Bienvenue sur le Nouveau Monde,
Visitez le forum à votre envie, connectez-vous ou inscrivez-vous en cliquant sur l’icône ci-dessous !
En vous souhaitant une bonne navigation, l'Administration.
Novi Orbis - Le Nouveau Monde
Bienvenue sur le Nouveau Monde,
Visitez le forum à votre envie, connectez-vous ou inscrivez-vous en cliquant sur l’icône ci-dessous !
En vous souhaitant une bonne navigation, l'Administration.
Novi Orbis - Le Nouveau Monde
site d'information sur la géopolitique, la nature, la science, la spiritualité, l'ésotérisme et les Ovnis.
Attentat de Nice l'attentat "de trop" Pourquoi je pense à une opération de type Gladio ?
2 participants
Auteur
Message
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Attentat de Nice l'attentat "de trop" Pourquoi je pense à une opération de type Gladio ? Mar 19 Juil - 3:11
Bonsoir mes frères & soeurs Tout d'abord avant de développer mon analyse je tiens à exprimer ma tristesse et ma lassitude face à autant de mensonge, d'injustice et de souffrance. Je soutiens spirituellement les familles et amis des victimes ainsi que tout ceux qui se sentent toucher par le drame. Pour mon sujet, je vous épargnerais un récapitulatif des faits car je pense que ça ressasse déjà assez comme ça. Je passerai aussi sur les vidéos et images sensationnelles je laisse ça volontiers aux médias de masse, je me contenterai de développer se que je pense de cet acte cruel et barbare et à qui une nouvelle fois tout ça profite. Quand on vois que la France est depuis plus de 8 mois en état d'urgence et avec quelle facilité le terroriste a pu agir il y de quoi se poser "les bonnes" questions. Il faux déjà savoir que les mesures de sécurités ont été allégée quelques heures avant que le camion passe à l'action. Depuis l'état d'urgence rien n'a été entrepris pour réduire les risques ou lutter contre le radicalisme en France. Pire l'Arabie Saoudite et le Qatar continue de financer des mosquées radicalisées. La France continue à soutenir des des groupuscules terroristes (Al-Nosra) et leur vendent des armes sous prétexte de combattre le sois disant régime assad qui je le rappelle est élu démocratiquement, c'est donc un étét de droit tout comme la Turquie qui s'évertue de le rappeler vu l'actualité. Comme seule réponse aux attentats, la France s'engage à combattre Daech or tout spécialistes sérieux sont unanime, cela ne sert à rien Pour la simple et bonne raison que de combattre d'un côté et aider de l'autre ne sert que les intérrêt toujours aux mêmes les USA et les lobbys des armes lire ceci :Les USA et les Saoud au secours de Daech et Al Qaeda au Yémen . En les combattant de front on ne fait que de réactiver le terrorisme : Comment nous pouvons gagner la guerre contre le terrorisme . Il est donc évident que le gouvernement français se complait dans la facilité et surtout dans un laxisme coupable et sacrifie son peuple pour satisfaire les exigences des américains et des lobbys des armes. Voilà pourquoi le gouvernement dois démissionner. Mais ils ne le feront pas vu qu'ils agissent en conséquence et ne se sentent pas coupable vu qu'ils fomentent d 'une façon ou d'une autre pour que ses attentats aient lieu soit en leur facilitant la tâche ou pire en leur fournissant logistique et facilités. pour agir sur le sol français il en est certainement de même chez-nous en Belgique, méfiance pour le 21 juillet, notre fête nationale. Pour terminer je vous proposes une superbe analyse du toujours pertinent Blog à luppus. Texte et recherches par - Akasha - Le Nouveau Monde.
Douce France / Terrorisme: déjouez les sophismes de la bien-pensance…David Copperfield est aux commandes !
Hollande , Valls et Cazeneuve sont des illusionnistes, ils vous disent de regarder là-bas, vers la Syrie et l’Irak alors que c’est ici, en France, sur notre sol que les choses se passent. Et les médias sont complices de ces illusionnistes, ils pointent ailleurs quand c’est ici qu’il faut regarder et agir.
Hollande a réagi à l’attaque de Nice en réitérant ses rodomontades guerrières façon Georges W. Bush. Comme il l’avait fait après l’attaque de Novembre qui a tué 130 personnes.
En bonne logique, les évènements de Nice devraient ouvrir une crise politique. On ne le dit pas en France car les médias ont bien trop peur, mais on le dit et on l’écrit en Grande Bretagne ou il règne encore un peu de liberté sinon d’audace.
The Guardian analyse la situation crée par les carences du gouvernement français sans complaisance et avec nettement plus de compétence journalistique que la presse domestique, domestique est le bon mot ! Le rappel des faits est impeccable, la mise en situation remarquable, le ton est juste.
Le Guardian écrit : « le fait que plus de 80 personnes ont été tuées 8 mois seulement après l’attaque dévastatrice de Novembre constitue une crise pour le Premier Français ». Le Guardian ne dit même pas que cela devrait déclencher une crise, il dit que c’en est une et nous partageons totalement ce point de vue, c’est une crise, une crise de leadership, une crise de légitimité dans la fonction.
« Toute la France est sous la menace du terrorisme Islamique » a déclaré Hollande. Jusque-là rien à dire, on est dans le réel, dans le constat incontestable. Encore qu’il faille nuancer et complexifier l’analyse, aux dires mêmes de nos autorités ; le tueur de Nice n’aurait pas été radicalisé ; ce qui signifie que les rodomontades guerrières n’ont pas lieu d’être, les causes suggérées étant personnelles. A vouloir exonérer la responsabilité de l’islam et des islamistes, on ouvre une autre boite de Pandore, celle du laxisme de l’accueil en France, celle du laxisme des services chargés de détecter les gens dangereux, droit-communs ou autres. C’était une incidente. Hollande ajoute « rien ne pourra nous faire céder et nous détourner de notre volonté de combattre le terrorisme »
.
Attention, déjà on dérape, car ayant diagnostiqué une menace contre la France et les Français un être rationnel dirait , promettrait de protéger sa population. La réponse raisonnable, digne d’un chef serait celle-ci: « je m’engage à vous protéger de cette menace », ce qui n’est absolument pas la même chose que ce qu’il dit: « je continuerais à combattre le terrorisme ».
Nous sommes dans le « zig » et notre « chef » part dans le zag, il tourne le dos ou alors suit une voie parallèle. Personne n’oserait affirmer que lutter contre le terrorisme là-bas au loin constitue une protection même indirecte des Français, personne ne confond les terroristes qui sont en Syrie ou en Irak avec ceux qui sont sur notre sol. On parle bien de gens différents et le mot terroriste est un piège, voire une tromperie car il recouvre deux réalités différentes, le terroriste chez nous n’est pas celui qui combat la bas avec Daesh! Il manque une articulation, et c’est celle-ci : si les terroristes là-bas , trouvent des relais chez nous, alors il faut s’interroger sur la présence de ces relais, leur nocivité, leur détection et bien sur leur refoulement. Il faut aussi se demander pourquoi des gens qui viennent profiter des générosités redistributives françaises se retournent contre nous au lieu de manifester leur gratitude. Il faut s’interroger sur la politique d’accueil dans son ensemble. Non seulement ils viennent piller notre travail, l’héritage de nos ancêtres, mais en plus ils nous haïssent au point d’épouser les causes de nos ennemis.
Dix pour cent des Français ou de résidents en France, identifiés comme étant en relation avec des filières djihadistes étaient originaires des Alpes-Maritimes, selon les autorités locales. »La ville de Nice est la ville qui est la plus touchée par le phénomène djihadiste en France », souligne David Thomson, journaliste à RFI, spécialiste du djihadisme en France.
« C’est la ville qui a vu partir le plus de ses administrés en Syrie et en Irak en nombre », ajoute-t-il. « Ca s’explique pour une seule raison : depuis 2010 il y a une figure charismatique du djihad français, Omar Diaby, alias ‘Omar Omsen’, considéré comme le principal recruteur de djihadistes français, qui a fait un travail de prédication dans les quartiers populaires de Nice très important ».
Mais admettons que Hollande commet une facilité et qu’il pense que ce sont les gens de Daesh qui voyagent et viennent nous assassiner en France, alors si c’est cela, il doit dire : « je vais vous protéger en fermant les frontières, ils ne rentreront plus chez nous »! Mais il ne le dit pas car il sait bien qu’il utilise une malhonnêteté intellectuelle en utilisant le mot « terroriste » avec des sens différents et pour désigner des réalités distinctes.
Bref il y a une menace ici, chez nous, à nos portes, dans nos rues, bientôt dans nos écoles et que nous dit le fanfaron ? Je combattrai le terrorisme, rien ne m’arrêtera ! Il ne dit pas vous pouvez compter sur moi, que non ! Et attention, pour le cas où vous n’auriez pas compris, matamore ajoute »nous allons renforcer nos actions en Irak et en Syrie ». Mais cela ne suffit pas encore car pour le cas où les Français n’auraient pas encore compris que leur sécurité et leur vie on s’en fout, il met les points sur les « i »: nous continuerons à frapper ceux qui nous attaquent sur notre propre sol ». Voyons, la protection des Français, c’est ici en France qu’il faut la mettre en place !
Rappel : En Juillet 2014, DAESH défilait dans Paris !!! Arrêtons de compter les Morts et de nous Mentir !!!
Peut-on être plus névrosé? La névrose c’est quand on apporte à une situation une réponse à côté de la plaque, idiote, inadaptée et que l’on répète, que l’on recommence. Peut-on être plus inadapté en constatant une menace sur le sol français et en allant bombarder des gens là-bas, très loin qui ne sont précisément pas ceux qui commettent les attaques. Et en plus en ne fermant pas les frontières. Et en plus en accueillant des faux réfugiés mélangés aux vrais.
En allant bombarder, d’une part on gaspille des ressources qui seraient mieux utilisées à protéger sa population, et d’autre part on augmente la motivation de ceux qui en France ont envie de nous tuer. Au lieu de guérir le mal, de protéger contre la menace, on joue au Bush débile qui a frappé les Irakiens parce qu’il n’avait pas le courage et les moyens de frapper les vrais responsables, les Saoudiens.
Si au lieu de protéger ses citoyens contre une menace, un chef préfère punir des gens qui sont au loin et laisser les véritables assassins continuer leur œuvre de mort, alors, c’est de l’insanité mentale.
Il faut être « insane » pour tracer une équivalence imaginaire entre protéger ses citoyens sur le sol national et se venger, car c’est de cela qu’il s ‘agit, en allant bombarder d’autres gens. L’ennui c’est que Hollande se fait plaisir à lui, il veut montrer- à qui ?- qu’il a une grosse paire, qu’il en a , comme on dit. Il fait plaisir à son ego comme l’imbécile de Bush le Texan; à son narcissisme en montrant qu’il est un homme, qu’il ne se laisse pas intimider , mais hélas ce sont les autres, les Français, les citoyens innocents qui trinquent , qui meurent, qui souffrent, qui perdent leurs proches.
Discours de Robert Ménard, maire de Béziers, prononcé lors du rassemblement en mémoire des victimes de l’attentat de Nice
Mesdames, Messieurs, Mes amis, mes chers compatriotes,
Voici dix-huit mois, un soir de janvier, nous étions sur cette même place afin de rendre hommage aux victimes de Charlie-Hebdo.
Voici huit mois, un soir de novembre, nous nous retrouvions devant le monument aux morts du Plateau des poètes en mémoire des victimes du Bataclan et des autres attentats de Paris.
Et nous voici ce soir de nouveau rassemblés pour un hommage aux morts de Nice.
Combien dérisoires sont ces rassemblements, le nôtre comme les autres, un peu partout en France. Dérisoires en ce qu’ils disent de notre impuissance, de notre colère contenue. Et, pourtant, il faut ces hommages, il faut ces rassemblements, il faut ces gestes de deuil. Car ceux qui sont morts méritent nos pensées et, pour ceux qui croient, nos prières.
Mais les pensées et les prières ne sont pas tout. Il faut aussi regarder la vérité en face. Il faut être fort et pour être fort, il faut être lucide. Il faut dire ce qui est. Il faut nommer les choses. C’est-à-dire l’exact contraire des paroles officielles, des paroles médiatiques.
Depuis des mois, et encore aujourd’hui, on ne cesse de nous parler de « menaces terroristes ». Or, nous ne sommes plus au stade des menaces, ces menaces sont des réalités, et cette réalité a un nom : le terrorisme islamiste.
Ce terrorisme islamiste est implanté chez nous, dans nos villes, dans nos quartiers, dans nos cités. Le tueur de Nice habitait la ville. Partout, et en nombre, ces terroristes ont des sympathisants. Dans nos prisons, chaque attentat est accueilli par des cris de joie.
On nous dit souvent que ces terroristes sont français. C’est presque toujours vrai. Mais, pour la plupart, ils ont une double nationalité, la nôtre et celle de leur pays d’origine. La nôtre pour pouvoir aller et venir sur notre sol, vivre de la France, de sa générosité qu’ils prennent pour de la faiblesse et, peut-être même, pour de la bêtise. Et puis l’autre nationalité, celle de leur cœur. En réalité, ce ne sont que des Français de papier, des Français d’apparence… de faux français !
L’assassin de Nice n’avait qu’une seule nationalité, il était tunisien. Depuis 2010, il était connu pour des menaces, des vols et des violences. En janvier dernier, il avait été placé sous contrôle judiciaire pour des faits de violence avec armes. Puis, en mars, condamné à de la prison avec sursis. Eh bien, malgré six années de violences, malgré cette condamnation, ce titulaire d’une simple carte de séjour était toujours sur notre sol.
Tous ces faits, depuis janvier 2015, convergent vers les mêmes questions auxquelles il serait temps qu’on apporte des réponses appropriées, des réponses d’un État digne de ce nom, capable de défendre les Français.
Combien de temps allons-nous attendre avant d’expulser les délinquants étrangers?
Combien de temps allons-nous accepter ces doubles nationalités, je ne parle pas évidemment des Européens ?
Combien de temps allons-nous encore attendre avant de retirer notre nationalité à des gens qui la méprisent ?
Combien de réfugiés, vrais ou faux, et plus souvent faux que vrai, l’Europe va-t-elle encore laisser entrer sur son territoire ?
Combien de temps encore laisserons-nous en liberté les islamistes fichés S ?
Combien de temps accepterons-nous le retour de Syrie des combattants de l’Etat islamique ?
Qu’on ne m’accuse pas de faire de la politique ou de la récupération. On nous dit que nous sommes en guerre ? Alors, il faut tout dire pour tout prévenir. Il faut en finir avec les illusions et affronter la réalité avant qu’elle ne nous détruise.
Quand on est en danger, on expulse les intrus et l’on ferme sa porte. Ou alors, on s’apprête à d’autres deuils, à d’autres larmes. Parce que si on ne fait pas tout le nécessaire pour qu’il n’y ait pas d’autres massacres, on est un hypocrite ou un lâche.
Le tueur de Nice se prenait sans doute pour un héros. Mais comme ceux de Charlie hebdo ou du Bataclan, il n’était qu’un minable, juste capable d’attaquer par surprise des femmes, des enfants et des hommes désarmés.
Il faut le dire : ces terroristes sont la lie, la boue de l’humanité. Ils n’ont pas une once de vrai courage. Ce serait faire offense aux bêtes que de les comparer à eux. Ni hommes ni bêtes, ces terroristes ne sont rien.
Il faut les mépriser. Mais il faut aussi les combattre et les écraser sans le moindre scrupule, sans la moindre hésitation morale. Et pour cela, il faut de vraies décisions, de vrais actes. A quoi sert un état d’urgence, alors que nous sommes en état de guerre ?
Mesdames et messieurs, nous allons terminer en chantant notre hymne national. Nous allons le chanter en songeant à ses paroles. Nous ne sommes pas dans un stade de foot et ce n’est pas du sport. Ce sont les paroles d’un chant de guerre. Il est chanté par les Français depuis plus de deux siècles. Le meilleur hommage que nous puissions rendre aux morts d’hier est de le chanter comme un chant de combat, un chant de victoire.
our éviter les questions qui fâchent en matière de lutte contre le terrorisme, le gouvernement et les bien-pensants qui le soutiennent multiplient les sophismes, c’est-à-dire les raisonnements faux mais qui paraissent juste. En voici une petite anthologie illustrée.
A 3 h 52 du matin, le 15 juillet, le président de la République française publiait via son compte Twitter un message prévisible, mais à tout prendre stupéfiant :
1) Que l’Elysée, quelques heures à peine après l’attentat, sait déjà tout — ou prétend déjà tout savoir — des mobiles, des soutiens et des réseaux de l’homme qui a commis l’attentat de Nice (identifié comme un Tunisien résidant en France).
2) Que l’Elysée établit un lien direct entre cette tragédie et l’Etat islamique (puisque c’est officiellement l’EI que visent les « frappes » de l’aviation française en Irak et en Syrie).
3) Que l’Elysée pense (ou semble implicitement penser) qu’en « intensifiant les frappes » contre l’EI on pourra remédier au problème des tueries de masses en France, assimilées à du terrorisme islamique lié au courant salafiste.
Ce simple tweet véhicule une telle charge de contradiction, d’ineptie et de scandale qu’on se prend à trembler pour peu qu’on réfléchisse à ses implications.
Mais où est passé Padamalgam ?
Comment peut-on savoir d’emblée qu’un tueur de masse est un agent de l’Etat islamique, alors qu’il n’était même pas fiché « S » par les renseignements et qu’aucun élément connu de sa vie antérieure ne parlait en faveur d’un tel ralliement ?
Où est passée la prudence scrupuleuse que les pouvoirs politiques et médiatiques imposent à leurs opposants et à la population sous le slogan Padamalgam ? Au nom de quoi la Présidence française a-t-elle évacué a priori l’hypothèse du fait divers violent mais apolitique ? Après tout, n’a-t-on pas relevé, dans les premiers commentaires, que Mohammed Laouej Bouhlel était un voyou violent et qu’il avait des problèmes familiaux ? Après une telle prise de position du sommet de l’Etat, quel juge, quel policier, quel profiler oserait affirmer que le geste de Bouhlel n’était pas motivé par le fanatisme islamique ? Et si d’aventure il l’affirmait, comment les médias traiteraient-ils cette voix dissonante ?
Mais soit : admettons que l’Elysée ait raison, que cet homme ait effectivement agi pour le compte de l’Etat islamique. Quel rapport y aurait-il alors entre les frappes contre l’EI au Moyen-Orient et un geste comme le sien ? Les revers subis récemment par l’EI seraient plutôt de nature à favoriser un déplacement de la guerre sur le terrain de l’adversaire, autrement dit sur le territoire des pays qui le combattent.
Auquel cas, pourquoi la France est-elle la principale, pour ne pas dire la seule cible des terroristes de l’EI ? La contribution de la France aux opérations de la coalition occidentale dans la région est symbolique. D’ailleurs, cette coalition a nettement moins endommagé l’EI que l’alliance de l’aviation russe avec l’armée syrienne. Pourquoi l’EI n’a-t-il pas envoyé un camion blanc rouler sur des civils russes ?
En admettant même que la France soit un sérieux adversaire pour l’EI (ce qu’elle n’est évidemment pas), comment pourrait-elle à la fois combattre l’EI sur le terrain et poursuivre une idylle ostentatoire avec les créateurs et les sponsors de cette créature monstrueuse, à savoir les pétromonarchies du Golfe, les néocons américains et les stratèges de l’Etat d’Israël, qui admettent explicitement (Voir Antipresse 30) favoriser l’EI, lequel en contrepartie ne s’en est jamais pris aux intérêts israéliens ? La France n’a-t-elle pas été ces dernières années l’adversaire le plus acharné de Bashar el-Assad, allant jusqu’à souhaiter sa mort, et le protecteur explicite des islamistes (prétendument « modérés ») en Syrie ?
Voici donc réunis en 140 caractères le scandale (via l’amalgame établi dans les premières heures suivant l’attentat entre l’origine arabe du tueur et le terrorisme islamique), la contradiction (entre les gesticulations et la réalité du terrain) et l’ineptie (consistant à penser que des bombardiers envoyés au Moyen-Orient pourraient empêcher les camions blancs d’écraser le public du Quatorze-Juillet à Nice).
Une démence délibérée ?
De fait, Ineptie, Contradiction et Scandale sont les trois muses de toute la politique islamique de la France, que ce soit sur le plan intérieur ou à l’étranger.
A l’étranger, elle participe à des opérations coloniales qui rendent inhabitables des régions entières et transforment des Etats peu démocratiques mais paisibles en chaudrons de la souffrance, de la haine et du fanatisme. Ces ingérences criminelles sont à la fois l’alibi et la cause réelle du flux de réfugiés qui envahit l’Europe.
A l’intérieur, elle interdit tout débat de fond sur la cohabitation entre la population de souche chrétienne-laïque et le modèle de société islamique et protège la prédication d’un islam littéral, régressif et violent soutenu par les intouchables monarchies du Golfe.
Si le terrorisme islamique était vraiment, aux yeux du pouvoir français, l’ennemi prioritaire qu’il fait semblant de combattre, il ferait fermer les mosquées salafistes, enfermerait ou expulserait sans merci les imams prônant la haine, la violence ou des mœurs contraires aux lois françaises. Il l’a promis au lendemain de Charlie et du Bataclan, il n’en a rien fait. Une mesure évidente consisterait aussi à interdire au titre d’incitation au meurtre les ouvrages religieux qui incitent au meurtre. Cela dégarnirait sérieusement certaines bibliothèques de « centres culturels islamiques ». Cela ne suffirait pas à éradiquer le problème, mais ce serait un signe bien plus clair qu’on s’en occupe que l’envoi de bombes abstraites dans les déserts de Mésopotamie. Plus claire encore serait une action diplomatique, voire militaire, contre le « Daech qui a réussi », autrement dit l’Arabie Séoudite. Bref, comme le dit un chef d’Etat très populaire dans le reste du monde, il s’agirait de « traquer les terroristes au fond des chiottes ». Ce n’est peut-être pas une bonne méthode pour éradiquer le phénomène, mais c’est la seule connue à ce jour.
Mais le pouvoir français ne fait rien de tout cela. Il fait tout le contraire. Il laisse champ libre aux fanatiques et combat ceux qui les combattent tant à l’étranger qu’à domicile. Les circonstances des grands attentats terroristes relèvent à chaque fois des si criantes de sécurité ou d’information — comme la passivité des militaires de la force Sentinelle présents devant Bataclan, la censure des cévises gorribles subies par les victimes, ou simplement la non-démission des ministres responsables qui contemplent ces tragédies en observateurs passifs et pleurnichants — qu’on en vient à soupçonner une vile alliance, en France, entre le pouvoir et le chaos.
La fabrique des tueurs
La tuerie de la Promenade des Anglais condense toutes ces aberrations en une scène proprement onirique. Un rêve éveillé — un cauchemar plutôt. La Promenade des Anglais est l’un des hauts lieux de l’Europe civilisée et décadente. Elle était fermée pour accueillir, sous régime d’état d’urgence, la foule des badauds du Quatorze-Juillet. La France sortait d’un mois d’attroupements à haut risque — l’Euro — où il ne s’était absolument rien passé, comme si les terroristes avaient tous été amateurs de football. Et soudain l’on a vu débouler sur ce boulevard inondé de bermudas un camion entièrement blanc — le blanc, couleur de l’Ihrâm, de la sacralisation et de la mort — qui allait tuer au hasard, roulant parfois au pas, comme en slow motion. Sur deux kilomètres, personne n’a pu l’arrêter, aucun des policiers présents (dont un motard héroïque) ne semble avoir eu l’idée de lui tirer dans les pneus. Pas de herse non plus pour protéger efficacement cette zone sensible sous état d’urgence contre les incursions motorisées. Sur deux kilomètres, le camion blanc a roulé dans du beurre. Puis il s’est immobilisé, on ignore encore pourquoi. La cabine fut alors arrosée de balles. C’est là que le terroriste d’un seul soir, tiré du néant tel un agent dormant, le présumé Mohammed Laouej Bouhlel, a trouvé la mort. Comme les frères Kouachi, les tueurs de Charlie Hebdo. Comme Abdelhamid Abaaoud et sa cousine, mitraillés de 5000 cartouches (contre 11 ripostes seulement) dans un appartement de Saint-Denis le 18 novembre 2015. Comme Amedy Coulibaly. Tous ont emporté leurs motifs et leurs carnets d’adresses dans la tombe. La terror-sphère franco-islamique est une sphère du silence.
N’est réelle et incontestable dans cette affaire que la mort. La mort des victimes et celle de leurs bourreaux, et avec elle l’épouvantable souffrance des milliers de survivants. Au-delà de cette réalité qui ne mérite que le recueillement et la compassion, tout est onirique, trouble et déroutant. Et c’est voué à le rester. Les médias de grand chemin y veillent, en commercialisant la souffrance des innocents jusqu’à l’obscénité totale, tout en évitant avec la plus grande pudeur de tourner leur regard du côté où la curiosité professionnelle, le bon sens et le besoin de justice devraient le diriger.
Ce qu’ils ne voient pas — ou qu’ils ne voient que trop bien —, c’est qu’à force de fabriquer des abrutis sans pensée et sans racines, ils fourniront toujours plus d’agents dormants à l’Etat islamique, qui pourra les activer d’un claquement du doigt et qui le fait déjà. Le « recrutement » de Bouhlel ne tient peut-être qu’à la conjonction de ses frustrations conjugales avec le visionnage d’une vidéo de l’EI sur l’emploi des camions comme armes de guerre. Quoi de plus simple que d’enrober une vindicte suicidaire de nobles alibis religieux ? Contre cette démocratisation du fanatisme, ni les « frappes » dans le désert ni l’état d’urgence ne pourront rien.
Slobodan Despot
17 juillet 2016
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Attentat de Nice l'attentat "de trop" Pourquoi je pense à une opération de type Gladio ? Dim 24 Juil - 2:51
[Vidéo] Attentat de Nice – Responsables et coupables – L’analyse de François Asselineau
Bon, une fois n’est pas coutume, voici une analyse de nature plutôt politique. Elle est de bon sens, ça fait chaud au cœur d’entendre un dirigeant de parti la tenir – et rien n’explique d’ailleurs qu’elle n’ait pas été portée dans la plupart des partis, tant elle est justement de bon sens.
Je rappelle que ce blog ne soutient aucun parti, mais essaye de donner parfois la parole à ceux à qui les médias ne la donnent pas.
J’ai donc bien aimé la colère de François Asselineau, pleine de sincérité, et que je partage totalement.
Quand je pense que les médias & Co essaient d’assimiler l’UPR à l’extrême-droite (comme tout dissident notez), eh bien écoutez ceci, et comparez avec FN, LR et le PS – et on verra vite où sont les extrêmes…
Sinon, merci de ne pas troller les commentaires sur le thème “vive l’UPR” (conseil amical, je vous assure que vous donnez une très mauvaise image de votre parti partout avec ce genre de propagande so-1910…), on enlèvera. Restons-en au fond de l’analyse, merci.*
François Asselineau analyse les causes et les effets de l’attentat de Nice du 14 Juillet 2016, dans un entretien donné le 18 Juillet 2016.
00:09. Condoléances et rappel du communiqué du 15 juillet: https://www.upr.fr/actualite/france/c… 01:25. Le lourd tribut payé par les musulmans et le mythe de la guerre “Islam contre occident”. 06:16. Amateurisme et irresponsabilité du gouvernement. 09:25. La politique agressive de l’OTAN et de l’UE: Lybie, Syrie, Soudan… 17:32. Le verrouillage de la démocratie et la déclaration stupéfiante de Ségolène Royale. 21:25. Pourquoi la société voulue par nos gouvernants produit des détraqués et des désespérés. 27:07. Les 1,3 millions de morts civils commis par l’OTAN représentent plus de 15000 fois l’attentat de Nice. 28:51. Les propositions et les engagements de l’UPR pour mettre fin au terrorisme.
(*) J'ai retrenscrit le avant propos de Olivier Berruyer car j'abonde dans le même sens. J'aime beaucoup les analyse de Asselineau, mais pour le côté politique je tiens à rester neutre. Akasha.
Sujet: Re: Attentat de Nice l'attentat "de trop" Pourquoi je pense à une opération de type Gladio ? Dim 24 Juil - 10:24
Comme il dit dans la vidéo , il n'y a pas d'attentat en Suisse ou en Suède, pourquoi ? parce que ces pays s’occupent de leurs oignons. Je me demande quand ils vont arrêter de bombarder ces pays, y'en a marre,l'Islam a bon dos..
Allé zou prolongation de l'état d'urgence............pffffffffff comme si on avait pas compris
Il dit vrai Asselineau, mais ça sert pas a grand chose, sauf a se faire un galée à la paillasse , parce qu'on sait que ça ne changera rien, triste vérité
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Attentat de Nice l'attentat "de trop" Pourquoi je pense à une opération de type Gladio ? Lun 15 Aoû - 0:15
Attentat Nice - Magistrale Réponse de Mr Asselineau à l Hystérique Marion Le Pen !!
A 1 ' 50 , bombardements de Hollande , public averti !!
Yunlunga Membre Actif
Messages : 320 Date d'inscription : 30/01/2015
Sujet: Re: Attentat de Nice l'attentat "de trop" Pourquoi je pense à une opération de type Gladio ? Ven 23 Sep - 1:41
Richard Gutjahr, comédien et "journaliste" allemand qui a filmé "par hasard" l'arrivée du camion sur la Promenade des Anglais, est l'époux d'Einat Wilf, ex-députée israélienne issue du renseignement militaire.
Etrange coincidence : Richard Gutjahr, le vidéaste de Nice assiste également à l’attentat de Munich
Nice, Munich et le Mossad
Jeudi 14 juillet, Richard Gutjahr, "journaliste indépendant" et époux d'Einat Wilf, une ex-députée israélienne issue du renseignement militaire, avait filmé "par hasard" le passage du camion de Nice.
Vendredi 22 juillet, c'est le même individu qui se trouve rapidement devant l'entrée du centre commercial de Munich dans lequel vient de se dérouler une fusillade à caractère terroriste