Mes très chèr(e)s ami(e)s,
Bien le bonjour,
Maintenant que nous avons étudié (sommairement j’en conviens) le très grand, je vous propose de regarder d’un peu plus près (c’est le cas de le dire), le très petit. J’aime autant vous prévenir avant, certains concepts défrisent un peu ! Mais pour autant, même si cela est difficilement acceptable comme situation, nous éprouvons des souffrances à expliquer les résultats de nos expériences, pour autant nous pouvons prédire les résultats attendus, et à chaque fois nous sommes dans le juste. Signe que nous sommes dans le sens de la théorie, mais qu’elle est difficile à appréhender pour nos esprits.
Et pour en avoir une idée plus précise, il convient avant toute chose (pour que l’on reste dans notre idée de simplification) de faire un petit détour par une exploration. Celle de l’atome.
Atomos, en grec ancien, peut se traduire par insécable. Casser pour
tomos et
a pour y apporter une négation. Les Grecs l’imaginèrent comme plus petit élément de matière pouvant exister. Cette vision perdura jusque dans le début des années 1920. Et durant cette décennie notre conception du monde va en prendre un sacré coup !
L’atome, élément que l’on pensait être le fondement même de la matière est en fait constitué d’un noyau autour duquel gravitent des électrons. Puis oh surprise nous nous sommes aperçus que le noyau lui-même était constitué de protons et de neutrons soudés entre eux.
Etait-ce tout ?
Encore une fois la réponse est non ! Pour étudier ce monde microscopique, nous utilisons des accélérateurs de particules. But de la manœuvre, faire accélérer une particule à des vitesses vertigineuses et la faire heurter par une autre particule, et on regarde ce qu’il se produit. Lorsque l’on a fait heurter un proton avec un autre proton, nous avons eu une drôle de surprise !
Le résultat de ce carambolage a donné un proton, un neutron et une nouvelle particule encore inconnue. Qu’à cela ne tienne, on retente l’expérience pour la valider, et surprise nous trouvons encore une nouvelle autre particule ! Une troisième expérience viendra confirmer encore une nouvelle particule.
Après de longues réflexions il s’avéra que ces 3 différentes particules étaient en fait l’expression d’une autre entité d’une dimension plus faible que l’on baptisa quark. Et pour simplifier chaque quark possède au moins six saveurs (comprenez propriété distincte) qui sont up, down, strange, charmed, bottom et top.
Mais ce n’est pas terminé, chaque saveur peut elle-même avoir trois couleurs : rouge, verte et bleue. Il est bien entendu qu’il n’est pas ici question d’une couleur au sens propre du terme, mais qui a dit que la physique ne pouvait pas faire preuve d’originalité pour cataloguer les éléments !
Voici une représentation simpliste d'une telle atopsie :
Lorsque l’humanité eut redécouvert l’atome composé de son noyau et de son électron orbitant autours de lui, il en imagina une image cruellement fausse ! Il voulut reproduire le schéma connu, plus sécurisant du système solaire avec un noyau, père tranquille tel notre soleil, et son électron, telle notre Terre, gravitant cycliquement avec une exactitude parfaite, gravité oblige. Quelle erreur ! Bienvenue dans la 5ème dimension. Car l’avantage le plus célèbre de la mécanique quantique, c’est qu’elle laisse pantois !
To Be Continued …
Tonton Don