toutes les conditions requises par la commission, d’autant que nous étions loin d’imaginer à quelle point ces conditions étaient strictes. En plus de cela, par deux reprises, le DVD du logiciel envoyé par la commission était défectueux, empêchant les organisateurs d’aller au bout de la session de formation à l’utilisation du logiciel, repoussant de plusieurs semaines encore la collecte des signatures.

Au final, la collecte des signatures ne put démarrer qu’en mars seulement, soit avec deux précieux mois de retard sur une période de 12 mois pour collecter un million de signatures. Ces deux mois d’attente furent particulièrement frustrant pour nous et nos supporters, qui ne comprenaient pas pourquoi il fallait attendre alors que de nombreuses pétitions en ligne peuvent être lancées en quelques clics. De plus, nous n’avions absolument aucun moyen de savoir quand est-ce que la commission allait finalement valider notre système de collecte de signatures, rendant impossible toute organisation d’un lancement digne de ce nom. Nous avions l’impression de ne pas contrôler notre campagne, n’ayant d’autre choix que d’improviser.(...)

Lire la fin sur la source ; Fortune

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Lien connexe : (En inde, une expérience est faite dans une région le peuple reçois une mince contribution d'office pour voir si cela fonctionne, voyez plutôt) Inde : Comment le revenu de base change la vie

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Le Revenu de base – une impulsion culturelle

Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Revenu-de-base-720x340

Le Revenu de base – une impulsion culturelle est un film-essai helvético-germanique qui explique, défend et argumente l’idée d’un revenu de base inconditionnel. Réalisé par Daniel Häni et Enno Schmidt, le film est sorti en 2008 en allemand et a depuis été sous-titré dans plus de 10 langues. Une version Française a également été produite, ainsi qu’une version courte de 45 minutes, disponible en téléchargement sous licence creative commons.


Le film, diffusé principalement sur internet, avait été vu plus de 500 000 fois au printemps 2011 selon les réalisateurs.

Les auteurs du film proposent un système de remplacement du système de l’impôt sur le revenu par une taxe sur la consommation dont est rétrocédé un revenu de base. L’idée est portée par l’initiative-grundeinkommen.




http://openews.eu/le-revenu-de-base-une-impulsion-culturelle/

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Si on veux éviter ça !

Jovanovic : le plus grand hold-up de tous les temps, prélude à une banqueroute universelle

Nous sommes prévenus de toute manière, donc ce n’est qu’une confirmation de plus… Par contre, je risque de regarder un peu, cela fait un moment que je n’ai pas eu de nouvelles de Max Keiser ou de Nigel Farage…



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Dernière édition par akasha le Lun 13 Oct - 11:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Sep - 18:31

Bonjour,
Dans le cadre de "à qui appartiens" On a vu avec akasha pour les grandes villes. voyons maintenant qui dirige un états souverain. Comment fonctionne vraiment les prêts et remboursement des sommes d'investissement. Vous allez constatez que le système tourne tout simplement à l'envers. En gros les banques comptent sur des gros investisseurs pour "emprunter" (oui les banques empruntent aussi) à un taux très bas (oui et les banques eux prêtent à des taux élever). et par rapport à ça vont se permettent de prendre des risques et d'engendrer de grosses économies, et pour se qui est du reste. Ils savent qu'ils peuvent compter sur le renflouement par les états (dubitatif).
Je vous proposes un très bon article qui se penche sur la question. Qui est relativement bien écrit et facile à assimiler. Bonne lecture.



Les États au service des banques au prétexte du « Too big to fail » – Les aides massives des banques centrales aux grandes banques privées

Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 How-banksters-roam-free-remain-unpunished

Série : Les États au service des banques au prétexte du « Too big to fail » (partie 1)


Les aides massives des banques centrales aux grandes banques privées


Résumé :
Depuis l’éclatement de la crise bancaire en 2007, les banques centrales des pays les plus industrialisés prêtent massivement aux banques à des taux d’intérêt très bas afin d’éviter des faillites, permettant aux grandes banques qui en bénéficient d’économiser des sommes considérables en termes de remboursement des intérêts.

La Fed achète massivement aux banques des États-Unis des produits structurés hypothécaires, la BCE n’achète pas jusqu’ici de produits structurés mais elle accepte que les banques les déposent comme collatéraux, autrement dit comme garantie, des prêts qu’elle leur octroie.

Les gouvernements, quant à eux, apportent leurs garanties et injectent massivement des capitaux afin de recapitaliser les banques.

Les banques systémiques savent qu’en cas de problème, du fait de leur taille et du risque que représenterait la faillite de l’une d’elles (« too big to fail »), elles pourront compter sur le soutien des États qui les renfloueront sans sourciller.


De plus, au sein de la zone euro, les banques jouissent du monopole du crédit destiné au secteur public.

À partir de 2007, les gouvernements et les banques centrales des pays occidentaux les plus industrialisés plongés dans la plus grande crise économique depuis les années 1930 ont donné la priorité absolue au sauvetage des banques privées et au système financier qui les entoure (sociétés d’assurances, fonds de placement, fonds de pensions privés…) |1|. Le sauvetage des banques est réalisé aux dépens de l’écrasante majorité de la population (les 99 %). Les pouvoirs publics ont tout fait pour maintenir les principaux privilèges des banques privées et pour laisser intact leur pouvoir. Le coût du sauvetage est énorme : explosion de la dette publique, perte de recettes fiscales, forte restriction des prêts aux ménages et aux PME, poursuite des activités spéculatives et aventureuses qui, dans certains cas, ont nécessité de nouveaux sauvetages coûteux.

Les prêts massifs des banques centrales aux banques privées

Depuis l’éclatement de la crise bancaire en 2007, les grandes banques centrales des pays les plus industrialisés (BCE, Banque d’Angleterre, Fed aux États-Unis, Banque nationale de Suisse, Banque du Japon) prêtent massivement aux banques à des taux d’intérêt très bas afin d’éviter des faillites. Sans cette ligne de crédit illimitée, une grande partie des banques serait en cessation de paiement car les sources habituelles de financement se sont taries, les prêts interbancaires ont fondu (car les banques se méfient les unes des autres), les ventes d’obligations bancaires sont très faibles, et les prêts au jour le jour assurés par les money market funds sont aléatoires (voir encadré). Le cumul des prêts des banques centrales aux banques privées depuis 2007 dépasse de loin la somme de 20 000 milliards de dollars. Comme cette manne de crédits est prêtée à un taux d’intérêt très bas, cela permet aux grandes banques qui en bénéficient d’économiser des sommes considérables en termes de remboursement des intérêts.

Qu’est-ce que les Money Market Funds ?Les Money Market Funds (MMF) sont des sociétés financières des États-Unis et d’Europe, très peu ou pas du tout contrôlées ni réglementées car elles n’ont pas de licence bancaire. Ils font partie du shadow banking, la banque de l’ombre. En théorie, les MMF mènent une politique prudente mais la réalité est bien différente. L’administration Obama envisage de les réglementer car, en cas de faillite d’un MMF, le risque de devoir utiliser des deniers publics pour les sauver est très élevé. Les MMF suscitent beaucoup d’inquiétude vu les fonds considérables qu’ils gèrent et la chute depuis 2008 de leur marge de profit. En 2012, les MMF états-uniens maniaient 2 700 milliards de dollars de fonds, contre 3 800 milliards en 2008. En tant que fonds d'invetissement, les MMF collectent les capitaux des investisseurs (banques, fonds de pension…). Cette épargne est ensuite prêtée à très court terme, souvent au jour le jour, à des banques, des entreprises et des États. Dans les années 2000, le financement par les MMF est devenu une composante importante du financement à court terme des banques. Parmi les principaux fonds, on trouve Prime Money Market Fund, créé par la principale banque des États-Unis JP Morgan, qui gérait, en 2012, 115 milliards de dollars. La même année, Wells Fargo, la 4e banque aux États-Unis, gérait un MMF de 24 milliards de dollars. Goldman Sachs, la 5e banque, contrôlait un MMF de 25 milliards de dollars. Sur le marché des MMF en euros, on trouve de nouveau des sociétés états-uniennes : JP Morgan (avec 18 milliards d’euros), Black Rock (11,5 milliards), Goldman Sachs (10 milliards) et des européennes avec principalement BNP Paribas (7,4 milliards) et Deutsche Bank (11,3 milliards) toujours pour l’année 2012.

Source et article complet sur CADTM. org via Démocratie réelle

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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Sep - 18:32

NOTE AKASHA/ Bonsoir les zamis  :couette:
Continuons la série d'article sur la déchéance de la zone Euro et ces conséquences inéluctable...N'hésitez pas à lire les articles précédent pour bien comprendre les enjeux actuelles.je vous proposes aujourd'hui un article traitant d'un plan des plus perfides qui nous pend au dessous du nez depuis un moment déjà, ou d'ailleurs la partition est écrite et n'attend plus qu'un chef d'orchestre pour nous la jouer... Wink Ensuite vous aurez une série de liens connexe traitant des derniers événements, et de la crise latente surtout en France qui est sous la menace d'une récession sans précédant...On va bientôt pouvoir dire "ah tu vois que monsieur Jonavovic avait raison !!"  Very Happy


Tu donnes et tu la fermes !! « Nous approchons malheureusement du grand soir où tous les épargnants seront taxés »

Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 98008898

Ces derniers mois revient sur le devant de la scène médiatique et économique l’Union bancaire européenne, promise depuis plusieurs années par de nombreux dirigeants.



News360x – En tant qu’avocat, pensez-vous que cette union va améliorer ou fragiliser la sécurité des comptes des épargnants?

En tant qu’avocats, nous sommes amenés à penser que c’est un facteur important de l’amélioration de la défense de leurs intérêts. L’expérience prouve qu’au niveau des directives et normes européennes, à partir du moment où il y a un enrichissement des règles, il y a amélioration des conditions de sécurité et d’information. Sur ce point, tout cela va dans le bon sens.



Dans le cas de Chypre, les comptes inférieurs à 100.000 euros ont été épargnés de toute ponction. En cas de crise, en sera-t’il de même à l’échelle européenne?

Ce n’est pas certain. Les pauvres sont pauvres, mais ils ont cet avantage d’être nombreux. Nous avons à de nombreuses reprises évoqué le risque de voir émerger une « Taxe une fois pour toutes » afin de réduire brutalement l’endettement de certains états membres. On peut imaginer une sorte de « Grand Soir » où le gouvernement en viendrait à annoncer que tous les comptes de dépôt ou comptes courants sont ponctionnés de 10% ou plus de leurs avoirs pour faire face à ce qui serait qualifier d’urgence dans le service de la dette.

Ce n’est pas une simple hypothèse, puisqu’elle a été recommandée un temps par le FMI comme une solution au sur-endettement de certains pays, dont la France. Ainsi, si cela vient à se produire, alors il y a fort à parier que tous les comptes seront mis à contribution, car la masse d’avoirs qui pourraient être obtenus par des retraits « raisonnables » sur des comptes supérieurs à 100.000 euros ne serait pas suffisante.

Le cas de Chypre à ceci de particulier que le pays était devenu le réceptacle d’investissements étrangers importants, notamment russes, soupçonnés d’être constitués par de l’argent sale, ce qui est une hypothèse loin d’être similaire à celle que nous évoquions.



L’assurance vie est-elle également concernée par ces possibles ponctions ?

Oui bien sûr, à ceci près qu’elle offre de meilleures garanties, notamment dans le droit français. Même si il sera difficile d’échapper à cette « Taxe une fois pour toutes » en cas de crise, il est évident que les marchés financiers subiront dans le même labs de temps d’importantes pertes.

Or, si quelqu’un possède un contrat d’assurance-vie en déficit, il peut encore aujourd’hui annuler les pertes subies sur ce contrat en y renonçant, et en demandant à l’assureur de restituer l’intégralité des primes versées jusqu’alors au titre d’intérêts. Plus de 40 % des français ont une assurance-vie et beaucoup trop d’entre-eux renoncent à leurs droits en cas de perte.



Si une crise bancaire mondiale venait à nouveau à se déclencher dans les mois à venir, les épargnants s’estimant floués par cette participation forcée au désendettement pourraient-ils porter plainte contre les institutions européennes?

Ce serait extrêmement compliqué. Il n’y a actuellement aucun exemple de jurisprudence ou d’indemnisation obtenu par des épargnants contre des institutions de ce type à l’échelle européenne. Il y a des précédents qui concernent les États-membres, mais en l’état des textes, nous sommes très perplexes quant à la possibilité de voir un épargnant se faire rembourser dans un tel cas. Après, le droit évolue tous les jours. Il est théoriquement envisageable de porter plainte contre ces institutions dans un tel cas, mais cela reste une hypothèse, car il n’existe, je le rappelle, à notre connaissance aucun précédent.



Certains observateurs économiques font régulièrement part de leurs analyses et inquiétudes suite aux discours de plus en plus alarmistes tenus par certains responsables, à l’image de Christine Lagarde, directrice générale du FMI, et du risque de « Reset ». Êtes-vous inquiets quant à la situation économique actuelle ?

Malheureusement oui, ce risque est élevé. On assiste depuis de plusieurs mois à la dégradation du système bancaire, et à celle de la situation des finances publiques des États-membres européens. Une crise de confiance liée à une forte augmentation des taux sur le marché obligataire d’un des pays concernés est à craindre.

Il y a fort à parier que nous n’entrerons pas dans une situation de banqueroute, mais que nous approchons malheureusement du « Grand Soir » dont nous parlions précédemment, même s’il s’avère encore difficile de savoir si tout cela est une question de mois, ou d’années.

Entretien avec Nicolas Lecoq-Vallon et Hélène Féron-Poloni réalisé pour News360x

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Le déclin économique de l’Europe se poursuit...


Juste au moment où l’Europe, dans un acte de masochisme stupide, adopte unesérie de nouvelles sanctions contre la Russie, les dernières statistiques industrielles en Allemagne montrent une chute brutale des nouvelles commandes en provenance de l’extérieur pour les produits allemands, de l’ordre de 3,2 % en juin, la plus forte au cours des 13 derniers mois.

Cependant, la véritable dynamique derrière cet effondrement est la situation économique déplorable au sein même de la zone euro, puisque la chute des exportations (et non pas des nouvelles commandes) a été de 10,4 % vers les pays qui en font partie, contre « seulement » 4,1 % vers les autres pays.

Mais c’était avant l’adoption des sanctions contre la Russie.

Istat rapporte que le déclin du PIB en Italie, la troisième puissance économique de la zone euro, a été de 0,2 % pour le second trimestre, ce qui la met officiellement en récession. La principale cause de cette chute est la baisse des exportations dans les trois principaux secteurs de l’économie italienne, c’est-à-dire l’industrie, l’agriculture et les services.

En France, le PIB a stagné au premier trimestre, et les économistes anticipent une « croissance » située entre 0 et 0,1 % pour le seconde trimestre.

Mais c’était avant l’adoption des sanctions contre la Russie, et avant que celle-ci n’annonce le 6 août une suspension des importations agricoles en provenance de l’Europe, des Etats-Unis, du Canada, de la Norvège et de l’Australie.

En 2013, l’UE a exporté pour 11,8 milliards d’euros en produits agricoles vers la Russie.

La contre-partie positive à tout ceci est que la réponse russe aux sanctions marque, avec une décision récente prise par l'Inde, le début de la fin du libre-échange, qui a régné en maître sur le monde depuis l’institution de l’OMC en 1995 et a conduit à l’effondrement des ateliers textiles du Rana Plaza au Bangladesh le 24 avril 2013, faisant plus de 300 morts.

Grâce à ses décisions désespérées, l’oligarchie britannique et ses acolytes ailleurs dans le monde est en train de précipiter elle-même la décomposition de son propre système ; et ce pendant que les BRICS jettent les bases d’un nouveau paradigme de croissance et de développement, un nouvel ordre économique mondial juste.

Solidarités&Progrets

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Mon Dieu !! France : 30 milliards d’euros de déficit commercial en 6 mois


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À mi-année, la France traîne un déficit commercial de près de 30 milliards d’euros et aucun signe net d’inversement de tendance n’est perceptible, en raison de contre-performances industrielles qui n’augurent rien de bon pour la croissance en 2014.


Le déficit commercial s’est creusé en juin à 5,4 milliards d’euros, contre 5,1 milliards d’euros en mai, et s’est établi à 29,2 milliards pour l’ensemble du premier semestre, ont annoncé jeudi les Douanes.

Le solde des échanges commerciaux de la France est déficitaire depuis dix ans : le dernier excédent mensuel remonte à mai 2004 et se montait à 176 millions d’euros. Pour retrouver un excédent en année pleine, il faut remonter à 2002.

« À mi-année, nous sommes au niveau le plus bas depuis 2010″, se félicite malgré tout la secrétaire d’État au commerce extérieur, Fleur Pellerin, dans une interview au Figaro parue jeudi, tout en admettant que la situation était « encore loin d’être satisfaisante ».

Le déficit du premier semestre s’est en effet réduit par rapport aux six premiers mois de 2013, mais de 100 millions d’euros seulement.
Selon elle, l’objectif d’un déficit de 53 milliards d’euros en année pleine, contre un peu plus de 60 milliards en 2013,« est tenable ». Le déficit commercial annuel de la France tend à se contracter depuis le record de plus de 74 milliards atteint en 2011.

Lire la suite sur la source de l'article : Newsbanque.com

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"C'est le moment formidable et unique pour augmenter la TVA", juge Attali



L'UE est un suicide collectif : Pourquoi nous filons très vite vers des guerres civiles dans toute l'Europe...

Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 98194676

Les discours des politiques tentent de rassurer, mais la dure réalité est là : la crise européenne est loin d’être résolue. C’est le constat que fait Ambrose Evans-Pritchard dans cet article publié le 12 août 2014 dans le Telegraph :

« La crise continue de poursuivre l’Europe alors que la déflation empire et que l’Allemagne stagne


Les chiffres de l’Allemagne, de l’Italie et du Portugal mettent la pression sur la BCE afin qu’elle intervienne


Lire la suite sur l'article source ; Or_Argent_UE

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Qui s'y frotte s'y pique !! Les sanctions russes vont précipiter l’Europe dans une récession en triple creux

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« L’Union européenne déplore l’annonce par la Fédération de Russie de mesures qui vont cibler les importations de produits agricoles et alimentaires. Cette annonce est clairement motivée par des raisons politiques », a affirmé l’UE dans un communiqué de presse, dans lequel elle indique qu’elle se réserve « le droit de prendre des mesures ».


« Après avoir s’être aveuglément rangée derrière les Etats-Unis et leurs opérations de propagande liées à la crise ukrainienne, l’UE est maintenant prise par surprise par la réaction de la Russie », écrit le blog américain Zéro Hedge.

Le boycott russe des produits alimentaires européens pendant un an risque en outre de la précipiter dans une récession en triple creux. Les chiffres que l’Italie a publiés hier, qui montrent que le pays est techniquement en récession, semblent pointer vers cette possibilité.

Les craintes d’une nouvelle catastrophe économique ont été confirmées par le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, qui a dit redouter principalement une augmentation des prix de l’énergie.

Pendant ce temps, la coalition européenne contre Poutine commence à se fissurer. Selon l’agence de presse Bloomberg, les ministres grec et autrichien de l’Agriculture ont déclaré que les sanctions de l’UE n’étaient plus tenables. Le parti d’opposition grec Syriza s’est adressé au gouvernement grec pour lui dire qu’une « obéissance aveugle aux stratégies de guerre froide de Bruxelles et de Washington serait désastreuse pour l’agriculture du pays ».

Dans le journal De Tijd, David Criekemans, professeur de géopolitique à l’Université d’Anvers, s’interroge sur l’action européenne dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine :

« L’Europe estime que les sanctions vont effriter le soutien pour Poutine. Qu’il y aura une révolution de palais et que les oligarques riches auront tendance à quitter Moscou. Mais c’est le contraire qui est vrai. Nous devons continuer à laisser des options à Poutine. Actuellement, nous ne lui donnons aucune chance. Et comme il n’a pas de bonnes options, il choisit les mauvaises. C’est ce qui se passe actuellement. »

Cet embargo russe affectera non seulement l’Occident, mais aussi et surtout les citoyens russes, et notamment la classe moyenne, celle qui était descendue dans la rue pour contester Poutine entre la fin de l’année 2011 et le début de l’année 2012. Les experts et les économistes ont déjà averti qu’il pourrait avoir pour conséquence de fortes hausses de prix.

Mais les historiens observent que les Russes ont démontré par le passé qu’ils étaient capables d’une endurance exceptionnelle lors des périodes difficiles. Le dernier sondage de popularité indique que la confiance pour leur président n’a jamais été aussi forte, puisque 87% d’entre eux lui accordent leur soutien.

Selon les économistes du FMI, l’interdiction d’importation des produits européens par la Russie devrait affecter au premier rang la Lituanie. Actuellement, le solde du compte courant de ce pays est positif, et 20% de ses exportations sont destinées à Russie. Les échanges portent principalement sur les produits alimentaires, les matériaux de construction, le papier et la nourriture pour chats, des secteurs bien identifiés qui risquent de souffrir de la décision russe. Mais selon le journal Verslo žinios, l’impact ne sera pas si important, car la Russie réexporte l’équivalent des ¾ de ces produits en Lituanie…

Par ailleurs, la Biélorussie s’est déjà positionnée auprès de Moscou pour se substituer à l’UE en tant que fournisseur de produits agricoles et alimentaires. « Nous remplacerons les pommes de terre néerlandaises, nous remplacerons les pommes polonaises, nous avons de tout », a déclaré hier Léonid Marinitch le vice-ministre de l’agriculture biélorusse, à l’agence de presse russe RIA Novosti. Il a indiqué que le pays était en mesure d’augmenter ses livraisons de viande, de produits laitiers et de primeurs à la Russie.


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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Sep - 18:34

Bonjour,
La néo libéralisation de l'UE continue. par exemple en Grèce pour sortir le pays de leur colossale endettement ils vendent absolument tout leur services publiques. Et bien plus encore, ils vendent également les autoroutes ou des bout de plages à des sociétés privée afin de les exploités à leurs guises. Voilà ou cela même d'appliqué la théorie du chaos sur un pays souverains et de leur transformé en une énorme entreprise privée.
Se sont les thinks tanks néolibéraux européistes qui veulent vendre ce qui reste des services publics à des entreprises privées, et ce dans tout les pays de la zone euro :






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MAJ



Le hasard, fait bien les choses, alors que j'avais un peu envie de développer cet aspect des dérives de l’ultralibéralisme à l'européenne. Voilà que je viens de tomber sur ce reportages intéressant, je vous le proposes.

Europe à vendre (vidéo)

Tout se vend, surtout si cela peut rapporter de l’argent! Les valeurs de « bien public », de patrimoine, n’existent plus si au final cela permet de renflouer les caisses ou de continuer à entretenir la machine à mensonges qui nous fait croire que la situation n’est pas si grave que cela…

Le monde ne doit être que profit, et uniquement profit, quitte à vendre à n’importe qui: pays finançant le terrorisme (Qatar, Arabie Saoudite…), pays ne payant qu’avec des billets de Monopoly et donc qu’avec des planches à billets (USA…), pays « ennemis » (Russie…), etc…


Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 UE-vendue
Avec la crise, la privatisation des biens publics s’accélère partout en Europe. Une enquête édifiante sur les bradages en cours des patrimoines naturels et culturels.
Montagnes à vendre dans le Tyrol oriental pour 121 000 euros ! En 2011 en Autriche, l’annonce suscite aussitôt la convoitise de sociétés, à condition que les deux sommets (2 600 mètres d’altitude), propriété de l’Agence immobilière fédérale (BIG), une institution publique, portent leur nom. C’est en découvrant cette aberration que le réalisateur entreprend un tour d’Europe pour évaluer la privatisation en cours des biens publics. Un état des lieux stupéfiant, tant la crise justifie la vente à la « découpe » du patrimoine naturel et culturel par des municipalités, régions et gouvernements soucieux de renflouer leurs caisses. En Irlande, l’État, au bord de la banqueroute pour avoir épongé les dettes des grandes banques, est prêt à brader toutes les forêts de l’île, mobilisant des milliers de personnes en colère.

Cynisme tranquille
À Paris, c’est l’hôtel de la Marine, place de la Concorde, que France Domaine souhaitait céder pour un bail de 99 ans à des investisseurs privés, avant de renoncer face à l’opposition au projet. Berlusconi, lui, envisageait même de privatiser les vestiges de l’Antiquité, y compris le Colisée, dont la restauration, urgente, est aujourd’hui financée par Diego Della Valle, le PDG de Tod’s. Berlin craint de perdre la mémoire de son Mur, sous la pression de la spéculation immobilière, et la Grèce, encouragée par la troïka (FMI, Banque centrale européenne, Commission européenne) met en vente des terres et îles vierges, convoitées par des chaînes du luxe, des promoteurs et des milliardaires. Entre cynisme tranquille des uns et résistance fragile des autres, une enquête éclairante sur un phénomène qui menace la liberté des citoyens de l’UE à décider de l’aménagement de leur espace public, urbain ou naturel.



Source : Youtube

Finalement, cela rejoint l’idée même du traité transatlantique, tout doit être vendu si cela peut rapporter plus d’argent, à commencer l’UE qui a été bradée aux intérêts des Etats-Unis…


Dernière édition par orné le Lun 3 Aoû - 8:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Sep - 18:36

NOTE AKASHA/ Bonjour les gens  I love you
J'aime beaucoup se sujet, et je le trouve bien agencé et propre surtout.... Wink Je trouve important que les gens aient bien entête le pourquoi d'une Europe, et pour qui surtout profite une telle Europe, elle aurait pu être si différente, plus sociale, plus forte. Bref "plus mieux"  lol!  peu le savent mais l'UE est née sous l’impulsion des Etats-Unis, qui auront tout du long du début à nos jours, financée des institutions des plus connues (ayant pignon sur route) aux plus secrètes.... Suspect  Il y a eut aussi beaucoup de financements occultes pour appuyé des projets non officiels qui seront passé du statut de théories du complots à des faits avérés. Je pense notamment aux réseaux Gladio, les youngs readers, ou Stay Behind etc...Les pères fondateurs était également tous d'anciens cadre du nazisme en rapport direct avec les Etats-Unis et financer par l'ineffable Henry Ford notamment Wink On peux aussi cité,  l'incontournable Rockefeller, Carnegie,ou Hoover...Tous appuyer avec l'aide de la CIA ! Pourquoi faire me demanderez-vous ? Hey bien pour infiltrez différente facultés, des médias, au partit politiques, en passant par des syndicats, histoire de mener à bien la propagande pro-Europe.... Rolling Eyes Une cible privilégiée aura été bien évidement les universités véritable vivier de future représentants ! Henry Ford encore lui sera bien le 1er à financer le travail de formation de recrue "européiste"...Il y aura même la création express d'un cercle de l'élite européiste, ayant pour but de formé la crème de nos futures décideurs, j'ai nommé la "La French American Foundation" qui est au fait une succursale du "Think Thanks"....Ce n'est pas tout.... A Bruxelles ont retrouve le European Community Institute for University Studies (ECIUS)" qui venait d’être créé, à hauteur de 800.000$. Dont le but de cete institution plus où moins officielle et dirigée par un proche de Jean Monnet. Était de pousser les universitaires à avoir une approche très libérale de l’intégration européenne. Parmi les membres du conseil d’administration de l’ECIUS, on retrouve donc l'ami Monnet  Wink , et son potei Robert Marjolin. .. Pour développer un peu plus, je vous proposes un reportage sur les agissements de la CIA et de son impulsion sur la création de l'UE ou de suivre le sujet depuis le début, et se que j'ai écris ou poster au sujet du réseau Gladio, véritable pierre angulaire de la mise en place de l'UE...


Europe : Les infiltrations de la CIA dans la culture [Rediff.]

Dans les années de l’après-guerre, les services secrets américains lancent une vaste opération d’infiltration des milieux européens de la culture. Ils lui consacrent plusieurs millions de dollars et s’appuient sur un organisme, le “Congrès pour la liberté de la culture“, dont le siège se trouve à Paris.




La capitale française est un lieu stratégique pour publier des revues lues jusqu’en Afrique, en Amérique latine et dans les pays arabes. Le Congrès pour la liberté de la culture s’intéresse aux artistes et intellectuels de gauche, qu’il essaie de soustraire à l’influence marxiste et de gagner à la cause américaine. En France, la revue Preuves dirigée par Raymond Aron constitue le fer de lance de cette diffusion de la pensée anticommuniste.

En Allemagne, le “Kongress für kulturelle Freiheit” naît en juin 1950 à Berlin, en zone d’occupation américaine. La revue Der Monat reçoit les premiers subsides de la CIA vers 1958. Elle compte parmi ses collaborateurs d’éminents journalistes et les principaux représentants des maisons d’édition en Allemagne fédérale.

Le Congrès dispose ainsi de relais à Berlin, Munich et Francfort. Il s’établit aussi à Cologne où il développe des relations privilégiées avec les rédactions de la presse écrite et de la télévision. Heinrich Böll, futur Prix Nobel de littérature (en 1972), est approché et travaillera — plusieurs documents le confirment — pendant plus de dix ans pour le Congrès et ses différentes organisations. Sans savoir qu’il œuvre en fait pour la CIA?


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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Sep - 18:37

Bonsoir les gens Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Emoticone-94
Bon, je continue dans le même thème que les derniers postes, on reste donc dans l'histoire de la création de l'UE mais vu de l'intérieur de la façon occulte si vous voulez, la version non officielle mais réelle de comment les événements se sont produit ! Revenons sur les réseaux Gladios, en l’occurrence à travers se reportage, qui pour ceux qui n'ont pas encore eut l'occasion de creuser sur les réseaux Gladios, de le faire de façon ludique..Et pour ceux qui l'auront déjà fait de se remémorer les événements afin de bien digérer le tout. Et de devenir un érudit en la matière Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Emoticone-90


Les armées secrètes de l’OTAN

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Ce documentaire retrace, à travers les pays européens, l’implication avérée des Etats-unis via l’OTAN dans des actes belliqueux tels que des attentats, des tueries, et des soutiens à divers groupuscules.

Tour à tour, ces armées secrètes de l’OTAN, financées par les Etats-unis, ont imposés la stratégie de la tension à des pays tels que la France, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, la Belgique les soumettant à l’hégémonie de l’OTAN et donc étasunienne, contre l’ogre communiste représentée par la Russie.


Une stratégie de la tension, via la terreur, que nous retrouvons actuellement vis à vis de la Russie et qui nous amène à penser que la guerre froide ne s’est pas estompée après la mort du communisme, mais a tout simplement été remplacée par l’opposition de deux blocs pour la mise en place du Nouvel Ordre Mondial et le futur de notre société



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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Oct - 12:00

Commentaire et propos par Akasha/ Bonjour les gens Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Emoticone-94
Le traité transatlantique approche à grand pas...Et le moins que l'on puisse dire, c'est que beaucoup vont tiré la langue avec la libre concurrence qui rimera plutôt avec concurrence déloyale, et même la fin des petits propriétaires dans le monde de l'agriculture et des fermiers... Rolling Eyes  Et bien sûr dans tout autre domaine, en clair cela va mettre sur un Piédestal les grandes multinationales...Je ne le vous répéterais jamais assez, car beaucoup de détracteurs nous la joue "maaaiiis nooon" propagande "pro_européiste" que tout ça...Justement, sur les nouvelles législation sur le domaine de l'agriculture, qui au fait n'est jamais qu'une mise en bouche de se qu'il va suivre...Est assez significatif, sur papier beaucoup nous ont fais le coup du mea culpa, mais qui aient donc demander aux  intéressés pour voir...Il est facile de se là jouer derrière son PC quand on ne fout rien dans la vie... No  Mais ceux qui doivent vivre au quotidiens avec les nouvelles réglementations en vigueur, croyez_moi qu'ils vont vous tenir un autre discours !! Alors que pensez de la suite qui désormais n'est plus qu'une question de temps ?
Voici un début de réponse, bonne lecture, si je puis dire... Rolling Eyes


TTIP/TAFTA ou comment passer la sécurité alimentaire à la moulinette !

Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Tafta

Grâce à une fuite, plusieurs groupes écologistes ont pu avoir connaissance des propositions de la Commission européenne sur la sécurité alimentaire, lors des négociations de ce traité commercial. Adrian Bebb, chargé de la campagne Agriculture et Biodiversité des Amis de la Terre Europe explique en quoi ces documents montrent que l’accord EUA-UE sape les fondements mêmes de la politique de sécurité alimentaire européenne.





Les citoyens européens ont toutes les raisons de s’inquiéter des conséquences du projet d’accord de libre échange avec les Etats-Unis (TTIP ou TAFTA). Nous avons obtenu par une fuite, un document essentiel sur la sécurité alimentaire, qui montre l’étendue des renoncements que la Commission européenne est prête à concéder sur la protection des citoyens, malgré les affirmations répétées du commissaire européen au Commerce, Karel de Gucht, qui continue d’affirmer que ces « questions ne sont pas sur la table de négociation ».



Les citoyens européens en sont réduits à devoir compter sur des fuites pour découvrir ce qui se manigance dans leur dos, puisque les négociations sur cet accord de libre échange se déroulent en secret. Ce que révèlent ces documents, c’est qu’il s’agit d’une proposition de la Commission européenne et bien que le texte soit incomplet, il est suffisamment explicite pour confirmer nos craintes : cet accord a avant tout pour but de rendre la vie plus facile aux multinationales, quitte à sacrifier des mesures fondamentales de sécurité alimentaire qui protègent les citoyens européens.


Ce que texte obtenu par l’Institute for Agriculture and Trade Policydémontre clairement, c’est que cet accord de libre échange est une compétition pour niveler vers le bas les mesures de protection des citoyens, de la santé et de l’environnement. Le texte révèle que l’Union européenne devrait accepter des niveaux de contamination pour les aliments contaminés, non pas fixés par les états membres, mais par un organisme international, le « Codex Alimentarius ». Cet organisme a systématiquement fixé des normes de sécurité très basses, en grande partie grâce au travail de lobbying des multinationales et du gouvernement états-unien.



L’Union européenne a souvent des normes plus strictes que celles du Codex, par exemple en ce qui concerne les niveaux autorisés pour les pesticides dans les aliments, qui sont bien plus bas que ceux qu’autorise le Codex. Bien que le document qui nous est parvenu laisse entendre que les pays importateurs peuvent faire opposition à ces normes, cela signifie que dans l’avenir, les citoyens européens consommeront quand même des aliments avec des niveaux de contamination plus élevés.


Un des produits qui soulève des inquiétudes particulières est la ractopamine, une molécule qui favorise la croissance, et qui est administrée aux Etats-Unis à 80 % des porcs et 30 % des bovins. Elle est actuellement interdite en Europe. L’Union européenne a une politique de tolérance zéro pour tout produit alimentaire contenant cette molécule, car elle n’est pas considérée comme suffisamment sure pour pénétrer dans la chaîne alimentaire. Pourtant, d’après les documents qui nous sont parvenus, on peut lire dans le chapitre concernant la sécurité alimentaire, que les Européens pourraient bien finir par devoir manger des saucisses à la ractopamine. En effet, les normes du Codex Alimentarius – quoique controversées – autorisent des niveaux faibles de ractopamine, même si l’Union européenne rejette cette décision. Le droit fondamental de l’Union européenne de définir ses propres règles de sécurité est gravement mis en question et ce n’est pas une bonne nouvelle pour les citoyens européens.



Bien que les systèmes d’évaluation des Etats-Unis et de l’Union européenne diffèrent fortement dans la manière d’évaluer la sécurité alimentaire, dans le traité commercial et le chapitre que nous avons obtenu, il n’est question que d’accepter les lois et les normes de sécurité des Etats-Unis, comme si c’était les nôtres. C’est ce que les négociateurs appelle « reconnaissance mutuelle ». Il est clair d’après la fuite, qu’on attend des citoyens européens qu’ils acceptent sans broncher le système de sécurité alimentaire des Etats-Unis, tant qu’il fournit « un niveau adapté de protection » – bien que tout le monde s’accorde à reconnaître que le système états-unien est beaucoup plus laxiste que son équivalent européen.


De plus, il devient clair à la lecture du texte, que quelque soient les objections qui puissent être soulevées quant aux normes de sécurité alimentaire des Etats-Unis, la mise en place et l’application de normes de sécurité alimentaires ne peuvent provoquer des « barrière commerciales injustifiées ». Cela veut dire que le commerce et les profits des entreprises passent avant les questions de sécurité alimentaire.



L’évaluation des risques de l’Union européenne se basant sur le principe de précaution est clairement en ligne de mire. Est-ce qu’à l’avenir, on aura droit à plus de traitements désinfectants pour la viande industrielle, ce qui est actuellement largement interdit dans l’Union européenne ? Encore un exemple qui montre que les questions de sécurité alimentaire ne devraient pas faire l’objet de négociations commerciales.


Et comme si cela ne suffisait, il semble bien que les contrôles et inspections qui sont permis sur les importations, devraient être plus ou moins supprimés. Au lieu de tester et contrôler les cargaisons d’aliments dans les ports d’entrée pour cause de maladies ou de contamination, comme le fait actuellement l’Union européenne, l’accord commercial prévoit de les supprimer et de se contenter des déclarations des exportateurs états-uniens.



On va droit à la catastrophe. Comme le gouvernement des Etats-Unis a clairement expliqué que c’est à l’industrie alimentaire états-unienne de procéder à ces tests et de garantir la sécurité alimentaire, cela signifie que ce sont les firmes elles-mêmes qui ont la charge de déterminer si leurs propres produits sont sûrs. Les gouvernements sont relégués au second plan.


C’est ce qu’on appelle lâcher le renard dans le poulailler. Il s’agit ni plus ni moins de privatiser le système de sécurité de l’Union européenne, en enlevant aux gouvernements élus le contrôle des importations pour le confier à des firmes privées. C’est le meilleur moyen de voir les scandales alimentaires se multiplier et de laisser entrer dans l’Union européenne des aliments de qualité inférieure. Attendez-vous donc à voir toujours plus de cas d’aliments contaminés par des OGM non autorisés se retrouver dans votre assiette.



Avec la fuite de ce document, nous ne pouvons que nous opposer encore plus fortement à cet accord commercial. Bien que nous n’ayons pas un tableau complet à cause de l’insupportable culture du secret qui entoure ces négociations, nous en savons déjà assez pour dire haut et fort que nous ne faisons pas confiance à ceux qui disent que les normes européennes « ne sont pas sur la table de négociation » et ne seront pas affaiblies. Il est temps que nos dirigeants politiques prennent au sérieux les intérêts de leurs concitoyens, de l’agriculture familiale et de l’environnement. Les normes relatives à la santé publique, en particulier celles concernant la sécurité alimentaire, ne devraient faire l’objet d’aucune négociation, ni dans cet accord, ni dans aucun autre. Il est grand temps de les retirer de ces négociations.


Pour Adrian Bebb, chargé de la campagne Agriculture et biodiversité des Amis de la Terre Europe : « Le commissaire chargé des négociations se moquait des inquiétudes des citoyens européens craignant qu’un accord commercial avec les Etats-Unis puisse saper les mesures de protection publiques. Cette fuite de documents montre clairement que les citoyens ont toute raison d’être inquiets. C’est derrière des portes closes que les négociateurs sont en train de démanteler le système de protection alimentaire de l’Union européenne dans le seul but de permettre aux multinationales d’engranger toujours plus de profits ».



Pour Christian Berdot des Amis de la Terre France : “Notre santé et notre environnement ne sont pas négociables. Alors que l’Union européenne devrait enfin renforcer ses lois pour nous protéger notamment contre les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les OGM, des négociateurs travaillent dans le plus grand secret à détruire notre système de protection. Les citoyens doivent réagir et vite !”.

Les Amis de la Terre


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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Nov - 6:30

Bonjour,
Une nouvelle courte vidéo explicative sur le TAFTA à venir, mais ô combien explicite n'hésitez pas à la regarder, même les expérimentés sur le sujet. Aussi pour ceux qui découvre n'hésitez ps à feuilleter le sujet qui est très important pour notre avenir.

Le traité transatlantique résumé en trois minutes



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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeMer 19 Nov - 20:05

TISA: De quoi s’agit-il?

N’oubliez pas que le TISA est actuellement en train d’être mis en place et que Angela Merkel veut accélérer la mise en place du traité transatlantique qui est un ensemble de trahisons envers les populations européennes. Nos entreprises, les hôpitaux, les emplois, et le reste, tout va être saccagé au nom du profit avec un seul bénéficiaire à la clé: les États-Unis! Mais vu que la grande majorité des européens ne s’intéressant pas à ce genre d’infos, ou qu’il n’y ont pas accès, il va bien falloir un jour choisir: quitter le système ou subir ce que nous ont fait nos politiques en permettant ce traité.


Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 2003-03-08-Europe-vs-USA-Kelly-illo-1m

Source de l’image: Nicholsoncartoons.com.au

Un groupe de 21 États négocie à huis clos un nouvel « accord commercial »(TiSA: Trade in Services Agreement ou ACS: Accord sur le commerce des services). Il comprend notamment les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon,l’Union européenne ainsi que la Suisse. Ce groupe porte le nom de « Really Good Friends of Services » (ou: les vrais bons amis des services). L’intention des négociateurs est avant tout de défendre les intérêts des grands groupes d’entreprises. Selon cet accord, toutes les prestations de service, notamment celles du domaine des services publics, devraient être soumises aux obligations d’accès aux marchés mondiaux.

Pourquoi des négociations secrètes et séparées?


Les négociations ont été menées à huis clos et en dehors des structures de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Même le secrétaire général de l’OMC a été exclu des négociations sur l’accord TiSA. Au cours de ces dernières années, les pays du Sud membres de l’OMC ont fait preuve d’une plus grande assurance et ont formulé des revendications envers les pays industrialisés : si on attend d’eux qu’ils ouvrent leurs marchés aux prestations de service des pays industrialisés, ils exigent en contrepartie l’accès aux marchés des pays industrialisés pour leurs produits agricoles. Les pays du Sud posent aussi des exigences concernant la protection des brevets ou en rejetant le brevetage de gènes issus de plantes tropicales par des multinationales pharmaceutiques. Par le biais de négociations séparées, menées en dehors de l’OMC, on a tenté d’écarter les pays du Sud.
L’accord TiSA devrait être élaboré conformément aux desiderata des riches pays industrialisés, et forcer de fait tous les autres pays à appliquer ces règles.

Commercialiser le monde?

Catastrophe 1 : Listes « négatives » ou listes des services à exclure.

Selon l’accord TiSA, chaque État partie à l’accord doit dresser la liste de ses services qu’il souhaite soustraire aux obligations d’accès aux marchés.
Cela signifie que pour tous les services ne figurant pas sur la liste des exceptions, l’ouverture du marché est obligatoire. Une source d’énergie aujourd’hui encore inconnue serait donc inévitablement soumise à l’obligation d’accès aux marchés, et il ne serait plus possible de prévoir pour cette dernière un monopole étatique par analogie à l’électricité. D’autres types de prestations de services qui n’existent pas encore et qui, pour cette raison, ne figurent pas sur les listes des exceptions, seraient également soumis aux obligations d’accès aux marchés.

Catastrophe 2 : Clause « ratchet » ou clause de « cliquet ».

L’accord TiSA prévoit qu’une fois une ouverture de marché effectuée, elle est irréversible. Même si cette ouverture devait se solder par un échec complet, la possibilité d’annuler une déréglementation introduite serait exclue définitivement.

Catastrophe 3 : Clause « standstill » ou clause du statu quo.

Selon l’accord TiSA, le niveau de régulation existant au moment de la signature de l’accord ne pourrait plus être relevé par la suite. Si, par exemple, un canton ne dispose pas de loi limitant les heures d’ouverture des magasins à la signature de TiSA, on ne pourrait plus restreindre au niveau légal les heures d’ouverture des magasins dans le futur.
Ce principe s’applique également à d’autres restrictions, par exemple à celles limitant la vente d’alcool ou de tabac. Dans les magasins de la chaîne américaine Walmart, on peut aujourd’hui déjà acheter des armes. Cette compagnie s’imagine certainement qu’elle pourrait appliquer le même principe dans des magasins en Suisse, dans le cas d’une implantation de ses activités dans notre pays.

Catastrophe 4 : Clause « future-proofing » ou clause de pérennité.

Selon l’accord TiSA, toute nouvelle prestation de service qui n’est pas encore inventée aujourd’hui serait automatiquement soumise aux obligations d’accès aux marchés. Mais, les personnes vivant au 18ème siècle, pouvaient-elles prévoir que nous aurions besoin à l’avenir d’un réseau électrique étatique et que nous ferions fonctionner des services publics? Pouvons-nous déjà connaître les prestations des services publics dont nous aurons besoin dans 10 ans, 20 ans, 100 ans? Et savons-nous déjà comment nous voudrons organiser ces services: sous forme de monopoles privés ou de services placés sous la responsabilité des pouvoirs publics?

Si TISA existait déjà…

TISA en 1850 :

en 1850, les réseaux d’électricité n’existaient pas encore. Si l’accord TiSA avait été signé à cette époque, il n’aurait pas été possible de construire des réseaux publics, et l’électricité aurait obligatoirement été gérée par des entreprises privées. Les lignes de chemin de fer n’existaient pas non plus en 1850. Si l’accord TiSA avait été signé cette année, les services publics actuels n’existeraient pas.

TISA en 1950 :

durant les années de boom économique qui ont suivi la Deuxième guerre mondiale, il n’y avait pratiquement pas de chômage en Suisse. Dès lors, il n’est pas étonnant que notre pays ne dispose pas encore d’une assurance-chômage obligatoire dans les années 1950. Si l’accord TiSA avait été signé à cette époque, il n’aurait jamais été possible d’introduire l’assurance-chômage que nous connaissons actuellement.

TISA en 2003 :

en 2004, la population du Paraguay impose par la voie d’un référendum la reprise en gestion publique du système d’approvisionnement en eau jadis privatisé, ainsi que l’ancrage dans la Constitution de l’accès à l’eau en tant que droit humain. Si TiSA avait été signé en 2003 par le Paraguay, le référendum sur l’eau n’aurait plus été possible. Des multinationales telles que Veolia Environnement ou Nestlé auraient pu imposer avec succès la privatisation du système d’approvisionnement en eau dans ce pays.

TISA en 2014 :

des coups d’État militaires sont encore possibles de nos jours et, moyennant le paiement d’un pot-de-vin de quelques millions, on trouve aussi de nombreux chefs d’État corrompus prêts à signer en faveur d’une ouverture de marché. Si TiSA était en vigueur, de telles signatures ne pourraient plus être annulées, même par un nouveau gouvernement démocratique et non corrompu, élu ultérieurement. Aussi désespérées que puissent être les situations de plusieurs villes de Grèce ou de Hongrie, où l’approvisionnement en eau a été privatisé sous la pression des programmes d’économies, il ne serait plus possible de faire marche arrière et supprimer ces déréglementations si TISA était déjà appliqué.

Si TISA était déjà en vigueur maintenant… en Suisse

2021 – aucune souveraineté sur la protection des données.

La Centrale de compensation AVS à Genève veut sauvegarder ses données dans une base « Cloud » externe, en fixant cependant comme condition que le serveur de données soit localisé en Suisse. Le groupe Google dépose plainte contre la Suisse: « La directive selon laquelle le serveur de données doit être localisé en Suisse représente une limitation injustifiée de l’accès au marché. »

2022 – plus de loi sur les heures d’ouverture des magasins.

Dans un canton, les citoyens acceptent une initiative populaire cantonale demandant la réintroduction d’une loi sur les heures d’ouverture des magasins, bien qu’une loi similaire ait été abolie quelques années auparavant.
Le groupe Walmart dépose plainte contre la Suisse: « L’introduction d’une loi cantonale sur les heures d’ouverture des magasins constitue une élévation illégale du niveau de régulation ».

Il s’agit, certes, des situations inventées, mais néanmoins réalistes dans le cas où la Suisse signait l’accord TiSA qui fait actuellement l’objet de négociations à Genève.

En France ou ailleurs, en serait-il autrement ?

Source: Stop Tafta via Sott.net

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Viviane Reding : 75 à 80% des lois nationales viennent de l'UE (VOSTFR)

Selon Viviane Reding, membre de la Commission européenne, 75% à 80% des lois nationales sont issues de directives européennes (janvier 2014)

Vidéo originale complète : https://www.youtube.com/watch?v=QHYDoO...



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L’UPR nous permet de sortir de cette UE qui nous enchaine grâce à l’article 50 du TUE (traité sur l’UE)
Voir cette vidéo : Quitter l’Union européenne : l’Article 50 du TUE, c’est quoi ?


Et un lien connexe : L’article 50 du traité sur l’Union européenne

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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeSam 29 Nov - 3:31

Bonsoir les insomniaques !

Eh bien on dirait que ce petit gommeux de Draghi en veut à nos salaires dès à présent... No Pour un ancien de la Goldman Sachs qui dorénavant affiche un honorable salaire de plus de 32.000 E par mois, de qui on se fout là ? un jour on leur fera leur bouffé leur merde à ces new_aristo... Razz J'adore comme ce type, ou d'autre énergumènes du même genre parle pour tout le monde....Comme si on serait d'office d'accord avec ces mesures de petit nazillon en devenir... pirat Déjà qu'on nous le rabote sévère nos salaires ! sur ma fiche de paie j'ai 2400 E et dans ma poche 2000... pale Il veut quoi là ? mon larfeuille ? .... Very Happy


« Draghi : pour sauver l’euro, il va falloir sacrifier vos salaires !! »..

C’est le moment de se poser la question qui fâche, sortir de ce piège à rats qu’est l’euro, l’OTAN et l’Europe, et pour cela écouter le seul parti qui le propose, même si ça ne se fera pas sans douleurs, François Asselineau nous en explique le processus, Devant cette aberration institutionnalisée qui va nous mettre tous à la soupe populaire, les solutions ne sont pas évidentes. On peut être d’accord ou pas, mais il va falloir y penser sérieusement. Nous ne sommes sûrs de rien, et un peu de réflexion de fait pas de mal, si on prend en compte tous les paramètres qui nous enfoncent un peu plus chaque jours. Vos avis sont les bienvenus. Si nous restons dans ce m***r, quelles sont les solutions proposées, pour que les mensonges deviennent réalités?…….

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Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

]Vous pourrez me retrouver ce matin à 11h00 sur BFM Business où je serai l’invité de Guillaume Sommerer pour « Le Face à Face ». Pour vos réactions, n’hésitez pas à m’écrire à charles@lecontrarien.com ou pour réagir en direct, à BFM.[/b

Alors que les deux économistes franco-allemands viennent de rendre leur rapport appelant à nouveau à l’idée de « dérégulation » au sens large, que Macron notre ministre de l’Économie va tenter de faire passer sa loi pour « plus de crôassance » en tentant de créer plus de postes de notaires, ce qui ne changera rien au problème du chômage de masse, je trouve que le coup de grâce a été porté par Mario Draghi, notre grand timonier monétaire à la barre de la BCE. Les propos de Draghi révèlent également la pensée réelle de ceux qui nous dirigent. Lui peut se permettre de le dire publiquement puisqu’il n’a pas été élu par les peuples mais désigné et nommé par les gouvernements.

Nos dirigeants, eux, ont besoin de l’onction populaire à travers les élections et les votes qui ne sont, hélas, plus qu’un alibi à la démocratie et sont obligés à une certaine forme d’hypocrisie. Difficile pour les socialistes (moins pour la droite) de dire qu’il va falloir baisser les salaires.

[b]Pourtant, c’est bien de cela qu’il s’agit. Organiser une dévaluation compétitive géante non pas monétaire mais salariale.


Draghi appelle à pouvoir ajuster les salaires pour aider l’euro


C’est important l’euro mes braves mougeons, alors vous savez, il va falloir que vous sauviez l’euro. Bon, sauver l’euro comme le quitter cela a un prix. Si nombreux sont ceux qui poussent des cris d’orfraie lorsque l’on envisage une sortie de l’euro en disant « c’est impossible cela coûterait trop cher », ce qui est peut-être vrai, on les entend nettement moins nous parler du vrai coût pour rester dans l’euro ! Or ce coût du maintien à tout prix de la monnaie unique c’est aussi bien des coûts économiques, que des coûts en perte de croissance ou encore des coûts sociaux (demandez donc ce qu’ils en pensent aux Grecs, aux Italiens, aux Espagnols ou aux Portugais qui sont allés jusqu’à embastiller leur dernier Premier ministre).

Il faut donc calculer les deux facettes du problème, à savoir conserver ou supprimer l’euro, pour avoir un débat sain sur ce sujet. Évidemment, le coût du maintien de l’euro n’est jamais, mais alors jamais abordé vraisemblablement parce que le conserver coûte plus cher à terme que de le quitter, seulement ce n’est pas ce qui a été décidé pour vous.

Voici ce que Mario Draghi a déclaré dans les grandes lignes.


« Le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi a appelé la zone euro à pouvoir répondre aux crises « par l’ajustement des salaires », afin de renforcer la viabilité de la monnaie unique. »

« Tous les pays de la zone euro doivent être capables de prospérer indépendamment. Cela signifie que chaque économie doit être assez flexible pour trouver et exploiter ses avantages comparatifs, afin de bénéficier du marché unique », a déclaré M. Draghi lors d’un discours à Helsinki. »

« Et ils doivent être assez flexibles pour répondre rapidement aux chocs de court terme, y compris par l’ajustement des salaires ou la réallocation des ressources entre les secteurs », a estimé M. Draghi.


Il a expliqué que l’union monétaire, quoique « irrévocable », restait « toujours incomplète » sans « transferts budgétaires permanents entre pays » ni forte mobilité des chômeurs à travers les frontières.

« Le manque de réformes structurelles fait naître le spectre d’une divergence économique permanente entre les membres. Et dans la mesure où cela menace la cohésion essentielle de l’Union, cela a des conséquences potentiellement dommageables pour tous les membres de l’union monétaire européenne », a affirmé le président de la BCE.

« Interrogé lors d’une discussion à l’université d’Helsinki sur le « risque que nous revenions au système du XIXe siècle » où les salaires et les prix pouvaient fortement baisser ou augmenter, M. Draghi a défendu la nécessité de la « dévaluation interne » (abaisser les coûts d’un pays quand il n’est pas possible d’abaisser le taux de change).

Il a rappelé que des pays avaient dû abaisser leurs coûts quand la crise économique mondiale avait souligné leur manque de compétitivité face à d’autres économies de la zone euro.

« La principale leçon que je tirerai de cette expérience est que nous devons être très attentifs au sein d’une union monétaire à ne pas laisser dévier nos salaires et nos prix. Nous devons être très attentifs à maintenir ces pays compétitifs au sein de l’union », a déclaré l’Italien. »

Sans ajustement monétaire, il ne reste que l’ajustement des salaires…


La monnaie unique retire aux pays qui divergent en termes de compétitivité de recourir à la dévaluation monétaire puisqu’ils n’ont plus de souveraineté monétaire. C’est une évidence. Dès lors, la seule façon relativement rapide de retrouver de la compétitivité c’est évidemment de baisser les salaires, comme cela a été fait rapidement et brutalement en Grèce mais aussi en Espagne. Pourtant, cela n’a pas créé pour le moment, dans ces deux pays précis, un « choc » de croissance monumental si vous voyez ce que je veux dire.

L’Espagnol coûte désormais 675 euros par mois et le petit Grec pédalant dans le yaourt environ 480 euros. Dans ces deux pays, le chômage ne s’effondre pas et reste à des niveaux historiques jamais atteints. Si le taux de chômage espagnol semble vouloir montrer une très légère inflexion, les résultats obtenus n’ont rien à voir avec les efforts consentis (d’office) par les populations.

Cependant, théoriquement, cela aurait dû marcher.

Je pense qu’un phénomène autre rentre en jeu, en fait plusieurs.


1/ Je ne reviens pas longuement sur ce sujet mais évidemment les délocalisations ont eu lieu, et ce n’est pas parce que le coût du travail baisse depuis deux ans en Espagne que l’on ferme l’usine que l’on a fait construire il y a 5 ans en Chine pour la rapatrier dans la banlieue de Madrid. Il y aura donc une inertie très longue avant de voir des relocalisations massives parce que nos salaires seraient presque aussi bas que ceux des Chinois, ce qui est bien le mouvement d’ajustement par le bas en cours.

2/ Les relocalisations, lorsqu’elles se font (cas américain), se font sans emploi ou presque avec une automatisation extrême. Cela a donc un effet certes très positif sur la balance commerciale (différence entre la quantité produite et les quantités importées) mais très très faible pour ne pas dire un effet inexistant sur le niveau d’emploi et de chômage. Ce sera de plus en plus le cas avec les progrès exponentiels de la robotique au sens large.

3/ Enfin, troisième phénomène : la baisse des salaires en Europe ne s’accompagne pas de la baisse des prix nécessaire pour pouvoir véritablement retrouver de la croissance économique ou plutôt, dirons-nous, de l’activité économique.

Prenons un exemple. Si aujourd’hui mon salaire est de 1 500 euros et que mon loyer est de 600 euros par mois, si demain mon revenu passe à 700 euros mais que mon loyer, lui, devient 70 euros alors en réalité… je suis gagnant !! Devenant gagnant alors je suis en capacité à dégager une marge de dépenses pour irriguer l’activité économique. Dans la zone euro, ce phénomène de déflation généralisée qui devrait avoir lieu dans cette logique de baisse des salaires ne se produit pas.

Ce qui est vendu 20 euros est vendu 20 euros partout en Europe ou avec des différences assez minimes. Les prix restent donc désespérément hauts. La conséquence ce n’est pas la relance de l’économie mais le laminage en règle du niveau de vie des populations et leur paupérisation massive.
Plus grave encore : si la BCE par la voix de Mario Draghi nous demande de baisser nos salaires, le même Mario Draghi veut maintenir de l’inflation, c’est-à-dire une hausse des prix !!

En clair, il faut que nos salaires baissent mais il faut aussi que les prix continuent de monter !! Or il s’agit là d’une aberration économique historique. Si les salaires moyens baissent, alors les prix moyens doivent baisser et se réajuster au nouveau pouvoir d’achat moyen. En tout cas, c’est la logique de base économique. Mais si les prix baissent, cela veut dire que les bénéfices des entreprises vont baisser et si les chiffres d’affaires baissent ainsi que les bénéfices, cela veut dire que le cours des actions va baisser et l’ensemble de ce processus de réajustement serait économiquement parfaitement cohérent.

Mais non. Nous sommes des mougeons. De la piétaille. Des sans-dents illettrées, condamnés à gagner moins et à payer plus cher des produits de plus en plus mauvais dont, de surcroît, nous n’avons pas vraiment besoin et que nous achèterons avec de l’argent que nous n’avons pas… Il y a donc un énorme trou dans l’équation économique posée par Mario Draghi et généralement par les autorités européennes, et la seule variable d’ajustement capable d’équilibrer l’équation de Draghi c’est la paupérisation massive des peuples d’Europe. Cela fait 7 ans que le mouvement a commencé. Il va se poursuivre.

J’espère que vous commencez à comprendre pourquoi il est déjà trop tard, préparez-vous.


À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT pour Le Contrarien


« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)


Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.


« L’Assemblée nationale est toujours otage de Thomas THÉVENOUD qui est toujours député. Pensons à elle. Ne l’oublions pas. »
(Pour protester pacifiquement et avec humour, n’hésitez pas à reprendre cette formule en bas de tous vos mails, de vos articles ou de vos publications, il n’y a aucun droit d’auteur !!)


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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeLun 8 Déc - 9:15

Bonjour,
Comme vous le savez si vous suivez régulièrement le sujet. L ' UE est à a la solde des USA et en dépend intrinsèquement. Le FMI qui est endetter jusqu'au cou ne pourra plus suivre bien longtemps. Et les mesures de coupe budgétaires qui ne cesse de tomber est un signe de non redémarrage et de stagnation de l'activité de la zone Euro. D'ailleurs Draghi vise toujours les pays souverain pour pays la dette. Alors que c'est à eux à dégager des fonds via leur contrat passé avec des banques privés, n'est-ce pas ? Ce serai plus logique, mais la logique et les dirigeants du monde, ça fait deux. A savoir aussi, le nouveau commissaire européen le britannique Hill (cf charger de la finance). A vendu l'UE aux banques privé ! le cas de la Grèce risque fort de devenir une constante en zone UE et cela ira décrescendo, jusqu'à l'éclatement de l'UE.

Orné


Jacques Sapir : La zone euro ne survivra pas à l’année 2015

Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 100761793

La Commission européenne a provisoirement validé le projet de budget 2015 présenté par la France, modifié dans le sens d’une accentuation de la réduction des déficits. La décision finale sera prise au printemps 2015 au moment où la France aura satisfait les exigences de la Commission européenne.



Source : La Voix de la Russie

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#EUROPE Le lobby bancaire reprend la Commission Européenne en main

Sans surprise, le commissaire européen Hill, britannique chargé des services financiers, a commencé son travail en faveur du lobby bancaire,a u milieu d’une commission Juncker déjà très affaiblie.

Le lobby bancaire a pris le pouvoir à Bruxelles

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Les lecteurs de ce blog le savent, Jonathan Hill, le commissaire britannique en charge des services financiers, n’est qu’un homme de paille entre les mains du lobby bancaire. Il a d’ailleurs été choisi par David Cameron pour son passé de lobbyiste et n’a nullement cherché à faire illusion. Lors de son audition au Parlement européen, il a brillé par son incompétence et son incapacité à répondre de façon satisfaisante à des questions simples, comme celle de la légitimité d’Eurobonds.

Une indiscrétion à l'AFP a permis de lever le voile sur le véritable visage de Jonathan Hill. Dans un courrier adressé au premier vice-président de la commission Frans Timmermans, en date du 18 novembre, il écrit:

« Nous devons voir quels progrès seront réalisés concernant la (…) proposition de réforme structurelle des banques, car des Etats membres s’y opposent de diverses manières », souligne Jonathan Hill, pour qui le retrait de la proposition présentée par son prédécesseur Michel Barnier « pourrait être une option l’an prochain si les Etats membres ne s’y rallient pas ». Il ajoute toutefois qu’il serait « prématuré » de retirer cette proposition dans l’immédiat.

On se rappelle ici que Michel Barnier avait proposé de pratiquer un Glass-Steagall européen, destiné à lutter contre l’impéritie des banques et de leur too big to fail. A l’époque, cette initiative avait heurté le monde bancaire qui s’est organisé pour neutraliser ou vider de leur contenu toutes les initiatives de ce genre dans le monde. L’arrivée de Jonathan Hill à la commission constitue manifestement une étape supplémentaire dans cette stratégie d’influence.

On admirera la stratégie de communication qui se met déjà en place pour faire avaler la couleuvre: Hill va laisser le dossier s’enliser calmement, avant de déclarer son abandon pur et simple…

Le lobby bancaire aura-t-il gagné dès 2015?


Une bonne façon de voir si le lobby bancaire remporte sa première victoire dès 2015 (et même 2014) sera de suivre le programme des priorités législatives 2015 négocié entre le Parlement et la Commission. Une première réunion de travail a eu lieu cette semaine. Elle doit déboucher sur l’adoption officielle du programme de travail de l’an prochain en décembre. Ce programme sera à suivre de près.

Au passage, certains Français feraient bien de suivre ces épisodes de près. D’abord parce qu’ils leur donneraient une bonne visibilité sur le futur programme législatif en France, puisque l’essentiel de nos textes est un dérivé des textes européens. Ensuite parce qu’ils pourraient leur donner des idées: la démocratie française gagnerait à s’inspirer de ce travail de programmation.

Le lobby bancaire imposera-t-il un changement de politique monétaire?


Une action plus fine et plus discrète du lobby bancaire est en cours sur un sujet tout aussi sensible: la politique de taux négatif menée par Mario Draghi. Rappelons en effet que depuis septembre le taux des dépôts à la BCE est de – 0,2%, ce qui consiste purement et simplement à facturer aux banques leur recours aux services de la BCE.

Si la BCE a de bonnes raisons de pratiquer cette politique (notamment inciter les banques à consentir des crédits finançant la relance plutôt qu’à faire dormir leurs économies), elle ne va pas sans irriter ses principales victimes: l’Allemagne, dont l’épargne s’érode, mais aussi les banques qui n’aiment guère qu’on leur force la main. Miraculeusement commencent donc à fleurir de-ci de-là des articles d’expertsexpliquant que l’assouplissement monétaire voulu et prévu par Mario Draghi ne peut réussir que si et seulement si les taux de la BCE remontent. En effet, les banques soutiennent qu’elles ne peuvent vendre leurs actifs rémunérés pour obtenir des liquidités à taux négatif…

On prend les paris: d’ici le mois de mars, la BCE aura relevé ses taux!

La BCE, objet de toutes les convoitises


Si le lobby bancaire lance ses premières opérations d’influence sur les taux de la BCE, il y a une bonne raison: le conseil des gouverneurs du 22 janvier 2015 devrait trancher sur le recours à des achats de dettes souveraines pour relancer la machine économique européenne. Cette échéance est désormais au coeur des tractations au plus haut niveau.

La décision de janvier devrait être prise sur la base de plusieurs indicateurs: l’inflation réelle (hors pétrole, qui tire les chiffres vers le bas avec la chute vertigineuse du baril de Brent), la production industrielle (les commandes sont fortement remontées en Allemagne), et les résultats des premiers achats d’actifs sécurisés par la BCE.

Sur ce dernier point, on peut se montrer pessimiste: les rachats d’actifs sécurisés, commencés en novembre, sont un flop magistral. Leur objectif initial était d’atteindre les 1.000 milliards€. On se montrera heureux si le centième de l’objectif est atteint! Le 1er décembre, la BCE n’avait trouvé preneur que pour 328 millions€. C’est précisément ici que le lobby bancaire dispose d’un levier pour contraindre la BCE à changer de politique.

L’Allemagne et la France en appui au lobby bancaire


Sans surprise, le bras-de-fer lancé par les banques pour obtenir un retour à des taux de dépôt positifs est appuyé par l’Allemagne, qui n’en finit pas de combattre le laxisme de Mario Draghi. Le plus surprenant est que Weidmann et consorts ait pu compter sur un allié de dernière minute: le Français pourtant jugé proche de Draghi Benoît Coeuré…

Selon la presse allemande, Coeuré se serait opposé, jeudi dernier, à une formulation voulue par Mario Draghi selon laquelle la BCE avait « l’intention » d’augmenter la taille de son bilan de 50% (soit 1.000 milliards de plus) pour réanimer l’économie européenne. Il aurait ainsi rejoint le camp allemand et luxembourgeois dans une opposition à l’assouplissement voulu par l’Italien. Il serait intéressant d’en savoir plus sur les intentions de Coeuré qui s’est malheureusement refusé à tout commentaire: soutient-il Draghi, mais à condition que toutes les opérations restent bien entre les mains des banques centrales européennes et ne soient pas centralisées à Francfort comme Noyer le souhaite? soutient-il Draghi à condition que la BCE remonte ses taux de dépôt pour servir le lobby bancaire? ou bien est-il un opposant à Draghi, un faucon comme dit la presse, mais joue-t-il officiellement aux colombes pour complaire au gouvernement français?

La transparence est décidément l’ennemie de la finance traditionnelle…

L’Allemagne étrille Juncker, chèvre de M. Seguin européen


Mario Draghi n’est heureusement pas le seul à faire l’objet de critiques et de manoeuvres à retardement germaniques. Jean-Claude Juncker a sa part. L’innocent Luxembourgeois s’est ainsi rendu dans un mini-Davos berlinois où il a reçu sa part d’humiliations publiques, au lendemain de la présentation de son plan à 315 milliards. L’occasion était rêvée de martyriser collectivement le toutou d’Angela que nos soi-disants alliés prussiens ne trouvent jamais assez collaboratif.

« Je n’ai pas bien compris comment on transforme 21 milliards en 315 milliards ! », a raillé Ulrich Grillo, patron des patrons allemands, visiblement très peu convaincu par les vertus multiplicatrices du nouveau dispositif. « J’ai des doutes », a ajouté Philippe Sauquet, directeur de la division raffinage de Total.

Le quotidien de la capitale, Berliner Zeitung, titrait sur « la multiplication miraculeuse des fonds de Juncker ». Un diplomate allemand résume : « On n’est pas emballés mais, au moins, il n’y a pas de nouvelles dettes et pas trop de fonds publics engagés, c’est primordial. »

L’Allemagne veut sanctionner la France


Il faut dire que le Juncker peut être taxé de trop protéger la France. La Commission Européenne n’a-t-elle pas publié une infographie minimisant à outrance son pouvoir de contrôle et de correction sur le budget national?

L’acidité prussienne n’est pas seulement due à un excès d’oignons et de cornichons au vinaigre arrosés d’une bière trop légère. Elle est nourrie par l’échec de la manoeuvre ourdie par le commissaire Oettinger, commissaire sortant de l’Energie, commissaire entrant à la société numérique, et agent efficace de maman Angela, le mois dernier. Il semblerait en effet qu’Oettinger ait tout fait pour infliger des sanctions à la France à cause de ses dérapages budgétaires – une hostilité que les europhiles français continuent à nier avec l’obstination d’une autruche qui plonge la tête dans le sable. Un cafouillage médiatique a éventé le procédé, notamment par une publication un peu trop rapide d’une tribune vengeresse dont ce blog s’est fait l’écho.

Il n’en reste pas moins qu’Oettinger veille au grain, et que le délai obtenu par la France (ainsi que l’Italie et la Belgique) sur son budget n’est qu’une façon de reculer pour mieux sauter. Le commissaire allemand répète en effet à l'envi que les sanctions tomberont.

La France n’a obtenu qu’un sursis face à d’éventuelles sanctions européennes concernant son budget, souligne le commissaire européen Günther Oettinger cité par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel daté de lundi.
« Les sanctions sont seulement retardées, pas levées », a déclaré M. Oettinger.
« Nous avons besoin de réformes solides du marché du travail », et si Paris ne dévoile pas un plan d’ici début mars, la Commission européenne devra réagir, a-t-il estimé.
« Il s’agit aussi d’une question de crédibilité », a-t-il insisté.

Décidément, le couple franco-allemand ressemble de plus en plus à une union sado-masochiste.


De l’eau prussienne dans le gaz russe


Oettinger ne se contente pas de veiller au grain français, il a laissé, en tant qu’ex-commissaire à l’Energie, un beau paquet cadeau à son successeur: le projet de gazoduc russo-italien contournant le Lebensraum allemand. Ce projet de plus de 2.500 kilomètres visait en effet à concurrencer l’actuel canal de distribution par l’Ukraine, qui dessert l’Allemagne, en reliant l’Italie par la Turquie, la Bulgarie et les Balkans.

Face aux blocages européens (qui considéraient que le gazoduc ne pouvait servir le seul Gazprom) et bulgares, Vladimir Poutine a finalement décidé d’arrêter le projet, dans des termes peu amènes pour l’Union:

“Puisque la Commission européenne n’en veut pas, eh bien nous ne le ferons pas, et nous réorienterons nos ressources énergétiques vers d’autres régions du monde”, a-t-il souligné.

La menace est claire: la Russie se réserve la possibilité d’orienter ses livraisons de gaz vers d’autres régions que l’Europe. Il n’en fallait pas plus pour que Juncker ne se mette à ramer pour convaincre la Russie de revenir à la table des discussions. L’enjeu n’est pas mince. Pour la partie russe, les blocages européens sur ce dossier s’expliquent par la volonté de ne pas concurrencer le gaz de schiste américain.

On ajoutera que la volonté allemande de demeurer la destination principale du gaz russe compte aussi dans cette affaire!

La commission n’est pas avare de ses deniers…


Il paraît que, dans un souci d’économie, la Commission Européenne serait prête à quitter la région de Bruxelles-Capitale pour construire un bâtiment dans la province du Brabant, réputée moins chère.

En attendant, on en sait un peu plus sur la masse salariale de la Commission, qui est loin des critères d’austérité voulue par les Allemands. Le départ d’Herman van Rompuy de ses fonctions de président du Conseil a donné l’occasion d’en savoir un peu plus. L’intéressé, qu’aucun Français ne connaît, était payé plus de 30.000 euros nets par mois et continuera à toucher plus de 100.000 euros par an pendant trois ans. Avant de toucher sa retraite de président du Conseil, qui s’ajoutera aux retraites qu’il perçoit comme ancien parlementaire et ministre belge.

Cette petite information anecdotique méritait d’être portée à la connaissance de ceux qui reçoivent des leçons de bonne gestion…

Eric-verhaeghe

Source : Jusqu'ici tout va bien

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Vous avez dit complotiste ?

UPR : La dénonciation de la « théorie du complot » est devenue dans l’espace médiatique une arme de destruction massive de toute discussion rationnelle.



UPR

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Comprendre le budget de l'Union Européenne - UE


19 décembre 2014


La vidéo qui suit présente l'origine, le montant et les objectifs du budget de l'Union Européenne.


Dessine-moi l'éco : Le budget de l'UE par Dessinemoileco

Vu sur l'économiste

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Bruxelles assaillie par les manifestants anti-traité transatlantique (Tafta)

Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Merkel

En contrebas du siège de la Commission européenne, dont l'accès était filtré par un important déploiement policier, les manifestants ont mis le feu à des effigies des dirigeants européens, plantées dans des bottes de paille. (Crédits : Reuters)

Des manifestants, appuyés par une trentaine de tracteurs, ont entamé vendredi un "encerclement symbolique" des institutions européennes dans le quartier européen de Bruxelles pour dire "stop" à l'austérité et à l'accord de libre-échange en cours de négociation avec les États-Unis.




Au lendemain du sommet européen lors duquel les 28 se sont mis d'accord pour redoubler d'efforts afin de conclure un accord de libre-échange avec Washington avant la fin 2015, les contestataires manifestent une nouvelle fois leur colère. Plus d'un millier de manifestants, selon l'agence de presse Belga relayée par l'AFP, ont ainsi entamé vendredi 19 décembre dans le quartier européen de Bruxelles un "encerclement symbolique" des institutions européennes.

Les effigies de dirigeants européens en flammes


Une trentaine de tracteurs venus de l'arrière-pays agricole de la capitale étaient garés aux points de rassemblement des manifestants autour du périmètre des institutions, bouclé par un important déploiement de policiers. En contrebas du siège de la Commission européenne, les manifestants, mêlant notamment syndicalistes et militants écologistes, ont mis le feu à des effigies des dirigeants européens, plantées dans des bottes de paille, comme le montre la photo illustrant celle d'Angela Merkel, en flammes.

Plus tôt, des protestataires avaient déployé sur le bâtiment en chantier du futur siège du Conseil européen une banderole proclamant "Merry Christmas and happy austerity" ("Joyeux Noël et Joyeuse austérité"). Toujours selon Belga, des groupes de manifestants ont aussi fait irruption dans les locaux des associations européennes de l'industrie agroalimentaire ("FoodDrink Europe") et des entrepreneurs ("Business Europe").

La manifestation était organisée par l'Alliance 19-20, un collectif mobilisé contre les politiques d'austérité en Europe et le fameux projet de partenariat transatlantique (dit TTIP ou Tafta en anglais), qui cristallise les peurs de l'opinion publique européenne face à la mondialisation.




Source: La Tribune

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Messieurs dames, bonjours,
Quand ont vous dit inlassablement que le pouvoir est du côté des grandes finances et multinationales que les politiques n'ont d'autre choix à ce plier. Les pays souverains ou l'UE et les Etats-Unis, sont devenu d'énorme société privé, partagé entre les plus grosses multinationales. Au fait le Nouvel Ordre Mondiale c'est ça, bien loin des fantasmes des conspis fanatiques voyant une caste dirigeante unique. Sinon oui cela ce décide bien évidemment en secret, oui il y a des sociétés secrète, ou accord secrète, mais il n'y a pas une caste dirigeante et toute puissante ayant la mainmise sur toute la planète, non avec ça il faut arrêter.
Voici une courte vidéo expliquant de façon claire et directe le fonctionnement des lobbys sur les états.





Lobby or not lobby #DATAGUEULE 3



Retrouvez #DATAGUEULE, le programme qui vous explique tout en moins de 3 minutes.

Partage sur Facebook : http://on.fb.me/1rvxKoz
Partage sur Twitter : http://bit.ly/WygKkX

Et sinon, France 4 c'est aussi :
http://www.france4.fr/
https://www.facebook.com/france4tv
https://twitter.com/france4tv
https://www.youtube.com/user/france4

Voici aussi un organigramme plutôt intéressant nous montrant de façons concise comment ces gros lobbys sont interconnecté entre-eut

Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 283_big01

Pour voir en plus grand




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Études sur l’impact négative du TAFTA

Destructions d’emplois, baisse des salaires, pertes nettes en terme de PIB… Autant de répercussions négatives du TAFTA/TTIP sur l’économie européenne, pointées par deux nouvelles études qui contredisent l’optimisme affiché par la Commission européenne.

Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Stop-2-2c515-460x231

En ce vendredi 19, une manifestation se déroule à Bruxelles contre le traité de libre échange, visant à encercler le Sommet européen qui se déroule ce jour.

Le TAFTA/TTIP, l’accord commercial secret négocié par Bruxelles et Washington, coûterait à l’Europe 600 000 emplois. En France, l’accord entraînerait aussi une baisse des salaires de 5 500 euros par travailleur et le transfert de 8 % du produit intérieur brut (PIB) du travail vers le capital.

Publiée en octobre 2014, l’étude de Jeronim Capaldo, de l’Institut mondial du développement et de l’environnement à l’Université Tufts aux États-Unis, décrit les conséquences graves qu’aurait le Tafa/TTIP pour l’Union et ses États membres.

Celle de Werner Raza (en allemand), directeur de la Fondation de la recherche autrichienne pour le développement international ÖFSE de Vienne, présentée le 19 octobre dernier, remet en question les pronostics optimistes des promoteurs du Tafta/TTIP, basés sur quatre études réalisées par Ecorys (2009), le CEPR (2013), le CEPII (2013) et Bertelsmann/ifo (2013).

Hypothèses irréalistes


Pour Jeronim Capaldo : « La plupart des évaluations des effets du Tafta/ TTIPprédisent des gains en termes de commerce et du PIB à la fois pour l’UE et les États-Unis. Certaines prédisent même des gains pour les pays hors TTIP, ce qui suggère que l’accord ne créerait aucun perdant dans l’économie mondiale. Si tel était le cas, le TTIP serait la clé d’une répartition plus efficace des ressources mondiales, avec quelques pays atteignant un bien-être plus élevé et tous les autres bénéficiant au moins du même bien-être qu’avant. »

Malheureusement, explique Capaldo, « ces résultats optimistes s’appuient sur plusieurs hypothèses irréalistes et sur des méthodes qui se sont avérées inadéquates pour évaluer les effets de la réforme du commerce. En outre, une fois que les calculs sont examinés, il semble que plusieurs de ces études partagent le même modèle et la même base de données économiques discutables. La convergence de leurs résultats n’est donc pas surprenante et ne doit pas être interprétée comme une confirmation indépendante de leurs prédictions. »

Lire la suite sur Reporterre.net

DOCUMENTAIRE : Les enjeux du Traité transatlantique



Les enjeux du Traité transatlantique par ERTV

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Le TAFTA aurait un effet nuisible sur l’économie européenne, démontrent deux études

Destructions d’emplois, baisse des salaires, pertes nettes en terme de PIB… Autant de répercussions négatives du TAFTA/TTIP sur l’économie européenne, pointées par deux nouvelles études qui contredisent l’optimisme affiché par la Commission européenne. En ce vendredi 19 (décembre), une manifestation se déroule à Bruxelles contre le traité de libre échange, visant à encercler le Sommet européen qui se déroule ce jour.


Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 6ok7

Le TAFTA/TTIP, l’accord commercial secret négocié par Bruxelles et Washington, coûterait à l’Europe 600 000 emplois. En France, l’accord entraînerait aussi une baisse des salaires de 5 500 euros par travailleur et le transfert de 8 % du produit intérieur brut (PIB) du travail vers le capital.



Publiée en octobre 2014, l’étude de Jeronim Capaldo, de l’Institut mondial du développement et de l’environnement à l’Université Tufts aux États-Unis, décrit les conséquences graves qu’aurait le Tafa/TTIP pour l’Union et ses États membres.

Celle de Werner Raza (en allemand), directeur de la Fondation de la recherche autrichienne pour le développement international ÖFSE de Vienne, présentée le 19 octobre dernier, remet en question les pronostics optimistes des promoteurs du Tafta/TTIP, basés sur quatre études réalisées par Ecorys (2009), le CEPR (2013), le CEPII (2013) et Bertelsmann/ifo (2013).

Hypothèses irréalistes


Pour Jeronim Capaldo : « La plupart des évaluations des effets du Tafta/ TTIP prédisent des gains en termes de commerce et du PIB à la fois pour l’UE et les États-Unis. Certaines prédisent même des gains pour les pays hors TTIP, ce qui suggère que l’accord ne créerait aucun perdant dans l’économie mondiale. Si tel était le cas, le TTIP serait la clé d’une répartition plus efficace des ressources mondiales, avec quelques pays atteignant un bien-être plus élevé et tous les autres bénéficiant au moins du même bien-être qu’avant. »

Malheureusement, explique Capaldo, « ces résultats optimistes s’appuient sur plusieurs hypothèses irréalistes et sur des méthodes qui se sont avérées inadéquates pour évaluer les effets de la réforme du commerce. En outre, une fois que les calculs sont examinés, il semble que plusieurs de ces études partagent le même modèle et la même base de données économiques discutables. La convergence de leurs résultats n’est donc pas surprenante et ne doit pas être interprétée comme une confirmation indépendante de leurs prédictions. »

Promesses non prouvées, études peu fiables…

Les problèmes du Tafta/TTIP sont si nombreux (manque total de transparence, inclusion d’une clause d’arbitrage privé ou ISDS, risques d’abaisser les normes protectrices en Europe sur la santé, la sécurité, l’environnement, le travail, etc.), que les promoteurs de cet accord ne trouvent plus que l’argent à proposer comme avantage.

Pourtant, les études de la Commission européenne elle-même montrent que le résultat le plus ambitieux ne donnerait au PIB européen qu’un coup de pouce de 0,5 %, c’est-à-dire de 119 milliards d’euros. Mais ce chiffre est cumulatif et ne serait atteint qu’après dix ans, en 2027, soit une augmentation du PIB par an de seulement 0,05 % en moyenne, un résultat négligeable.

C’est ce que confirme l’étude de Jeronim Capaldo, qui souligne aussi la fausseté évidente de l’assertion de la Commission européenne affirmant que les ménages de l’UE gagneraient 545 € de plus chaque année :

« Ces estimations sont trompeuses, écrit-il, car les études ne fournissent aucune indication de la répartition des gains de revenus, qui sont simplement des moyennes. Comme la part des salaires dans le PIB de l’UE ne fait que baisser depuis le milieu des années 90, il est loin d’être certain que tous les gains globaux se traduiront par des augmentations de revenu pour les ménages vivant de leurs salaires (par opposition au capital). »

Werner Raza explique que les tarifs douaniers moyens entre l’UE et les États-Unis sont déjà faibles (moins de 5 %), et que, par conséquent, 80 % des gains du Tafta/TTIP proviendraient de l’élimination ou de l’alignement de mesures non-tarifaires (MNT), tels que des lois, des règlements et des normes. « Dans la mesure où ils ont une finalité sociale, les MNT sont nécessaires pour la société », a-t-il expliqué. Or, la quasi-totalité des études sur le Tafta/TTIP réduisent ces textes législatifs à leur dimension de coûts pour les entreprises, sans considérer leur utilité publique et sociale.

…basées sur un modèle économique inadapté


Capaldo critique, lui, les lacunes criantes du modèle d’Équilibre global calculable (EGC) sur lequel se basent les études utilisées par la Commission européenne. Cette approche comprend l’hypothèse étonnante que la situation de l’emploi ne changerait pas avec le Tafta/TTIP, parce que les pertes d’emplois inévitables dans certaines industries seraient équilibrées comme par magie, par la création d’emplois dans d’autres. Une autre énorme faille dans l’approche EGC est qu’elle ignore les coûts d’ajustement induits par l’application de ce traité.

Jeronim Capaldo procède à une évaluation du Tafta/TTIP basée sur un modèle différent, et sur des hypothèses plus probables en matière de coûts d’ajustement économiques et de directions politiques :

« Pour obtenir un scénario plus réaliste, et simuler ses effets sur l’économie mondiale, nous avons utilisé le Modèle des Nations Unies sur les politiques globales (GPM), un modèle économétrique global axé sur la demande, qui s’appuie sur un ensemble de données macroéconomiques cohérentes pour tous les pays. Cette simulation tient compte du contexte d’austérité prolongée, et des taux de croissance faibles qui caractérisent particulièrement l’Union Européenne et les États-Unis. »

Des effets négatifs


Werner Raza indique que le traité réduira les rentrées fiscales venant des tarifs douaniers et augmentera ainsi les problèmes du budget de l’UE. Pour lui, au bout de la période de transition de dix ans, cette perte de recettes s’élèvera au moins à vingt milliards d’euros, et les coûts du chômage, dont le chômage de longue durée, pourraient être très élevés.

Selon Capaldo, à l’échéance de dix ans, en comparaison d’un scénario « sans Tafta/TTIP, les pays du nord de l’Europe subiraient les plus grosses pertes en terme d’exportation (2,07 % du PIB) suivis par la France (1,9 %), l’Allemagne (1,14 %) et le Royaume-Uni (0,95 %). Il entraînerait aussi des pertes nettes en termes de PIB, (- 0,48 % en France) et une baisse des salaires.

La France serait le pays le plus durement touché avec une perte de 5 500 euros par travailleur. Le TTIP entraînerait la destruction de 600 000 emplois, dont 134 000 en France, et une diminution de la part des salaires dans le partage de la valeur ajoutée, renforçant une tendance qui a contribué à la stagnation économique actuelle. »

Mais certains y gagnent !


Le rapport de Capaldo montre que tout le monde ne sera pas perdant. La prédiction la plus révélatrice est que le TTIP déplacera encore plus la richesse du travail vers le capital.

C’est-à-dire que la part des salaires allant aux travailleurs ordinaires va baisser proportionnellement à l’augmentation de la part représentée par les bénéfices, intérêts et dividendes. Le changement prévu en France est énorme, 8 % sur dix ans.


Le TTIP entraînerait aussi une baisse des recettes fiscales (0,64 % du PIB en France), et les déficits publics en fonction du PIB, augmenteraient dans tous les pays d’Europe, les poussant vers ou au-delà des limites du traité de Maastricht. Le TTIP entraînerait donc une instabilité financière accrue et une accumulation des déséquilibres.

Et la démocratie ?


Il n’est donc pas étonnant, qu’en dépit d’une très faible couverture médiatique, plus d’un million de citoyennes et de citoyens européens avisés aient signé pour soutenir un projet d’initiative citoyenne européenne (ICE), demandant que la Commission européenne mette fin aux négociations sur TAFTA, et qu’elle ne conclue pas le CETA.

Une ICE signée par plus d’un million de personnes peut contraindre la Commission à reconsidérer un aspect de sa politique et à organiser une audition publique devant le Parlement européen. Le 9 décembre, jour des soixante ans de Jean Claude Juncker, le président de la Commission européenne a reçu une carte géante signée par un million d’Européen(e)s… mais, pour l’instant, la Commission refuse d’enregistrer l’ICE.

__________________________________________________

Notes :


- Jeronim Capaldo est chercheur à l’Institut sur le développement global et sur l’environnement (GDAE) de la Tufts University, et économétricien auprès de l’Organisation Internationale du Travail à Genève. Avant de rejoindre GDAE il a été membre de l’équipe de modélisation et de prévision à l'UNDESA, où il était responsable de l’Amérique latine et des Caraïbes et pour l’analyse de l’emploi mondial.

Auparavant, à la FAO, il a analysé les effets économiques du changement climatique en Afrique et en Amérique centrale. Ses recherches actuelles portent sur les modèles macroéconomiques mondiaux appliqués au commerce et la politique budgétaire.

- Le résumé de l’étude en français

- Werner Raza
dirige l’ÖFSE depuis octobre 2010. C’est un économiste spécialisé dans le domaine du commerce international et du développement. Il est aussi membre de comités consultatifs dans les domaines de la promotion du commerce extérieur, de la finance et de la politique de développement.

- Son étude, en allemand

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Pour ceux qui n’auraient pas compris ce qui est arrivé en Suisse, c’est l’équivalent financier de la catastrophe de Tchernobyl

Il est intéressant d’avoir des explications concrètes sur certains événements financiers lorsqu’on est pas initié aux finesses de la finance, et donc que l’on est pas en mesure de bien comprendre la gravité de la situation. C’est donc dans la dernière revue de presse de Pierre Jovanovic que la réponse se trouve, les médias mainstream quand à eux se limitent et n’expliquent pas les conséquences directes de la catastrophe suisse.


Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 6274bdd8be1d23d76b184a764b58dcf9-0-628-346-4190713


C’est d’autant plus dingue que celle d’Athènes avait chu de 7,77% juste quelques jours avant! Si j’ajoute que dans le livre 666, j’ai expliqué justement que toute monnaie attachée à une autre finit toujours par exploser, eh bien jeudi on en a eu l’illustration. Logique puisque la Banque Centrale suisse avait pris l’incroyable décision de se coller (pegging) à un cours fixe de l’euro, et s’était engagée à tout faire pour maintenir ce cours! Une décision stupide puisque cela a coûté depuis au moins 70 milliards aux… Suisses. D’habitude c’est une monnaie faible qui se colle à une monnaie forte, comme par exemple le peso argentin adossé au U$D jusqu’en en 2001… Rarement le contraire!!! La décision des Suisses a clairement été dictée par les Américains… pour éviter l’explosion globale. Mais c’était devenu intenable…

A 11H00 locales, l’indice SMI qui regroupe les 20 valeurs vedettes affichait 8.858,20 points, en baisse de 6,66% par rapport à la clôture de la veille. En quelques minutes, les produits suisses à l’exportation sont devenus 30% plus chers, du fait de l’abandon du taux plancher (…) Pour acheter désormais de l’euro avec des francs suisses, il faut débourser 0,85 FS pour 1 Eu, au lieu de 1,20 FS pour 1 Eu.


Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Suisse-avis-de-deces


Cela veut aussi dire encore plus de chômage, surtout en Suisse où tous les produits ont augmenté, comme on l’a vu, de 30% en l’espace d’une minute. Le franc suisse était tellement demandé à cause de la crise (devenu monnaie refuge par excellence aux côtés de la couronne norvégienne, plus discrète) que les Suisses n’ont pas pu tenir ses engagements. D’aucuns diraient que le pays n’avait plus d’argent pour acheter de l’euro chaque heure pour maintenir la parité qu’elle s’était fixée. Un grand spécialiste parisien m’a même dit: « Les Suisses sont devenus des voyous, ils ont brisé leurs propres engagements (gravés dans le marbre)« . En effet, pour l’industrie bancaire suisse qui s’est construite sur l’honnêteté, il y aura désormais un avant 15 janvier 2015 et un « après ».

Silver Doctors donne une autre précision: « The shock grew in intensity when the Swiss National Bank further announced, not only would they continue with the NIRP (Negative Interest Rate Policy) but they were in fact going to steal even more currency from savers by dropping their negative interest rate from -0.25 to -0.75. Which of course means that if you had the equivalent of $100.000 in the SNB this morning, this afternoon you would have lost $750 in one day!!« , lire icii merci aux lecteurs.

Conséquence: tous ceux qui avaient signé des emprunts en leur monnaie mais addosée au cours du franc suisse (collectivités, entreprises, Etats et particuliers, je pense aux frontaliers français, aux Hongrois, Bulgares, Serbes, Croates, Tchèques, Roumains, Slovènes et Polonais), et tous les rigolos qui ont spéculé sur le marché du Foreign Exchange (FX), ont été crucifiés.


Littéralement.



Ce qui s’est passé doit être comparé à une explosion de centrale nucléaire, de type Tchernobyl. Les nuages financiers toxiques et mortels ont à peine commencé à se répandre qu’un gestionnaire de comptes a explosé en plein vol une heure après… Les pertes sont immenses, et je ne vous parle même pas des Credit Default Swaps qui vont être déclenchés !!!! Là ça va faire très très mal dans les porte-monnaie des vampires. Observez les événements à partir de ce lundi justement.

– Alpari qui gère 240.000 clients s’est mis en cessation de paiements: « la majorité de ses clients « ont subi des pertes qui ont dépassé leurs capitaux propres » lire ici l'AFP. Cela voulait dire qu’elle fonctionnait sans capitaux propres suffisants. Encore une arnaque.

– La CitiBank a perdu 150 millions de dollars en une seconde et son chef des « European FX sales« , Alex Jackson a été ejecté de son poste, lire ZH ici

– Deutsche Bank lost $150 millions, Interactive Brokers and Barclays lost hundreds of millions due to Swiss Franc volatility, lire ZH ici

– Excel Markets qui gère des spéculateurs australiens et néozélandais a explosé

– FXCM a explosé !!!

– Oanda Brokerage a explosé lire ZH ici

– Le piège se referme sur les Français qui ont emprunté en FS dit le Figaro ici, merci à Mr Pondaven

« Piégées par des emprunts toxiques indexés sur le franc suisse, qui flambe actuellement, certaines collectivités locales voient leurs taux d’intérêt exploser » lire ici Le Parisien et ici La Tribune qui titre « Franc suisse : des collectivités françaises en faillite? … Les taux d’intérêt annuels dont elles devraient s’acquitter pourraient bondir pour certaines jusqu’à 25% du capital !« , merci aux lecteurs

– Même les Suisses se sont précipités dans leur banque,ici une vidéo de Genève sur FB , merci à Mr Rochrbacher
En clair, l’apocalypse a financière est rentrée sans doute dans sa dernière phrase. Ajoutez-y la baisse des cours du brut et du massacre que cela entraîne en parallèle et vous avez déjà un début du radeau de la Méduse… Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2015

Source: Blog de Pierre Jovanovic

À voir également dans cette revue de presse, la liste des licenciements à travers la planète qui montre que tout va bien (ô ironie), et que IBM est dans une telle situation qu’ils vont virer 50 000 personnes! Carrément!
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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeLun 16 Fév - 3:14

Bonjour mes frères & sœurs I love you
Voici comment les médias dominents parlent de TTIP/TAFTA..En éludent les gros points noirs et en mettant en avant les gros chiffres, mais ce qu'ils oublient de dire, c'est que ces chiffres alléchants ne nous concernent pas ! Sans compter qu'ils ne mettent que les témoignanges de grosses boites, ceux qui justement vont prendre des sous...Donc évidemment qu'ils sont favorable... No


TTIP : Peurs et espoirs du partenariat commercial UE-USA

Alimentaire, automobile, énergétique, chimique, financier, tels sont les secteurs affectés par le TTIP, les négociations de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis.


Un partenariat controversé, que le Comité des Régions de l’UE avait mis à l’agenda de sa session plénière.


Isabel Marques da Silva, euronews :
“L’accord négocié entre Bruxelles et Washington vise à éliminer les tarifs douaniers et à harmoniser les règles d’importation.
Ses partisans disent que l‘économie européenne pourrait gagner jusqu‘à 120 milliards d’euros par an grâce à l’intégration d’un marché de 800 millions de consommateurs. Ses critiques estiment que le partenariat pourrait entraîner une baisse des normes en matière de qualité et de sécurité alimentaire et menacerait les droits sociaux et ceux des travailleurs.”


Le fait est que les prix sont déjà plus bas, environ de 3%, donc il est estimé que 80% des gains potentiels pourraient provenir de la réduction des coûts en changeant les règlementations.
La chimie est un secteur important, il représente plus de 20% (en import et en export) du commerce transatlantique, dont pour moitié les pharmaceutiques. Le lobby européen du secteur médical assure que cela n’affectera ni l’industrie, ni les consommateurs.

Richard Bergstrom, directeur-général de la Fédération européenne des pharmaceutiques :
“Aujourd’hui, les normes sont essentiellement les mêmes. Il s’agit de retirer les doublons. Le plus grand bénéfice est que nous pourrons introduire plus rapidement de nouveaux médicaments avec la simplification des procédures, sans baisser le niveau. Deuxièmement, le bénéfice sera important pour les petites compagnies, car les grandes compagnies peuvent gérer la bureaucratie, mais les petites compagnies européennes et américaines pourront plus facilement trouver des investisseurs, mais seulement s’il y a un chemin clair pour atteindre les marchés américains et européens.”

La question de la qualité et de la sécurité alimentaire est plus controversée, bien que ce secteur ne représente que 5% du commerce bilatéral. Les groupes écologistes, comme Greenpeace, alertent sur normes en vigueur en Etats-Unis qu’ils considèrent comme bien inférieures aux règles européennes.

Marco Contiero, conseiller agricole, Greenpeace Europe :
“l’Union européenne a banni 82 pesticides et produits chimiques toxiques qui sont toujours utilisés aux Etats-Unis. Concernant la quantité de résidu de pesticides que l’on peut trouver dans les aliments mis sur le marché, dans certains cas, l’Union européenne a des limites qui sont 100 fois plus strictes qu’aux Etats-Unis. Les compagnies du secteur chimiques n’ont pas cessé de faire du lobbying auprès des autorités européennes et américaines pour être sûres que l’UE abaissera ses normes en matière de résidus.”

Les niveaux de pesticides et d’additifs ne sont pas le seul problème. Une fenêtre pourrait s’ouvrir pour des produits alimentaires qui sont interdits dans l’Union comme la viande bœuf traitée aux hormones, ou des céréales génétiquement modifiées. Les représentants de l’industrie alimentaire disent avoir obtenu des garanties de la Commission européenne.

Mella Frewen, directrice-générale de FoodDrinkEurope :
“A part le cas des OGM et des hormones que vous avez mentionné, qui sont bannis en Europe, et cette interdiction sera maintenue, il y a d’autres domaines où l’on peut trouver des compromis. Au final, ce sera tout bénéfice pour le consommateur, qui aura plus de choix, et des prix plus bas.

Plus de 99% des entreprises européennes sont des PME. Mais que peuvent-elles faire face aux stratégies des multinationales ?
Le Comité des Régions de l’Union européenne se dit préoccupé par les Mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États, un système paralégal qui permet aux sociétés de poursuivre en justice des États pour des lois qui affectent leurs revenus.

Markus Töns, Comité des Régions de l’UE, rapporteur du TTIP :
“Je pense que la Commission devrait renoncer à un tel mécanisme de médiation dans le TTIP, plus spécialement dans le cas de deux entités comme les Etats-Unis et l’Union européenne qui ont de très bonnes juridictions et un très bon système judiciaire. Nous n’avons pas besoin d’un tel mécanisme.”

C’est l’un des points auxquels s’opposent vigoureusement les parlements allemands et français, les deux plus grandes économies de l’eurozone.
Invitée à débattre lors de la session plénière du Comité des Régions, la commissaire européenne en charge du commerce admet que les négociations ne seront pas terminées d’ici la fin de l’année comme elle l’espérait.

Cecilia Malmström, Commissaire européenne en charge du Commerce :
“Nous aspirons à finaliser cet accord sous le mandat d’Obama, si c’est possible. Je sais que beaucoup se montrent sceptiques, mais un eurobaromètre publié il y a quelques jours montre que globalement les citoyens de l’Union sont favorables à cet accord, parce qu’ils ont compris que le commerce a rendu l’Union européenne prospère, et que cet accord est nécessaire pour la croissance et l’emploi également.”

La Commission européenne devra répondre devant les tribunaux de son rejet de la pétition d’initiative citoyenne contre le TTIP, qui a récolté jusqu‘à présent près d’1,5 million de signatures de 21 pays. Les organisations de la société civile ont promis de maintenir la pression.


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Bonsoir,
Heureusement qu'ils existent des personnes comme Sapyr et Asselinaux pour dénoncer se qu'il y a lieu d'être et remettre les choses à sa place concernant l'emprise de l'UE et du TAFTA à venir. Même si le combat est parfois inégale, car le pouvoir en place et les médias dominants ne manquent jamais de les discréditer ce qui évidemment réduit leur impacte sur les gens, seul ceux qui on encore conserver un peu de leur libre-arbitre sont sensibiliser par ce qu'ils ont à dire. le problème étant que l'intellect des gens est en baisse, et que pour bien comprendre leur analyses il faut un minimum d'intelligence, et ces bien pour ça que leur détracteurs n'ont pas difficile de les discrédités, vu que la plupart des gens ne comprennent rien à rien. D'ailleurs ils se contentent de s'attaquer à l'homme plutôt que son travaille, déjà ça cela devrait mettre la puce à l'oreille (soupir). Sertes en attendant que le monde change un peu, voici toujours leur dernière analyse en date, bonne découverte.
Orné.


Télé irréalité….

Si vous avez regardé l’émission du mardi 17 février 2015 de France 5, sur la sortie de l’Euro, vous avez été manipulés. C’est Jacques Sapir, (que l’on ne présente plus) qui le dit. Ca complète admirablement, la conférence de François Asselineau . Voici ce qu’il a écrit le 16 février 2015.

Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Si vous avez regardé l’émission du mardi 17 février 2015 de France 5, sur la sortie de l’Euro, vous avez été manipulés. C’est Jacques Sapir, (que l’on ne présente plus) qui le dit. Ca complète admirablement, la conférence de François Asselineau . Voici ce qu’il a écrit le 16 février 2015

Img/http://blogdenico.fr


France 5 va diffuser, mardi 17 février, un soi-disant « documentaire » (en réalité une « docu-fiction ») sur une sortie de l’Euro[1]. J’ai été interviewé dans la préparation de ce « document ». Ce que j’en ai vu ne plaide pas en sa faveur. Ce n’est pas l’Euro à la télévision mais la télévision qui se saisit, et dans le plus mauvais sens du terme, de l’Euro. Passons sur le fait que les personnes doutant de l’Euro, ou les partisans d’une dissolution de la zone Euro ne sont que très faiblement représentées. Le plus grave est la volonté consciente et délibérée des réalisateurs de provoquer une inquiétude, voire une panique, dans l’opinion. On détaillera ici les principales remarques.

L’hypothèse présentée (une crise des banques en Italie) est absurde. Aucun pays ne sortira de l’Euro en raison d’une crise bancaire. Nous en avons connu par le passé et il ne fut jamais question d’une sortie de l’Euro. Une crise de liquidité peut être gérée par la BCE ou par la Banque Centrale du pays considéré. Les seules raisons qui peuvent provoquer une sortie de l’Euro sont la question des dettes souveraines et des difficultés économiques de compétitivité insurmontables rendant impératives une dépréciation de la monnaie.

Le ton de cette « docu-fiction » est volontairement alarmiste et même catastrophiste. On sent la volonté délibérée d’affoler la personne qui regarde. C’est une attitude indigne et honteuse de la part de France 5.
De nombreuses erreurs factuelles, que j’avais signalées, sont pourtant reproduites dans cette « fiction ». Il en est ainsi de la question des dettes (aucune mention n’est faite de ce qu’un bon du Trésor est remboursable dans la monnaie du pays émetteur quelle que soit cette monnaie), la question de la hausse des prix est traitée de manière absurde ainsi que la « panique bancaire ». On ne voit pas pourquoi et surtout comment une conversion de l’Euro à une monnaie nationale provoquerait une panique bancaire. Rappelons que dans le cas de la crise de Lehmann Brother, c’était par la destruction d’une partie de l’actif (les dettes considérées comme « mauvaises ») mais surtout en raison d’une crise de liquidité internationale que les banques ont eu des problèmes. Dans le cas d’une sortie de l’Euro, il n’y aura aucune crise de liquidité internationale, et la question du passif des banques a été étudiée en 2012, montrant que dans l’ensemble des pays (sauf l’Espagne) il n’y aurait aucun problème.
L’idée d’une interruption du commerce international, qu’agite ce pauvre Dessertine est tout aussi absurde. Il n’hésite pas à travestir la réalité des faits pour faire passer son discours : la chute du commerce international en 1930 n’est nullement le produit des dévaluations (qui sont pour la plupart survenue après, d’ailleurs), mais de la crise de liquidité générale, engendrée par la faillite des banques américaines. Ce point a été établi il y a des années dans une étude du NBER[2] (via la contraction du crédit qui toucha plus particulièrement les firmes commerciales[3]). C’est l’extension de cette crise de liquidité qui a provoqué l’extension de la crise en Europe, et non les dépréciations monétaires ou le protectionnisme[4]. Les conditions d’assurance du trafic maritime se sont détériorées et les moyens financiers des négociants maritimes se sont contractés brutalement. Un produit est vendu par une entreprise française en France et non plus en Euro. Si le Franc est dévalué par rapport à l’Euro, cela avantage l’acheteur. Pourquoi ce dernier refuserait-il de faire ce qu’il peut considérer comme une « bonne affaire » ? Le Franc (comme la Lire) se dévaluerait en fonction du déséquilibre actuel de notre balance commercial. Cela implique une dévaluation d’environ 20% (25-30% pour la Lire).
Les effets positifs d’une sortie de l’Euro (relance de l’activité économique, afflux de touristes, investissements étrangers) sont systématiquement passés sous silence. La relance de l’activité viendrait non seulement des exportations mais des gains sur le marché intérieur (substitution aux importations). L’attrait touristique de la France, déjà élevé, se verrait accru par une dévaluation de 20%. Enfin, les investissements directs étrangers seraient attirés à la fois par la baisse du prix (effet de la dépréciation du Franc) et par l’activité économique. De ces aspects positifs, qui se feraient assez rapidement sentir et qui se manifesteraient de 3 à 5 ans à la suite de la dislocation de l’Euro, il n’est rien dit. Cela confirme que l’on est en présence d’une fiction « à charge » dont le seul but est de faire peur.
L’ensemble des discours argumentant qu’une dissolution de la zone Euro conduirait à un retour des conflits qui ont ensanglanté l’Europe au XXème siècle relève de la même démarche. La Suède et la Grande-Bretagne ne font pas partie de la zone Euro (techniquement de l’UEM), et pourtant on ne voit pas les conflits s’exacerber avec ces pays ou bien même entre ces pays. Par ailleurs, peut-on vraiment prétendre qu’il y a aujourd’hui moins de conflits et de ressentiments entre la Grèce, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne qu’il y en avait avant 1999 ? On mesure l’absurdité, mais surtout la malhonnêteté insigne des gens qui nous affirment tout de go que « l’Euro c’est la paix ».
Par contre, deux choses sont montrées qui ont un certain intérêt. D’une part, qu’en cas de sortie d’un pays comme l’Italie (ou l’Espagne) la France ne pourrait pas rester dans l’Euro. C’est un point important. A cet égard, il convient d’oublier toutes les stupidités sur l’appartenance de la France au « Nord » ou encore l’idée d’opposer un « nord » vertueux à un « sud » qui ne le serait point. Il y a des réalités économiques, des spécialisations industrielles, dont les effets s’imposent et s’imposeront, que les politiques le veuillent ou non. D’autre part, que si nous décidons de sortir de l’Euro, il faut le faire vite. Il ne serait pas raisonnable de laisser s’écouler plusieurs semaines entre la décision et son application.

Le téléspectateur peut donc oublier cette « fiction » et ce consacrer à autre chose. Un véritable documentaire accompagné d’un véritable débat reste à produire. Mais il est clair qu’il ne faut compter sur les chaînes du « service public » pour tenir ce rôle, pourtant fort nécessaire, d’information des citoyens.

[1] http://www.lepoint.fr/economie/bye-bye-l-eururo-16-02-2015-1905300_28.php

[2] A. Estevadeordal, B. Frants, A. M. Taylor, « The Rise and Fall of World Trade, 1870-1939 », NBER Working Papers Series, n° 9318, Cambridge, National Bureau of Economic Research, 2002

[3] J. Foreman-Peck, A History of the World Economy: International Economic Relations since 1850, New York, Harvester Wheatsheaf, 1995, p. 197.

[4] A. Schubert, The Credit-Anstalt Crisis of 1931, Cambridge, Cambridge University Press, 1991

Source: Russe-Europe.Hypothèses.org

Voir aussi: Entretien avec J.Sapir en 2013

Entretien avec Jacques Sapir (1/2) : la crise à Chypre et ses conséquences
Entretien avec J.Sapir (2/2) : Pas de sortie de crise sans sortie de l’Euro

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Le jour d’après : la sortie de l’Union européenne : fin du monde ou libération ?

Vous avez 3h40 de temps de cerveau disponible? Ecoutez la conférence de F.Asselineau. Il s’adresse aux citoyens intelligents et responsables, à l’inverse des interventions insipides de l’actuel locataire de l’Elysée, (et de ses affidés) qui lui n’explique rien, ne détaille rien, ne résoud rien. Monsieur « JEvaisfaire », fidèle à ses promesses non tenues, continue à mener la France dans le mur. « Le jour d’après » pour paraphraser une célèbre production hollywoodienne, vous démontrera qu’il est possible de redresser la barre, et de retrouver notre souveraineté, en sortant de l’Euro/Europe/Otan. La défense de notre Liberté tant compromise, ne peut être valable, qu’en ayant connaissance des coups tordus qui nous l’ont subtilisée contre notre gré. Pourquoi avoir supprimé le crime de haute trahison de notre constitution?? Pour que les traitres oeuvrant contre les intérêts de la nation, ne puissent être inquiétés??. Si vous faites l’effort d’écouter cette conférence hautement pédagogique, ce ne sera pas du temps perdu. Pour les détracteurs de F.Asselineau, merci d’être concis, et de donner des exemples précis et sourcés, merci de ne pas s’en prendre à l’homme, mais d’analyser ses dires avec intelligence et objectivité. Pour les amateurs de l’Histoire de France, beaucoup de références pour savoir, et comprendre. N’hésitez pas à donner votre avis….



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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeSam 14 Mar - 2:50

Bonsoir mes frères & sœurs  I love you
A certains moment je me demande quand même pourquoi la plupart d'entre-nous ne voient pas ce que l'on voient, c'est désespérant... Rolling Eyes  Car le ne peu m'empêcher de me dire que si une plus grande majorité n'étaient pas aussi crédule, nous en serions pas là...A toujours croire en nos médias qui sont totalmernt soumis au dictat européen via les lobbys...Une Europe qui elle même est soumis au dictat étasuniens ! Tout se passe sous cape et les médias ne relaient pas le plus important comme la mise en  place de TAFTA, ils ont étouffé plussieurs scandales financier, dont le dernier en date, le dossier LUXLEAK ! Ils pratiquent la mise à l'esclavage de la Grèce...Font de la propagande anti Islande parce-qu'ils rejettent la candidature UE... No  Et c'est ceux-là même qui osent demander plus de démocratie à la Russie  No (voir l'article ici) L' UE est en train de vendre tout nos acquits sociaux et ces services aux firmes privés, tout comme aux Etats-Unis, la monde est en passe de devenir une énorme société privé avec le régime qui va avec ! Nous sommes en route pour le meilleurs des Mondes !
Akasha pour le LNM 2015.



UE. Dépeçage des services publics : la négociation secrète s’accélère

On va se le prendre en beauté dans la figure, littéralement! La grande majorité de nos représentants politiques ne travaillent plus depuis longtemps dans l’intérêt de nos pays, mais pour permettre la mise en place des accords de libre-échange dont le seul but est le profit des entreprises privées ,et uniquement cela. Le pire, c’est que les politiques qui ne vont pas dans le sens de leur parti sont considérés comme étant des « frondeurs » et finissent généralement sanctionnés.

Voilà pourquoi il est important de voter aux prochaines élections, c’est peut-être le seul moyen de leur filer une grande claque puisque autrement, rien ne bouge réellement, tant que cela ne passe pas à la télévision….





   Le Conseil européen a rédigé ses directives aux représentants de l’UE pour la dernière phase des négociations secrètes engagées à Genève pour une libéralisation globale des services (accord Tisa). Du sur-mesure pour les multinationales garanties du risque de « différends » avec les États.

   Les Vingt-Huit s’apprêtent à donner en catimini des instructions pour accélérer la négociation d’un accord entre 48 États à Genève sur une libéralisation globale du commerce des services. Le Conseil européen, ou plutôt l’une de ses branches consacrée à… l’agriculture et à la pêche, a mis à son ordre du jour le 18 mars prochain un « projet de directives pour l’adoption d’un accord plurilatéral » sur ce thème des services (Tisa). Les tractations, entamées il y a trois ans, sont entourées d’un maximum de précaution pour assurer une confidentialité totale aux discussions avec classification des textes établissant l’avancée des pourparlers et utilisation d’ordinateurs en lieu clos et sous haute surveillance. En juin 2014 l’Humanité avait pu révéler l’avancée de ce projet grâce aux lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui étaient parvenus alors à récupérer la partie des textes surprotégés consacrée à la libéralisation des services financiers.

   Le Medef aux avant-postes 
des lobbyistes

   Au stade actuel les dirigeants de l’Union européenne (UE) veulent ouvrir la voie à d’ultimes tractations avant la conclusion d’un traité prévu pour la fin de cette année. Outre les services financiers, la protection des données et toutes les activités de services publics sont dans le collimateur. Et les grands groupes privés rassemblés au sein d’une Global Services Coalition (GSC, Coalition globale des services), pilotée par les champions états-uniens du secteur sont à la manœuvre. Au point que l’on peine à discerner les différences entre les formules choisies des lobbyistes et ce qui a pu filtrer des travaux sur certains des chapitres du traité. Dans la partie consacrée au contenu de l’accord, le projet proposé à la ratification des Vingt-Huit insiste sur la nécessité d’y intégrer « un mécanisme efficace de règlement des différends ». Entendez ce recours à des juridictions d’arbitrage privées, réputées indépendantes des États, qui figure également dans l’ébauche du traité transatlantique (Tafta), dont la négociation a lieu parallèlement. Les résistances rencontrées sur ce terrain jusqu’au sein du Parlement européen (l’Humanité du 4 mars) expliqueraient-elles cette détermination à faire avec Tisa au moins un précédent qui aplanisse le terrain d’un futur règlement global dont l’émergence est si désirée par Bruxelles, Washington et les lobbyistes du GSC. Avec aux avant-postes le Medef et les fleurons d’un capitalisme français très porté sur les services (Veolia, GDF Suez, Orange, etc.) ? La question peut être posée. Car Tisa a déjà été entièrement conçu comme un instrument destiné à contourner les obstacles à une libéralisation globale. C’est en effet après l’échec des négociations dites du cycle de Doha de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans le courant de la décennie 2000 que des pourparlers plurilatéraux secrets ont été engagés par 48 pays dans le charme discret des locaux de l’ambassade d’Australie à Genève. Il s’agissait, sous l’impulsion des États-Unis, de l’UE et d’une vingtaine d’autres nations, de court-circuiter l’opposition des pays en développement et des émergents qui refusaient de conclure à l’OMC un accord global sur le commerce des services (AGCS). À bon droit, bien entendu, puisqu’il n’est guère difficile de se représenter comment cette libéralisation aurait conduit au pillage de leurs services publics parfois réduits encore à l’état d’embryon.
   
Le service public asservi 
aux règles de libre concurrence

   L’accès aux marchés des services publics est inscrit comme l’un des objectifs prioritaires dans les directives du Conseil européen. Les groupes privés sont censés pouvoir s’y installer aux mêmes conditions que les entreprises publiques existantes au nom du respect des sacro-saintes règles de libre concurrence. Les discriminations favorisant les firmes publiques locales doivent être systématiquement levées. Et s’il demeure des « exemptions », dit le texte, elles doivent « faire l’objet d’une clause à effet de cliquet ». Soit, traduit du sabir technocratique : interdire tout retour en arrière. Comme une renationalisation après privatisation. Ce « deal », s’indigne Rosa Pavanelli, la secrétaire générale du Syndicat international des services publics (PSI), revient de fait à « transférer les services publics dans les mains du privé et de compagnies étrangères motivées uniquement par le profit ». Au détriment du droit des peuples à un accès aux biens 
communs les plus vitaux.

       Révélations sur la santé. Après Wikileaks, sur les services financiers, une association de lanceurs d’alertes (Associated Whistle-Blowing Press) 
est parvenue début février dernier à dévoiler une autre partie des discussions secrètes de Genève. Elle porte sur la privatisation des services de santé et la facilitation de soins « offshore » 
dans des établissements étrangers pour 
les patients privilégiés.

    Source: Humanité.fr

Ce qu’il s’est passé en Grèce, en Espagne, au Portugal n’est rien comparé à ce qu’il va se passer dans l’ensemble de l’Europe, ceux qui sont en train de déclencher un troisième conflit mondial avec la Russie (petite démonstration ici) n’ont qu’un seul but: nous vider les poches en touchant tous les domaines de la vie en général.

Vu sur Lesmoutonsenragés


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Bruxelles, royaume des lobbys et de la Goldman Sachs…

Toute idée de démocratie sera impossible tant que la politique sera décidée en fonction des intérêts de la finance, et Bruxelles censée représenter les citoyens européens est le deuxième pôle planétaire pour le lobbyisme. Il ne faut pas oublier que Bruxelles décide de 80% des lois des pays européens, et derrière ces décisions, des multinationales, des groupes d’intérêts, des banques, nombre de personnes pour qui votre bien-être n’a aucune importance, tant que l’argent rentre…

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Pour faire une présentation rapide:

Bruxelles, sa grand-place, son Manneken-Pis, ses immeubles art nouveau… Et ses lobbies. La capitale de l’Europe a cette réputation, pas volée, de paradis des groupes d’intérêt. Ils seraient en tout plus de 7 500, si on retient une définition très large du lobby, soit tout organisme défendant des intérêts particuliers. Du syndicat à l’ONG en passant par le cabinet d’avocat, le think tank et la multinationale, ils s’agglutinent, à l’est de la vieille ville, autour des institutions communautaires, le Parlement, le Conseil et la Commission européenne, dans un quartier sans âme, déchiré par deux voies rapides, rue de la Loi et rue Belliard.

Entre 20 000 et 30 000 lobbyistes s’activent quotidiennement dans cette « Brussells Bubble ». Encore plus ces derniers mois, après les élections européennes, avec l’arrivée d’un gros contingent de nouveaux eurodéputés, et la mise en place de la commission Juncker (novembre 2014) qui a promis de légiférer à marche forcée dans le domaine du numérique, de l’énergie ou de la fiscalité.

Article complet sur Le Monde



[font=Comic Sans MS]Immoral non? Tout n’est qu’argent, profit, finance, pour le rêve européen, on repassera. Mais la palme du jour reviens à la Goldman Sachs, cette grande banque américaine obscure et dangereuse, celle-là même qui « dirige le monde »et qui a pris le contrôle de l'Europe , elle a multiplié ses frais de lobbyisme par 50 en une seule année:

Goldman Sachs a dépensé plus de 700.000 euros en 2014, selon le registre de transparence de l’Union européenne, après n’avoir déclaré que 50.000 euros en 2013. Plusieurs autres banques ont officiellement investi des sommes plus importantes l’année dernière.



A Bruxelles, les investissements dans le lobbying ne connaissent pas la crise. Goldman Sachs a dépensé entre « 700.000 et 799.000 euros » pour ses activités de lobbying à Bruxelles, selon le Registre de transparence de la Commission européenne. La banque américaine aurait donc multiplié ses dépenses par quatorze en un an. Du moins, officiellement.

Goldman Sachs, non inscrit dans le Registre de transparence en 2013, avait en effet assuré avoir investi 50.000 euros cette année-là dans le lobbying, selon le Finacial Times.

Mais, en janvier, l’ONG Alter EU avait accusé la Commission d’échouer dans sa mission sur la transparence financière des lobbies, en ne révélant pas le nom et les opérations de nombre d’officines. Pour ne rien arranger, selon l’ONG, quelque 150 officines et autres cabinets conseils – figurant, eux, sur le registre de la Commission- n’auraient toujours pas donné les noms de leurs clients…

Concernant Goldman Sachs, Alter UE estime que ses déclarations comptables ne reflètent pas son périmètre d’action véritable, assurant qu’elle employait alors plusieurs autres entreprises pour faire pression en son nom.

La banque suisse UBS aurait, elle, multiplié ses dépenses par 17

Article complet sur Latribune.fr

L’Union Européenne n’existerait peut-être pas telle qu’elle est aujourd’hui sans les lobbys, ce qui serait sûrement une bonne chose. Les lobbys à Bruxelles, c’est le loup dans la bergerie, et nous sommes le gibier!



Parlement Européen et L'influence des LOBBYS par tribe57

Et pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cette conférence à voir absolument:




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Caleb Maupin: « ’L’Allemagne et beaucoup d’autres pays partout en Europe ont été contraints de travailler contre leurs propres intérêts pour aider les Etats-Unis »

Avant d’attaquer l’article, il convient de présenter Caleb Maupin qui sur le vieux continent est un parfait inconnu. Ce journaliste est un activiste et également un analyste politique. Il travailla notamment pour Russia Today et PressTV, est membre du « parti des travailleurs du monde » qui est un parti communiste marxiste-léniniste américain fondé en 1959, il fait également partie de « l’International Action Center » créé par William Ramsey Clark qui fut procureur général des Etats-Unis sous la présidence de Lyndon Baines Johnson, et enfin, fut une des grandes figures du mouvement Occupy Wall Street.

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Le journaliste du Centre International d’Actions Caleb Maupin exprime aussi son scepticisme. Il est persuadé que les rencontres de ce type ne débouchent sur rien.

«Nous savons tous que les vraies décisions ne sont pas prises lors des rencontres comme celle-là. Les vraies décisions sont prises lors de rencontres avec les dirigeants de la haute finance, les grands banquiers. Ils sont ceux qui prennent les décisions», a-t-il précisé avant dénoncer l’hypocrisie de telles rencontres : «Les personnalités qui participent maintenant à cette réunion ne sont que des acteurs, embauchés par de grandes entreprises et des forces riches et puissantes aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, pour faire plier les lois.»




Lors de la conférence de presse qui a suivi le sommet, la chancelière allemande a déclaré que le G7 avait besoin de la Russie pour régler les conflits internationaux. «Nous avons beaucoup de formats auxquels la Russie prend part naturellement. Premièrement, le format Normandie. Comme on l’a déjà remarqué, c’est un grand soutien pour nous», a-t-elle fait observer.

Caleb Maupin a, à son tour, précisé que les pays européens étaient menés à la bride par les Etats-Unis et le Royaume-Uni car les sanctions n’engendrent des effets négatifs que pour leurs économies.

«Ce qui est très intéressant, c’est que l’Allemagne et beaucoup d’autres pays partout en Europe ont été contraints de travailler contre leurs propres intérêts pour aider les Etats-Unis. Ces sanctions contre la Russie profitent aux Etats-Unis, profitent au Royaume-Uni mais elles ne favorisent pas l’Allemagne, elles ne favorisent pas la Pologne, elles ne favorisent que peu de pays en Europe et cela montre bien la force que peuvent exercer les Etats-Unis et la Grande Bretagne», a-t-il ajouté.



Source : RT France
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MessageSujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai   Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Aoû - 3:05

Union européenne : Le plan secret de Bruxelles pour des sorties « ordonnées »

Il semble que la Commission prépare en coulisse un plan permettant à d’éventuels États membres de se retirer de l’Union Européenne d’une manière ordonnée. Une éjection pure et simple n’étant guère possible juridiquement, la Commission mettrait donc au point une sorte de procédure de divorce. Tout comme l’est déjà l’entrée dans l’UE, la sortie serait financée par les contribuables.

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Selon le site Euractiv, généralement bien informé, les travaux de rédaction d’un tel contrat de divorce ont d’ores et déjà été lancés. Euractiv s’appuie sur des sources anonymes au sein de la Commission. De cette façon, les États sortants pourraient être congédiés avec une espèce d’indemnité de départ.

La Commission ne serait donc pas restée les bras ballants devant le désastre grec


Des États-membres tels que la Grèce ou que la Grande-Bretagne pourraient prétendre à un “soutien“ de la part des États restants dans l’UE, “s’ils se décident à quitter la famille de manière ordonnée“. La procédure serait liée à la réalisation de certaines conditions bien définies (“benchmarks“), “similaires à celles du processus d’entrée [dans l’UE]“.

Les modalités, selon les sources auxquelles se réfère le site, devraient correspondre à “celles de l’élargissement [de l’UE]“. Lors de l’élargissement, les pays entrants ont en effet bénéficié d’aides substantielles au cours des années précédant l’entrée, afin de leur permettre d’arriver à satisfaire ce que l’on appelle les critères de convergence.

Ce développement constitue une innovation dans l’UE


Jusqu’à présent, les Traités ne prévoient aucune possibilité de sortie (NdT : ceci est inexact, il existe bel et bien un article prévoyant le cas). Ainsi, la Grèce eût-elle quitté l’euro qu’elle serait restée dans l’UE, créant une situation certes complexe sur le plan légal, mais qui serait restée du domaine du possible.

La situation aurait été peu claire non seulement sur le plan juridique, mais encore sur le plan financier – un cas de figure dont la Commission, assez raisonnablement, souhaite empêcher l’apparition. Une chose, d’abord, est claire: la Commission renoncerait ainsi à l’idée d’une appartenance irrévocable à l’Union Européenne.

Une reconnaissance officielle de ce changement de ligne ne doit évidemment pas être attendue, puisqu’il s’agit ici d’un dossier extrêmement sensible. On ignore si les gouvernements français et allemands sont impliqués dans l’élaboration de ce plan, on ignore même s’ils en ont eu vent.(NdT : cette phrase doit se comprendre à la date de parution de l’article en allemand, le 25 juillet.)

Quelques jours plus tôt, Mediapart avait révélé que le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, passait pour avoir offert au gouvernement d’Alexis Tsipras un soutien de 50 milliards d’euros en cas de Grexit. Schäuble aurait en effet proposé à l’Eurogroupe la possibilité d’une sortie temporaire de la Grèce de la zone euro.

Euractiv prétend également avoir eu connaissance de cette offre de Schäuble faite à Bruxelles. Les sources anonymes citées par Euractiv présentent Schäuble comme un “authentique Européen“, qui n’aurait rien contre la Grèce en particulier. Schäuble serait parti du postulat qu’un Grexit aurait été “cohérent avec l’idéologie de Syriza“. Il aurait voulu, toujours selon ces sources, encourager le gouvernement grec à sauter ce pas.

Et de fait, cette solution aurait eu davantage de sens que celle, finalement adoptée, d’un programme très dur d’austérité


Ce programme contraint le gouvernement grec à augmenter les impôts, réduire les pensions, et mettre sous tutelle auprès d’un Treuhand-Fonds (un fond contrôlé par les instances européennes) une part significative des actifs de l’État grec, destinée à être privatisée.

Schäuble aurait fait cette proposition déjà au moment du référendum du 5 juillet. 35 milliards d’euros seraient provenus de ce que l’UE doit attribuer à la Grèce d’ici 2020, et les 15 restant auraient correspondu au renoncement, par la BCE, des coupons par elle perçus sur son stock d’obligations grecques.

Schäuble a pourtant, semble-t-il, été pris par surprise, et ce, de deux côtés

De l’un, Tsipras aurait refusé son offre, au motif qu’une majorité de Grecs souhaite – aux dires des sondages – rester dans l’euro. De l’autre côté, Schäuble aurait rencontré une opposition massive de la part tant de la BCE que du FMI : Les deux institutions auraient en effet subi des pertes financières sur leurs actifs grecs.

Elles auraient toutefois pu être compensées par de l’argent provenant des contribuables européens, et il est possible que cela aurait diminué leur opposition à la solution du Grexit, étant donné qu’elles n’auraient plus subi de pertes.

Il n’en serait pas moins resté que les sommes prêtées par les États européens à la Grèce, à hauteur de 240 milliards d’euros, auraient été perdues. La quote-part allemande de ces sommes est de l’ordre de 80 milliards.

Au vu des exigences irréalistes contenues dans le plan d’austérité, et au vu du refus du FMI de continuer sa participation au financement tant que n’aura pas été consentie une réduction massive du fardeau de la dette grecque, les observateurs considèrent en général que l’option du Grexit est toujours sur la table.

Le « contrat de divorce » sur lequel planche la Commission pourrait vraisemblablement être beaucoup plus facile, et beaucoup plus rapide, à mettre en œuvre que ne le seraient l’application et la surveillance d’un nouveau programme du Mécanisme Européen de Stabilité.

Deutsche-wirtschafts-nachrichten.de

(Traduction libre réalisée par Fortune – Merci à l’Aviseur)
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L’Europe a été « trahie » par une « conspiration »

L’information est officielle, Viktor Orban, premier ministre hongrois, est adepte de la théorie du complot! Reste à savoir quels qualificatifs il va récolter pour avoir tenu de tels propos…

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Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, partisan d’une ligne dure face à la crise des migrants, a affirmé vendredi que l’Europe avait été « trahie » à cet égard par une conspiration menée par de puissants financiers, la gauche et des responsables non élus.

« L’Europe a été trahie, si nous ne défendons pas (ses intérêts), le continent n’appartiendra plus aux citoyens qui vivent ici », a déclaré M. Orban lors d’une conférence à Budapest.

Il a notamment mis en cause le financier américain d’origine hongroise George Soros, affirmant que les plans « de financiers bien organisés, ceux qui pensent au-delà des Etats-nations, et de dirigeants qui n’ont jamais été élus » pourraient devenir réalité.

Il a également accusé la gauche européenne d’oeuvrer à l’affaiblissement des Etats-nations au profit de la dimension internationale et du cosmopolitisme.

« Il est difficile d’imaginer » que d’importants pays européens dotés « d’immenses services de renseignement fonctionnant bien » n’aient pas été préparés à l’afflux quotidien de milliers de réfugiés en Europe, a-t-il dit.


« Les gens se doutent que ce n’était pas une coïncidence », a-t-il ajouté.
Vendredi, M. Orban a également affirmé dans une interview à la radio publique que M. Soros apportait un important soutien aux militants « qui veulent soutenir tout ce qui affaiblit les Etats-nations ».


La Hongrie a annoncé son intention de contester les quotas décidés par l’Union européenne pour répartir les réfugiés dans les Etats membres, et de refuser les demandeurs d’asile ou migrants qui seraient renvoyés sur son territoire en provenance d’Europe de l’Ouest.

« Qui en Europe a voté pour permettre à des gens d’arriver illégalement par millions et d’être ensuite répartis » dans les pays de l’UE, s’est demandé le Premier ministre dans cette interview.

« Ce qui se passe aujourd’hui ne se déroule pas sur une base démocratique », a-t-il encore affirmé, estimant que l’UE avait abandonné la légalité au profit de « l’anarchie ».

« L’immigration est un problème culturel, notre identité est en jeu »
, a-t-il asséné.

Source: 7sur7.be

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Intervention de Nigel Farage le 7 octobre 2015 au Parlement européen en présence de Angela Merkel et de François Hollande




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