To Be Continued…
Tonton Don
Mes très chèr(e)s,
Bien le bonjour,
Alors ou en étions-nous ?
Ah oui le principe d’incertitude ! Il est tout à fait incroyable que la plupart des grands hommes (de par leurs découvertes, non de par leur taille) soit des hommes au nom incroyablement pénibles à écrire ! Werner Heisenberg, Schrödinger et tant d’autres… il eut été plus simple qu’ils s’appellent John, Jean-Jean ou bien Bob ! Mais non la vie est ainsi faite !
Alors reprenons le fil de notre pensée. Ce fameux principe n’est pas issu d’un manquement de notre technologie, il s’agît réellement d’une loi physique.
Ce principe prévaut pour l’infiniment petit où il n’y a ni déterminisme ni prévisibilité, nous ne parlons ici que de probabilité.
De ces recherches nous avons créé le transistor et autres appareils à conduction électrique, preuve en est que cela fonctionne et que qui plus est c’est utile !
Mais pouvons-nous encore allez plus loin, et explorer un monde encore plus petit ?
Non, nous répond-t-on, il y a une limite à tout, et pour l’instant cette limite appelée limite de Planck ne nous permet pas de scruter ce qu’il y a à 10-43 m (pour vous embêter cela donne le chiffre suivant 0,0000000000000000000000000000000000000000000000001 mètre !).
Nous reviendrons sur les travaux de Planck, car ils sont très intéressants et tout à fait surprenants !
Revenons tout d’abord sur notre particule, prenons par exemple l’électron. Comme nous l’avons déjà souligné, nous avons pris pour habitude de le visualiser comme une petite bille qui tournicote autours de son noyau, un peu comme le ferait la Terre autours du soleil. Manifestement ce n’est pas du tout la bonne image. Il faudrait plutôt l’imaginer comme un petit nuage, du coup nous ne parlons plus de l’électron comme une particule, mais plus comme un nuage électronique. Ce qui prend tout son sens avec le principe d’incertitude.
En effet, le mieux que l’on puisse faire c’est de prédire la probabilité que l’électron se manifeste à tel ou tel endroit.
Imaginez que ce nuage soit plat. Ce que nous appelons onde de probabilité, n’est rien d’autre que des pics que nous pourrions (si cela était du domaine du possible) voir sur ce nuage. Plus ce pic est élevé, plus l’électron a de chance de se « matérialiser » à cet endroit. Au contraire, il n’a que très peu de chances de se trouver à l’endroit où le nuage est tout plat.
Poursuivons maintenant avec ce problème d’incertitude, car j’aimerai éclaircir un point, pour vous montrer que l’expérience tue l’expérience.
Il faut pour comprendre la chose essayer de bloquer notre raisonnement intuitif quotidien. J’entends par là, essayer de se mettre dans la vision subatomique. Je conçois que ce n’est pas évident, ni même intuitif, mais toujours est-il que lorsque nous essayons de regarder ce qui se passe au niveau de l’électron par exemple, le simple fait de le regarder force l’expérience à échouer.
En effet lorsque l’on tente de regarder de plus près les réactions que pourrait avoir une particule subatomique, le simple fait de le regarder, donc de lui envoyer des photons, impacte sur sa trajectoire et son comportement. Ce qui admettons-le est pénible, puisque nous cherchons à l’étudier !
Voilà mes chèr(e)s ami(e)s qui va conclure cette approche peu élégante, je le concède sur la mécanique quantique, mais suffisante pour se faire à l’idée, que l’infiniment grand et l’infiniment petit sont diamétralement opposés, tant dans leur approche respective que dans leur rapprochement. Car oui des savants ce sont esquintés à vouloir les unifier, notamment Einstein qui y voua sa vie.
Mais pour nous, restons simples, nous voici armés de la Relativité et dela Mécanique quantique, pour finir notre voyage, celui de la théorie du modèle standard et du Big Bang !
To be continued …
Tonton Don