Bienvenue sur le Nouveau Monde,
Visitez le forum à votre envie, connectez-vous ou inscrivez-vous en cliquant sur l’icône ci-dessous !
En vous souhaitant une bonne navigation, l'Administration.
Novi Orbis - Le Nouveau Monde
Bienvenue sur le Nouveau Monde,
Visitez le forum à votre envie, connectez-vous ou inscrivez-vous en cliquant sur l’icône ci-dessous !
En vous souhaitant une bonne navigation, l'Administration.
Novi Orbis - Le Nouveau Monde
site d'information sur la géopolitique, la nature, la science, la spiritualité, l'ésotérisme et les Ovnis.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Dim 14 Sep - 9:54
Bonjour les gens J'aurais voulu aujourd'hui avec-vous un peu recentrer les débats concernant le nazisme ou le fascisme envers les vrais coupables, les vraies institutions. A l'heure ou d'autres se complaisent à dénigrer et pointé du doigt de faux coupables. Des personnes ayant que très peu de poids en estiment déjà qu'ils le soient, se qui est loin d'être le cas de plus... Le pire c'est que se n'est pas faute d'avoir déjà offert l'opportunité de débattre sur le vrai nazisme, mais étonnamment ses membres n'ont pas estimer utile à réagir et développer avec nous préférant continuer leur campagne de dénigrement...C'est non seulement une perde de temps et d'énergie inutile, mais aussi totalement contreproductif, et dévalorisant pour le forum. Car c'est faire l'apologie de la pensée unique, celle-là même qu'on est sensée dénoncée... Donc j'eux dans l'idée d'ouvrir se sujet, et de repartir sur des bases nouvelles et factuelles. Ou il est inutile de précisé qu'il est hors de question de venir avec du Soral et consort au cas ou certain ne l'aurais pas compris en me lisant. pour rappel et aussi au cas ou il y aurait un oublit sur au moins deux exemple sur le nazisme avéré lisez ceci : Scandale Gladio(*) en deux parties. Et plus récemment; Les liens entre Terry Cooper et Valls Sinon vous pouvez voir aussi le(s) sujet(s) sur le nazisme2, 3. Et le sionisme et le 3em Reich et mon article personnel juste en dessous. Ensuite, je vous propose un reportage sur la manipulation antifas en France
(*) une vidéo de Asselineau qui résume le projet Gladio;
Faux antifascistes et Indymedia Paris soumis au détecteur de mensonge
Depuis quelques années nous avons vu fleurir de nombreux groupuscules se réclamant de la lutte antifasciste. Ces activistes sont-ils les dignes héritiers de l’antifascisme historique, celui issu de la coalition de partis de gauche à l’origine de la formation du Front populaire qui, sous l’occupation, résista à l’Allemagne nazie et au régime de la collaboration ?
Mais s’agit-il de protestations de bonne foi ? Quelles sont leurs sources ? Leur raisonnement tient-il debout ? Qui se cache derrière ces pseudo "antifas"? [/b]
I- L’alerte antifasciste : décryptage d’une manipulation
L’alerte (pseudo)-antifasciste s’apparente à une chasse aux sorcières maccarthyste, déguisée en combat contre le racisme. Elle est menée par quelques publications aux méthodes insidieuses et bien rodées (voir la propagande néoconservatrice déguisée en gauche progressiste). Derrière une façade pétrie d’idéaux et de symbolique d’inspiration libertaire, il s’agit pourtant bien d’outils de propagande néoconservatrice, donc raciste et guerrière.
Le procédé utilisé par de faux antifascistes mais vrais néoconservateurs est simple : une campagne médiatique haineuse contre une personne ou un groupe, avec pour seuls arguments l‘amalgame, l’insinuation et le procès. Par le biais d’un tract ou d’un article infamant, ces soi-disant défenseurs des libertés tentent, par exemple de faire annuler une conférence si elle sort de la ligne éditoriale des néoconservateurs.
Les personnes décriées, intimidées, diabolisées, ont pour seul point commun la contestation du leadership étatsunien sur le reste du monde, et de la politique d’apartheid et de spoliation du gouvernement israélien contre le peuple palestinien. Nous retrouvons constamment les mêmes cibles : Des gens de gauche, de droite et d’extrême droite, systématiquement assimilés sans distinction. Par ailleurs, l’extrême droite y représente un point d’ancrage argumentaire permanent, signe d’une manipulation évidente également en usage dans les rangs des réseaux néocons comme nous allons le voir.
A- Une source néoconservatrice commune à ces pseudo alertes antifascistes
A la source des alertes, nous retrouvons généralement le blog administré par Rudy Reichstadt « Conspiracy Watch », le doigt inquisiteur qui sert de grille de lecture à l’ensemble des protagonistes de la galaxie néocons. Pour le contenu de leurs alertes, nos petites frappes rééditent en permanence le même papier et si la démarche n’était pas aussi perverse, nous pourrions parler de « comique de répétition ».
B- Trois marqueurs révélateurs de l’idéologie contenue dans la pseudo alerte antifa
1- Parmi les dossiers antimusulmans, Rudy Reichstadt cite 22 fois le MEMRI, l’officine de propagande néoconservatrice, considérée par beaucoup de médias de gauche américains comme l’usine à fabriquer du consentement occidental aux guerres pétrolifères, et de l’islamophobie. Rappelons que l’on retrouve au sein du MEMRI des acteurs décisionnels de la gouvernance G.W. Bush (dossier completici). Dans son utilisation du MEMRI, Rudy Reichstadt se paie même le luxe de battre le site d’extrême droite Riposte Laïque, qui pourtant n’est pas avare dans le domaine de la haine antimusulman.
2- La recherche « Pierre-André Taguieff » sur le moteur de recherche du site Conspiracy Watch donne 69 résultats. Or, Monsieur Taguieff était un théoricien zélé du Cercle de l’Oratoire, groupuscule intellectuel omniprésent dans les médias français pour vous faire avaler la pilule des guerres bushiennes en Afghanistan et en Irak, grâce à l’image d’intellectuel de gauche de certains de leurs membres. Pendant de longues années et jusqu’il y a encore quelques mois, Monsieur Taguieff était administrateur du site d’extrême droite Dreuz.info (dont les auteurs affichent une islamophobie décomplexée), et bien entendu le MEMRI représente aussi une source de premier choix pour Dreuz.
3- Palestinian Media Watch, l’autre site de propagande antimusulmane, est géré par Itamar Marcus, un israélien qui vit dans une colonie d’Efrat en Cisjordanie située en territoire palestinien, en violation du droit international. Jusqu’à récemment, Itamar Marcus occupait le poste de vice-président de la Caisse Centrale d’Israël (Central Fund of Israël), une ONG de droite basée à New York, en réalité en charge du financement des groupuscules colons israéliens les plus violents. Ces dernières années, Itamar Marcus est l’auteur de nombreux rapports douteux, censés documenter une agressivité palestinienne à l’égard d’Israël. Ces rapports témoignent d’une diabolisation dans le but d’empêcher la création d’un Etat palestinien.
Palestinian Media Watch est présent deux fois sur Conspiracy Watch, et exploité à l’extrême par Dreuz, la continuité idéologique du site de Rudy Reichstadt. Mais la palme revient au site du CRIF qui se réfère abondamment à Palestinian Media Watch. Il n’y a donc rien de très surprenant de voir cette agence être soutenue par leCRIF, qui visiblement n’est pas très regardant sur l’origine de ses sources et détient, selon toute vraisemblance, le record français absolu pour la diffusion des dépêches du MEMRI(22 pages d’articles). Il n’est pas non plus surprenant de retrouver sur le site du CRIF Pierre André Taguieff via Dreuz, pris en flagrant délit d’insulte à la mémoire de Stéphane Hessel, sans que ce média ne soit rappelé à l’ordre par les autorités compétentes, ni dénoncé par la moindre alerte antifasciste. Rappelons que Stéphane Hessel avait rejoint les Forces française libres en 1941. Arrêté, puis torturé, il sera déporté à Buchenwald. . II- Deux poids deux mesures, ceux que l’alerte antifasciste épargne
A. L’extrême-droite d’obédience néoconservatrice, systématiquement épargnée
Les nervis néocons déguisés en antifas épargnent donc systématiquement tout un pan de l’extrême droite Française, d’où ils tirent pourtant leurs sources théoriques. Pas la moindre « alerte antifa» contre l’extrême droite néoconservatrice française, comme par exemple les anciens voyous du groupe Occident. Parmi eux, Xavier Raufer qui collaborait à l’Elite européenne, une revue qui faisait la promotion de l’agence portugaise Aginter-Press, contrôlée par la PIDE, la police politique du dictateur António de Oliveira Salazar. Raufer s'est depuis reconverti dans le business séculaire.
Pas d’ « alerte antifa » contre Alain Robert qui constitua l’équipe dirigeante du Groupe union défense, puis d’Ordre nouveau l’année suivante. En 2004, il entre au Conseil national de l’UMP. Des cas similaires à MM. Raufer et Robert furent fabriqués et recyclés par dizaines grâce à « la planche à billets » du patronat : L’IUMM, via le duo Georges Albertini/Claude Harmel, les deux anciens du RNP, parti acquis à la collaboration avec l’Allemagne nazie.
B. Les théoriciens de l’islamophobie, eux aussi systématiquement épargnés
En effet, pas d’« alerte antifa » non plus pour les adeptes de la théorie Eurabia. Inventé par l’essayiste Bat Ye’or, ce fantasme islamophobe voudrait nous faire croire que les élites européennes chercheraient à soumettre l’Europe au monde arabe afin de former une nouvelle entité appelée Eurabie. Cette thèse délirante fut comparée à la théorie du complot juifdes Protocoles des Sages de Sion par le journaliste et écrivain Johann Hari.
Egalement épargné par les « alertes antifa », le théoricien Pierre-André Taguieff, auteur et administrateur durant plusieurs années de l’officine de propagande de Bat Ye’Or,DREUZ. info. Rappel sans appel : « Deux millions de musulmans en France, ce sont deux millions d’intégristes potentiels. » Pierre-André Taguieff, France Inter, 1997.
Pourquoi les antifas n’alertent-ils pas contre le racisme non voilé de Finkielkraut . III- Ceux qui sont ciblés par l’alerte antifasciste
A- Pourquoi les militants anti-guerres de gauche en sont arrivés à accepter les bombardements de l’OTAN ?
Domenico Losurdo est un philosophe qui enseigne l’histoire de la philosophie à l’université d’Urbino (Italie). Dans une chronique publiée sur son blog, intitulée « du mensonge dans le cadre de la machine de guerre impérialiste », Losurdo décrypte la rhétorique belliqueuse qui a servi à justifier un grand nombre d’interventions de l’Occident ces dernières années :
« L’année 1989 est celle où le passage de la société du spectacle au spectacle comme technique de guerre se manifestait à l’échelle planétaire. Nicolae Ceaucescu est encore au pouvoir en Roumanie. Comment le renverser ? Les médias occidentaux diffusent massivement dans la population roumaine les informations et les images du « génocide » opéré à Timisoara par la police précisément de Ceaucescu. Deux ans après, en 1991, survenait la première guerre du Golfe. La situation n’était pas facile pour le Pentagone (et pour la Maison Blanche). Il s’agissait de convaincre de la nécessité de la guerre une population sur laquelle pesait encore le souvenir du Vietnam. Alors généreusement ou fabuleusement récompensée, une agence publicitaire trouvait remède à tout. Elle dénonçait le fait que les soldats irakiens coupaient les « oreilles » aux Koweitiens qui résistaient. Mais le coup de théâtre de cette campagne était ailleurs : les envahisseurs avaient fait irruption dans un hôpital « en sortant 312 nouveau-nés de leurs couveuses et en les laissant mourir de froid sur le pavement de l’hôpital de Koweït City » (Macarthur 1992, p. 54). Brandie à l’envie par le président Bush junior, réaffirmée au Congrès, avalisée par la presse la plus autorisée et jusque par Amnesty international, cette information si horrible mais si circonstanciée aussi, au point d’indiquer avec une précision absolue le nombre de morts, ne pouvait pas ne pas provoquer une bouleversante vague d’indignation : Saddam Hussein était le nouvel Hitler, la guerre contre lui était non seulement nécessaire mais urgente même et ceux qui s’y opposaient ou étaient récalcitrants devaient être considérés comme des complices, plus ou moins conscients, du nouvel Hitler ! L’information était évidemment une invention savamment produite et diffusée par»
B- Les "mauvais régimes" selon les imposteurs maquillés en antifascistes
Ils ont été soigneusement sélectionnés par les administrations américaines successives, largement inspirées par le texte néoconservateur fondateur du PNAC, un document édifiant que chacun devrait avoir à l’esprit avant de lire une « alerte antifa » ou un article géopolitique. Ces pays sont désormais parqués dans un univers médiatique consensuel qui les désigne depuis 2000 sous le nom d’Axe du Mal, sémantique illustrant une terreur de Satan et donc une guerre religieuse, ce qui a de quoi sidérer quand on se veut une démocratie laïque. Les pays sélectionnés font l’objet de sanctions diverses restreignant leur activité économique et/ou subissent une invasion barbare occidentale mortifère. Pour repérer les discours faussement antifascistes des vrais, il suffit d’observer les pays que ces alertes ciblent … et surtout ceux qu’elles épargnent. En effet, les publications « antifas » tentent toujours de mobiliser les opinions de gauche contre tous les opposants aux guerres d’ingérence (fussent-ils de gauche et d’extrême-gauche, voire anars), et pratiquent « l’indignation humanitaire sélective » ou le grossier mensonge par omission. Sous les paroles d’apparence libertaire et toujours sous un prétexte humanitaire culpabilisant, la police de la pensée néoconservatrice est omniprésente.
C- Syrie : point Godwin pour un massacre
Lorsque « Indymedia Paris » titre sa chronique « Alerte antifasciste Lille conférence de soutien à Bachar-el-Assad », en substance la méthode est habituelle et consiste à faire croire qu’il y a un rapprochement entre le Parti Baas Syrien, la gauche anti-impérialiste pacifiste, et l’extrême droite dont une partie reste antisioniste. Pour ce faire, la novlangue néocons usuelle se fonde sur l’utilisation du POINT GODWIN, lui-même appuyé sur l’idée que le dirigeant désigné à la vindicte planétaire (par des coalitions variables sous contrôle de l’OTAN) est un nouvel Hitler et que celui ou celle qui pense que la paix passe par la diplomatie est un négationniste voire un nazi. Pour ce faire, il convient de placer des mots magiques tels que « Hitler », « Staline », « Rouge-brun » et autres anathèmes dans un minimum d’espace, se dispensant ainsi de tout argument politique puisque l’adversaire est un infâme avec qui il ne convient pas de dialoguer. Ce dessin de Fakir illustre avec humour ces campagnes d’infamie par la méthode de l’amalgame :
D- Une propagande identique servit de prétexte en Irak
En 2002, les membres du Cercle de l'Oratoire diffusaient un message digne de la novlangue Orwellienne de "1984". Le but, à cette période, était de faire la promotion de la guerre menée par Bush en Irak avec une constante invariable en toile de fond : le Front National, monstre utile des néocons français, qui leur permet de faire oublier leur propre monstruosité. Pour faire la promotion d’une guerre, il ne faut surtout pas négliger d’assimiler tout pacifiste à l’épouvantail FN. Pascal Bruckner, André Glucksmann et Romain Goupil écrivaient :
« Force est de constater que l’antiaméricanisme n’est pas un accident de l’actualité ou la simple réticence face à l’administration de Washington, mais le credo d’une politique qui soude les uns avec les autres, en dépit de leurs divergences, le Front national et les Verts, les socialistes et les conservateurs, les communistes, les souverainistes… A droite comme à gauche, ils sont rares ceux qui n’ont pas cédé à ce "nationalisme des imbéciles" qui est toujours un symptôme de ressentiment et de déclin. »
1. « Saddam Hussein utilise des gaz de combat » (comme en Syrie) :
Le lecteur n’aura pas manqué de remarquer que la méthode développée est adaptable au cas syrien, nous aurions pu prendre pour titre « Assad utilise des gaz de combat sur sa population ». En réalité, si Saddam Hussein a bien utilisé des gaz à des fins militaires, ce fut dans les années 80, contre les troupes iraniennes. En aout 2013, le magazine Foreign Policy apporte d’ailleurs la preuve que les Etats Unis avaient connaissance de ce crime de guerre dès 1983.
Cependant, les Etats-Unis attendront 20 ans avant de s’en offusquer, et à ce moment là,aucune expertise n’a pu confirmer que l’Irak était toujours en possession d’un tel arsenal, et encore moins qu’il ait eu quelque intention guerrière à l’égard d’une autre nation ni à l’égard de son propre peuple.
Qu’à cela ne tienne, nous sommes priés de ne pas contester le bien-fondé du subterfuge abject mis en œuvre par le gouvernement US pour assaillir l’Irak sans raison morale, dans le discours que le débat public surnommera « l’affaire du flacon d’urine ». La motivation géostratégique à désorganiser un pays pour y gérer les puits de pétrole et la reconstruction est pourtant transparente à tout lecteur de bonne foi.
2. « Le régime irakien opprime son peuple »
Si le régime irakien n’était pas un régime souple, les pires crimes infligés à la population irakienne ne sont pas imputables à Saddam Hussein mais à l’alliance atlantique. On estime qu’entre 1991 et 2003, un million d’enfants irakiens sont morts suite à l’embargo imposé par les Etats-Unis. La liste des produits interdits allait de simples denrées alimentaires à la quasi totalité des produits pharmaceutiques. En 1996, ce crime fut assumé par Madeleine Albright, secrétaire d’État de l’administration Clinton. Des informations qui ne posent pas le moindre problème de conscience à nos super résistants « antifas ». 10 ans plus tard, la Libye puis la Syrie ont droit au même traitement de mauvaise foi : l'intervention des intellectuels français. . IV- Leur but non-avoué : interdire le débat public contre le néocolonialisme
"Les guerres ne commencent pas par des bombes, elles commencent par des médias-mensonges". Le journaliste Michel Collon lutte contre la désinformation et ces guerres d’ingérences. Il s’en explique dans de nombreux articles sur son site Investig’Action. Pour cette raison, il est souvent en première ligne face aux chantres de l’idéologie néoconservatrice déguisés en antifascistes.
Selon lui, la propagande de guerre repose sur 5 principes :
Occulter l’histoire Occulter les intérêts économiques Diaboliser l’adversaire Présenter notre camp comme n’attaquant pas un peuple, mais seulement un dirigeant
Monopoliser l’information, empêcher le vrai débat Ces principes, on les retrouve dans tous les conflits, affirme Collon. Il illustre ses propos en réexaminant plusieurs cas de propagande en Yougoslavie, en Afrique, ainsi qu’au Proche et au Moyen-Orient. La leçon à en tirer : toutes les guerres sont économiques. Les raisons humanitaires ne sont faites que pour emporter l’adhésion des populations des pays agresseurs.
V- L’exemple type : Indymedia Paris soumis à l’épreuve du détecteur de mensonges
Pour le lecteur inattentif, peu au fait de la géopolitique, ou crédule, ce site semble relayer des informations d’inspiration libertaire, anarchiste, humanitaire et antiraciste. Une source antifa s’il en est, mais a priori seulement. Car ce que nous avons vu plus haut n’est pas une anecdote : nous avons soumis Indymedia Paris à son propre moteur de recherche en guise de détecteur de mensonge par omission : Comparons les résultats de recherche pour « Hugo Chavez » (une liste entière d’articles qui l’attaquent directement) et pour « Arabie saoudite » (trois articles critiques) ou « Qatar » (une critique directe de ce régime). Nos « antifascistes » sont très bruyants quand il s’agit de désigner les cibles choisies par les néoconservateurs et leurs théoriciens fascisants (Rassemblement solidarité Syrie devant l’Ambassade d’Iran).
A- Les régimes réellement fascistes épargnés
En revanche, l’émirat du Qatar qui de facto possède tous les critères d’un régime fasciste, reste lui miraculeusement épargné par la critique alors même que notre régime entretient en notre nom des relations privilégiées avec ses gouvernants. Dans ce régime, la liberté d’expression est soumise à des restrictions strictes, des cas de torture sont régulièrement signalés, les femmes continuent de subir des discriminations et des violences, dans la législation et en pratique, et les travailleurs migrants, qui forment la majorité de la main-d’œuvre, sont exploités et maltraités. Ainsi, le lundi 21 octobre 2013, 15 années de prison furent confirmées pour le poète Mohamed Ibn Al Dheeb, qui a écrit un poème considéré comme critique envers la famille royale. Autre allié historique des occidentaux généralement épargné par les imposteurs, l’Arabie Saoudite. Liée aux États-Unis par des intérêts financiers depuis la ratification du Pacte du Quincy en février 1945, cette monarchie absolue autoproclamée est l’un des régimes les plus violents que l’Histoire du monde ait connu, comme par exemple sur le dossier accablant des violences faites aux LGBT. Pas de commentaire sur Indymedia Paris, voir les résultats de la recherche. A l’exception de quelques rares notes, les atrocités commises par le Royaume Wahhabite ne semblent pas être prioritaires sur ce site.
Une omission révélatrice quand nous comparons ce traitement avec celui qui fut réservé à l’ancien président socialiste du Venezuela Hugo Chavez. Il est instructif de constater qu’un site puisse dépenser autant d’énergie pour s’acharner sur un chef d’un Etat laïc qui a échappé à un coup d’état organisé par les États-Unis(*) grâce au soutien de son peuple. Et malgré des problèmes récurrents (approvisionnements, corruption, inflation, banditisme, insécurité), le Venezuela a su fait des efforts pour développer une vraie structure sociale et des services jusqu’aux villages les plus reculés. Ci-dessous l’illustration de notre soutien réel aux monarchies du Golfe :
(*)
B- L’assimilation du défenseur des opprimés à un oppresseur fasciste
S’il est assez aisé de voir que le « néolibéralisme » a remplacé le « capitalisme » dans le vocabulaire des élites gouvernantes contemporaines, les autres euphémismes et exagérations de la novlangue néocon ne sont pas toujours aussi faciles à reconnaître. Cela correspond malheureusement à une technique de déculturation politique des lecteurs par le vol des mots issus des luttes populaires. Maxime Vivas milite contre les guerres impériales et est coadministrateur du site Le Grand Soir. Le journal revenait en 2012, à l’occasion d’un débat sur les médias libres, sur la campagne de diffamation dont il avait été victime : une action menée par plusieurs médias qui se présentent comme appartenant à la « gauche » dont certains pratiquent « l’alerte antifa » : Rue89, Charlie Hebdo, article 11, CQFD et le site lyonnais Rebellyon, qui conclut comme à l’accoutumée : «les fachos hors de nos quartiers, pas de quartier pour les fachos ». On pourrait en rire quand on connaît la plume de Maxime Vivas et la ligne éditoriale du Grand Soir, mais au final cette dérive est extrêmement dangereuse. En effet, des slogans qui parlent « d’écraser les fachos » (alertes antifascistes), ou des encouragements guerriers tels que « pas de quartiers » (rebellyon) sont susceptibles de faciliter le passage à l’acte de castagneurs contre des cibles ainsi désignées et qui, de plus, sont tout sauf fascisantes.
A l’occasion de cette rencontre, Maxime Vivas expliquait aussi le rôle de Reporters sans Frontières (RSF) au service d’une cause sans rapport avec les objectifs affichés. Il dévoile les paravents de RSF en dollars, il revient longuement sur la personnalité de Robert Ménard, ancien président de RSF et peut-être futur Maire de Béziers, soutenu aujourd’hui par le Front National.
VI- Extrême droite en Ukraine : sans surprise, pas d’alerte antifa
Pour comprendre l’intérêt des stratèges pour l’Ukraine, il faut avoir lu "Le grand échiquier", du théoricien Zbigniew Brezinski.[1] Il déclare sans ambage "celui qui gouverne le heartland (l’Europe de l’est et le continent nord asiatique) domine l’île monde (le Nord riche, l’Eurasie et les sources d’énergies) et qui gouverne l’île monde domine le monde [...] Le pivot géopolitique est un Etat dont l’importance tient moins à sa puissance réelle et sa motivation qu’à sa situation géographique sensible et sa vulnérabilité potentielle." Pour ce géostratège qui a conseillé les présidents Carter, George W. Bush et Obama, l’Ukraine est l’un de ces 5 pivots. Et il a des projets pour elle : "L’indépendance de l’Ukraine modifie la structure de l’Etat russe. De ce seul fait, cette case importante de l’échiquier géopolitique est un pivot : sans l’Ukraine, la Russie n’est plus un empire en Eurasie."
Repassons Indymédia Paris au détecteur de mensonges par omission. Sans plus de surprise nous ne trouvons pas le moindre dossier sur les néo-nazis en Ukrainequi sont pourtant bien présents dans le gouvernement actuel non élu de Kiev. Rebellyon affiche le même vide sidéral face à un nouveau gouvernement composé vice-premier ministre et trois autres ministres membres du parti d’extrème-droite Svoboda… L’antifascisme à décidément des œillères très sélectives. Rappelons qu’en 1998, lors d’une conférence, Brezinski déclarait : ]"L’Ukraine constitue l’enjeu essentiel (pour soumettre l’Eurasie) [...]. Si l’occident devait choisir entre une Ukraine démocratique et une Ukraine indépendante, ce sont les intérêts stratégiques et non des considérations démocratiques qui devront déterminer notre position." .
Conclusion :
Il arrive que l’histoire se répète, les corbeaux sont là pour nous le rappeler : à l’instar des militants de l'extrême droite identitaire des années 60 et 70 qui produisaient des brochures anonymes anti-Mitterrand et anti-communistes via la « Société d’Etudes et de Recherches Visuelles d’Impression » financée par l’UIMM (la caisse noire du patronat), les petites frappes de la nébuleuse néocon utilisent la même stratégie d’intimidation. Une seule différence : la couleur des publications, adaptée à notre époque. Elles ont viré aux couleurs libertaires et altermondialistes, dans des publications qui se réclament de l’antifascisme. Pour le reste, très peu de différences : le corbeau de droite d’hier était un jeune cogneur nostalgique du colonialisme, alors que le néo-corbeau d’aujourd’hui est un défenseur acharné du Néocolonialisme guerrier sur fond de thèses fascistes. Cependant, vous en conviendrez, l’erreur serait impardonnable de confondre quelques barbouzes au service de la pensée néoconservatrice prédatrice et fascisante avec le véritable esprit libertaire, solidaire et pacifiste. Pour cette raison, il nous a semblé utile de rappeler le sens de ces valeurs en laissant la conclusion de ce billet à un illustre anarchiste :
Via Les moutons Enragés ----------------------------------------------------------
Dernière édition par akasha le Ven 20 Mar - 3:32, édité 2 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Dim 14 Sep - 9:59
...Enfin bref....je continues, dès 44 il était question de créé une armée européenne. Qui prévoyait l'infiltration petit à petit. Le but de l'époque était d'écrasé les forces communistes. c'est sous l’impulsion de Churchill que naquit cette armée dans un 1er temps elle fut greffé à celle de Grèce.
« Il nous faut tenir et dominer Athènes »
La crise économique a ravivé de vieux souvenirs en Grèce. D’abord, celui de l’Allemagne, qui a occupé, massacré et pillé durant les sombres années de la seconde guerre mondiale. Ensuite, celui des ingérences alliées, comme en 1944, lorsque le Royaume-Uni préféra écraser la Résistance locale et collaborer avec les milices d’extrême droite plutôt que de voir le pays échapper à sa domination.
par Joëlle Fontaine, juillet 2012
« Vous êtes responsable du maintien de l’ordre à Athènes et devez neutraliser ou détruire toutes les bandes EAM-ELAS [Front national de libération – Armée populaire de libération nationale] qui approcheront de la ville. Prenez toutes les mesures que vous jugerez utiles pour assurer le contrôle des rues et pour cerner tous les groupes de perturbateurs. (...) Le mieux serait naturellement que vos ordres soient contresignés par quelque gouvernement grec. (...) N’hésitez cependant pas à agir comme si vous vous trouviez dans une ville conquise où se serait déclenchée une révolte locale. (...) Il nous faut tenir et dominer Athènes. Ce serait pour vous une grande chose d’y parvenir sans effusion de sang, si c’est possible ; mais avec, si c’est inévitable (1). »
L’homme qui écrit ces lignes n’est autre que le premier ministre britannique Winston Churchill. Nous sommes en décembre 1944 ; les troupes nazies résistent encore aux Alliés, qui piétinent en Italie et reculent dans les Ardennes face à l’ultime contre-offensive de la Wehrmacht. Pourtant, les « bandes » ici visées par Churchill ne sont pas des groupes de collaborateurs, mais les partisans du grand Front national de libération, qui a opposé durant trois ans une résistance massive à l’occupant allemand.
Au cours du XIXe siècle, la Méditerranée orientale a été au centre d’une rivalité entre la Grande-Bretagne et la Russie. La révolution bolchevique de novembre 1917 ayant mis fin aux ambitions de cette dernière, la région se trouve au début des années 1940 sous l’influence incontestée de Londres. La Grèce y occupe une position stratégique.
Très vite, le développement dans ce pays d’une Résistance alliant communistes et petits partis socialisants inquiète le Foreign Office (ministère des affaires étrangères britannique), qui craint une pénétration des « Russes » dans l’espace méditerranéen. Honnie de la population et associée à la dictature fasciste du général Ioánnis Metaxás (1936-1941), la monarchie apparaît aux yeux de Churchill comme seule capable d’assurer le maintien de la domination britannique.
Les alliés de Londres le laissent agir à sa guise dans cette affaire. Malgré la tradition wilsonienne, officiellement hostile aux zones d’influence, surtout quand elles gênent la pénétration des marchandises et des capitaux américains, Franklin D. Roosevelt soutient Churchill. Quant à Joseph Staline, il tient avant tout à mettre un terme à la guerre et veut éviter de compromettre une « grande alliance » fragile avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Sollicité par Churchill dès mai 1944 en vue d’un arrangement dans les Balkans, il accepte d’autant plus facilement que son interlocuteur lui laisse les mains libres en Roumanie et en Bulgarie.
Tout au long de la guerre, Churchill est en proie au « tourment grec ». Dès mars 1941, lorsque se précise la menace allemande sur les Balkans, il ordonne à son quartier général du Proche-Orient de détacher cinquante mille hommes pour les envoyer en Grèce. Cette initiative interrompt l’offensive victorieuse des Britanniques en Libye, sans pour autant empêcher le déferlement de la Wehrmacht sur le territoire hellénique le mois suivant. Le roi de Grèce, Georges II, s’exile alors à Londres avec son gouvernement, qui reste largement celui de la dictature de Metaxás. Ses forces armées sont en partie reconstituées en Egypte et combattent aux côtés des Britanniques, qui les surveillent de près : les soldats contestent en effet le maintien à leur tête d’une majorité d’officiers royalistes.
Dans le pays, un mouvement de résistance massif se développe rapidement. Le Front national de libération, l’EAM, voit le jour en septembre 1941. Il organise d’imposantes manifestations dans les grandes villes et passe au printemps 1942 à la création de maquis sous la direction de son armée populaire, l’ELAS. En même temps, les agents britanniques du Special Operations Executive (SOE), créé par Churchill en 1940 pour mener des actions de sabotage sur les arrières de l’ennemi, en collaboration avec les mouvements de résistance des pays occupés, déploient leurs activités dans une relative autonomie. Ils tentent sans grand succès de favoriser — ou de créer — des organisations concurrentes de l’EAM. Mais les dirigeants des autres partis sont peu tentés par la résistance active. L’EAM-ELAS reste, et de loin, la principale organisation, incontournable sur le plan militaire. En échange de sa participation aux opérations prévues par les Britanniques, ses représentants sont accueillis au Caire en août 1943, en vue d’une entente avec le gouvernement en exil.
Les Britanniques mesurent à cette occasion l’importance prise par l’EAM et l’ampleur du désir de changement au sein de la population. Au même moment, lors de la conférence du Quadrant avec Roosevelt, à Québec (17-24 août 1943), Churchill voit s’envoler ses derniers espoirs de débarquement allié en Grèce, alors que l’avancée de l’Armée rouge hors des frontières de l’URSS ne fait plus de doute. Il prend alors directement les choses en main, bloque toute possibilité de négociation, malgré les réticences de ses conseillers, et renvoie les délégués de l’EAM chez eux, tout en traçant, dans une note adressée à son état-major, l’esquisse de ce qui sera le plan Manna : l’envoi d’un corps expéditionnaire en Grèce lors du retrait des troupes allemandes.
Dès lors, les agents britanniques ont pour mission de nuire à l’ELAS par tous les moyens. Ils tentent de débaucher ses partisans à coups de livres-or — argument convaincant en ces temps d’hyperinflation où la livre britannique a atteint 2 millions de drachmes. Ils financent les petites organisations concurrentes, y compris celles qui se disent « nationalistes » mais sont de fait complices des Allemands. Ils placent des hommes au sein du gouvernement collaborationniste ainsi que dans les bataillons de sécurité créés par Athènes. Ces milices participent aux opérations des troupes nazies, avec leur cortège de massacres et de villages brûlés. Dans les villes, elles prennent part aux bloko des faubourgs, encerclant un quartier en pleine nuit, y faisant repérer les partisans par des mouchards encagoulés et les fusillant séance tenante. Le double jeu des Britanniques, qui permet aux chefs des milices de se dire également à leur service et à celui du roi, sème dès l’hiver 1943-1944 les germes de la guerre civile.
L’EAM-ELAS réussit cependant à libérer une grande partie du pays. Il met en place des institutions populaires qui forment un contre-Etat. L’inquiétude des Britanniques est à son comble lorsque, en mars 1944, est créé un « gouvernement des montagnes » qui organise des élections. La démarche suscite en revanche l’enthousiasme des forces armées grecques d’Egypte, qui réclament immédiatement l’intégration de la Résistance dans le gouvernement en exil. Churchill réplique par une répression impitoyable. Il fait déporter les éléments « rebelles » dans des camps en Afrique et met sur pied une brigade de prétoriens prêts à rentrer en Grèce avec le roi et les troupes britanniques à la Libération.
Faute de pouvoir éliminer l’EAM par la force en Grèce même, les Britanniques recourent à des manœuvres politiques auxquelles les dirigeants des montagnes, peu expérimentés dans ce domaine, font difficilement face. Pris entre leur stratégie d’union et la conscience du danger d’un coup de force de la droite et des Britanniques, ils se laissent piéger lors d’une conférence soigneusement organisée au Liban en août 1944 et acceptent, après beaucoup d’hésitations, une participation très minoritaire à un gouvernement d’union nationale dirigé par l’homme de Churchill, Georges Papandréou (grand-père de l’ex-premier ministre socialiste du même nom, qui a dû démissionner en 2011). Les dirigeants de l’EAM vont jusqu’à reconnaître, le mois suivant, l’autorité d’un gouverneur militaire britannique, Ronald Scobie, qui doit arriver en Grèce à la Libération.
Tout est prêt pour l’application du plan Manna, préparé un an auparavant. L’offensive victorieuse de l’Armée rouge en Bulgarie, en septembre 1944, oblige la Wehrmacht à se retirer de Grèce, sous les attaques des partisans de l’ELAS. C’est après ce retrait qu’arrive le corps expéditionnaire britannique, accompagné de Papandréou et Scobie. Installés le 18 octobre dans la capitale, les deux hommes exigent le désarmement de l’ELAS, tout en refusant celui de la brigade formée en Egypte, opportunément transférée à Athènes début novembre. Aucun procès n’est engagé contre les collaborateurs, et des miliciens armés circulent impunément dans la capitale, persécutant les résistants. Les membres des bataillons de sécurité sont enfermés dans des casernes, mais y jouissent de bonnes conditions de vie et d’un entraînement régulier. Après avoir tenté d’obtenir des garanties tout au long du mois de novembre, les ministres de l’EAM démissionnent. Le 3 décembre a lieu sur la place Syntagma une manifestation monstre pour réclamer la démission de Papandréou et la constitution d’un nouveau gouvernement. Le massacre qui s’ensuit — la police tire sur les citoyens désarmés, faisant une vingtaine de morts et plus d’une centaine de blessés — déclenche l’insurrection du peuple d’Athènes. C’est le prétexte que cherchait Churchill pour pouvoir briser la Résistance.
Il ordonne alors à Scobie d’écraser les rebelles. Des armes, des avions et des troupes de plus en plus nombreuses (jusqu’à soixante-quinze mille hommes) sont détournés du front italien. Les propositions de négociation de l’EAM sont refusées. « L’objectif est net : battre l’EAM. La cessation des combats lui est subordonnée. (...) Ce qu’il faut en ce moment, c’est de la fermeté, de la pondération, et non pas des embrassades impatientes, alors que la véritable querelle n’a pas été vidée (2). » Bravant la presse britannique et internationale, mais aussi les députés des Communes, qui l’interpellent lors de débats houleux, Churchill campe sur ses positions.
Mal armés, mal nourris, très jeunes pour la plupart, les partisans de l’EAM d’Athènes et du Pirée tiennent trente-trois jours sous ce déluge de feu, face aux troupes britanniques — et aux membres des bataillons de sécurité, sortis des casernes et réarmés pour l’occasion. Churchill se rend en personne à Athènes, fin décembre, et se résigne à contraindre le roi Georges II, toujours à Londres, à accepter une régence. Mais il reste inflexible sur les autres garanties réclamées par l’EAM.
Bien que l’ELAS soit toujours présente sur le reste du territoire, ses dirigeants redoutent d’imposer de nouvelles épreuves à une population épuisée et affamée : mille sept cent soixante-dix villages ont été brûlés, plus d’un million de personnes sont sans abri, la production céréalière a baissé de 40 %. Et l’aide des Alliés ne parvient qu’à ceux qui collaborent avec eux. Par l’accord de Varkiza, signé le 12 février 1945, l’ELAS accepte de rendre unilatéralement les armes. Au même moment, Churchill proclame solennellement à Yalta, de concert avec Roosevelt et Staline, « le droit de tous les peuples à choisir leur forme de gouvernement » dans l’Europe libérée...
Mais l’EAM n’est pas encore anéanti. Il tente de poursuivre en toute légalité son objectif de profondes réformes, et est en position d’obtenir la majorité aux élections. Devant cette menace, le gouvernement britannique travailliste qui succède à Churchill en juillet 1945 maintient un contingent d’occupation important et s’appuie sur les hommes qui ont collaboré et participé au massacre des résistants — notamment sur une police et une armée reconstituées par les soins de la mission militaire britannique. Les partisans de l’EAM sont arrêtés, condamnés et soumis à une terreur sans précédent dans les campagnes.
Dans ce contexte, des élections honnêtes sont impossibles. Qu’à cela ne tienne : Ernest Bevin, le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères britannique, soucieux de donner au pays une façade respectable à présenter aux Nations unies, ordonne qu’elles aient lieu au mois de mars 1946. L’EAM et l’ensemble des démocrates refusent d’y participer. La majorité de droite qui en sort inévitablement n’a plus qu’à organiser, au mois de septembre suivant, le référendum assurant le retour du roi.
Cette fois, l’objectif britannique est atteint. Mais, entre-temps, beaucoup d’anciens partisans ont repris le maquis pour échapper aux persécutions, et le Royaume-Uni ne peut plus garantir la survie — et moins encore la victoire — d’une droite qu’il a artificiellement maintenue au pouvoir. C’est afin de le relayer dans cette tâche que le président américain Harry Truman demandera au Congrès, le 12 mars 1947, les fonds nécessaires pour « aider » une Grèce à l’avant-garde de l’« endiguement du communisme ».
En brisant la Résistance grecque, les Britanniques ont précipité le pays dans une guerre civile qui, ouverte ou larvée, allait durer trente ans — avec une courte embellie entre 1963 et 1965. Elle ne prit fin qu’avec la chute de la dictature des colonels, en 1974. Ce « coup d’Athènes » rappelle que la Grèce moderne n’a bénéficié au cours de son histoire que d’une souveraineté très limitée, comme elle en fait aujourd’hui encore la douloureuse expérience.
Joëlle Fontaine Auteure de l’ouvrage De la résistance à la guerre civile en Grèce, 1941-1946, La Fabrique, Paris, 2012.
Voila, je penses procéder ainsi. Prendre cet événement comme point de mire, et remonté les événements en ordre chronologique afin de bien s'y retrouver. ENFIN SI ON ME LAISSE FAIRE....
Dernière édition par akasha le Ven 20 Mar - 3:34, édité 1 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Dim 14 Sep - 10:02
une petite parenthèse ludique avant de continuer sur les origine nazie et fasciste sur la création de l'UE. Se que l'on sais moins, c'est que l'occultisme tenait une place non négligeable dans le régime nazis qui dépassait largement le cadre du folklore.
Nazisme et Occultisme | Les tabous de l’Histoire
Bien que Hitler semble avoir eu une attitude prudente et distante avec l’occultisme(se que personnellement je doute...voir les 72 supérieurs inconnus), l’idéologie nazie n’est pas exempte de mythes ésotériques. Inspirée des travaux de l’historien Marc Ferro, la série les Tabous de l’histoire porte un regard curieux sur quelques sujets mal connus et apporte ainsi un éclairage nouveau sur certains aspects de l’histoire récente, notamment sur les racines culturelles des grands totalitarismes du XXe siècle. Ainsi, l’épisode 3 de la série met en perspective idéologie nazie et mythologie.
Le wewelsburg – Centre occulte du Nazisme
C’est au cours d’une promenade dans la forêt mythique de Teutberg située aux alentours de Padeborn, que Himmler, écoutant les conseils de son mentor, le mystérieux mage noir Karl Maria Willigut, décida d’acquérir les ruines d’un château abandonné qui devait devenir le grand temple de la S.S.
e Burg fut pour la première fois renseigné dans les écrits vers les années 1123, ensuite il fut transformé au XVIIe siècle par un chevalier nommé Wewel von Büren, ultérieurement il fut occupé par de nombreux propriétaires. L’histoire du château se perd pendant plus d’un siècle et c’est dans un état lamentable que le Reichsführer le découvrit. Le grand-maître de l’ordre SS s’appliqua dès lors à redonner à cette demeure l’aspect d’une des forteresses où se rassemblaient jadis les descendants de la tribu de Siegfried. Après une somme de travail titanesque, le Wewelsburg renaît de ses cendres, mais à quel prix. Quatre mille ouvriers y perdirent la vie dans des conditions atroces. Willigut, surnommé le Raspoutine d’Himmler, devint pendant ce temps une célébrité parmi les occultistes runiques d’Allemagne, c’est lui qui supervisa les chantiers pour faire de ce lieu une place forte magique. Ce château blanc et noir, d’aspect impénétrable est aux couleurs de la SS. Des groupes scientifiques devaient s’y réunir à la recherche de l’histoire du peuple germanique.
Le Burg a été reconstruit suivant la règle du nombre d’or, l’orientation géographique voulue par Himmler est consciemment anti-chrétienne. Sa direction nord-sud contrastant avec l’orientation est-ouest des églises chrétiennes renforce son aspect païen et sa destination magique. Himmler a voulu faire du Wewelsburg l’Axis Mundi, centre symbolique du monde, la tour nord qui pointe vers la Thulé mythique, terre natale des aryens, en est l’axe central qui est figuré par une représentation du Soleil Noir.
Le soleil noir
La forme triangulaire du château, unique en Allemagne, symbolise la lance de Longinus qui transperça le flanc droit de Jésus-Christ et détiendrait des pouvoirs occultes. Celui qui s’en empare, devient le maître de cette puissance pour le bien ou le mal de l’humanité. Le Reichsführer, quant à lui, féru de spiritisme, affirmait avoir le don d’évoquer les morts disparus depuis au moins cent ans. C’est au cours d’une nuit, qu’il prétendit avoir communiqué avec Artus, roi légendaire, créateur de la Table Ronde. Il s’en inspira pour créer un cénacle de douze chevaliers incorruptibles choisis parmi sa garde personnelle qui lui était vouée corps et âme. Mais c’est certainement le roi Henrich Ier dit l’Oiseleur, exterminateur de slaves, qui marqua le plus Himmler, celui-ci affirmait être sa réincarnation avec toutes les conséquences dramatiques que cela engendra.
Himmler fit de la lance du destin et de la mythologie nordique les thèmes principaux de la décoration, chaque pièce fut aménagée et décorée de manière à personnifier le style de vie, les traditions et les croyances de chaque héros fabuleux de ces mythes. Une pièce dédiée à Frédéric Barberousse, toujours fermée, était réservée à Adolf Hitler, d’autres étaient décorées à l’effigie d’Otton le Grand, Henri le Lion, Frédéric Hohenstauffen, le Roi Arthur et le Graal, Henri l’Oiseleur.
Chaque chambre contenait d’authentiques objets d’époque, des épées, des blasons, des armures ainsi que des vêtements et des bijoux ayant appartenus à ces personnages héroïques. Pour se les procurer Himmler pilla les musées et les collections privées d’Europe. Le burg abritait entre autre un observatoire astronomique et des laboratoires de recherche archéologique.
Les chefs nazis trouvèrent à leur disposition des rayons de bibliothèque contenant douze mille volumes traitant de sujets aussi variés que l’histoire, les légendes, la magie, la politique, l’ésotérisme. Les ailes du château divisées en cellules servaient de salles d’études et de méditation.
Les caves et les souterrains, lieux d’initiation par excellence au même titre que la caverne étaient eux aussi aménagés afin de recevoir l’élite ésotérique du nazisme, celle-ci devait se consacrer à des recherches, entre autre pour capter les forces naturelles et surnaturelles du monde.
Spiritisme, sorcellerie, magie noire du Moyen Age, théorème de Pythagore, formule d’incantation du Pentagramme de Faust, tout devait être mobilisé en faveur de la victoire et de la quête du Graal. La grand messe pouvait alors commencer et les forces obscures déferler sur l’Europe. Ce sanctuaire fut le centre de nombreuses réunions initiatiques, Himmler avait décidé de créer un laboratoire d’où devait surgir le «corps glorieux de l’homme dieu germanique » représenté par l’élite ésotérique de l’ordre noir. Le Reichsführer entourés de nombreux initiés dont Karl Krafft, Karl Haushoffer, Willigut et bien d’autres enseignèrent des rituels très anciens qui remonteraient aux instructions secrètes données dans l’antiquité germanique aux membres des confréries des guerriers.
L’enseignement SS puisait ses sources dans le savoir des sociétés de Thulé et du Vril, qui basaient leur recherche de la vérité matérielle dans le domaine du spiritisme supérieur, ainsi que dans l’ étude des pouvoirs magiques des « Supérieurs Inconnus », afin de prouver l’importance du rayonnement psychique de certains êtres sur le monde. Pendant que des litanies païennes chantées retentissaient dans les couloirs de la forteresse, les réunions destinées à faire revivre le mythe du sang pouvaient commencer. Celles-ci débutaient par des exercices de méditations proches des rites préconisés par Gurdjieff, l’élève se rendait ensuite dans la crypte. Au fond de celle-ci, étincelait une sorte de coquillage destiné à incinérer les blasons des soldats les plus valeureux tandis que ceux-ci reposaient sous le choeur de la chapelle.
L’impétrant était soumis à une initiation secrète. Enfermé dans une minuscule cellule dont l’unique décor se limitait au double rune SS, il devait connaître les grandes théories hyperboréennes, la légende de l’Agarttha ainsi que le symbolisme du Graal. Il devait se préparer à de nombreux rites secrets, à des recherches ascétiques proche des exercices de yoga pratiqués par certaines écoles guerrières de l’Inde védique, voisin également des sacrifices infligés au guerriers germaniques, les épreuves sanglantes, telle entre autre que le combat avec un chien enragé étaient aussi au rendez-vous. L’art de la récitation magique et l’interprétation de certains points obscurs de grandes oeuvres poético ésotériques comme le Parzival et le Titurel faisaient parties des exercices les plus compliqués, la récitation devait répondre à certaines lois, les sons étant considérés comme des ondes pouvant agir sur certaines forces magiques. Tout initié qui dévoilait le moindre secret était passible de la peine de mort C’est suivant ces règles strictes que la vie de la forteresse continua jusqu’au printemps 1945, brusquement, la vie du Burg s’arrêta, accréditant une des prophéties concernant la Lance de Longinus celle-ci fut retrouvée à Nuremberg par les américains le jour même où Hitler se donnait la mort.
Himmler donna l’ordre de faire dynamiter le Burg le 31 mars 1945, mais l’arrivée des troupes américaines empêcha sa destruction totale, seule la tour nord subsista. Depuis, le Wewelsburg a été reconstruit, témoin d’un passé de sorcellerie, on le transforma en musée.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Dim 14 Sep - 10:03
Oui bien entendu, mais on en parle plus longuement je ne sais plus où de l'occultisme nazis. je constate que tu reviens souvent sur l'antiquité et les 1er projets d'unifier les pays du continent. Mais pour moi l'UE n'est pas une suite logique de ses temps là. ici on est vraiment face à une volonté manifeste de créé l'UE dans un but ultime du NOM, basé sur les intérêts de l'Empire. Aussi quand je parle de nazisme, cela ne s'arrête pas du tout aux recrutements d'anciens nazis. Mais bien à la création de différents orgasmes allant de très connu CIA (dont l’ancêtre est le CIFAR) à de plus obscure stay-behind, ou des plus où moins connu CFR. Puis on retrouve aussi des personnages peu connu qui ne viennent pas nécessairement de l'anciens régime nazis, mais qui en on adopter l'idéologie. Et de se fait travailler avec les méthodes du Reich pour monter l'UE. Qui je le rappel démarre des USA et en a été largement financer, infiltré, et dirigé ! Aussi dans se sens, je vous présente l'un des plus grand infiltré des USA au seins même du Reich....
Klaus Barbie agent de la CIA et criminel nazies !!
Klaus Barbie, avant d’être exfiltré en Amérique latine où il a fait dans le trafic de drogues, d‘armes et dans le soutien aux dictatures, a permis de recruter nombre de nazis qui ont intégré les réseaux stay-behind. Les nouveaux services secrets allemands, le BND, ont été mis en place Reinhard Gehlen, nazi lui aussi, et réputé comme un tortionnaire sadique. A la fin de la guerre, pour ne pas etre pris par les Russes, Gehlen a mis ses archives sur micro films pour les donner aux US. Après guerre, c’est naturellement sur lui que les US ont compté pour mettre en place les services secrets, financés par les USA.
[34] 13 morts, 213 blessés, suite à cet attentat organisé par l’extrême droite néo nazie. D’après les familles de victimes, il n’y a eu aucune enquête sur les groupuscules qui en sont responsables. On a pourtant condamné un lampiste ou même un innocent, histoire de faire mine que la justice a été rendue. En réalité, on retombe sur les réseaux stay behind
En 1952, le réseau stay-behind en Allemagne a été éventé dans la presse. Quelle fut la réaction des autorités ? Etouffer l’affaire, freiner les investigations, nier. Des juges qui ont permis, grâce à un vice de procédure grossier, aux Gladiateurs locaux de rester libres, ont même eu une promotion. Personne n’a été arrêté car la Cour suprême a dit que les types avaient agi "sur ordre de plusieurs agences américaines". On a envie de dire "raison de plus pour les condamner", mais on vit dans un monde de fascistes. Quoi qu’il en soit, les nazis
du réseau stay behind ont été exfiltrés aux Etats-Unis, où ils ne risquaient aucune poursuite. 50.000 nazis auraient ainsi trouvé asile aux USA juste après la guerre.
Comme Jens Christian Hauge, agent de l’OSS devenu ministre de la Défense norvégienne après la guerre, puis ministre de la Justice. Il a ensuite dirigé la compagnie pétrolière Statoil, et était membre du Bilderberg.
En 1936, des militaires ont renversé le président de gauche Manuel Azada, qui gagnait en popularité suite à des réformes sociales. Après trois ans de combat contre les républicains, Franco a pris le pouvoir. Il a bien été aidé par tous les européens, notamment la France qui s’est arrangée pour bloquer l’or espagnol au moment où les républicains, encore légalement au pouvoir, en avaient besoin, et en n’intervenant pas contre la menace brune. Les anglais ont été les premiers à reconnaître ce "gouvernement", et les USA les ont fait rentrer à l’ONU en 1955. Ils ont aussi entraînée l’armée secrète fasciste aux Canaries. Sous Franco, pas d’élections libres, traque et torture des opposants établie en règle, corruption et népotisme étaient la norme. En 68, l’armée secrète a mené des coups tordus contre les étudiants en grève.
Barroso est un peu le Cohn Bendit portugais : militant de gauche maoiste mais anti communiste dans les années 70, il est resté fidèle à Washington toute sa vie. Soupçonné d’être le commanditaire de l’enlèvement de Maddie McCann, il est certainement compromis en plus d’être un vendu par nature. Très vite, le maoïste devient socialiste, au moment où Frank Carlucci représente la CIA à lisbonne. Carlucci était le patron de Carlyle, dont Barroso est proche. Il a aussi étudié en Suisse et à Georgetown aux Etats-Unis. En rentrant il prend les rênes du parti socialiste portugais et privatise en 2003 le pétrole portugais au profit de … Carlyle… Bizarrement, juste après il est nommé deux fois de suite, à l’unanimité et sans vote, comme président de la commission « européenne ».
Dernière édition par akasha le Lun 1 Aoû - 0:16, édité 4 fois (Raison : changement de lecteur vidéo (3))
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Dim 14 Sep - 10:05
Poursuivons dans l'ordre chronologique. Et effectivement Gehlen aura travailler pour les ennemis de l'Allemagne nazies. il aura pour l'Angleterre et les Etat-unis exfiltré le partis et permis à plusieurs de ses confrère à une reconversion d'après guerre, et ainsi sauver leur peaux. En même temps ils aurons aussi permis les pays bénéficiaires de profiter de leur compétences, on peux aussi raisonnablement penser qu'il y avait une facilité par affinité idéologique. C'est pas compliqué quand on sais qu'au seins de la Golden Dawn, nous retrouvons des membres anglais, français et allemand...Ainsi que chez les membres de la société Thulé et la Sainte Vehme, ou OTO...Toute l'idéologie nazies y fût créé, il ne faut donc pas imaginé que l'idéologie nazies est propre aux allemands, c'est faux !poursuivons donc sur les exactions de Gehlen...
L'organisation Gehlen
Si nous sommes aujourd’hui dans des démocraties bidons, dirigés par des politiques corrompus, défendus par des syndicats aux ordres, surveillés par les militaires US, encadrés par des forces de l’ordre répressives, c’est bien parce que le bon peuple a continué à dormir depuis la deuxième guerre mondiale. Parce qu’il a laissé faire, préférant penser que les élites le défendent. Hors, il n’y a rien de plus faux comme on le constate aujourd’hui.
En Allemagne, l'organisation Gehlen, qui a permis d’exfiltrer des dizaines de nazis vers le Maghreb, l’Amérique Latine et les USA, mais aussi d’entretenir un réseau d’informateurs à l’Est[15], a aussi donnél’organisation Odessa, avec d’anciens nazis qui ont monté divers coups en France et ailleurs. Odessa est réputée pour avoir fait sortir plein de nazis via la "ratline", la route des monastères, qui passait par l’Italie. Odessa avait donc des ramifications en Amérique latine, et comme par hasard on la retrouve derrière moult dictatures, notamment en Argentine.
Ces réseaux ont ensuite servi de base pour la mise en place des services de renseignements allemands (le BND) après la guerre. Ainsi, des nazis se sont retrouvés aux commandes des renseignements en Europe, en toute impunité. Leur avantage ? Etre foncièrement anti communistes et tout dévoués aux banques. C’est pour cela que ces deux groupes étaient totalement sous le contrôle des Etats-Unis. Les réseaux stay behind, étaient donc destinés à créer une armée secrète de barbouzes, mais aussi à corrompre nos élites. C’est ainsi qu’on a trouvé chez un haut militaire de l’OTAN des photos très compromettantes de politiciens belges en train de violer des enfants. Les politiques corrompus sont ensuite protégés par les renseignements : les citoyens qui chercheraient trop la vérité seraient vite écartés, car ces politiques sont des pions très utiles du jeu US, et ils doivent rester en place pour obéir aux ordres. Le but était de créer un climat favorable aux intérêts US, et de maintenir la pression sur les citoyenseuropéens pour qu’ils élisent des gouvernements de droite. La CIA a ainsi financé moult association pour la "paix" et la "démocratie", toujours radicalement anti communistes. Quand les choses ne se passaient pas comme prévu, par exemple quand De Gaulle a viré l’OTAN de la France en 1966 tout en dénonçant l’omnipotence du dollar, on organisait une opération sous faux drapeau,comme mai 68 par exemple, afin de virer De Gaulle. C’est pour cela qu’on se colletine encore des rats d’égout comme Cohn Bendit ou Michel Field, indéboulonnables pions des USA.(...)
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Dim 14 Sep - 10:07
En même temps que le nazisme ne soit pas que l'oeuvre de Hitler ou même que des allemands, ne doit pas se propager. je ne prétends pas diffuser toutes la vérité sur cette question. Mais il est évident que l’histoire officielle concernant sa création est parsemée de zone d'ombre. Peut-être que concernant la Glden Dawn il y ait une grosse part de légende, toujours-est-il qu'il y aie d'autres sociétés secrétés citée à l'époque. Quand j'aurais plus le temps (je passe en vitesse avant dodo) je ressortirai se que Orné avait poster il y a un ans sur cette question (un dossier assez complet). de plus l'idéologie du nazisme à survécu et a fait bien des émules, logique quand on sais justement qu'elle n'ait point limité a son régime mais bien fomenté de longue date et entre personnages de différentes nations (principalement d'anglais, français, et américains). En voici un des épisodes d'après guerre, bien connu de la continuation du nazisme, et sûrement prévus également de longue date.
Pourquoi les États-Unis n’ont-ils pas poursuivi Hitler ?
Nous pensons qu’Hitler a été protégé parce qu’il était un agent Illuminati. Mais Harry Cooper indique qu’Hitler et des milliers de Nazis ont bénéficié d’une retraite dorée en Argentine grâce à une exceptionnelle alliance financière et militaire avec le Président Juan Perón, ainsi qu’à des échanges incluant des connaissances avancées dans le domaine nucléaire.
Par Harry Cooper
Pour comprendre pleinement pourquoi Adolf Hitler, Eva Braun, Martin Bormann et des centaines, peut-être même des milliers d’hommes ayant occupé de hautes positions au sein du Troisième Reich trouvèrent refuge en Argentine, nous devons examiner la situation de ce pays.
Ces hommes étaient les protégés de Juan Perón, et de l’armée argentine. Cette « amitié » a été achetée avec des milliards de dollars tirés du trésor de Martin Bormann. En plus de cette immense fortune, les hommes du Reich construisirent un laboratoire de recherche nucléaire sur une ile proche du village où Adolf Hitler et beaucoup d’autres vivaient : L’ile Heumel sur le lac Nahel Huapi dans la commune de San Carlos di Bariloche.
Perón construisit son centre d’entrainement pour ses troupes de montagne à quelques centaines de mètres de l’autre côté du lac. D’après certains, le Dr Richter et son équipe parvinrent à effectuer la première fusion à froid au sein de ce laboratoire au début des années 50…
Perón avait besoin du butin Nazi pour financer son ascension au sommet de l’Argentine. De plus, il y avait des centaines d’anciens SS aux alentours de Bariloche. Ils disposaient de gardes de sécurité lourdement armés à la fois sur la terre ferme et sur le lac, afin qu’aucune force clandestine n’ait la moindre chance d’accoster. Pour compléter ce dispositif, il existait un large anneau de postes d’observation dans la montagne tout autour du lac et de la ville. Il aurait été impossible hormis pour une invasion à grande échelle, de s’emparer de cette zone.
Juan Perón
Pourquoi les États-Unis ne se sont-ils pas lancés à la poursuite d’Adolf Hitler ? Avec toute la protection dont il bénéficiait de la part de Juan Perón, et l’improbabilité que Perón renonce volontairement à ces hommes, il aurait fallu mettre sur pied un plan de grande envergure et les USA en avait assez de la guerre. Mais il y a une autre explication plausible.
L’ÉCHANGE D’EXPERTISE SCIENTIFIQUE
Cela n’est qu’une théorie, mais elle repose sur des faits avérés. Revenons en 1958, lorsque cet auteur était un jeune engagé de l’United States Air Force. J’ai passé les six premiers mois de cette année en entrainement intense à la Lowrey Air Force Base à Denver, dans le Colorado. Au tout début de notre entrainement, il nous fut projeté des films sur les premières tentatives américaines de construction de la bombe atomique. Le projet des armes spéciales des USA avançaient très lentement et en fait, si je me souviens bien, le livre de 1984 « Japan’s Secret War » de Robert Wilcox, explique que le Japon testa leur première arme atomique une semaine avant les États-Unis.
Les sous-marins allemands tentaient d’accomplir la traversée périlleuse vers leurs ports japonais de l’océan indien et dans le pacifique, en transportant toute sorte d’armes sophistiqués et de l’uranium. Les alliés disposaient des codes et savaient quels sous-marins transportaient quel type de chargement, et ils furent pris en embuscade par les sous-marins britanniques lorsqu’ils atteignirent le Danemark.
Harry Cooper
L’U-234 était sous le commandement de Johan Heinrich Fehler, et il n’était pas un jeune premier comme les autres qui tombèrent dans le piège. Il avait servi dans la marine marchande avant la guerre, et avait été dans ses jeunes années un officier démolisseur à bord de l’Atlantis.
Sentant que quelque chose ne tournait pas rond avec ce trajet tout tracé, il modifia son parcours et le sous-marin de la Royal Navy attendant en embuscade l’arrivé du U-234 perdit sa cible. L’ordre de cesser le feu de l’amiral Karl Dönitz parvint à l’U-234 alors qu’il se trouvait dans l’Atlantique Nord, alors ils eurent le choix où se poster pour se rendre. Après une conférence entre officiers, ils se rendirent aux États-Unis avec leur 560 kilos d’uranium.
Lorsque je me penche sur mon entrainement en armes spéciales d’alors, je me rends compte que les USA étaient en difficulté, mais que juste au moment de la reddition allemande, l’entrainement fit un bond en avant gigantesque. On nous dit que c’est à cause des brillants travaux de nos scientifiques, etc. Mais en y regardant de plus près, nous devrions nous interroger à ce sujet.
Photo à gauche – l’inspection de l’U-234 après sa capture
L’Allemagne capitula et soudain les USA eurent à leur disposition tous les éminents scientifiques allemands, tout le matériel fissible nécessaire à la construction des armes, les missiles intercontinentaux balistiques, les avions porteurs, et mêmes les avions lance-roquette, les premiers vrais sous-marins (de type XXI et XXIII) et Dieu sait quoi encore. Même aujourd’hui, nous ne savons pas que cela provenait de l’Allemagne après sa reddition.
Alors si… si un accord avait été conclu pour livrer tout cet arsenal de connaissance, ces matériaux, ces scientifiques, etc. aux États-Unis en échange que personne ne poursuive Hitler et les autres ? C’était une décision facile à prendre. D’un côté, les USA recevraient le dernier cri des avancements scientifiques allemands, l’armement et tous les autres bénéfices déjà décrit et Hitler ainsi que les autres membres du Reich seraient autorisé à finir leur vie calmement en Argentine.
D’un autre côté, si l’accord n’était pas conclu, combien de milliers d’éminents scientifiques allemands seraient passés en Union Soviétique ? La bombe atomique n’aurait pas été prête pour Hiroshima et Nagasaki, signifiant la mort de centaines de millier de troupes américaines et probablement de presque entièrement la race Japonaise qui était prête à se battre jusqu’au dernier homme si nécessaire.
L’Union Soviétique se serait retrouvée leader dans l’armement nucléaire, aurait disposé des jets, des roquettes, des ICBM, tout ça beaucoup plus tôt. En d’autres termes, si l’accord n’avait pas été conclu, la guerre du Pacifique aurait continué plus longtemps, des millions d’hommes seraient morts, l’URSS se serait retrouvé le leader en matière d’armements et les USA aurait alors dû se lancer dans une opération militaire de grande envergure en Argentine.
Comme je l’ai déjà précisé, il ne s’agit que d’une théorie, mais je pense qu’elle est solide et étayée par les milliers de dossiers à notre disposition au sein de diverses archives grâce aux agents Taucher et Rembrandt du S.E.I.G., et au meilleur d’entre eux : Pizzarro ; je n’ai aucun doute sur le fait que cela ce soit passé de cette manière. Nous disposons de dossier des Archives Nationales US émanant des services de renseignements Hollandais ainsi que de diverses autres archives abandonnées par la STASI lorsqu’elle fut démantelée.
Personne d’autre n’aurait pu organiser les choses de cette façon et c’est pourquoi je suis absolument certain que c’est comme cela qu’elles se sont déroulées. Sharkhuntern’est pas un passe-temps oisif – Je travaille 12 à 14 heures par jour à mon bureau ou lorsque je suis sur le terrain en Argentine, en Allemagne, en Autriche, sur les iles oubliées, au Brésil et beaucoup d’autres endroits. Il n’y a aucun doute sur le fait qu’Adolf Hitler, Eva Braun, Martin Bormann et des centaines d’autres se sont échappés vers l’Argentine comme Adolf Eichmann et Klaus Barbie, ont terminé leur vie en paix et en sécurité grâce aux raisons détaillées dans cet ouvrage.
NOTE Akasha; Sans oublier Mengele notamment (il y a tant et tant d'autres...). Qui lui aussi tout mle monde savait où il se trouvait, beaucoup de journalistes alla l'interviewé. Et ce monstre nous faisait le coup du grand nostalgique dépourvu de remords... Mais le pire dans tout ça, est que de grands personnages de pouvoir de l"époque lui demandait au dience en vue de recevoir des conseilles ! Il était devenu grand conseillé de la cabale
________________________________________________
Dernière édition par akasha le Ven 20 Mar - 3:42, édité 1 fois
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Dim 14 Sep - 10:12
Mais oui, mais oui,question l’opération paperclip, tout ceci est bien expliqué sur le sujet...je vous propose une seconde pose sur le sujet. Avec un second épisode sur l'ésotérisme et occultisme nazis. Qui je rappelle dépasse malgré tout, le stade de folklore.
Dernière édition par akasha le Lun 1 Aoû - 0:11, édité 2 fois (Raison : changement de vidéo dead)
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 1:28
une petite parenthèse ludique avant de continuer sur les origine nazie et fasciste sur la création de l'UE. Se que l'on sais moins, c'est que l'occultisme tenait une place non négligeable dans le régime nazis qui dépassait largement le cadre du folklore.
Nazisme et Occultisme | Les tabous de l’Histoire
Bien que Hitler semble avoir eu une attitude prudente et distante avec l’occultisme(se que personnellement je doute...voir les 72 supérieurs inconnus), l’idéologie nazie n’est pas exempte de mythes ésotériques. Inspirée des travaux de l’historien Marc Ferro, la série les Tabous de l’histoire porte un regard curieux sur quelques sujets mal connus et apporte ainsi un éclairage nouveau sur certains aspects de l’histoire récente, notamment sur les racines culturelles des grands totalitarismes du XXe siècle. Ainsi, l’épisode 3 de la série met en perspective idéologie nazie et mythologie.
Le wewelsburg – Centre occulte du Nazisme
C’est au cours d’une promenade dans la forêt mythique de Teutberg située aux alentours de Padeborn, que Himmler, écoutant les conseils de son mentor, le mystérieux mage noir Karl Maria Willigut, décida d’acquérir les ruines d’un château abandonné qui devait devenir le grand temple de la S.S.
e Burg fut pour la première fois renseigné dans les écrits vers les années 1123, ensuite il fut transformé au XVIIe siècle par un chevalier nommé Wewel von Büren, ultérieurement il fut occupé par de nombreux propriétaires. L’histoire du château se perd pendant plus d’un siècle et c’est dans un état lamentable que le Reichsführer le découvrit. Le grand-maître de l’ordre SS s’appliqua dès lors à redonner à cette demeure l’aspect d’une des forteresses où se rassemblaient jadis les descendants de la tribu de Siegfried. Après une somme de travail titanesque, le Wewelsburg renaît de ses cendres, mais à quel prix. Quatre mille ouvriers y perdirent la vie dans des conditions atroces. Willigut, surnommé le Raspoutine d’Himmler, devint pendant ce temps une célébrité parmi les occultistes runiques d’Allemagne, c’est lui qui supervisa les chantiers pour faire de ce lieu une place forte magique. Ce château blanc et noir, d’aspect impénétrable est aux couleurs de la SS. Des groupes scientifiques devaient s’y réunir à la recherche de l’histoire du peuple germanique.
Le Burg a été reconstruit suivant la règle du nombre d’or, l’orientation géographique voulue par Himmler est consciemment anti-chrétienne. Sa direction nord-sud contrastant avec l’orientation est-ouest des églises chrétiennes renforce son aspect païen et sa destination magique. Himmler a voulu faire du Wewelsburg l’Axis Mundi, centre symbolique du monde, la tour nord qui pointe vers la Thulé mythique, terre natale des aryens, en est l’axe central qui est figuré par une représentation du Soleil Noir.
Le soleil noir
La forme triangulaire du château, unique en Allemagne, symbolise la lance de Longinus qui transperça le flanc droit de Jésus-Christ et détiendrait des pouvoirs occultes. Celui qui s’en empare, devient le maître de cette puissance pour le bien ou le mal de l’humanité. Le Reichsführer, quant à lui, féru de spiritisme, affirmait avoir le don d’évoquer les morts disparus depuis au moins cent ans. C’est au cours d’une nuit, qu’il prétendit avoir communiqué avec Artus, roi légendaire, créateur de la Table Ronde. Il s’en inspira pour créer un cénacle de douze chevaliers incorruptibles choisis parmi sa garde personnelle qui lui était vouée corps et âme. Mais c’est certainement le roi Henrich Ier dit l’Oiseleur, exterminateur de slaves, qui marqua le plus Himmler, celui-ci affirmait être sa réincarnation avec toutes les conséquences dramatiques que cela engendra.
Himmler fit de la lance du destin et de la mythologie nordique les thèmes principaux de la décoration, chaque pièce fut aménagée et décorée de manière à personnifier le style de vie, les traditions et les croyances de chaque héros fabuleux de ces mythes. Une pièce dédiée à Frédéric Barberousse, toujours fermée, était réservée à Adolf Hitler, d’autres étaient décorées à l’effigie d’Otton le Grand, Henri le Lion, Frédéric Hohenstauffen, le Roi Arthur et le Graal, Henri l’Oiseleur.
Chaque chambre contenait d’authentiques objets d’époque, des épées, des blasons, des armures ainsi que des vêtements et des bijoux ayant appartenus à ces personnages héroïques. Pour se les procurer Himmler pilla les musées et les collections privées d’Europe. Le burg abritait entre autre un observatoire astronomique et des laboratoires de recherche archéologique.
Les chefs nazis trouvèrent à leur disposition des rayons de bibliothèque contenant douze mille volumes traitant de sujets aussi variés que l’histoire, les légendes, la magie, la politique, l’ésotérisme. Les ailes du château divisées en cellules servaient de salles d’études et de méditation.
Les caves et les souterrains, lieux d’initiation par excellence au même titre que la caverne étaient eux aussi aménagés afin de recevoir l’élite ésotérique du nazisme, celle-ci devait se consacrer à des recherches, entre autre pour capter les forces naturelles et surnaturelles du monde.
Spiritisme, sorcellerie, magie noire du Moyen Age, théorème de Pythagore, formule d’incantation du Pentagramme de Faust, tout devait être mobilisé en faveur de la victoire et de la quête du Graal. La grand messe pouvait alors commencer et les forces obscures déferler sur l’Europe. Ce sanctuaire fut le centre de nombreuses réunions initiatiques, Himmler avait décidé de créer un laboratoire d’où devait surgir le «corps glorieux de l’homme dieu germanique » représenté par l’élite ésotérique de l’ordre noir. Le Reichsführer entourés de nombreux initiés dont Karl Krafft, Karl Haushoffer, Willigut et bien d’autres enseignèrent des rituels très anciens qui remonteraient aux instructions secrètes données dans l’antiquité germanique aux membres des confréries des guerriers.
L’enseignement SS puisait ses sources dans le savoir des sociétés de Thulé et du Vril, qui basaient leur recherche de la vérité matérielle dans le domaine du spiritisme supérieur, ainsi que dans l’ étude des pouvoirs magiques des « Supérieurs Inconnus », afin de prouver l’importance du rayonnement psychique de certains êtres sur le monde. Pendant que des litanies païennes chantées retentissaient dans les couloirs de la forteresse, les réunions destinées à faire revivre le mythe du sang pouvaient commencer. Celles-ci débutaient par des exercices de méditations proches des rites préconisés par Gurdjieff, l’élève se rendait ensuite dans la crypte. Au fond de celle-ci, étincelait une sorte de coquillage destiné à incinérer les blasons des soldats les plus valeureux tandis que ceux-ci reposaient sous le choeur de la chapelle.
L’impétrant était soumis à une initiation secrète. Enfermé dans une minuscule cellule dont l’unique décor se limitait au double rune SS, il devait connaître les grandes théories hyperboréennes, la légende de l’Agarttha ainsi que le symbolisme du Graal. Il devait se préparer à de nombreux rites secrets, à des recherches ascétiques proche des exercices de yoga pratiqués par certaines écoles guerrières de l’Inde védique, voisin également des sacrifices infligés au guerriers germaniques, les épreuves sanglantes, telle entre autre que le combat avec un chien enragé étaient aussi au rendez-vous. L’art de la récitation magique et l’interprétation de certains points obscurs de grandes oeuvres poético ésotériques comme le Parzival et le Titurel faisaient parties des exercices les plus compliqués, la récitation devait répondre à certaines lois, les sons étant considérés comme des ondes pouvant agir sur certaines forces magiques. Tout initié qui dévoilait le moindre secret était passible de la peine de mort C’est suivant ces règles strictes que la vie de la forteresse continua jusqu’au printemps 1945, brusquement, la vie du Burg s’arrêta, accréditant une des prophéties concernant la Lance de Longinus celle-ci fut retrouvée à Nuremberg par les américains le jour même où Hitler se donnait la mort.
Himmler donna l’ordre de faire dynamiter le Burg le 31 mars 1945, mais l’arrivée des troupes américaines empêcha sa destruction totale, seule la tour nord subsista. Depuis, le Wewelsburg a été reconstruit, témoin d’un passé de sorcellerie, on le transforma en musée.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 1:32
merci chounet j'adore le black sun Reprenons le court du coeur du sujet. Nous avons pu voir voir à quel point l'exfiltration par des groupes nazis ou fasciste est importante en Europe, et à quel point ils sont financé par des multinationales américaine dont le plus célèbre John Ford. Dont la tradition lui aura survécu On aura compris aussi que leur ennemis commun est la gauche (la vrais) Car au fils du temps, on aura vu émerger des partis estampillé gauche et qu'en définitive ils s'en ont que le nom...Tout ses corpuscules aurons eux comme mission principale de tuyauter la gauche en Europe, pour y instauré l'ultra-libéralisme si cher au yankees Car pour les américains, la création de l'UE a comme raison d'existence d'être une extension de leur Empire. Avec entre les deux l'Angleterre comme contre-poids. Et réguler l'économie de l'UE via la City... Poursuivons donc avec l'histoire du CIFAR !
CIFAR et loge P2
Quand l’Italie a failli virer à gauche en 1948 et après, la CIA a cherché à contrôler la vie politique, et a utilisé l’armée de fascistes pour organiser des attentats sanglants comme celui de Bologne qui a fait 85 morts, pour en accuser l’extrême gauche alors que ce sont des troufions d’extrême droite qui ont réalisé l’attentat. En Italie, la CIA s’est même appuyée sur la mafia pour mener certaines opérations et faire élire la démocratie chrétienne, qui regroupait un tas de fascistes.
Les premiers attentats identifiés comme étant ceux de Gladio en Italie remontent à 1964, quand des bombes ont explosé au siège de la DCI et dans divers médias. C’est évidemment l’extrême gauche qui en a été accusée. Parallèlement à ces activités, les membres du Gladio espionnaient le monde politique, syndical et des hommes d’affaires dans le but de faire chanter des cibles. Une relation homosexuelle ? Une déviance quelconque ? C’était toujours bon à prendre pour ensuite exiger quelques services. Daniele Ganser explique que "lors de l’enquête parlementaire sur les agissements du SIFAR, on a retrouvé des dossiers détaillés sur plus de 157.000 italiens". Le SIFAR, c’est-à-dire les services de renseignements militaires issu de la période fasciste, serait devenu tellement bon dans ce domaine que "la collecte de renseignements pour le compte des pays de l’OTAN et du Vatican est devenue l’une des activités principales du SIFAR", aurait dit un parlementaire membre de la commission d’enquête. Quand le scandale a éclaté, le SIFAR est devenu le SID, et toutes les archives ont été données à la CIA et au chef des services secrets par le chef du SIFAR De Lorenzo.
La CIA a été jusqu’à recruter Valerio Borghèse, qu’on appelait "le prince noir", un fasciste qui avait dirigé décima MAS, une division de 4.000 hommes créée en 1941 pour traquer et éliminer les résistants. A la fin de la guerre, il aurait du être pendu mais les US l’ont sauvé, Borghèse ayant été finalement jugé non coupable des crimes qu’il avait commis. Si bien que parmi ses états de service, on trouve un coup d'état fasciste en décembre 1970[18].
Les US se sont donc appuyés sur les renseignements militaires, en l’occurrence le SIFAR, pour espionner les opposants et assurer la victoire des alliés des US. Et bien sûr, le SIFAR échangeait tous ses renseignements avec la CIA. Le SIFAR chapeautait les armées secrètes, sous le contrôle US. Aujourd’hui encore, l’Italie est un pays vérolé par les bases US, au même titre que la Belgique et l’Angleterre.
Comme les communistes sont restés très populaires en Italie, Gladio est resté très actif. Le pays a donc connu des vagues d’attentats terroristes dans les années 60, 70 et 80. Et si cela ne suffisait pas, le SIFAR s’occupait aussi de contrôler au maximum le parti communiste.
La loge P2, qui aujourd’hui est décriée même par les francs maçons, a permis à ce système d’être très efficace, puisque les dossiers sur les 157.000 italiens se sont retrouvés entre les mains du premier ministre (et ancien fasciste) Licio Gelli, qui a pu ainsi assurer la victoire de son parti, la DCI. Dans cette loge, on retrouvait le gratin local : "52 officiers supérieurs du corps des carabiniers, 50 hauts gradés de l’armée italienne, 37 responsables de la brigade financière, 29 officiers supérieurs de la Marine italienne, 11 préfets de police, 70 industriels fortunés et puissants, 10 directeurs de banques, 3 ministres en exercice, 2 anciens ministres, 1 président de parti politique, 38 membres du Parlement et 14 hauts magistrats", égrène Daniele Ganser. Berlusconi aussi en était membre...
Selon Ganser, l’assassinat d’Aldo Moro en 1978 par les Brigades Rouges était piloté par le réseau Gladio, car Moro était décidé à composer avec les communistes qui venaient de faire un très bon score aux élections, et cela contre l’ordre donné par les US.
Pour assurer l’impunité à ces fascistes armés, on a imposé des protocoles secrets aux Etats qui rejoignaient l’OTAN. Parmi ces protocoles, certains stipulaient que les groupes d’extrême droite, même terroristes, ne peuvent être démantelés ou poursuivis.
La directive du Joint Chiefs of Staff datée du 14 mai 1952 soulignait : "Limiter l’influence des communistes en Italie et en France est un objectif prioritaire. Il doit être atteint par tous les moyens " y compris par le recours à une guerre secrète et à des opérations terroristes. "Il n’est pas indispensable que les gouvernements italiens et français soient informés du plan “Demagnetize” car celui-ci pourrait être perçu comme une violation de leur souveraineté nationale", explique l’historien Daniele Ganzer. Vous lisez bien : il était question d’organiser des opérations politiques, paramilitaires et psychologiques en France et Italie, à l’insu des gouvernements et des parlements. Au nom de quoi ? Il serait bien de le déterminer, et qu’on arrête de nous faire le coup de la lutte anticommuniste.
En France où, avant et après la guerre, les communistes ne cessaient de gagner en popularité, on avait donc un patronat fasciste, collabo et anticommuniste qui rejoignait parfaitement l’idéologie US après avoir rejoint celle d’Hitler.
D’où de nombreuses actions clandestines destinées à freiner la gauche et les mouvements populaires, à justifier des mesures de sécurité, et même à éliminer certains opposants. En 1945, c’était le branle bas de combat devant les 30% de voix données aux communistes lors des municipales. Mais, De Gaulle a quand-même refusé que les communistes occupent des postes importants au gouvernement. En 1947, le président du Conseil Ramadier les a de nouveau éjectés du gouvernement, qu’ils n’ont plus réintégré avant 30 ans, et cela à la demande de Washington[20].
Le Service Action Civique a été l’instrument officieux de la répression des gauchistes en France, et a recueilli nombre de fachos prompts à participer à divers attentats. Du côté officiel, on avait les services secrets militaires, le SDECE, bourré d’anticommunistes. Dès 1947, un coup d’Etat fasciste était prévu, dans le cadre du "plan bleu" destiné à bloquer la montée des communistes en France via une déstabilisation du gouvernement suite à divers attentats terroristes. Là aussi, on devait accuser la gauche d’avoir organisé lesdits attentats, et de nombreuses caches d’armes étaient réparties dans le pays.
Dernière édition par akasha le Ven 20 Mar - 3:45, édité 1 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 1:35
Bonjoooour tout le monde Je vous propose deux reportage intéressant et plutôt ludique. Avec de belles "nimààge" et tout^^ Mais en même temps et c'est pour cela que je les postes. Le propos centrale et son développement est ténu et factuel, se qui rend ses deux reportages d'une qualité hors norme Bon amusement et découverte à tous
Nazis : La Conspiration Occulte – Discovery Channel
Synopsis; "Nazis – The Occult Conspiracy" est un documentaire qui montre comment Hitler et les nazis en général ont utilisé l’occultisme pendant la guerre, et comment ils ont persuadé la population allemands d’être la plus grande nation du monde, la race suprême.
Beaucoup d’images rares filmés par les nazis : les rituels, les cérémonies, runes et autres artefacts sacrés y sont énumérés. On en apprend beaucoup sur les croyances des leaders nazis tel que Hitler, Goebbles, Goring, Hess et Himmler.
Soucis technique, il manque des sous-titres (2ème partie, à 40:20) : Cette idée de voyage était venue à Hess, en partant du fait que pour lui, les Britanniques (une race nordique) seraient favorables à la cause aryenne.
Wall Street et sa Révolution bolchévique. La chronologie et la description des réels dessous-de-table autour des révolutions russes (bolchéviques) de 1905 et 1917.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 1:37
Bonjour; il n'y a pas longtemps on faisait référence à Mengele et ses liens très étrange avec les Etats-Unis...Voici un reportage sérieux y racontant l'histoire. Ensuite il sera question de l'opération "Paperclip", cette fameuse opération, qui n'est pas du tout un fantasme mais bien une réalité aura justement permis à Mengele et d'autres à refaire leur vies. Pire à continuer à diffuser leur idéologie mortifère. Un des acteurs majeur de cette opération sera Bormann...Ensuite nous verrons les 1er résultats des recherches des anciens nazies travaillant pour les américains dans le domaine de la conscience et le "mind control"
Les héritiers du Dr Mengele - Cobayes humains
12/05/2010 - Arte - Emission "Les Mercredis de l'Histoire". Documentaire "Les héritiers du Dr Mengele - Cobayes humains pendant la guerre froide" de Dick Pohlmann (Allemagne, 2009, 90mn)
"Le médecin tortionnaire nazi ne fut pas le seul à profiter de la terreur d'État pour se livrer à des expérimentations sur des prisonniers. Un terrible témoignage sur les coulisses de la guerre froide.[...]"
Dernière édition par akasha le Ven 20 Mar - 3:48, édité 1 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 1:39
Tiens on c'était dit un jour de revenir en détail sur l'Ordre de Thulé, et de donner une liste (non exhaustive bien sûr )De certains de leur membres. je vous propose un article pas trop mal fichu
La société secrète THULÉ
La société secrète THULÉ a entraîné Hitler, par des rituels sataniques, pour devenir l’Antéchrist. Cette organisation occulte a influencé toutes les loges maçonniques et les sociétés secrètes allemandes des années 1920
George Preda
Dans l’ascension d’Hitler et les événements qui ont précédé la deuxième guerre mondiale, ainsi qu’au cours de celle-ci, les aspects occultes et la magie noire ont joué un rôle très important.
ien que l’histoire officielle ne leur accorde pas trop d’importance, ces éléments occultes ont pleinement contribué au drame auquel la société humaine a été confrontée à la moitié du XX-ème siècle (nous parlons de la deuxième guerre mondiale). Seulement en déchiffrant et en mettant face à face tous les indices de nature occulte nous pouvons vraiment comprendre comment il a été possible que cette conflagration politique ait lieu et quelles sont les forces qui se sont trouvées derrière elle.
Ces dernières années ont été publiées de plus en plus d’informations qui donnent le contour du même scénario : l’appartenance d’Hitler à des sociétés secrètes qui pratiquaient la magie noire ont facilité son ascension politique et l’acquisition de certaines capacités charismatiques, qui l’ont aidé à manipuler la population civile et les militaires du troisième Reich. En même temps, ses plans de contrôler le monde ressemblent beaucoup à la politique du „Nouvel Ordre Mondial” et ont certainement été en accord total avec les plans de la franc-maçonnerie mondiale.
Des détails inédits viennent configurer le paysage bizarre des préoccupations d’Hitler pour la magie noire et l’occultisme: on parle du fait qu’il a été le possesseur d’un fragment de la lance qui est supposée avoir tué Jésus (la CIA aurait réussi à voler ce fragment même avant la défaite d’Hitler), des magiciens tibétains présents dans son entourage, de l’importance qu’il accordé aux prédictions astrologiques, etc. Le symbole spécifique au nazisme est la variante inversée (donc maléfique) de l’ancien symbole spirituel, profondément bénéfique, de la svastika. Il paraît que les occultistes du siècle passé avaient identifié dans la personne d’Hitler, dès les années ’30, comme l’Antéchrist.
Non seulement Hitler, mais aussi tous les personnages importants de l’Allemagne Nazie faisaient partie des sociétés secrètes et des loges maçonniques, ayant une orientation vers le satanisme et la magie noire. Surtout après 1920, l’occultisme et les rituels sataniques, de magie noire ont proliféré dans les milieux politiques allemands. Sur la base de ces informations il a été affirmé que la deuxième guerre mondiale a été une sui generis rituel satanique avec un immense nombre de victimes sacrifiées au bénéfice des forces de l’obscurité et du mal.
Dans cet article nous vous présentons une des sociétés secrètes de l’Allemagne nazie, et nous allons détailler ce sujet excitant dans de futurs articles de notre rubrique spéciale „Faits incontestables qui prouvent la réalité de la conspiration planétaire”.
La société secrète Thulé
En Allemagne, après la fin de la Première Guerre Mondiale, les loges maçonniques et les sociétés secrètes ont proliféré. La société secrète Thulé est en apparence seulement une d’elles, mais en réalité elle a joué un rôle crucial. Le climat socio-politique de l’époque étant confus, sous l’influence de la défaite subie lors de la Première Guerre Mondiale et du traité de Versailles. L’anarchie a rendu possible l’instauration de la République Révolutionnaire Socialiste(République de Weimar), dirigée par des ouvriers et des soldats, en 1918, mais elle a été suivie peu de temps après par une révolution ultranationaliste derrière laquelle se trouvait, à côté des autres loges maçonniques, la société secrète Thulé. Tous les personnages clés de l’époque ont en commun leur appartenance étrange aux différentes loges maçonniques ou groupements occultes et une préoccupation presque obsessive pour l’occultisme et la magie noire.
La société secrète Thulé a été fondée à Munich, en 1918, parmi ses fondateurs le personnage clef est Rudolf Glauer (1875-1945), qui a ultérieurement changé son nom dans un plus nom pompeux – le baron Heinrich von Sebottendorf. L’ordre Thulé peut être considéré comme la „progéniture” de l’Ordre Allemand créé en 1912 et dirigé par le même von Sebottendorf, qui est en même temps l’auteur d’une brochure sur les rituels maçonniques. La „doctrine” de l’Ordre Thulé se basait sur les idées de Guido von List, qui s’est inspiré des ouvrages de la Société Théosophique d’ Helenne Blavatsky et a développé la théorie de la „race Arienne pure”. Mais celui qui allait pousser à l’extrême ces théories a été Jorg Lanz von Liebenfels, le soi disantt „père du national socialisme”, également membre de Thulé.
La société Thulé a posé les bases de l’idéologie du troisième Reich, où on retrouve la suprématie de la race allemande, mais aussi l’attente d’un „ Messie” qui redonne ses droits à la race allemande, la conduisant à la suprématie planétaire – Adolf Hitler a vite été identifié comme ce Messie, étant également assimilé à l’Antéchrist.
Comme une parenthèse, la dénomination du troisième Reich (le troisième Empire) est liée à la propagande nazie. La chronologie et les idées nazies reconnaissent comme premier empire „l’Empire Romain de la nation allemande” (l’Empire médiéval allemand, entre IX-1806), le deuxième Reich étant l’Allemagne unifiée par le chancelier Otto von Bismark en 1871.
Quelques uns des membres de Thulé
Nous énumérons ci-après seulement quelques noms célèbres des membres Thulé, pour vous offrir une image de l’influence et de l’importance de cet ordre secret. Les fonctions politiques mentionnées ne sont pas celles du moment de la création de l’ordre, mais les positions que ceux-ci ont occupé suite à l’ascension politique d’Hitler.
1. Baronul Rudolf von Sebottendorf, grand maître de l’ordre 2. Guido von List, maître de l’ordre, occultiste 3. Jörg Lanz von Liebenfels, maître de l’ordre, „l’auteur” de l’idéologie du troisième Reich 4. Adolf Hitler, Führer, le chancelier du troisième Reich et chef suprême des SS 5. Rodolf Hess, l’adjoint du Führer 6. Hermann Göering, maréchal et commandant SS 7. Henrich Himmler, commandant SS et ministre du Reich 8. Alfred Rosenberg, ministre du Reich et chef des national-socialistes 9. Dr Hans Frank, chef des national-socialistes et gouverneur de Pologne 10. Julius Streicher, a joué un rôle important dans la propagande nazie 11. Dr Karl Hausholer, général de brigade 12. Dr Gottfried Feder, secrétaire d’État 13. Dietrich Eckart, rédacteur chef de la publication extrémiste « Völkisher Beobachter » (L’Observateur du Peuple), en fait la revue de l’Ordre Thulé 14. Bernhard Stempfle, le confesseur d’Hitler et son ami intime 15. Theo Morell, le médecin personnel d’Hitler 16. Franz Gürtner, le chef de la police de Munich 17. W. O. Schumann, Dr et professeur à la Faculté de sciences de Munich 18. Trebisch-Lincoln, occultiste et clairvoyant de l’Himalaya
Certains auteurs mentionnent la division de la société Thulé en deux branches, l’une purement occulte, dite ésotérique, à laquelle appartenait, paraît-il, le célèbre Rudolf Steiner, le fondateur de la doctrine anthroposophique et une branche „exotérique” avec des préoccupations de conspirations politiques.
La conspiration orchestrée par l’Ordre Thulé
L’influence de l’ordre Thulé sur les événements de l’Allemagne des années 1918-1920 qui ont mené à la formation du Parti Nazi (National Socialiste) et l’élection d’Adolf Hitler comme leader de celui-ci et leader du troisième Reich n’a jamais été exercée ouvertement, la société ne se manifestant pas visiblement sur la scène politique. Tous ses symboles (le poignard et la svastika) se retrouvent pendant la „contre-révolution” de 1919, et son idéologie (la partie qui pouvait être rendue publique) est l’idéologie même du troisième Reich.
Après la révolution communiste de Bavière en 1918, la Société Thulé est devenue le centre de la sous culture contre-révolutionnaire. Un réseau d’espionnage a été organisé avec des caches pour les armes. Les enceintes du club Thulé sont devenues le nid de la résistance de la révolution.
Le Parti des Ouvriers a été créé par Anton Drexler avec l’accord de la loge Thulé, et Hitler a été au début un simple espion infiltré par les membres Thulé dans ce Parti. Il est bientôt devenu un membre actif et influent. Après quatre mois de l’entrée d’Hitler dans le Parti des Ouvriers, celui-ci change son nom en Parti National-Socialiste des Ouvriers (connu aussi comme le Parti Nazi) et adopte le symbole de la svastika inversée (le symbole de la société Thulé) comme emblème.
À partir de 1919 la société Thulé a généré la formation d’un grand nombre de groupements secrets et de loges maçonniques auxquelles appartenaient tous les personnages politiques et militaires importants, sans savoir qu’ils étaient ainsi entrés dans la ligne d’influence contrôlée par l’Ordre Thulé.
En novembre 1919, la société fait une de ses quelques déclarations publiques: „Nous allons lutter jusqu’à ce que la svastika triomphe à la fin de cette époque sombre”. Avec d’autres groupements ultranationalistes, Thulé a entraîné des combattants et a accumulé en secret des armes. Non pas par hasard, pendant la contre-révolution qui a fait venir au pouvoir le Parti Nazi, les armes les plus usuelles étaient les poignards avec le signe de la svastika sur le manche (les deux des symboles du groupement Thulé).
Le masque spirituel de l’idéologie Thulé
Apparemment, la société Thulé croyait dans « la communication avec une hiérarchie des Supra hommes – Les Chefs Secrets du Troisième Ordre ». La qualité qui rendait ces êtres des supra hommes était leur spiritualité occulte. Même le nom choisi – Thulé – provient de la dénomination traditionnelle d’un centre spirituel secret où est stockée la spiritualité planétaire et où vivent les grands sages qui veillent sur notre planète. D’autant plus, ils croyaient en la Doctrine Secrète de Mme Blavatsky, dans laquelle elle affirme que certains supra hommes ont survécu à la destruction de l’Atlantide, en gardant le haut niveau de conscience qu’ils possédaient à l’époque. Ces supra hommes étaient les Ariens.
Ces deux croyances ont été combinées en une seule par la Société Thulé et Hitler, étant complètement inversées et perverties, et culminant avec le génocide de la Deuxième Guerre Mondiale. Lorsqu’un groupe de gens introduit dans la structure de ses idées dites spirituelles le fait qu’ils sont de façon inhérente supérieurs à un autre groupe de gens, le génocide est inévitable. Trevor Ravenscroft, l’auteur de l’excellent ouvrage “The Spear of Destiny” (La lance du Destin) révèle les pratiques magiques utilisées par cette société secrète, qui prouvent de façon indubitable le fait que là il ne s’agit ni de spiritualité, ni d’idéaux élevés, mais purement et simplement de satanisme et de démence.
Le satanisme et la magie noire, la pratique occulte de la société Thulé
Les membres de la société secrète Thulé étaient des satanistes qui pratiquaient la magie noire et qui étaient « préoccupés de faire descendre le niveau de conscience – à l’aide des rituels qu’ils réalisaient – au niveau de conscience des intelligences diaboliques, non-humaines, de l’univers, pour obtenir des moyens de communication avec celles-ci. » (Ravenscroft, p. 161).
Ravenscroft affirme aussi, que « la participation à ces rituels sadiques éveillait chez les participants des visions pénétrantes des Intelligences Maléfiques, qui accordaient à ceux-ci des pouvoirs magiques phénoménaux. »
À l’intérieur de cette société secrète était pratiquée une forme de Magie Sexuelle qui provenait d’une loge dont le membre était Aleister Crowley. Crowley a été reconnu comme étant le principal adorateur de Satan du 19-ème siècle. « Les origines de cette magie médiévale peuvent être retrouvées chez le franc-maçon Robert Little, le fondateur de la Société des Rosicruciens en 1865.” (Ravenscroft, Spear of Destiny, p. 164-5).
„La société Thulé organisait régulièrement des réunions occultes, durant lesquelles ses members communiquaient avec des démons qui leur apparaissaient comme des esprits guide. Dietrich Eckart, Alfred Rosenberg et Adolf Hitler invoquaient l’Antéchrist pour qu’il se manifeste pendant les réunions médiumniques du Groupe Thulé de Munich. » (Ravenscroft, Spear of Destiny, p. 168)
Eckart est un autre personnage clef, parce qu’il avait la conviction que son esprit-guide lui avait confié le privilège de préparer “Le Grandiose Avenir”, l’Antéchrist. “Dès le début de leur association, Eckart a cru que Hitler était l’Antéchrist, pour cette raison il n’a manqué aucune connaissance occulte, rituelle ou perversion dans son désir d’„entraîner” Hitler pour ce rôle. Une fois que sa préparation a été complète, Hitler a été „rené”, doté du pouvoir supra personnel et avec le jugement dont il avait besoin pour accomplir le mandat qui lui avait été prédestiné. » (p. Ravenscroft, p. 93-4). Hitler dans sa folie, avait comparé sa „renaissance” avec la renaissance de la croyance chrétienne.
Pour être plus clair, nous soulignons que “la sacralité rituelle” mentionnée ici et simulée par les membres de Thulé est une “sacralité” satanique. Les rituels sataniques sont en fait des activités néfastes réalisées pour permettre aux énergies démoniaques de se manifester dans les participants. Ces activités consistent à psalmodier de façon blasphématrice des formules de magie noire et d’autres actions de ce genre, toutes planifiées en détail, avec grand soin. Leur effet est dévastateur, à cause des forces démoniaques qui se déversent sur les participants, produisant chez eux des expériences intérieures terribles qui purement et simplement changent leur vie.
Ravenscroft interprète les effets de ces rituels sur Hitler: « … les perversions sexuelles ont joué un rôle central dans la vie d’Hitler… les perversions sexuelles monstrueuses ont été le centre de toute son existence, la source de ses pouvoirs médiumniques et de clairvoyance et la motivation qui se trouvaient derrière toute action à travers laquelle il s’est vengé avec sadisme sur l’humanité. » (Ibid., p. 171).
Dernière édition par akasha le Ven 20 Mar - 3:49, édité 1 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 1:41
NOTE AKASHA/ bONJOUR Si il y a bien un personnage clé qu'il est important de connaître pour comprendre les liens fort qu'il y avait entre les 3em Reich et les Etats-Unis, c'est bien Presott Bush...Il incarne à lui seule la pensée unique dominante aux USA. Celle qui est centrale à l'idéologie des maîtres du monde. Donc il n'est pas du tout obsolète de revenir sur ce personnages énigmatique. Je vous propose donc ce reportage bien agrémenter et documenter, qui vous aidera à comprendre les causes et conséquences de l'influence du nazisme sur la suite de notre histoire. Qui est le but de ce sujet
Le Grand Père de George Bush Junior
Qui est Prescott Sheldon Bush? Lisez aussi ce super article de Republique des Lettres qui traite sur George Bush et son grand père Prescott Bush et ses affaires avec l’Allemagne Nazi. Bien plus complet que cet article!
Prescott Bush (1895 – 1972) était un Sénateur de l’État du Connecticut et a travaillé en partenariat avec la compagnie Brown Brothers Harriman qui est la plus vieille et la plus grande association de banques aux USA. Il est le grand père de George W Bush, et le père de l’ancien président américain George H. Walker Bush.
Il a fait ses études à l’université de Yale et a participé à la Première Guerre mondiale en tant que capitaine d’artillerie. Il faisait parti de la société secrète Skull and Bones où il est connu pour avoir dérobé le crâne de Geronimo pour l’exposer dans leur sanctuaire (la Tombe).
Le 6 aout 1921 il épousa Dorothy Walker, la fille richissime de George Herbert Walker. Le couple aura cinq enfant (Prescott Bush Jr, William Bush, Nancy Bush, George H. W. Bush, Jonathan Bush).
Prescott travailla pour Brown Brothers Harriman en tant qu’un associé à part entière en 1931. La fortune des Bush commença à cette période précise où Prescott Bush utilisa ses contacts de Yale et de Skull & Bones pour assurer son futur succès.
Comment Prescott Bush a aidé Hitler à gagner en notoriété L’Union Banking Corporation
L’Union Banking Corporation était une banque gérée par la famille Thyssen, qui était les financiers d’Adolf Hitler et où Prescott Bush a été recruté en tant que directeur général. Fritz Thyssen, était le financier de sauvegarde des Nazis jusqu’en 1938, mais à partir de 1939, Fritz fuit l’Allemagne Nazi et se retourna contre Hitler.
L’UBC était aussi impliquée dans la reconstruction de la Luftwaffe et des collectes de fonds provenant d’américains pro-allemands.
La coordination entre l’UBC et d’autres entreprises en Europe (German Steel Trust) était tellement délicate dans la gestion, que Prescott Bush a du allé en Pologne à la fin des années 30 afin de superviser des opérations minières.
Les 4,000 parts boursières de l’Union Banking ont été enregistrées sous les noms des 7 directeurs Américains, à en croire un document américain signé par Homer Jones:
- E. Roland Harriman: 3991 parts - Cornelis Lievense: 4 parts (Le Banquier de New York pour le parti Nazi) - Prescott S. Bush: 1 part (Directeur de l’UBC, sponsorisé par son beau-père George Herbert Walker) - Harold D. Pennington: 1 part (Embauché par Prescott Bush pour Brown Brothers Harriman) - Ray Morris: 1 part (un partenaire de la famille Bush et Harriman) - H.J. Kouwenhoven: 1 part (Directeur de UBC en Hollande) - Johann G. Groeninger: 1 part (Important membre du parti Nazi)
Informations supplémentaires sur Prescott Bush
A l’époque où Prescott Bush a rencontré Dorothy Walker, il était vendeur de pneus. George Herbert Walker, en tant que père, pensa qu’il n’était pas approprié que sa fille marrie un vendeur de pneus, donc il emmena Prescott Bush pour qu’il travaille avec « Brown Brothers Harriman » puis par la suite l’Union Banking Corporation.
En fait l’UBC était tout sauf une banque, c’était la banque où les Nazis déposaient leur argent, entre autre… Ils avaient une entreprise de navigation appelée Hamburg American, qui était la première base avancée Nazi dans le business offshore, pourtant cette entreprise n’est plus opérationnelle en 1942. Dans les années 40, ils transportaient des espions Nazis aux USA avec l’aide de Hamburg American, pour que ces espions donnent du cash à n’importe quel américain pour qu’il se rallie avec Hitler…
Article du Guardian sur Prescott Bush
Comment le grand père de Bush a aidé Hitler à accéder au pouvoir
Source:Le journal du Guardian. Désolé pour la pauvre traduction, si à certains passages, ça ne veut rien dire mais, la personne qui a écrit cet article en anglais s’est beaucoup prise la tête avec des formules de style.
Des rumeurs d’un lien entre la première famille des USA et la machine de guerre des NAZIS ont circulées pendant des années. Maintenant le Guardian peut révéler les répercussions des évènements culminées en action sous le « Trading with the Enemy Act » sont toujours ressentis aujourd’hui.
Ben Aris à Berlin et Ducan Campbell à Washington Samedi, 25 Septembre, 2004
The Guardian
Le grand père de George Bush, le sénateur Prescott Bush, était directeur et avait des parts dans une compagnie qui avait profité de ses implications avec les financiers qui ont aidé l’Allemagne Nazi.
Le Guardian a eu la confirmation par des nouveaux fichiers découverts dans les Archives Nationales des USA, qu’une compagnie où Prescott Bush était directeur était directement impliquée dans le financement des architectes du Nazisme.
Les transactions de son commerce, continuèrent jusqu’à ce que sa compagnie soit saisie en 1942 sous la loi du « Trading with the Enemy Act » (traduction: Echanger avec l’ennemi Act), qui amena, plus de 60 ans, à une action civile contre les problèmes amenés en Allemagne à cause de la Famille Bush, par 2 esclaves laboureurs à Auschwitz, et d’un bourdonnement d’une controverse de pré-élection.
L’évidence a aussi incité un ancien persécuteur de crimes de guerres nazi américain, que le Sénateur Prescott aurait du être porté en justice pour avoir donné du confort et de l’aide à un pays ennemi.
Le débat sur le comportement de Prescott Bush, a fait des bulles sous la surface pendant un moment. Il y a eu beaucoup de discussions sur internet entre la connexion Nazie et la famille Bush, la plupart d’entre elles sont fausses et injustes. Mais il y a des nouveaux documents, plusieurs d’entre eux ont été déclassifiés l’année dernière (2003), démontrant que, même après que les USA soient allés en guerre, et quand il y avait suffisamment d’informations sur le plan des Nazis et ses lois, Prescott Bush travailla et profita des compagnies directement impliquées avec les business Allemands qui ont aidé Hitler à gagner le pouvoir. Il a aussi été suggéré que l’argent que Prescott a faites a aidée à établir la fortune de la famille Bush et à mettre en place une dynastie politique.
Fritz Thyssen
Remarquablement, peu d’informations sur le business de Bush avec l’Allemagne Nazie ont été examinées publiquement, en parti à cause du statut secret de ces documentations l’impliquant. Mais maintenant que 2 survivants de l’Holocauste sont contre la famille Bush, et de la publication imminente de 3 livres sur le sujet, ils menacent de faire l’histoire du business de Prescott Bush un problème pour son petit fils George Bush Junior, puisqu’il veut être réélu (et il l’a été).
Alors qu’il n’y a aucune preuve que Prescott Bush était compatissant de la cause Nazie, les documents révèlent que la compagnie avec laquelle il travailla, Brown Brothers Harriman (BBH), a agi en tant que base Américaine pour l’industriel Allemand, Fritz Thyssen qui finança Hitler durant les années 1930 avant de tomber avec lui à la fin de la décennie. Le Guardian a vu des évidences qui démontrent que Bush était directeur de la banque basée à New York, Union Banking Corporation (UBC), qui représentait les intérêts Américain de Thyssen. Et Prescott continua de travailler pour la banque avant que l’Amérique n’entre en guerre.
Terriblement Appétissant
Bush était aussi au commande d’une des compagnies qui faisait parti d’un réseau d’administration multinational qui a permis à Thyssen de bouger ses biens partout dans le monde.
Thyssen avait la plus large compagnie d’acier et de charbon en Allemagne, qui grandit riche en rapport aux efforts d’Hitler de se réarmer entre les 2 guerres. Un des piliers du monde des affaires de Thyssen était, l’UBC, travaillant exclusivement pour et appartenant à une banque contrôlée par Thyssen en Hollande. Pour plus d’infos gourmandes il y a aussi les liens entre Bush et la Consolidated Silesian Steel Company (CSSC) à la frontière Germano-polonaise. Durant la guerre, la compagnie utilisa la labeur des esclaves des camps de concentrations, y comprit ceux d’Auschwitz. La possession de la CSSC changea de mains plusieurs fois durant les années 30, mais des documents des Archives Nationales des USA qui ont été déclassifiés l’année dernière démontrant les liens entre BUSH et la CSSC, bien que ce ne soit pas très clair si l’UBC était encore impliquée avec la compagnie quand les biens de Thyssen furent saisies en 1942.
Trois groupes d’archives décrivent l’implication de Prescott Bush. Tous les 3 sont disponibles à la lecture, merci au système efficace de l’Archive des USA et aux employés du Library of Congress à Washington et de la National Archives de l’université de Maryland.
Le premier groupe de fichiers, les papiers de Harriman au Library of Congress, montrent que Prescott Bush était directeur et qu’il avait des parts dans un grand nombre de compagnies impliquées par la famille Thyssen.
Le deuxième groupe de fichiers, qui sont aux National Archives, sont contenus dans l’ordre jusqu’au nombre 248 racontent la saisi des biens de la compagnie. Ce que ces fichiers montrent est que, le 20 Octobre 1942, l’Alien Property Custodian a saisi les biens de l’UBC, dans laquelle Prescott Bush était directeur. Après avoir été au travers des livres de la banque, plusieurs saisis ont eu lieux contre 2 affiliés, la Holland-American Trading Corporation et la Seamless Steel Equipment Corporation. En Novembre, la Silesian-American Company, une autre entreprise de Prescott, fut aussi saisi.
Le troisième groupe de fichiers, aussi dans les Archives Nationales, contiennent des fichiers sur IG Farben, qui a été poursuivie pour crimes de guerres.
Un rapport issu du bureau de l’Alien Property Custodian de 1942 démontre que les compagnies, « depuis 1939, ces propriétés (acier et minage) ont été en possession du, et ont été opéré par le, gouvernement Allemand ce qui a été sans aucun doute d’une assistance considérable pour l’effort du pays. »
Prescott Bush, du haut de ses 1.95 mètres et de sa voix mielleuse, était le fondateur de la dynastie politique des Bush et était considéré comme candidat potentiel à la présidentielle. Comme son fils, George, son petit fils, George Walker Bush Junior, il est allé étudier à Yale. Tout comme ses descendants il était membre d’une société secrète d'étudiants influente, Skull & Bones. Il était un capitaine d’artillerie durant la première guerre mondiale et il épousa Dorothy Walker, la fille de George Herbert Walker en 1921… (rappel pour bien comprendre)
En 1924, son beau-père, un investisseur très connu de la banque de St. Louis, l’a aidé à mettre en place un business à New York avec Averell Harriman, le riche fils du maniaque des chemins de fer E. H. Harriman à New York, qui a du s’introduire dans le monde des banques.
Un des premiers métiers que George Herbert Walker (Bert) a donné à Bush était de gérer l’Union Banking Corporation. Bush était un membre fondateur de la banque, et des documents de la compagnie le liste comme l’un des 7 directeurs et qu’il avait une part dans l’UBC de $125.
La banque a été mise en place par Harriman et le beau père de Prescott Bush (Bert) pour fournir une banque Américaine aux Thyssens, la famille industrielle la plus puissante d’Allemagne.
August Thyssen, le fondateur de la dynastie était un contributeur majeur des efforts de guerre de l’Allemagne durant la première guerre mondiale, et dans les années 20, lui et ses fils, Fritz et Henrich ont établi un réseau de banques et de compagnies outre-mer (offshore banks) comme cela leurs biens pouvaient filer en dehors du pays si il y avait encore des menaces contre eux.
Au moment où Fritz Thyssen hérita de l’empire en 1926, le rétablissement de l’économie Allemande était défaillant. Après avoir écouté Adolf Hitler parler, Thyssen a été hypnotisé par le jeune provocateur. Il a rejoint le parti Nazi en Décembre 1931 et avoua avoir aidé Hitler dans son autobiographie, « J’ai payé Hitler quand le parti national socialiste était encore jeune ». En 1928 Thyssen a acheté le Barlow Palace sur Briennerstrasse, à Munich, pendant qu’Hitler se convertissait à la maison brune (brown house), le quartier général du parti Nazi. L’argent est aussi arrivée d’une autre institution outre-mer de Thyssen, la Banque Voor Handel En Scheepvarrt à Rotterdam.
A la fin des années 30, Brown Brothers Harriman, proclama avoir la plus grande banque d’investissement privée, et qu’UBC a acheté et transporté des millions de dollars d’or, de carburant, d’acier, de charbon et des bonds du trésor Américain en Allemagne, donnant à manger et finançant Adolf Hitler à faire sa guerre.
Entre 1931 et 1933, l’UBC a acheté plus de 8 millions de dollars or, dont 3 millions de dollars ont été transportés à l’étranger. En rapport avec les documents vu par le Guardian, après que l’UBC fut installée elle a transferré 2 millions de dollars sur des comptes BBH et entre 1924 et 1940, les biens de l’Union Banking tournaient toujours autour de 3 millions de dollars.
En 1941, Thyssen a fuit l’Allemagne après être tombé avec Hitler, et a été capturé en France et détenu là-bas jusqu’à la fin de la guerre.
Il n’y avait rien d’illégal à faire du commerce avec les Thyssens à travers les années 30 et plusieurs noms américains très connus ont lourdement investi dans la reconstruction de l’économie Allemande. Cependant, tout changea après que l’Allemagne envahie la Pologne en 1939. Même si on peut débattre que BBH avait le droit de continuer d’avoir des relations commerciales avec les Thyssen jusqu’à fin 1941, étant donné que les USA étaient techniquement neutres jusqu’à l’attaque de Pearl Harbor.
Le problème commença le 30 Juillet 1942, quand le New York Herald-Tribune développa un article intitulé « Hitler’s Angel Has $3m in US Bank », « Les Anges d’Hitler ont 3 millions de $ dans une banque Américaine ». Les grands achats d’or de la part d’UBC soulevèrent des suspicions que la banque était en fait un « petit nid secret » caché à New York par Thyssen et les autres gros morceaux Nazis. L’Alien Property Commission (APC) lança donc son investigation.
Il n’y a aucun argument sur le fait que le gouvernement américain a saisi une parti des biens contrôlés par BBH – y compris UBC et SAC – en automne 1942, sous la loi du « Trading with the Enemy Act ». Ce qui est à débattre c’est si Harriman, Walker et Bush ont fait plus que d’appartenir à ces compagnies sur un simple morceau de papier.
Erwin May, un attaché du trésor et officier au département d’investigation de l’APC, a été assigné à regarder de plus près dans les affaires de l’Union Banking. Le premier fait à avoir émergé, était que les parts boursières de l’UBC n’appartenaient pas à Roland Harriman, Prescott Bush et les autres directeurs et étaient tout juste gardés au nom de la banque Voor Handel. Bizarrement, personne ne savait à qui appartenait la banque basée à Rotterdam, y compris les présidents de l’UBC.
May écrivit son rapport le 16 Aout 1941:
L’Union Banking Corporation, incorporée le 4 Aout 1924, appartient totalement à la banque Voor Handel à Scheepvaart N.V de Rotterdam, en Hollande. Mon investigation n’a produit aucune évidence quant à l’appartenance de la banque Hollandaise. Mr Cornelis [sic] Lievense, président de l’UBC, proclame ne pas avoir connaissance quant à l’appartenance de la banque Voor Handel mais croit qu’il est possible que le Baron Heinrich Thyssen, frère de Fritz Thyssen, peut en détenir un intêret substantiel
May a nettoyé la banque de détenir un « petit nid d’or secret » pour les chefs Nazi, mais il continua et décrivit un réseau de compagnies répandues par l’UBC à travers l’Europe, l’Amérique et le Canada, et comment l’argent depuis Voor Handel a voyagée dans ces compagnies grâce à l’aide de l’UBC.
Thyssen et Hitler
En Septembre, May a retracé les origines des membres de la chambre non-Américaine et a trouvé que le hollandais HJ Kouwenhoven – qui rencontra Harriman en 1924 pour mettre en place l’UBC – et qui avait plusieurs métiers différents: En addition d’être le directeur de Voor Handel, il était aussi le directeur de la banque de August Thyssen à Berlin et directeur de la compagnie de Fritz Thyssen Union Steel Works, la compagnie qui contrôle l’empire d’acier et de charbon de Thyssen en Allemagne.
En quelques semaines, Homer Jones, le chef de la division de recherche et d’investigation de l’APC a envoyé un mémo au comité exécutif de l’APC recommandant le gouvernement des Etats-Unis d’acquérir l’UBC et ses biens. Jones nomma les directeurs de la banque dans le mémo, y comprit le nom de Prescott Bush et il écrivit:
Les dites parts boursières sont dirigées par les noms des individus ci-dessus, cependant, exclusivement en tant que nominés de la banque Voor Handel, Rotterdam, Hollande, qui appartient à un ou plusieurs membres de la famille Thyssen, originaire d’Allemagne et de Hongrie. Les 4,000 parts boursières exposées ci-dessus ont bénéfiquement appartenues et ont aidées les intérêts de l’ennemi. En rapport à un mémo vu par le Guardian aux Archives Nationales.
Pris en flagrant délit
Jones recommanda que les biens soient liquidés pour le bénéfice du gouvernement, mais en fait l’UBC fut maintenue intact et elle retourna éventuellement aux mains de ses actionnaires Américains après la guerre. Certaines personnes proclament que Bush a vendu ses parts de l’UBC après la guerre pour 1,5 millions de $ – un gros paquet d’argent à l’époque – mais il n’y a aucun documents ou évidences qui supportent cette allégation. Aucunes actions n’ont été prise tout comme l’investigation n’a jamais continuée, malgré le fait que l’UBC soit prise en flagrant délit d’opérer avec une compagnie américaine pour la famille Thyssen, 8 mois après l’entrée en guerre des USA, et c’était la banque qui a financé en parti Adolf Hitler à monter au pouvoir.
La partie la plus gourmande de l’histoire reste un mystère: la connexion, si connexion il y a, entre Prescott Bush, Thyssen, Consolidated Silesian Steel Company (CSSC) et Auschwitz.
Le partenaire de Thyssen dans United Steel Works, qui avait des mines de charbons et des usines d’aciers partout dans la région était Friedrich Flick, un autre maniaque de l’acier qui avait aussi une part chez IG Farben, la puissante compagnie d’agent chimique en Allemagne.
Les usines d’acier ont grandement utilisé les esclaves des camps de concentrations de la Pologne. Par rapport à un article du New York Times publié le 18 Mars 1934, Flick avait deux tiers de CSSC alors que « les intérêts américains » possédaient le reste.
Les documents du US National Archives montrent que l’implication de BBH avec CSSC était plus que de simplement avoir des parts boursières au milieu des années trente. Les amis de Bush et le bonesman Knight Woolley, un autre partenaire de BBH, écrivit à Averell Harriman en Janvier 1933 lui disant de faire attention aux problèmes avec la CSSC après que les polonais ne démarrent la nationalisation de l’usine. Knight écrivit:
La situation de la Consolidated Silesian Steel Company est devenue de plus en plus compliquée, et j’ai mi comme convenu Sullivan et Cromwell dedans, afin d’être sur que nos intérêts sont protégés.
Après avoir étudié la situation, Foster Dulles insista qu’à Berlin, leurs hommes se aillent sur le terrain et obtiennent les informations que les directeurs devraient avoir ici. Vous rappellerez que Foster est un directeur, et il est particulièrement anxieux d’être certain qu’il n’ a aucune responsabilité avec les directeurs Américains.
Mais le partenariat de la CSSC entre 1939 quand les Allemands ont envahi la Pologne en 1942 quand le gouvernement des USA a acquit UBC et SAC, n’est pas clair.
SAC avait des mines de charbon, et CSSC lui appartenait définitivement entre 1934 et 1935, mais quand SAC fut acquit il n’y a plus aucunes traces de la CSSC. Toutes les évidences concrètes de sa possession ont disparues après 1935 et il y a seulement quelques traces en 1938 et 1939, » a dit Eva Schweitzer, la journaliste et l’auteur d’un livre, L’Amérique et l’Holocauste, qui va être publié le mois prochain.
Silesia a rapidement fait parti du Reich Allemand après l’invasion, mais alors que les usines Polonaises se faisaient saisir par les Nazis, celles qui appartenaient aux Américains Neutres (et d’autres nationales) étaient traitées plus prudemment car Hitler espérait persuader les USA d’au moins rester un pays neutre pendant la guerre. Schweitzer dit que les intérêts américains étaient réglés sur une base au cas par cas. Les Nazis en ont acheté quelques une, mais pas les autres.
Les deux survivants de l’holocauste ont porté plainte contre le gouvernement américain et la famille Bush pour un total de $40bn de compensation, proclamant qu’ils ont bénéficié de la labeur des esclaves d’Auschwitz durant la seconde guerre mondiale.
Kurt Julius Goldstein, 87 ans, et Peter Gingold, 85 ans, ont lancé une action judiciaire en Amérique (2001), mais le cas a été jeté sur le sol par la Juge Rosemary Collier, car le gouvernement ne peut pas être porté responsable sous le principe de « souveraineté d’état ».
Jan Lissmann, une des avocates des survivants, a dit: « Le président Bush retira la signature du président Clinton du traité (qui fonda la court), pas seulement pour protéger les américains, mais aussi pour se protéger lui même et sa famille ».
Lissmann soutient que les cas de génocides sont couvert par la loi internationale, qui tient les gouvernements responsables de leurs actions. Il dit que l’arrêt est invalide car aucune audition n’a eue lieue.
Dans leurs déclarations, Mr Goldstein et Mr Gingold, directeurs honorifiques de la ligue antifascistes, suggèrent que les Américains savaient ce qui se passait à Auschwitz et qu’ils auraient du bombarder le camp.
Les avocats ont aussi rempli une motion de la Hague pour l’sur si la souveraineté d’état est une raison valide pour refuser d’entendre le cas. Un arrêt est prévu dans un mois.
La pétition contre la Hague (?) dit: « Depuis Avril 1944, l’American Air Force aurait du détruire le camp par des raids aériens, tout comme les chemins de fer et les ponts de la Hongrie jusqu’à Auschwitz. Le meurtre d’à peu près 400,000 victimes hongroises de l’holocauste aurait pu être empêché. »
Le cas est construit autours du 22 Janvier 1944, par un ordre exécutif signé par le président Franklin Roosevelt appelant le gouvernement à prendre toutes les mesures pour sauver les juifs européens. Les avocats proclament que l’ordre a été ignoré à cause de la pression menée par un groupe de grosses compagnies américaines, dont BBH, où Prescott Bush était directeur.
Lissmann a dit: « Si nous avons un arrêt positif de la court, cela causera (le président) Bush de gros problèmes et le rendra personnellement responsable, afin de payer des compensations. »
Le gouvernement des USA et la famille Bush nient toutes accusations contre eux.
En addition du livre d’Eva Schweitzer, 2 autres livres sont sur le point d’être publiés qui montrent l’histoire du business de Prescott Bush.
L’auteur du deuxième livre, sera publié l’année prochaine. John Loftus est un ancien avocat américain qui poursuivait des criminels de guerre Nazi dans les années 70. Maintenant il vit à Saint Petersburg, en Floride et il gagne sa vie en tant que security commentator pour Fox News (Fix News) et ABC Radio, Loftus travaille sur un livre où il utilise des informations qu’il a découvert sur Bush. Loftus stressa que les implications dans lesquelles Prescott Bush était impliquées étaient les mêmes pour plusieurs autres hommes d’affaires Américains et Britanniques. Il dit,
« Vous ne pouvez pas blâmer Bush pour ce que son grand père a fait autant que vous ne pouvez blâmer Jack Kennedy pour ce que son père a fait – acheter des actions Nazies – mais ce qui est important c’est la couverture, comment cela aurait pu continuer avec beaucoup de succès pendant un demi siècle, et est-ce que cela a des implications pour nous aujourd’hui? ».
« C’était le mécanisme avec lequel Hitler a été financé pour monter au pouvoir, c’était le mécanisme avec lequel l’industrie de la défense du Troisième Reich a été réarmée, c’était le mécanisme avec lequel les Nazis profitèrent d’être rapatriés à leur propriétaire Américain. C’était le mécanisme avec lequel les investigations dans le blanchiment d’argent du Troisième Reich ont été contrecarrées », a dit Loftus, qui est maintenant co-directeur du Musée de l’Holocauste à St. Petersburg (Floride).
« L’Union Banking Corporation a été une compagnie pour les Nazi, pour Fritz Thyssen », a dit Loftus. « A des moments différents, la famille bush a essayé de se cacher, en disant qu’elle appartenait à un banquier hollandais, et c’est seulement après que l’Allemagne envahie la Hollande qu’ils ont réalisé que les Nazis contrôlaient la compagnie, et c’est pourquoi Bush dit que quand la guerre a été finie on leur a redonné leur argent. L’investigation américaine du trésor et l’investigation des renseignements en Europe se contredisent totalement, c’est vraiment de la bouillasse. Ils ont toujours su qui étaient les ultimes bénéficiaires. »
« Il n’y a pas une seule personne encore en vie que l’on pourrait poursuivre et ils s’en sont bien sortis » dit Loftus. « En tant qu’ancien procureur fédéral, j’aurais fait un dossier sur Prescott Bush, son beau père (Geroge Walker) et Averell Harriman pour avoir donné de l’aide et du confort à l’ennemi. Ils sont restés dans les livres de ces compagnies sachant qu’ils ont été d’un grand bénéfice pour la nation Allemande. »
Loftus dit que Prescott Bush devait savoir ce qui se passait en Allemagne à cette période. « Mon idée sur lui est qu’il n’avait pas beaucoup de succès avec la loi, alors que son beau père Bert Walker, lui l’à connaissait très bien. Walker et Harriman étaient 2 génies démoniaques, ils se fichaient des Nazis pas plus qu’ils s’occupaient de leurs investissements avec les Bolchéviques. »
Ce qui est aussi un problème est combien d’argent Prescott Bush a fait lorsqu’il était impliqué dans le commerce avec les Nazis?
George Bush le Néo Nazi?
[Il n’y a rien de Néo avec Bush et sa famille; parce qu’ils sont les vrais Nazis, c’est la famille Bush qui a financé Adolf Hitler et le Parti Nazi aux USA, parce qu’il y avait un parti Nazi aux Etats-Unis mais on ne le raconte pas dans les livres d’histoire… On ne raconte pas grand chose dans les livres d’histoire. Lisez l’article sur les membres et l’histoire du Skull & Bones pour comprendre un peu mieux qui était Prescott Bush.
On vit actuellement le IVème Reich (ou une continuité du IIIème qui n’est pas encore terminé)… Préparez vous à revoir vos classiques sur la seconde guerre mondiale!
Dernière édition par akasha le Ven 20 Mar - 3:50, édité 1 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 1:47
dissident a écrit:
Akasha, les français n'ont absolument rien à composer avec le FN pour le moment. Ils sont quasi inexistant à l'assemblée. Et pour ce qui est de l'UE, à part leurs grandes gueules, je vois pas très bien quels poids ils pourraient avoir. Aucun danger pour l'instant. ( çà risque de durer encore un bon bout de temps ^^) Y'as aucun danger pour que l'assemblée soit dissoute, l'Ue est une chose, le gouvernement français une autre.
Vraiment ? Je penses que tu n'as pas réellement tout saisis. Je vais donc un peu éclaircir ta lanterne et celle des lecteurs qui eut aussi aurait été distrait par la même occasion
Le FN «premier parti de France» (24 euro-députés)
Mise à jour en continu des résultats.
Résultats de la circonscription Nord-Ouest (10 sièges) :
La pression pour une dissolution de l'Assemblée va s'exacerber
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 1:54
Note orné : Bonjour, J'ai souvent avec akasha parler des liens ténu entre la politique américaine, leur façons de faire et le 3em Reich. En effet avant même la fin de la 2em grande guerre, la politique américaine en était déjà fortement inspiré. Et d'ailleurs le fait que l'Amérique les aient aidé n'est plus un secret, du moins pour ceux qui savent regarder la vérité en face. Tout ceci a déjà été expliqué. Ensuite et ce n'est de nouveau pas un secret, il y a eut l'opération "Paperclip" fameuse opération de rapatriement des têtes bien faite du Reich ainsi que tout leurs secrets et inventions géniales. Mais aussi sur les avancées en terme de psychologies et médecines qui servira aux services secrets pour mettre en oeuvre des techniques de "mind control" et de prises de pouvoirs, ou de faire chuter tout un gouvernement. Depuis lors, l'Amérique n'aura eut de cesse d'imposer leur pouvoir aux monde. Le tout déguiser sous des auspices de paix et de démocraties, qui évidemment n'est qu'un leurre qui pourtant a toujours bien fonctionné face à l'opinion publique du moins d'une partie du monde...Je vous présente un reportage bien ficelé sur la question bonne écoute.
Ah oui j'oubliais et c'est hyper important, l'UE c'est également construit sur le même schéma, comme akasha l'a démontré en début de ce sujet.
Pactes avec le Diable — L’Amérique et le IIIe Reich
Un documentaire tabou sur les liens entre l’Amérique et le IIIe Reich.
Fabrizio Calvi et Steeve Baumann se sont plongés dans 250 000 pages de dossiers déclassifiés de la CIA, du FBI et des services secrets de l’armée américaine, le tout recouvrant une période allant de la fin des années 30 jusqu’au début des années 80. Les services secrets auraient ainsi entretenu des rapports avec les nazis.
Les Américains ont-ils laissé faire l’inimaginable sans réagir ? Quels ont été les enjeux politiques et humains de cette entreprise sans nom ? Des témoignages de spécialistes et d’anciens responsables viennent étoffer les recherches d’un documentaire explosif sur cette sombre partie de l’Histoire américaine.
Source : Lundi Investigation et Planète
Dans ce documentaire, il est question des profits engrangés par la Chase Manatthan Bank sur l’Holocauste. À l’époque, elle se nommait la Chase National Bank (de 1877 à 1955). Devinez qui sont les principaux actionnaires de la banque ? La famille Rockefeller.
David Rockefeller dirigera la banque durant les années 1970 et 1980.
Aujourd’hui, la Chase Manattan Bank est une filiale de JP Morgan Chase.
Dernière édition par orné le Ven 20 Mar - 3:52, édité 1 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 2:01
NOTE AKASHA/ Bonjour tout le monde; J'aime bien se genre d'article qui tente à resituer où se trouve le véritable fascisme. Et pointe du doigt les véritables responsables, Arrêtons de se faire mener le bout du nez...
La lutte contre la menace fasciste est entre de bonnes mains
On peut ne pas aimer le FN pour de bonnes raisons, mais il est aberrant de les détester pour de mauvaises.
Les manifs en opposition à ces fameux résultats des européennes ont débuté en milieu de semaine. Mimosa, originaire de Rennes, arbore sur son sweat noir un autocollant appelant à la résistance antifasciste. Âgée de 25 ans, cette étudiante en lettres milite au NPA depuis six ans et refuse de « laisser la rue au FN ». Non, elle n’a pas voté dimanche, car elle considère que « c’est d’abord par les luttes et dans la rue que l’on change les choses » (source : Libération).
La lutte contre le fascisme est entre de bonnes mains ! À part l’autocongratulation, on ne voit pas bien quels sont exactement les objectifs de ces rassemblements.
Primo, et même sans déterminer spécifiquement les catégories de sympathisants FN, il est incontestable qu’on y trouve son lot de racistes, mais plus qu’ailleurs ? Ce serait trop simpliste et manichéen. Plus le temps passe et plus ces tendances s’estompent – les nostalgiques de la royauté ne se font plus tout jeunes et ce n’est pas un modèle qui intéresse vraiment les nouvelles générations, pour ne laisser transparaitre que ce qui les lie au-delà de ces singularités : la déception et l’impression d’être perdants ou laissés-pour-compte.
Cela ne remet pas en question l’existence de groupuscules extrémistes vaguement rattachés au FN, mais cela ne représente pas 25 % de votants. Le racisme du FN est un faux problème, qui permet de ne pas avoir à traiter les questions de fond et équivaut au niveau zéro de la réflexion. C’est pourquoi il est plus intéressant d’y réfléchir en matière de concepts plutôt qu’émotionnellement en arguant du fait que Le Pen a dit un jour que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire (et non pas qu’elles n’aient pas existé !).
« La vérité est douloureuse » — François Hollande « Le moment que nous vivons est un moment très grave pour la France et l’Europe » — Manuel Valls
« Un choc à l’échelle du monde » — Ségolène Royal
« Le rêve européen est menacé » — Emmanuelle Cosse (EELV)
« Un vote sanction » — Alain Juppé
« La France est entrée en éruption volcanique » — Jean-Luc Mélenchon
Comme toujours, c’est spécifiquement ceux qui accusent le FN d’être racistes ou intolérants qui devraient balayer devant leur porte avant de l’ouvrir. Non seulement jamais le FN n’a pu mettre à exécution ces fameuses idées totalitaires et xénophobes, mais à l’inverse, c’est la gauche qui a organisé la colonisation sous l’impulsion de Jules Ferry, sur la tombe duquel Hollande s’est empressé d’aller déposer une gerbe une fois élu… bel exemple ! C’est également la gauche qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain, qui est à l’origine de la collaboration avec l’Allemagne nazie. C’est aussi le PS d’aujourd’hui qui fait allégeance à un pays, un gouvernement et un parti – le Likoud israélien (Moscovici : « Grâce aux société françaises, Moïse sera vengé ! » ; Valls : « Je suis éternellement lié à Israël » ; Hollande : « Israël est une grande démocratie ») qui ferait passer le FN pour un parti d’extrême gauche (avec au menu : stérilisation des juives éthiopiennes, citoyenneté à double vitesse, manifestations anti-noirs, système d’apartheid).
Au vu du traitement absolument infecte des médias à l’encontre de Marine (difficile de l’appeler Le Pen tout court car ça désigne plutôt le père) – à l’image de Nicolas Bedos qui se donne le droit de la traiter de « salope fascisante », ou de Madonna qui la représente à côté d’Hitler sur les écrans géants de ses concerts, on pourrait s’attendre à ce que BFM et consort relaient toutes les agressions racistes auxquels les sympathisants du FN doivent s’amuser à se livrer tous les jours, puisque ce sont des nazis… Mais non, on n’en voit pas, probablement parce que ça n’existe pas ? Par contre, des antifas passent eux leur temps à chercher à taper du skin ou du moins à envoyer des avortons du genre Clément Méric le faire, avec les conséquences que l’on connaît, ou à malmener des sympathisants du « gourou » Alain Soral :
Le régime totalitaire que tout le monde a l’air de craindre, si jamais le FN accédait au pouvoir, est en plus déjà en place et bien implanté. Est-ce normal que les manifestants (et leurs enfants !) de la Manif pour tous se fassent gazer alors qu’ils défilent tranquillement ? Est-ce normal qu’il ait été mis en lumière que les troubles apparus en marge de ces Manifs pour tous aient été l’œuvre de policiers en civil ? Est-ce également normal de passer la nuit en garde à vue pour avoir scandé « Hollande dictature » lors du défilé du 14-Juillet ? À Caen l’autre soir, des partisans du PS ont agressé des gens qui manifestaient leur joie du résultat des élections européennes… c’est bien !
Regardez, on dirait des animaux.
En somme et pour résumer, même s’il n’est pas question de prendre parti, être virulent et CONTRE Le Pen, ça signifie être du côté de BHL, et continuer de voter pour la gauche (ou la droite, c’est pareil) entraînera invariablement une continuité du même schéma qui se reproduit inlassablement : choc des civilisations, cette idéologie de merde des droits de l’Homme qui défend les minorités triées sur le volet et mène des guerres humanitaires dans des pays qui n’ont rien demandé à grand renfort d’opérations sous faux drapeau… Tout ça veut dire précisément cautionner la mise en place d’extrémistes au pouvoir au Moyen-Orient, dans des pays où l’Occident n’avait nullement à intervenir (la Libye était le pays d’Afrique avec le plus haut niveau de vie, maintenant elle n’existe plus), cautionner une vision du monde suprématiste où l’Occident a tout à apprendre aux sauvages du Sud, attiser la haine communautariste en ne s’occupant du sort que de quelques privilégiés : tantôt les femmes (l’escroquerie du féminisme pourrait faire l’objet d’un autre texte…), tantôt les LGBT (mariage gay et consort), sans oublier bien sur les juifs (Valls : « Le juif français est à l’avant-garde de la république », ça veut dire quoi pour tous ceux qui n’ont pas la chance d’être juifs ? Des citoyens de seconde zone ? Merci, c’est sympa !) en omettant totalement tout concept de classes sociales…
C’est pourquoi il est tout à fait compréhensible que tant de gens votent FN et ce n’est pas en traitant de nazis ses opposants que l’on va convaincre les électeurs, mais en étant une force de proposition en adéquation avec le peuple.
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 2:07
Bonsoir, Au vue de la date on nous bassines avec le grand débarquement, la libération et tout ça. Les américains héroïques...oui bien sûr ces hommes qui on débarqué et se sont livré à la bataille bien malgré eux en sont. Et sont tous morts ou presque, pour un idéal qui n'était même pas le leurs car c'était un leurre..même si au final libération il y eut et le peuple en aura bénéficier. La vérité elle en est une autre. Et se, même concernant la libération en elle même. Car au même instant, le gros de l'armée était occuper ailleurs et perdait la guerre. Sinon dans se cas, les américains, et bien il ne passait pas.
6 juin 1944 : ce qu’on ne vous dira pas
« Oui, mais quand même les Américains nous ont ont libérés en 45 ! » combien de fois, l’ai-je entendue celle-là ! sur les bancs de l’école. mais aussi lors de débats sur les guerres actuelles des USA.
40-45, la seule ‘bonne’ guerre US ? Peut-être à nuancer. Quelques faits troublants sont documentés dans un excellent livre de l’historien Jacques Pauwels (1). Ses documents irréfutables prouvent qu’une grande partie des sociétés US ont carrément collaboré avec Hitler, et pas seulement au début de la guerre : Du Pont, Union Carbide, Westinghouse, General Electric, Goodrich, Singer, Kodak, ITT, JP Morgan…
Pire. La grande nouveauté stratégique d’Hitler, ce fut la “Blitzkrieg”, la guerre-éclair : porter très vite ses troupes au cœur de l’adversaire. Pour cela, deux conditions indispensables : des camions et de l’essence. L’Allemagne n’ayant aucun des deux, c’est Esso qui a fourni l’essence, tandis que les camions provenaient des usines allemandes de Ford et General Motors.
“Que cette guerre dure le plus longtemps possible !”
Pauwels montre que :
1. Une grande partie du patronat US était pro-Hitler dans les années 30 et 40.
2. Cela n’a changé qu’au moment où les ventes des firmes US furent mises en danger par l’agressivité commerciale allemande en Amérique latine et ailleurs. Et par les occupations japonaises qui confiquaient tout le commerce en Asie.
En fait, les Etats-Unis jouaient double jeu. Ils souhaitaient que la guerre dure longtemps. Pourquoi ?
D’un côté, les énormes profits que leurs sociétés réalisaient en Allemagne étaient en croissance. De l’autre côté, ils s’enrichissaient en prêtant à la Grande-Bretagne qui supportait tout le poids financier de la guerre. Washington posait d’ailleurs comme condition que Londres abandonne ses colonies après la guerre. Ce qui fut fait. Les Etats-Unis ont réussi à profiter de la Deuxième Guerre mondiale pour affaiblir leurs rivaux et devenir la seule superpuissance capitaliste.
Henry Ford : ”Ni les Alliés, ni l’Axe ne devraient gagner la guerre. Les USA devraient fournir aux deux camps les moyens de continuer à se battre jusqu’à ce que tous deux s’effondrent.”
Le futur président Harry Truman, 1941 : ”Si l’Allemagne gagne, nous devons aider la Russie et si la Russie gagne, nous devons aider l’Allemagne, afin qu’il en meure le maximum de chaque côté.”
Ce jeu cynique ne cessa que lorsque l’URSS vainquit Hitler. Alors seulement, les Etats-Unis se précipitèrent pour sauver leurs intérêts en Europe.
Demain 6 juin, on fera comme si la guerre avait été gagnée en Normandie et non à Stalingrad. On ne dira pas qu’Hitler perdit 90% de ses soldats à l’Est. Que pour un soldat US tué, il y en eut 53 soviétiques. Les manuels scolaires sont parfois bizarres, non ?
Voilà, désolé de vous avoir ôté une de vos dernières illusions. Demain, 6 juin, vous pourrez penser à tout ça lorsque sur une plage normande, on fêtera George Bush alors que son grand-père a financé Hitler. Dans quel monde vivons-nous ?
Dernière édition par orné le Ven 20 Mar - 3:55, édité 1 fois
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 2:11
Bonsoir, Voici un article parfait pour accompagner les derniers reportages que j'ai posté. Grâce à la déclassification de dossier de la CIA on risque d'encore apprendre des faits intéressant. En tout les cas, celui-si en est un. Voyez plutôt :
SERVICE TRÈS SECRET – Un responsable nazi « suicidé »… exfiltré par les Etats-Unis
Un de plus...
Il est celui qui avait imaginé et construit les fours crématoires d’Auschwitz. Ingénieur chargé du programme militaire d’Adolf Hitler, il fut responsable de la conception des premiers missiles de croisière, les fusées V1 et V2, « armes de représailles » ayant massivement pilonné le territoire britannique.
Surtout, le général SS Hans Kammler était l’élément-clé de la « Wunderwaffe » — un ensemble d’armes présentées comme « miraculeuses » par la propagande de Joseph Goebbels, mais souvent restées à l’état de projets, à l’instar du programme nucléaire nazi. A la fin de la guerre, on lui prêta une influence supérieure à celle du chef SS Heinrich Himmler. Défait, il se suicida à Prague le 9 mai 1945, d’une balle dans la tête, ou en s’empoisonnant, selon les historiens, qui sur la question divergent. Car sa disparition restait jusqu'alors entourée de mystère, son corps n’ayant jamais été retrouvé. un documentaire diffusé par la chaîne allemande ZDF révèle aujourd’hui que sa « mort » ne serait qu'une « mise en scène » américaine.
Les Etats-Unis, déterminés à récupérer son savoir-faire et éviter qu’il ne tombe dans les mains soviétiques, seraient en effet parvenus à le « capturer » et à l’exfiltrer discrètement vers leur territoire, lui évitant ainsi le tribunal de Nuremberg. « Son passif était si monstrueux qu’il a fallu faire croire à sa mort et lui prêter une nouvelle identité », rapporte le Daily Mail. Interrogé, le fils de l’un des agents secrets chargés d’interroger le responsable nazi raconte : « Cet ingénieur a apporté aux Etats-Unis un trésor spécial du IIIe Reich. Il nous a offert des armes modernes. » Les conditions de vie ou de mort de Kammler aux Etats-Unis n’ont, elles, toujours pas été révélées avec précision. Selon le Times, il aurait livré ses secrets nucléaires deux années durant aux services américains avant de se suicider en détention. Dernière information non confirmée.
Dernière édition par orné le Ven 20 Mar - 3:57, édité 1 fois
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 2:14
Bonsoir, Je viens de trouver des reportages sur les réseaux Gladio et Stay-Behind. C'est fameux réseaux nazis et (ou) fascistes qui ont contribué à façonné l'UE. je les postes pour faire suite à se qu'on a déjà posté (akacha & moi) sur se sujet ou celui sur le nouvel ordre mondial concernant le projet Gladio.
1950-1990 Les armes secretes de l'OTAN
Dernière édition par orné le Ven 20 Mar - 3:59, édité 1 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 2:17
Bonjour le monde Excellent les derniers reportages, j'aime Intéressent aussi l'histoire de se Hans Kammler...Et je trouve qu'on avance bien sur notre petite théorie, enfin théorie que l'on défend. Et sur se sujet, j'ai différentes choses à poster, voici déjà ceci pour commencer C'est de nouveau en rapport avec les réseaux Gladio fameux réseaux nés d'anciens fascistes ou nazis mit au services dans un 1er temps aux services secrets italiens avant de se propager et s'organiser en différentes institutions officieuses travaillant dans l'ombre et se, en parallèle avec les Etats-Unis et multinationale ayant des intérêts à former l'UE...
Les débuts nazis de l’OTAN ou comment l’occident réalisa les objectifs d’Hitler
Nouvel Ordre Mondial: L’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord (OTAN) et ses origines nazies…
S’il y a une “guerre contre le terrorisme”, alors elle ne peut être que contre les états occidentaux, qui créent, financent, soutiennent, manipulent toutes les formes de terreur possibles et imaginables à la seule fin de servir les intérêts et l’emprise du capitalisme monopoliste criminel mondial, qui est au cœur de l’entreprise supranationale Crime Inc. Les gouvernements ne sont que les exécuteurs des hautes œuvres.
– Résistance 71 –
i a donné à l’OTAN le droit de régner sur le monde ? Cet auteur élucide comment l’élite occidentale, dont bien des membres furent d’ardents supporteurs d’Hitler, a sauvé un grand nombre de la hiérarchie nazie et les a placé dans des positions où ils furent capables de continuer la lutte qui dura plusieurs décennies contre la Russie. Le un pourcent d’hier et le un pourcent d’aujourd’hui ont envoyé des millions de gens à la mort en formulant et en agissant selon la promesse de Winston Churchill en 1918 “d’étrangler à la naissance” la menace bolchévique. Le contrôle total de ce que nous appelons les médias de masse a aidé à perpétrer cette tâche odieuse. Bon nombre d’écrivains ont documenté comment les élites britanniques et américaines ont financé la montée d’Hitler au pouvoir et ce n’est que lorsqu’il s’est retourné avec ses forces contre l’occident que certaines actions défensives ont été prises contre le IIIème Reich. En Grande-Bretagne, des membres du club élitiste du Right Club, souvent avec la complicité du gouvernement, ont secrètement soutenu les actions d’Hitler contre les juifs, contre les communistes et les socialistes. Le Duc de Wellington était un antisémite notoire et membre du Right Club. Le roi Edouard VIII, connu sous le sobriquet du “roi traître” était un ami très proche d’Adolf Hitler et fut forcé d’abdiquer, non pas à cause de Wallis Simpson, mais parce qu’il fut découvert qu’il passait des documents concernant des opérations de guerre britanniques aux nazis. Après tout, l’aristocratie ne s’est jamais soumise au partage des richesses avec les classes inférieures et Adolf était un tribut à la cause, celle de détruire ces “sous-hommes”, plan A et le plus important de sa stratégie de conquiete de l’Europe et de la Russie. La Banque pour les Règlements Internationaux (Bank for International Settlements ou BIS) était une entreprise jointe dans les années 1930, des banques centrales européennes, ceci incluant la banque de la réserve fédérale de New York. Montagu Norman, le gouverneur de la banque d’Angleterre était un fervent supporteur d’Hitler et lorsque les nazis marchèrent sur l’Autriche en 1938, la plupart de l’or du pays fut empaqueté et embarqué dans des coffres contrôlés par la BIS, la banque centrale principale du monde occidental. Une journée après que les nazis aient marché sur Prague, ils prirent les directeurs de la banque nationale tchèque en otages et demandèrent qu’ils cèdent le contrôle des réserves d’or de leur pays représentant quelques 48 millions de dollars de l’époque. Informés que l’or avait déjà été transféré dans les chambres fortes de Londres, des efforts furent entrepris pour contacter Montagu Norman, qui transféra immédiatement l’argent aux Allemands afin de suppléer à leur effort de guerre. De bons amis n’est-il pas. Les Etats-Unis n’étaient pas encore arrivés en position de puissance impérialiste mondiale majeure, mais un bon nombre de ses élites étaient alignées avec les sentiments de l’élite britannique. Un de ceux qui fut déterminant à continuer la montée en puissance d’Adolf Hitler et du parti nazi fut nul autre que Prescott Bush, père de George Herbert Walker Bush et grand-père de G.W Bush, tous deux futurs présidents des Etats-Unis, G.W Herbert Bush devenant également auparavant chef de la CIA. Ces criminels de guerre ont maintenu leur popularité au sein de l’extrême-droite américaine grâce aux médias complaisants qui ont éliminés leur passé d’amoureux des nazis dans les grandes largeurs. Dans leur livre “George Bush, une biographie non-autorisée”, Webster G. Tarpley et Anton Chaitkin écrivent ceci: “En Octobre 1942, Prescott Bush était associé de gestion de Brown Brothers Harriman. Son fils George de 18 ans, futur président des Etats-Unis, venait juste de commencer son entraînement comme pilote dans l’aéronavale. Le 20 Octobre 1942, le gouvernement américain ordonna la saisie des opérations bancaires du parti nazi de New York, celle-ci fut conduite par Prescott Bush. Sous la loi de commerce avec l’ennemi, le gouvernement pris possession de l’Union Banking Corporation, dont Prescott Bush était le directeur. L’U.S Alien Property Custodian saisît alors l’ensemble des actions boursières de l’Union Banking Corporation, qui étaient toutes détenues par Prescott Bush, E. Rolan “Bunny” Harriman, trois exécutifs nazis et deux autres associés de Bush. [1]” Tarpley et Chaitkin ajoutent ceci: “La famille du président Bush avait déjà joué un rôle central dans le financement et l’armement d’Adolf Hitler afin qu’il prenne le pouvoir en Allemagne… En décidant que Prescott Bush et les autres directeurs de l’Union Banking Corp étaient les vitrines légales des nazis, le gouvernement évitait une des questions historiques les plus importantes: de quelle manière Hitler et les nazis étaient-ils employés, armés et instruits par la clique de New York et de Londres dont Prescott Bush n’était qu’un gérant exécutif ?” [2] Parmi ceux qui soutenaient la montée au pouvoir d’Hitler se trouvait l’industriel Henry Ford, quelqu’un qui notoirement détestait les juifs. Parmi ses autres crimes, Ford “refusa de construire des moteurs d’avions pour l’Angleterre et au lieu de cela, fit construire les éléments des camions militaires de 5 tonnes qui furent l’épine dorsale du système de transport de l’armée allemande”[3]. La liste des industriels américains liés aux nazis est trop longue pour être citée ici, mais peut-être consultée dans l’excellent livre de Charles Higham: , Trading With The Enemy: the Nazi-american plot 1933 – 1949. [4] De manière évidente, les leaders de la finance occidentale étaient du côté d’Hitler, occupés à octroyer des fonds pour bâtir son armée et ce ne fut que lorsqu’Hitler les trahit en attaquant l’Angleterre que les alliés s’unifièrent pour vaincre les forces nazies. Dans cet effort, une alliance contre-nature se forgea, celles des puissances occidentales et de l’URSS, la force majeure qui vainquît les légions hitlériennes. De fait, bien avant que la guerre ne prît fin, les Britanniques et les Américains complotaient déjà pour rediriger leur énergie contre les Soviétiques, une sensation de déjà-vu avec l’invasion anti-bolchévique de 1918, un des évènement les plus méconnus de l’histoire moderne. A cette fin utile, les Britanniques et les Américains sauvèrent les plus dangereux criminels de guerre nazis qui étaient recherchés par les enquêteurs de ces mêmes gouvernements et les inclurent dans l’appareil de terreur anglo-américain. Comme Michael McClintock l’écrit: “Ce fut immédiatement après la création de l’ONU que les leaders américains trouvèrent nécessaire de briser les nouvelles règles qu’ils venaient de louer publiquement et ce à des fins d’intérêts personnels. Ce faisant, ils dévelopèrent de nouveaux systèmes par lesquels il était possible d’échapper à la responsabilité légale par le biais d’un énorme appareil facilitant l’intervention secrète, au prix de gros efforts pour présenter les actions des Etats-Unis, quelque soit leur nature, comme étant en accord avec la “loi internationale.”[5] A la même époque où l’occident planifiait ses actions secrètes contre son allié de la seconde guerre mondiale, il créait aussi un club de la terreur connu sous le nom d’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ou OTAN. Dans presque toute son entièreté, c’était une entreprise nazie. Le général nazi Reinhard Gehlen par exemple, qui dirigea le bureau russe de l’Oberkommando der Wehrmacht (OKW, le GQG militaire d’Hitler) et qui fut un consultant concernant la solution finale, fut secrètement acheminé vers les Etats-Unis où il délivrait ses vastes archives de documents secrets sur l’URSS et ensuite aida à créer le bureau russe de ce qui allait devenir la CIA.[6] Gehlen serait retourné a l’Allemagne post-seconde guerre mondiale où il fut mis en position du nouveau bureau du renseignement allemand fraîchement créé le Bundesnarichtendienst (BND). En fait, deux bureaux pour la Russie au moins, fonctionnaient en un seul, tous deux avec le même but: détruire l’URSS et le communisme. Des centaines voire des milliers d’anciens nazis trouvèrent une vie nouvelle, travaillant aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, au Canada, alors que la guerre froide se développait; maintenant les assassins de masse furent amenés à faire de la politique pour les mêmes châtelains qui soutinrent Hitler en première instance. Et avec les mêmes nazis de retour aux affaires, tous les moyens les plus tordus furent employés contre les Soviétiques pour prévenir quelque défi que ce soit au droit du capital mondial à dicter les termes de la nouvelle mise en esclavage. L’Allemagne de l’Ouest, maintenant sous contrôle d’anciens nazis et du chancelier Konrad Adenauer, rejoignit l’OTAN en 1954 et Gehlen fit la liaison avec son mentor pro-nazi Allen Dulles qui deviendrait plus tard patron de la CIA et son frère John Foster ministre des affaires étrangères américain. Bientôt l’OTAN commença et nomma d’anciens nazis jugés dans de hautes fonctions au sein de l’organisation. Le général Hans Speidel par exemple, devint commandant en chef de l’AFCENT en 1957. L’amiral nazi Friedrich Guggenberger rejoignit le très important comité militaire de l’OTAN à Washington et le général Adolf Heusinger (Le chef de Gehlen à l’OKW d’Hitler) en devint le président. Au commandement suprême des puissances alliées (SHAPE), Gehlen parvint à mettre plusieurs anciens nazis à des postes de haut-rang[7]. Parmi eux on trouvait le colonel Hennig Strumpell, qui devint l’adjoint du major-general britannique Charles Traver, l’adjoint du chef d’état major au SHAPE pour le renseignement, le colonel Heinz Koller-Kraus fut nommé patron de la logistique au bureau de Speidel à l’AFCENT. Un bon nombre d’autres hommes de Gehlen rejoignirent bientôt l’OTAN afin de définir sa politique.[8] Avec les mêmes nazis bien intégrés dans l’OTAN et la CIA qui devenait une extension de l’agence de renseignement nazie de Gehlen, le Nieue World Ordnung fut essentiellement relocalisé du Reichstag de Berlin et largué au Pentagone et à la CIA à Langley, Virginie. Ajoutée aux plans de bataille anti-soviétiques, les élites américaines reconnurent la valeur de Ministère de la Vérité de Goebbels et retournèrent les leçons apprises dans un réseau de propagande le plus sophistiqué jamais créé au monde. Toutes les guerres occidentales auront un nom illusoire comme: “guerres pour la démocratie”, “guerres pour la paix”, “guerres pour la justice”, “guerres humanitaires” etc, etc. Les élites britanniques et canadiennes financées par les capitaux de la grosse industrie adoptèrent rapidement ces mêmes éléments essentiels. Deux des composants de la propagande de guerre pour le Nouvel Ordre Mondial anglo-américano-nazi furent Radio Free Europe et Radio Liberty, toutes deux gérées et animées par les anciens nazis de Gehlen et financées par la CIA.[9] Ces criminels psychopathes nazis créèrent le bureau hongrois, donnèrent des armes et une assistance aux éléments pro-nazis clandestins et instiguèrent avec la CIA le soulèvement hongrois, que les soviétiques réprimèrent durement.[10] L’utilisation de cet épisiode, n’avait pas grand chose à voir avec les morts et les mourants, mais ce qui importait était l’image propagandiste d’un “empire du mal” qui devait être détruit. [11] Le Dr. Eberhardt Taubert rejoignit le parti nazi en 1931 et fut bientôt promu au rang de Sturmführer, il retrouva Goebbels au ministère de la propagande. Après la guerre, Taubert fut exfiltré en Afrique du Sud où il trouva réconfort parmi les néo-nazis au pouvoir à Johannesbourg, occupés à créer le système de l’apartheid. Il retourna en Allemagne en 1950 et rejoignit son ancien pote nazi Reinhard Gehlen et devint membre du BND. Dans son nouveau boulot avec la BND/CIA, Taubert devint le président de l’Association Nationale pour la Paix et la Liberté soutenue par la CIA; il devint également conseiller du ministre de la défense allemand, l’ex-nazi Franz Josef Strauss et fut ensuite assigné par Strauss à l’OTAN en tant que conseiller au département de la guerre psychologique. Le ministère de la vérité de Goebbels étant ainsi recyclé pour alimenter les fondamentalistes chrétiens, certains juste créés, d’autres resurgissant d’un noir passé, sous un embalage différent.[12] L’OTAN a aussi été liée avec une série d’attentats à la bombe en Italie dans les années 1980 afin de créer une “stratégie de la tension” faite pour favoriser l’accession au pouvoir de l’aile fasciste et ainsi créer une “stabilité” dans le pays. Ce programme utilisa un nombre de terroristes de l’extrême droite comme Stefano Delle Chiaie de l’Ordine Nuovo et d’autres fous patentés qui mirent des bombes dans des lieux publics qui tuèrent des centaines de personnes, aidèrent dans leur réalisation les terroristes nazis de Gehlen et de l’OTAN. Bien que couverte en Europe, merci aux médias complices, cette histoire n’a pas fait de vague ici (NdT: aux Etats-Unis et Canada…) En fait, ces types et leurs groupies sont les gens qui gèrent et dirigent l’OTAN, et qui tuent à travers le monde, merci à des sbires du style d’Obama, Steven Harper et le reste des satrapes marionnettes de l’occident, alors qu’ils posent comme défenseurs de l’humanité. A gerber. [1] Office of Alien Property Custodian, Vesting Order No. 248. The order was signed by Leo T. Crowley, Alien Property Custodian, executed October 20, 1942; F.R. Doc. 42-11568; Filed, November 6, 1942, 11:31 A.M.; 7 Fed. Reg. 9097 (Nov. 7, 1942). See also the New York City Directory of Directors (available at the Library of Congress). The volumes for the 1930s and 1940s list Prescott Bush as a director of Union Banking Corporation for the years 1934 through 1943. [2] Webster Tarpley and Anton Chaitkin, George Bush: The Unauthorized Biography. [3] Charles Higham, Trading With The Enemy, A Dell Book, 1983, p.23. [4] Ibid, p.177. [5] Michael McClintock, Instruments of Statecraft, Pantheon Books, NY 1992, P.24. [6] E. H. Cookridge, Gehlen, Spy of the Century, Random House, NY, 1972. [7] Ibid, p.301. [8] Ibid. [9] Ibid. [10] Ibid. [11] The Progressive, “Turn it Off” September 1993, p.10. [12] Ibid, pp.10-11.
Dernière édition par akasha le Ven 20 Mar - 4:01, édité 1 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 2:20
Bonjour pèair Comme vous le savez sûrement dorénavant...J'aime à défendre la thèse comme de quoi le nazisme et le sionisme vont de paire..Que le nazisme a servi d'idéologie "modèle" à la création d'une nouvelle politique et système élaborée de gouvernance mondiale. les états-unis elle même c'est au fil du temps forgé selon le modèle du 3e Reich, et l'EU a été bâtit selon les mêmes critères d'ailleurs comme déjà montré, beaucoup de ces pères fondateur était d'anciens nazis "repentis" et beaucoup d'organismes fort peu connu du grands publiques se sont quand à eux construits selon les mêmes critères et ensuite travaillé de façons fort peu transparente à la création de l'UE (voir le sujet). je vous proposes ici un très bon document des plus eplicite sur les liens ténus entre sionisme et nazisme, bonne lecture. i
Le sionisme et le régime nazi: un texte important de Klaus Polkehn enfin disponible en français
J'ignore pourquoi les articles de Klaus Polkehn sur le sionisme n’ont jamais été traduits intégralement en français. Cette lacune est maintenant en partie réparée puisque, après l’article sur les relations entre le mouvement sioniste et l’impérialisme, notamment allemand, dont je vous ai déjà livré la traduction, je vous propose un autre article qui tombe à point nommé en ce jour où les sionistes redoublent de condamnations morales, en attendant parfois des mesures plus pratiques, contre ceux qui selon eux ne prendraient pas assez au sérieux ce qu’ils appellent «holocauste» ou « shoah.» Ne pas prendre au sérieux cet «holocauste,» c’est par exemple contester le chiffre officiel de 6 millions de Juifs tués pendant la deuxième guerre mondiale ou nier l’existence des chambres à gaz. Mais c’est aussi situer le malheur des Juifs à l’époque dans une histoire commune des malheurs qui ont accablé et continuent à accabler l’humanité. C’et précisément l’erreur commise par le député Anglais David Ward qui provoque un tollé chez les sionistes parce que, adepte convaincu de la religion de l’holocauste, il pense être autorisé, au nom de principes universels, à critiquer les Juifs qui spolient et martyrisent le peuple palestinien. Les Juifs en question sont bien entendu les sionistes et personne d’autre.
[Mais il est interdit de critiquer l’entité sioniste parce que c’est le plus souvent une expression voilée d’antisémitisme et que comparer peu ou prou ses agissements à ceux du nazisme relève du sacrilège. Pourtant, s’il est des gens qui devraient faire profil bas quand on parle du nazisme, ce sont bel et bien les sionistes ainsi qu’on peut le constater en lisant le texte qui suit de Klaus Polkehn. Ce dernier présente de manière détaillée la somme des relations connues entre la clique sioniste et le régime nazi dès l’arrivée au pouvoir d’Hitler, une clique sioniste qui aurait dû être jugée à Nuremberg avec le reste de la bande. Et contrairement aux apparences, la politique prosioniste des puissances européennes, de l’Allemagne tout particulièrement, loin de s’inscrire en rupture avec celle du fascisme hitlérien, se situe en fait dans une étonnante continuité. Une continuité dont la perception est cependant rendue très difficile par tout le brouillard émotionnel entretenu sur la première moitié du 20ème siècle et une guerre qu’on a voulue inanalysable par l’opinion publique.
L’article sur lequel j’ai basé ma traduction est en anglais (l’article original de Klaus Polkehn est écrit en allemand). Je n’ai pas reproduit l’important appareil de notes de l’auteur qui renvoie aux documents sur lesquels il s’est appuyé. Vous trouverez toutes ces références dans l’article en anglais disponible en format pdf (lien ci-dessous)
TheSecretContacts-ZionismAndNaziGermany1933-1941–journal-of-palestine-studies–polkehn-klaus-vol-5-no-3-4-1976-pp-54-82_text (1). Les contacts secrets : le sionisme et l’Allemagne nazie, 1933 – 1941 Par Klaus Polkehn, Journal of Palestine Studies – 1976 traduit de l’anglais par Djazaïri
L’antisémitisme devint une politique officielle du gouvernement allemand quand Hitler fut nommé chancelier du Reich allemand le 30 janvier 1933. Le printemps 1933 avait aussi vu le commencement d’une période de discrète coopération entre le sionisme et le régime fasciste allemand afin d’accroître le flux de capitaux et d’émigrants Juifs vers la Palestine. Les autorités sionistes avaient longtemps réussi à maintenir cette coopération secrète, et ce n’est que vers le début des années 1960 que des critiques se sont exprimées ici ou là. La réaction sioniste a généralement consisté en des déclarations selon lesquelles leurs brefs contacts avec l’Allemagne nazie avaient été entrepris à seule fin de sauver des vies juives. Mais ces contacts étaient d’autant plus remarquables qu’ils avaient eu lieu à une époque où de nombreux juifs et organisations juives exigeaient un boycott de l’Allemagne nazie.
A l’occasion de la 16ème convention du Parti Communiste Israélien, un document proposé au début de la conférence affirmait que «après la prise de pouvoir par Hitler en Allemagne, alors que toutes les forces antifascistes dans le monde ainsi que la grande majorité des organisations juives avaient proclamé un boycott contre l’Allemagne nazie, des contacts et une collaboration existaient entre les dirigeants sionistes et le gouvernement hitlérien.» Le document citait les propos tenus par le dirigeant sioniste Eliezer Livneh (qui était le rédacteur en chef de l’organe de la Haganah pendant la deuxième guerre mondiale) lors d’un symposium organisé par le journal israélien Maariv en 1966, qui expliquait «que pour les dirigeants sionistes, secourir les juifs n’était pas un but en soi, mais seulement un moyen» (c’est-à-dire pour établir un Etat juif en Palestine). S’interroger sur la réaction du mouvement sioniste face au fascisme allemand qui, pendant ses douze années au pouvoir, a assassiné des millions de juifs relève du tabou aux yeux des leaders sionistes. Ce n’est que rarement qu’on peut tomber sur des preuves authentiques ou des documents au sujet de ces questions. Cette enquête rassemble des informations recueillies jusqu’à tout récemment sur certains aspects importants de la coopération entre les fascistes et les sionistes. La nature des choses veut que cette enquête ne présente pas une image complète. Cela ne sera possible que quand les archives (surtout celles qui sont en Israël) dans lesquelles les documents concernant ces évènements sont enfermés à double tour seront accessibles aux chercheurs universitaires. L’avènement d’Hitler
Pour les dirigeants sionistes, l’arrivée d’Hitler au pouvoir était grosse de la possibilité d’un afflux d’immigrants en Palestine. Auparavant, la majorité des juifs allemands, qui se considéraient eux-mêmes comme allemands, n’avaient guère de sympathie pour l’entreprise sioniste. Les statistiques allemandes, compilées avant la prise du pouvoir par les fascistes, classait la minorité juive uniquement en tant que «confession religieuse» et ce sont les législateurs fascistes qui introduiront la notion de «race» en tant que caractéristique et incluront de la sorte même les descendants assimilés issus de la communauté juive dans la catégorie [raciale, NdT] juive.
Selon les statistiques, 503 000 juifs vivaient en Allemagne en 1933, constituant ainsi 0.76 % de la population totale. 31 % de tous les juifs allemands résidaient dans la capitale Berlin où ils représentaient 4,3 % de la population de la ville. Les statistiques allemandes indiquent aussi que la proportion de juifs dans la population de l’Allemagne avait diminué entre 1871 et 1933, passant de 1,05 % à 0.76 %.
Ces juifs allemands étaient dans leur écrasante majorité non sionistes ou antisionistes et, avant 1937, l’Union Sioniste pour l’Allemagne (Zionistische Vereinigung für Deutschland, ZVFD) avait beaucoup de mal à se faire entendre.
Parmi les juifs recensés en Allemagne en 1925, il n’y en avait par exemple que 8739 (pas même 2 %) susceptibles de voter dans les conventions sionistes (c’est-à-dire en qualité d’adhérents d’organisations sionistes). Aux élections régionales de la communauté juive tenues en Prusse en février 1925, seulement 26 des 124 personnes élues appartenaient à des organisations sionistes. Un rapport de Keren Hayesod présenté à la 24ème session de la ZVFD en juillet 1932 constatait : «dans le processus d’évaluation du travail de Keren Hayesod en Allemagne, on ne doit pas oublier qu’n Allemagne, nous devons tenir compte non seulement de l’indifférence de larges cercles juifs mais aussi de leur hostilité.»
Par conséquent, à l’époque de l’avènement au pouvoir d’Hitler, les sionistes étaient pour l’essentiel une petite minorité insignifiante et peu influente et d’étaient les organisations non sionistes qui jouaient un rôle dominant parmi les juifs. A leur tête se trouvait la Centralverein deutscher Staatsbürger jüdischen Glaubens (CVn ou Union Centrale des Citoyens Allemands de Confession Juive), fondée en 1893 qui, ainsi que son nom le laisse entendre, considérait les juifs allemands comme des allemands et considérait que son premier devoir était de combattre l’antisémitisme.
En accord avec cette position fondamentale, la CVn avait aussi nettement affirmé son rejet du sionisme. C’est ainsi qu’une résolution adoptée par la principale instance de la CVn le 10 avril 1921 se concluait par ces mots : « si le travail de colonisation en Palestine n’était qu’une affaire d’aide et d’assistance, alors, du point de vue de la Centralverein, il n’y aurait rien à redire à la promotion de ce travail. Cependant, la colonisation en Palestine est d’abord l’objet d’une politique nationale juive et sa promotion et son soutien doivent donc être rejetés.» En conséquence, c’était la CVn qui, pendant les années précédant l’arrivée d’Hitler au pouvoir, se tenait à l’avant-garde des partis et organisations progressistes dans leur lutte contre l’antisémitisme. Au sujet de cette attitude, l’écrivain juif Werner E. Mosse remarquait : «Alors que les dirigeants de la CV considéraient comme de leur devoir de représenter les intérêts des juifs allemands dans l’action et le combat politiques, le sionisme prenait position pour … une non participation des juifs à la vie publique allemande. Il rejetait par principe toute participation à la lutte menée par la CVn.»
L’attitude des sionistes à l’égard de la menace d’une domination fasciste totale en Allemagne était déterminée par certains présupposés idéologiques communs : les fascistes tout comme les sionistes croyaient aux pseudo théories raciales, et les uns comme les autres partageaient la croyance dans des généralisations mystiques comme le caractère national» (volkstum) et la «race,» les uns et les autres étaient chauvins et penchaient pours «l’exclusivisme racial.» C’est ainsi que l’officiel sioniste Gerhart Holdheim écrivait en 1930 dans une livraison du Süddeutsche Monatshefte consacrée à la question juive (une publication dans laquelle, entre autres, des antisémites notoires faisaient connaître leurs opinions) : « Le programme sioniste conçoit la communauté juive comme étant homogène et indivisible, sur une base nationale. Le critère qui définit la communauté juive n’est pas al confession ou la religion, mais un sentiment global d’appartenance à une communauté raciale que réunissent des liens de sang et historiques et qui est déterminée à préserver son individualité nationale.» C’état le même langage, la même phraséologie que celle utilisée par les fascistes. Il va de soi que les fascistes allemands voyaient d’un bon œil les conceptions sionistes, tel Alfred Rosenberg, le principal idéologue du parti nazi qui écrivait :
«le sionisme doit être soutenu vigoureusement de sorte à ce qu’un certain nombre de juifs allemands partent chaque année en Palestine ou que, du moins, on leur fasse quitter le pays.» Considérant une déclaration de ce genre, Hans Lamm écrira plus tard : «…il est incontestable que dans les premières étapes de leur politique juive, les nationaux socialistes pensaient qu’il convenait d’adopter une attitude pro sioniste.»
De manière très perspicace, la CVn avait remarqué que la reconnaissance par les sionistes de «certains postulats des nationalistes allemands » avait donné des munitions aux antisémites et, dans une déclaration de politique générale émise par la CVn il était même question du sionisme comme ayant mis au mouvement [juif] un «coup de poignard dans le dos» dans la lutte contre le fascisme.
Mais les sionistes pensaient que seul Hitler pouvait pousser les juifs allemands antisionistes dans le bras du sionisme. Robert Welsch, qui était alors rédacteur en chef du journal sioniste allemand Jüdische Rundschau déclarait le 8 janvier 1933 (trois semaines après l’arrivée d’Hitler au pouvoir) lors d’ une réunion du comité local de la ZVFD : «Le caractère antilibéral du nationalisme allemand [i.e. les tendances réactionnaires de la bourgeoisie allemande – K.P.] s’accordaient avec la position antilibérale du sionisme et nous nous trouvons maintenant devant une chance de trouver, non une base pour une compréhension [mutuelle, NdT] mais pour la discussion.» L’appel à Hitler le 30 janvier pour prendre la tête du gouvernement fut suivi par une mainmise sur toutes les positions d’autorité par le parti national Socialiste, ce qui signifiait que des antisémites déclarés étaient désormais au pouvoir. Les juifs allemands regardaient ces évènements avec appréhension parce que dans le programme du parti nazi figuraient le retrait de la citoyenneté aux juifs (Point 5) la révocation des Juifs exerçant dans la fonction publique (Point 6) ainsi que l’expulsion de tous les Juifs qui avaient immigré en Allemagne après le 2 août 1914 (Point .
Seuls les sionistes voyaient des avantages à cette tournure des évènements (L’historien britannique Christopher Sykes, qui n’était certes pas antisioniste, est de l’opinion «que les dirigeants sionistes étaient déterminés dès le tout début du désastre nazi à retirer un avantage politique de la tragédie.» La première expression publique de cela fut l’œuvre du Dr Joachim Prinz, un rabbin berlinois qui était un sioniste convaincu et qui immédiatement après le 30 janvier 1933 décrivit la prise de pouvoir par Hitler comme étant le «début du retour des juifs à leur judaïsme.» E voquant le terrorisme fasciste contre les juifs allemands, Prinz écrivait : « Nous n’avons plus nulle part où nous cacher. Au lieu de l’assimilation, nous souhaitons la reconnaissance de la nation juive et de la race juive.» Ce point de vue n’était pas du tout celui d’un individu isolé. On pouvait lire le 13 juin 1933 dans l’organe officiel de la ZVFD, le Jüdische Rundschau:
Le sionisme reconnaît l’existence d’une question juive et veut la résoudre d’une manière généreuse et constructive. A cette fin, il veut s’attirer le soutien de tous les peuples ; ceux qui ont de la sympathie pour les juifs tout comme ceux qui leur sont hostiles, dans la mesure où, du point de vue sioniste, ce n’est pas une question sentimentale mais un véritable problème à traiter à la solution duquel tous les peuples sont intéressés. En recourant à cette argumentation, le sionisme adoptait la même ligne politique que les fascistes.
Le 21 juin 1933, les sionistes firent une déclaration officielle sur leur politique à l’égard de la prise de pouvoir par les fascistes : «La déclaration de l’Union Sioniste pour l’Allemagne en Référence à la Position des Juifs dans la Nouvelle Allemagne.» Dans une partie de ce long document, il était souligné que «Notre avis est qu’un des principes du nouvel état allemand d’exaltation nationale rendrait possible une solution satisfaisante.» Dans son document, la ZVFD, jetait un regard sur l’histoire de la situation des juifs en Allemagne, en se servant d’un vocabulaire fasciste comme les «liens du sang et de la race» et, exactement comme Hitler, postulait une «âme spécifique» pour les juifs. Les sionistes affirmaient ainsi : «Pour le juif aussi, l’origine, la religion, la destinée commune et la conscience de soi doivent avoir une signification décisive dans sa façon de vivre. Ce qui nécessite de surmonter l’individualisme égoïste qui s’est répandu à l’époque libérale, et devrait être réalisé à travers l’acquisition d’un sentiment commun d’unité et en assumant avec joie notre responsabilité.»
Après cette admission et cette reprise des thèses fascistes, suivait une reconnaissance ouverte de l’Etat fasciste : «Sur le sol du nouvel Etat [i.e. l’Allemagne fasciste], qui a établi le principe de la race, nous volons organiser l’ensemble de la structure de notre communauté de la même manière, de sorte que, pour nous aussi, l’aboutissement de la revendication de notre patrie puisse aboutir dans la sphère qui nous est allouée.» En conclusion, les sionistes condamnaient la lutte contre le régime hitlérien menée par les forces antifascistes qui avaient appelé au printemps 1933 au boycott économique de l’Allemagne nazie. « La propagande pour le boycott qu’ils sont en train de faire contre l’Allemagne est dans sa nature même contraire au sionisme dès lors que le sionisme ne veut pas combattre mais convaincre et construire.»
Pour saisir toute la portée de cette déclaration du ZVFD, il faut ici aussi se souvenir de ce qui l’a précédée. La persécution des juifs avait déjà commencé et avait déjà atteint un premier point culminant avec un grand pogrom qui avait touché toute l’Allemagne le 1er avril 1933. Dans les premiers jours de mars 1933, les citoyens juifs allemands avaient été maltraités dans des viles allemandes (par exemple des boutiques juives avaient été pillées à Brunswick le 11 mars et, le 13 mars, des avocats juifs avaient été malmenés devant le palais de justice de Breslau [aujourd’hui Bratislava en Slovaquie]. Les autorités fascistes avaient promulgué la loi sur la restauration de la fonction publique [le 7 avril 1933] qui aura pour conséquences, entre autres, la révocation de 2000 chercheurs et professeurs juifs des universités. Le 18ème congrès sioniste, qui s’était réuni à l’été 1933n’y voyait pas de problème : quand, pendant las session du congrès sioniste qui se tenait le 24 août 1933, la situation des juifs en Allemagne allait être débattue, le présidium du congrès a fait en sorte d’empêcher la discussion. Il avait aussi réussi à empêcher l’introduction d’une résolution appelant au boycott des marchandises allemandes, et avait à la place insisté fortement sur la nécessité d’organiser l’émigration des juifs allemands. Les protestations contre les évènements en cours en Allemagne avaient été réduites au plus strict minimum.
Les fascistes récompensèrent les sionistes pour leur «retenue » et permirent au ZVFD de poursuivre ses activités sans entraves. (C’était au moment où tous les partis et organisations démocratiques et antifascistes en Allemagne étaient soumis à une répression des plus rigoureuses et où leurs cadres et leurs membres étaient en prison ou en camp de concentration) Dans le même temps, les fascistes mettaient toutes sortes d’obstacles sur le chemin des organisations non sionistes. Ces entraves touchaient en tout premier lieu la CVn parce que, avant 1933 déjà, les fascistes voyaient dans la CVn « leurs principaux opposants juifs, » ainsi qu’il est indiqué dans de nombreux exemples tirés de la presse nazie. La CVn avait toujours accusé les sionistes de monter peu d’intérêt pour la «lutte [contre le fascisme … et qu’ils [les sionistes] suivaient une politique d’indifférence [devant l’emprise du péril fasciste] parce qu’il ne se sentait pas concerné.»
Le 1er mars 1933, les SA, des paramilitaires fascistes, occupaient le siège central de la CVn pour le fermer. Le 5 mars 1933, la CVn était interdite en Thuringe pour cause de «complot de haute trahison.» Dans le même temps, l’Etat nazi se tournait contre d’autres organisations juives non sionistes, comme la « Ligue du Reich des Anciens Combattants », par exemple, qui représentait une tendance juive nationaliste allemande. L’ «Union Nationale des Juifs Allemands» était également interdite.
Avec ce soutien fasciste, les dirigeants de l’Union Sioniste pour l’Allemagne purent obtenir pour la première fois une position dominante auprès des juifs allemands. A l’automne 1933, la « Association du Reich des Juifs en Allemagne» fut fondée et de grandes organisations juives, dont le CV et le ZVFD y participèrent. Le chef de cette organisation était le rabbin Leo Baeck dont la personne reflétait l’attitude ambivalente de l’organisation à l’égard du sionisme ; Baeck était à la fois membre de la principale instance du CV, et président du fonds de colonisation juive «Keren Hayesod» en Allemagne.
L’organisation nouvellement créée offrait aux dirigeants sionistes une plateforme plus large pour leurs activités. L’Association du Reich n’avait pas été, comme on l’a parfois prétendu, créée sur instruction des autorités fascistes. Ball-Kaduri écrit :
«Il s’est avéré que la création de l’Association du Reich se fit sans aucune interférence de l’Etat ; une fois le processus de structuration achevé, l’organisation a simplement été déclarée au ministère de l’intérieur du Reich. – la Gestapo ne s’y était pas du tout intéressée.» C’est seulement le 4 juillet 1939 que l’ordonnance concernant la création obligatoire d’une Union des Juifs du Reich en Allemagne fut promulguée, amenant à changer le nom de l’organisation qui passa de celui de Députation à celui d’Union. Cette ordonnance rendait obligatoire l’adhésion de tous les Juifs à l’Union du Reich. Le paragraphe 2 de cette ordonnance satisfaisait également un des objectifs du sionisme en affirmant : «L’Union du Reich a pour objectif la promotion de l’émigration de tous les Juifs.» Le parti nazi, à ses échelons les plus élevés, autorisait des activités politiques de divers types. A cet égard, par exemple, la police politique bavaroise notait le 9 juillet 1935 :
Les organisations sionistes collectent depuis un certain temps de l’argent auprès de leurs adhérents et de leurs sympathisants avec l’intention de promouvoir l’émigration, en achetant de la terre en Palestine, et d’obtenir un soutien pour la colonisation en Palestine.
Ces collectes n’ont pas besoin d’obtenir une autorisation administrative parce qu’elles se font dans des cercles juifs fermés. De plus, la police de l’Etat n’a pas d’objections contre l’organisation de ces réunions dès lors qu’elles portent sur ce genre de fonds qui ont pour but de promouvoir la résolution en pratique du problème juif. Après 1933, les fascistes permirent aux sionistes de continuer avec leur propagande. Tandis que tous les journaux en Allemagne étaient placés directement sous supervision du Ministère de la Propagande (les journaux publiés par les communistes, le parti Social-démocrate ou les syndicats et d’autres organisations progressistes étaient interdits) le Jüdische Rundschau pouvait paraître sans entraves.
1936: réunion berlinoise de la ZVFD, l’organisation sioniste en Allemagne (photo musée Yad Vashem)
Winfried Martini, correspondant à l’époque de la Deutsche Allgemeine Zeitung à Jérusalem et qui, selon son propre témoignage, avait des «liens personnels étroits avec le sionisme » observa plus tard ce « fait paradoxal » que «de toute la presse, c’était la presse juive i.e. sioniste] qui pendant des années conserva une certaine marge de liberté qui avait été complètement retirée à la presse non juive.» Il ajoutait que dans le Jüdische Rundschau, on pouvait très souvent trouver des opinions critiques à l’égard des nazis sans pour autant que cela se traduise par l’interdiction du journal. C’est seulement à partir de fin 1933 que cela conduisit à une interdiction de la vente de ce journal à des non juifs. Les Juifs devaient, c’est ce que souhaitaient les fascistes, être convertis au sionisme même si cela devait se faire avec une argumentation dirigée contre les fascistes. De la sorte, la diffusion de ce journal sioniste qui était auparavant assez faible connut une rapide augmentation.
Que le journal sioniste ait pu se féliciter d’être dans les bonnes grâces des dirigeants fascistes est compréhensible quand on examine la position de cet organe de presse vis-à-vis du boycott des commerces juifs du 1er avril 1933. Ce pogrom organisé contre des citoyens Juifs en Allemagne, qui avait soulevé l’indignation dans le monde entier et provoqué colère et répulsion chez tous les Allemands honnêtes n’avait pas été condamné franchement par le journal qui l’évaluait plutôt comme une confirmation de la justesse de la position sioniste : «l’erreur fatale de nombreux Juifs [de croire] que quelqu’un peut représenter les intérêts juifs sous une autre casquette [autre que juive en tant que telle, NdT] est écartée, » écrivait le Jüdische Rundschau en parlant du pogrom : «Le 1er avril 1933 peut être un jour de réveil juif et de renaissance juive.»
La liberté d’action des sionistes incluait aussi l’édition de livres à côté de leur journal. Jusqu’en 1938, plusieurs maisons d’édition (dont entre autres, Jüdische Verlag à Berlin-Charlottensburg et Schochen-Verlag à Berlin) pouvaient publier sans entraves de la littérature sioniste. C’est ainsi que purent être publiés en toute légalité dans l’Allemagne fasciste des textes de Chaim Weizmann, David Ben Gourion et Arthur Ruppin.
Les premiers jours de la domination nazie en Allemagne virent aussi le début d’une collaboration économique entre les fascistes et les sionistes. En mai 1933, la compagnie sioniste de plantation de citronniers en Palestine, Hanotea», avait déjà sollicité du ministère de l’économie du Reich la permission de transférer du capital d’Allemagne, ouvrant ainsi la voie à l’accord de transfert (Haavara) qui interviendra plus tard.
La compagnie «Hanotea » achetait les marchandises allemandes dont elle avait besoin, les payant avec des comptes bancaires en Allemagne d’émigrants Juifs. Les émigrants quittaient alors l’Allemagne et recevaient l’équivalent en immobilier de ce qui avait été prélevé sur leurs comptes. Comme l’expérience avec Hanotea semblait avoir été une réussite aux yeux des dirigeants sionistes, des négociations furent entreprises à l’été 1933 entre la partie sioniste et le ministère allemand de l’économie, ce qui aboutit à la signature de ce qu’on a appelé l’accord Haavara.
Les négociations de 1933 sur la Haavara sont un des épisodes de l’histoire du sionisme sur lequel un voile a été jeté, vu qu’elles constituaient un exemple de coopération économique au moment où les forces antifascistes essayaient de prendre la tête d’un boycott de l’Allemagne nazie. En évoquant cette démarche de boycott, Nahum Goldmann qui occupait alors une position importante dans le mouvement sioniste, écrira plus tard :
Cependant, beaucoup d’organisations juives refusèrent d’y participer [au boycott], soit parce que beaucoup de firmes juives étaient en fait des représentantes commerciales d’entreprises allemandes, ou parce que certaines organisations juives, celles des Etats Unis plus précisément, avaient adopté la position selon laquelle in était antipatriotique d’organiser un boycott contre un pays avec lequel son propre pays entretient des relations commerciales normales.»
Cet exposé est sans doute valable pour les raisons évoquées prises une à une, mais il occulte néanmoins la vérité, parce que ceux qui ont rompu le boycott ont d’abord été les sionistes eux-mêmes. Il y a des versions divergentes sur les circonstances qui ont amené à l’accord Haavara. Selon une version, l’initiative des négociations avec les autorités fascistes serait venue des l’Union Sioniste pour l’Allemagne qui avait intéressé au projet Hoofien, le directeur-général de l’Anglo-Palestine Bank en Palestine. Hoffien, est-il rapporté, s’était rendu à Berlin en 1933 et était entré sur place en négociations avec Oberregieunsgrat Hartenstein du ministère de l’économie du Reich. (raison pour laquelle l’accord Haavara est souvent appelé aussi l’accord Hoofien, une appellation qui réduit la responsabilité de l’ensemble de la chose au seul personnage de Hoofien). Dans la mesure où Hoofien était impliqué (une implication sans doute nécessaire du moment où il était question d’accords concrets sur des questions de transferts qui requéraient l’expertise d’un banquier professionnel), on doit considérer qu’une affaire d’une telle importance ne pouvait pas résulter d’une initiative privée et qu’elle n’aurait pu être mise en œuvre sans l’autorisation des institutions sionistes. On peut de fait apprendre par d’autres publications que les négociations étaient chapeautées à Berlin par celui qui était alors le chef du département politique de l’Agence Juive : Chaim Arlosoroff. Finalement, l’accord conclu en 1935 sera approuvé officiellement par le Congrès Sioniste Mondial !
Les mots mêmes de Ball-Kaduri sont que l’accord Haavara avait été conclu « sous la forme d’une lettre adressée à Herr Hoofien par le ministère de l’économie du Reich. Les négociations s’étaient déroulées sereinement car les Nazis avaient encore un «penchant sioniste» à l’époque.
En vertu de l’accord signé à Berlin, deux compagnies furent créées : la compagnie Haavara à Tel Aviv et une compagnie sœur baptisée Paltreu à Berlin. La procédure se déroulait de la manière suivante : l’émigrant Juif payait avec son argent (la somme minimale était d’un millier de livres sterling) sur le compte en Allemagne de la Haavara (à la banque Wassermann Bank de Berlin ou à la banque Warburg de Hambourg). Avec cet argent, les importateurs Juifs pouvaient acheter des marchandises allemandes pour les exporter en Palestine tout virant une somme équivalente en livres palestiniennes dans le compte de la Haavara à l’Anglo-Palestine Bank en Palestine. Quand l’émigrant arrivait, il trouvait dans son compte une somme équivalente à celle qu’il avait versée en Allemagne (c’est là que Ball-Kaduri observe : « après avoir déduit des frais assez élevés »). En relation avec l’émigration vers la Palestine permis par l’accord Haavara, les sionistes fondèrent la Palestine Shipping Company qui acheta le bateau allemand de transport de passagers «Hohenstein » qu’ils rebaptisèrent «Tel Aviv.» Le bateau fit son premier voyage vers Haïfa au départ du port allemand de Bremerhaven au début de l’année 1935. Pendant ce voyage, le bateau portait à la poupe son nouveau nom en caractères hébraïques tandis que le swastika flottait sur son mât ; « une combinaison d’absurdité métaphysique » écrira plus tard un des passagers. Le capitaine du navire, Leidig, était un adhérent du parti Nazi !
Le Hohenstein rebaptisé Tel Aviv sera revendu en 1937 au Japon
L’accord Haavara vouait à l’échec la démarche de boycott de l’Etat nazi et maintenait sans disruption pour l’économie fasciste l’accès à ’un large marché à l’export à une époque où le commerce mondial souffrait encore des traces de crise économique internationale de1929. Ce point avait été souligné dans un mémorandum par Stuckart, le secrétaire d’Etat au ministère de l’intérieur du Reich. Dans ce mémorandum, daté du 17 décembre 1937, il était observé : «Les principaux avantages [de l’accord Haavara] sont les suivants : l’influence du groupe Haavara en Palestine a amené au résultat imprévu et inhabituel mais espéré que, de tous les endroits, la Palestine est le pays dans lequel les biens allemands ne sont pas boycottés par la partie juive…» En même temps, la procédure Haavara a rendu possible une accélération du mouvement d’émigration juive vers la Palestine, amenant au renforcement de la position des sionistes en Palestine. Les immigrants qui viennent d’Allemagne amènent avec eux un plus haut niveau de compétences économiques entre autres choses.
Ce qui résultait aussi de la «sélectivité.» Comme l’accord requérait le versement par l’émigrant d’un millier de livres sterling au minimum, seuls des membres de la bourgeoisie juive étaient en mesure de profiter de ce dispositif, tandis que les travailleurs d’origine juive étaient lassés à leur destin. Ainsi, l’évaluation suivante de l’accord de Haavara dans le cadre de l’examen de la politique raciale du fascisme peur être considérée comme parfaitement juste : le principe de solidarité qui nécessitait que les Juifs restent unis devant leurs persécuteurs avait volé en éclats du fait d’intérêts capitalistes. Pecunia non olet. Dans le même temps, les dispositions prises par les entrepreneurs Juifs dans le seul objectif de transférer leurs capitaux de l’Allemagne fasciste vers la Palestine étaient accueillies avec grande considération. On a affirmé que le capital envoyé au Moyen Orient était placé au service des Juifs. En réalité cependant, cet argent servait en Palestine aux mêmes objectifs qu’en Allemagne : le profit de ses détenteurs.
Le même livre affirme que «l’Internationale Sioniste voulait que les émigrants Juifs d’Allemagne arrivent sur le sol de Palestine non comme des sans le sou mais en tant que propriétaires d’un capital qui contribuera à l’édification d’un Etat capitaliste. C’est à partir de ce désir qu’a grandi l’intérêt des sionistes pour s’associer avec des antisémites.» De fait, avant même la création d’Israël, l’accord de transfert donna une forte impulsion à l’économie sioniste en Palestine. Des sources sionistes parlent d’une somme de 139,6 millions de Reichsmarks – une somme énorme à l’époque – transférée d’Allemagne en Palestine. Une autre source situe le montant transféré à 8 millions de livres sterling. Ce n’est pas une simple coïncidence si les projets les plus importants en Israël ont été créés ou dirigés par des émigrants partis d’Allemagne. La plus grande fonderie de Palestine et l’industrie du ciment par celui qui fut à une époque directeur de la compagnie des eux et d’électricité de Berlin, le Dr Karl Landau. Le Dr Arnold Barth de Berlin, le Dr Siegfried Sahlheine de Hambourg et Herbert Förder de Breslau furent les premiers organisateurs de la banque Leumi. Fritz Naphtals de Berlin et George Josephthal de Nuremberg transformèrent en entreprise géante l’insignifiante «Arbeiterbank.» Certains des plus importantes firmes israéliennes furent fondées par Yekutiel er Sam Federmann de Chemnitz ( Karl-Marx-Stadt à l’époque communiste) ; l’entré Yekutiel dans le Who’s Who en Israël (1962) le présente comme un «fondateur de ‘l’Israel Miami Group’ (Dan Hotel) ; le partenaire israélien du cimentier ‘Isasbest’ ; le fondateur et associé de ‘Israel Oil Prospectors Corp, Ltd ‘ qui procéda au premier forage pétrolier ‘Mazal 1’ et présida de nombreuses autres entreprises.
Les accords économiques entre les sionistes et le fascisme allemand avaient l’approbation de toutes les instances du Reich nazi. Le ministère des affaires étrangères avait déjà adopté une attitude pro-sioniste en maintes occasions avant 1933 (il y avait eu des rencontres entre Chaim Weizmann et les secrétaires d’Etat von Schubert et von Bullow).
C’est seulement après le déclenchement de la révolte arabe palestinienne de 1936 que les premières divergences d’opinion s’installèrent dans les diverses institutions fascistes sur l’utilité de poursuivre les transferts dans le cadre de la Haavara. Le ministère des affaires étrangères se rendait maintenant compte que la politique de facto pro-sioniste allait aliéner les Arabes à l’Allemagne hitlérienne – une perspective qui n’était pas dans l’intérêt du Reich Nazi. Döhle, consul général d’Allemagne à Jérusalem, était le porte-voix de ce point de vue et, dans un long mémorandum daté du 22 mars 1937, il observait que « par notre promotion de l’immigration juive… la position qu’avait pu réoccuper l’Allemagne… allait être mise à mal.» En adoptant cette position, Döhle était moins animé par un intérêt pour les Arabesque par une inquiétude pour les intérêts politiques du fascisme allemand. Il ajoutait que l’Allemagne ne devait «pas trop se préoccuper des sympathies des Arabes à l’égard de l’Allemagne dès lors que ce dont nous avions besoin était moins d’avoir une politique arabe active que d’éviter la promotion voyante accordée à l’édification d’un foyer national juif.» Döhle craignait «un revirement de l’humeur des Arabes et que nous soyons accusés de participer activement à la lutte contre eux.»
[Les inquiétudes de Döhle étaient partagées par d’autres autorités fascistes. Ainsi, l’Office du Commerce Extérieur de l’Auslandsorganisation du parti nazi (le bureau du parti chargé des affaires internationales) déclarait en toute franchise : «Politiquement, il [l’accord de la Haavara] revient à apporter un soutien efficace à l’établissement d’un foyer national juif avec l’aide du capital allemand.» Le 17 décembre 1937, il était signalé dans le mémorandum déjà cité de Stuckart, Secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, que depuis le début de la révolte arabe en Palestine «les avantages procurés par la procédure [de Haavara] sont devenus plus faibles tandis que ses inconvénients deviennent de plus en plus importants.»
Dernière édition par akasha le Ven 20 Mar - 4:02, édité 1 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 2:22
Bonjour les gens Je vous proposes un très bon reportage sur les racines occulte du nazisme.
Les racines occultes du nazisme - Documentaire
Les racines occultes du nazisme - Documentaire watch, Les racines occultes du nazisme - Documentaire videos Ce documentaire de la chaîne Histoire revient sur.
france 5 documentaire animalier, france 5 documentaires, documentaire animalier france 5, france 5 documentaire, documentaires français, documentaire en fran.
Les racines occultes du nazisme - Documentaire watch, Les racines occultes du nazisme - Documentaire videos Ce documentaire de la chaîne Histoire revient sur.
Ce documentaire de la chaîne Histoire revient sur les fondements mystiques et ésotériques de la doctrine nazie notamment à travers la société secrète Thulé.
* * * *
Dernière édition par akasha le Mar 6 Oct - 12:02, édité 2 fois (Raison : changement de lecteur vidéo)
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 2:27
NOTE AKASHA/ Bonjour les zamis Je suis contente, je vois que se sujet est bien suivis. C'est important car ici on dénonce le vrai visage du nazisme et du fascisme. on le débusque là où il est, c'est-à-dire dans les hautes sphère du pouvoir ! Les médias mainstream jour leur rôle de brouilleur de piste et de bourrage de crane. Et s'invente des ennemis imaginaires. Et il est important de ne pas tomber dans le panneau ! On a déjà eux longuement l’occasion de parler de la création de l'UE sur le schéma du 3e Reich. Et de son infiltration. Et de l'époque du plan Gladio vaste programme d'infiltration et de financement occulte via les USA afin de construire l'EU selon leur propre critères jusqu'à l’avènement finale de l'union transatlantique. On m'a envoyer un superbe article allant bien dans le sens de tout se dont on a développer ensemble, et se complète bien avec le fameux article de "Dondevamos" sur Gladio. C'est vraiment intéressant à plus d'un titre. BONNE LECTURE.
Régionalisme, sécessionnisme, fédéralisme : l’Europe de Léopold Kohr, projet d’un fascisme universel
IIntroduction
Si je vous disais que je viens de découvrir qu’il existe un complot fasciste pour gommer de la carte des grandes nations comme la France ou l’Allemagne, je pense que peu d’entre vous me prendront au sérieux. D’abord le mot « fasciste » est excessif et la notion de complot n’est pas politiquement correcte. Pourtant, les passages que je viens de découvrir du livre La décomposition des Nations écrit par Léopold Kohr vers 1945 et publié en 1957 ont balayé mes réticences, car elles m’ont donné, et vous donneront, je l’espère, un peu la chair de poule.
Peu connu en France, ce théoricien politique autrichien y expose d’abord pourquoi, selon lui, il est nécessaire de dépecer les grandes nations et ensuite sa stratégie pour y arriver. Avec le recul du temps, on pourrait observer que Kohr ne s’est trompé que sur un seul point, car quand il posait (en 1945) la question « Le fera-t-on ? », sa réponse était : « Non ! On ne le fera pas ! » Cependant, on constate que depuis 50 ans, jour pour jour, par étapes, le projet de Léopold Kohr, est sournoisement mis en œuvre devant nos yeux et l’éclatement tragi-comique de la Belgique, avec lequel on rigole beaucoup à l’étranger, risque de s’avérer une phase importante dans un projet mondial qualifiable de fasciste.
Qui est Léopold Kohr
Kohr est né en 1909 près de Salzbourg en Autriche et meurt en Angleterre en 1994. Diplômé de sciences politiques à Vienne, il fuit les nazis et se retrouve à la London School of Economics -véritable Science-po du monde anglo-saxon-à une époque où un autre autrichien Friedrich Von Hayek y cristallise l’opposition au « trop social » prôné par le directeur de l’école, le grand fabien et disciple des Webb, Lord Beveridge. Un de ses professeurs d’alors, dont il tire une partie de son inspiration, est le redoutable Henry Calvert Simons, qu’on retrouvera lors de la fondation de la société du Mont Pèlerin en Suisse, et qui sera l’homme qui se chargera de former l’économiste ultra-libéral et père du monétarisme à Chicago, Milton Friedman, futur conseiller de Margaret Thatcher et du dictateur chilien Augusto Pinochet.
Ensuite, lors de la guerre civile d’Espagne, Kohr travaille comme correspondant free-lance pour le New York Times, et se forge la réputation d’un combattant anarchiste anti-totalitaire, rejetant aussi bien le fascisme que le communisme. Il partage le bureau d’Hemingway et fait la connaissance d’un certain Eric Blair -mieux connu sous le nom de George Orwell-, ancien fonctionnaire de la police impériale anglaise en Birmanie et délateur à la botte de l’Information Research Department du ministère de l’intérieur britannique, tout en écrivant, avec un plaisir pervers, des livres comme 1984 où il dénonce Big Brother ...
Les objectifs de la décomposition
En 1941, Kohr publie dans le magazine d’inspiration catholique new-yorkais The Commonweal son article « Disunion Now » [La désunion maintenant : un plaidoyer pour une société basée sur de petites unités autonomes], où l’on retrouve en embryon la substance de sa thèse.
Dans le débat parmi les élites anglo-américaines -qui commençaient à planifier des structures de gouvernance pour Europe de l’après-guerre qu’ils conçoivent essentiellement comme des garde-fous contre le nationalisme allemand et français- Kohr amorce son analyse à partir de la spécificité de la confédération helvétique. Il constate que bien qu’il existe plusieurs langues en Suisse (l’allemand, le français, l’italien), l’existence d’une multitude de 22 cantons permet d’empêcher toute domination d’un bloc linguistique sur un autre, « créant ainsi la condition préalable » d’un équilibre.
« La grandeur de l’idée suisse, donc, » dit-il, « est la petitesse de ses cellules [les cantons] qui en sont le garant. » « Il faut se diviser pour mieux s’unir », nous dit-on. Si la défense du Kleinstaat, le petit état, amena Kohr à dire que « Chaque fois que quelque chose va mal, quelque chose est trop gros », son ami et disciple Fritz Schumacher reprendra à son compte le célèbre dicton de Kohr « Small is Beautiful » avec lequel on lavera le cerveau de toute une génération de baby boomers écolos.
Pour l’Europe d’après-guerre, Kohr exige dans son article que la « technique suisse et non seulement l’apparence de son résultat » soit appliquée :
Ceci consistera dans la division de trois ou n’importe quel nombre de bloc inégaux, en autant de parties plus petites qu’il sera nécessaire, pour éliminer toute prépondérance numérique conséquente. C’est-à-dire qu’il faudrait créer 40 ou 50 états également petits au lieu de 4 ou 5 inégalement grands. » Sinon, dit-il, ceci, par le fait même qu’il y aura 80 millions d’Allemands contre 45 millions d’Italiens et autant de Français, finira par « une hégémonie allemande de façon tout aussi inévitable que la fédération allemande [de Bismarck], dans laquelle 24 petits états liés à la puissance d’une Prusse de 40 millions d’habitants, s’est terminé par l’hégémonie prussienne. »
La suggestion, donc, consiste à diviser l’Allemagne dans un certain nombre d’états de sept à dix millions d’habitants ». Bien que, « avec la tendance naturelle de toutes les choses vivantes, l’Allemagne se réunirait à moins que toute l’Europe ne soit cantonisée en même temps. La France, l’Italie et la Russie doivent être divisées aussi. » Ainsi, « c’est seulement en découpant entièrement le continent européen qu’il sera possible d’éliminer honorablement l’Allemagne ou tout autre grande puissance sans avoir à infliger à aucune l’anathème d’un nouveau Versailles. »
Et c’est là que les masques tombent, car nous constatons bien que Kohr offre, devant ses maîtres anglais, une stratégie de domination politique.
Comment faire accepter ce projet ?
Ensuite, Kohr révèle dans le chapitre 10 de La décomposition des Nations sa stratégie pour faire accepter un tel dépècement des nations. Il constate que si les tyrans peuvent dépecer les pays par la force et par la guerre, « la guerre n’est heureusement pas le seul moyen par lequel on peut diviser les grandes puissances ».
Cependant, Kohr ne croit guère que l’on puisse convaincre une grande nation d’abandonner sa puissance :
Englouties dans un marais d’émotivité infantile et attachant une valeur phénoménale au fait qu’elles sont grandes et puissantes, elles ne peuvent être persuadées d’opérer leur propre dissolution. Mais, étant infantiles et émotionnelles, on peut les y amener par la ruse. Alors, qu’elles rejetteraient leur division, si elle leur était présentée comme une exigence, elles pourraient tout à fait la désirer, si on la leur offrait sous l’apparence d’un cadeau. Ce cadeau serait : la représentation proportionnelle dans les instances dirigeant l’union fédérale dont elles font partie. L’acceptation de cette offre ne causerait rien moins que leur disparition finale. »
Et il rajoute :
La France - pour illustrer la technique de division sur un pays qui s’accroche avec une ténacité particulière aux concepts de pouvoir et de gloire-ne consentirait jamais à être partagée en ses régions historiques originelles. Mais elle n’objecterait certainement pas à une invitation à être représentée dans les corps représentatifs du Conseil de l’Europe, par, disons, vingt délégués votants comparés avec, disons, un délégué du Luxembourg, trois délégués du Danemark et cinq délégués chacun de la Belgique et des Pays-Bas.
Les petits pays seraient évidemment furieux de voir s’officialiser une situation qui est pourtant leur « désagréable condition réelle ». Ils n’accepteront cette règle que, dit Kohr, si « les vingt membres de la délégation française étaient élus, non nationalement, mais régionalement... » « Un tel changement » (...) « provoquerait la dissolution finale de la France. » Pour y arriver, la sous-division de la France en une vingtaine de « district conseil-européens ne serait pas suffisante » et donc un fort fédéralisme s’impose comme étape intermédiaire « vers l’intégration couronnée de succès dans une plus grande organisation internationale. »
Kohr cite ici ce que pensait son professeur à la London School of Economics, Henry C. Simons :
Une grande vertu du fédéralisme ou de la décentralisation extrême dans de grandes nations est qu’il facilite leur extension vers l’organisation mondiale ou leur absorption dans de toujours plus grandes fédérations. Si les gouvernements centraux étaient, comme ils devraient l’être, en grande partie les dépositaires de pouvoirs non exercés, tenus simplement pour empêcher leur exercice par les unités constitutives ou des organisations extragouvernementales, alors l’organisation supranationale serait facile sinon presque gratuite. En fait, une telle décentralisation ou désorganisation de grande nation est à la fois la fin et les moyens de l’organisation internationale.
La France acceptera-t-elle un tel projet ?
Se pose alors, la question de comment convaincre des grands pays à renoncer à leur puissance. En particulier la France, acceptera-t-elle un tel projet ? Pour Kohr :
« La réponse est oui, et pour différentes raisons. En premier lieu, (...) la division serait présentée sous forme d’un cadeau. » Egalement, puisque les pouvoirs gouvernementaux ne seront pas enlevés, « aucun sentiment patriotique ne serait blessé. Le changement révolutionnaire serait d’un caractère purement interne. Ce serait une destruction par laquelle rien qui compte ne serait détruit. Ce serait une élimination sans victimes. Il n’y aurait aucune loi étrangère, aucune occupation étrangère, aucun changement du commerce ou de quoi que ce soit sauf dans le fait que le gouvernement et la souveraineté se seraient soudainement rapprochés de l’individu, le dotant dans la sphère plus petite des nouvelles unités souveraines d’une dignité et d’une importance qu’il ne possédait pas précédemment. Il trouverait cela charmant, et non désagréable. »
Aldous Huxley, dont Orwell suivait les cours, n’avait-il pas dit qu’«il y aura dès la prochaine génération une méthode pharmaceutique pour faire aimer aux gens leur propre servitude, et créer une dictature sans larmes, pour ainsi dire, en réalisant des camps de concentration sans douleur pour des sociétés entières, de sorte que les gens se verront privés de leurs libertés, mais en ressentiront plutôt du plaisir... »
Notez ici que Kohr, lorsqu’il suggère en 1945 la création d’un Conseil Européen avec siège à Strasbourg, cette institution n’existait pas encore. Il faut attendre le Congrès de La Haye de 1948, dirigé par Winston Churchill, qui, devant Raymond Aron, Denis de Rougemont, Coudenhove-Kalergi et Mitterrand parmi d’autres, y lançait un appel vibrant pour la création des « Etats-Unis d’Europe ». L’accord de La Haye deviendra en 1949 le traité de Londres... Ensuite, le livre de Kohr sortira en librairie en 1957, l’année de Spoutnik et l’année de la fondation des Communautés Economiques Européennes... Faisons l’Europe !
Northcote Parkinson et Freddy Heineken
Par la suite, un autre haut fonctionnaire de l’empire britannique, l’historien de la marine anglaise Cyril Northcote Parkinson (1909-1993), reprendra à son compte la thèse de Kohr. Si ce dernier voyait d’un bon œil la multiplication des administrations permettant à plein de gens de se penser importants, Parkinson y voyait le contraire, affirmant que les grands états créent d’énormes bureaucraties (sa « loi de Parkinson ») à l’opposé de petites entités sous la coupe de monarques qui eux savent gérer avec peu de personnel.
John Train, le banquier millionnaire new-yorkais qui a monté toute la campagne de dénigrement contre Lyndon LaRouche et son ami Jacques Cheminade en France, était un ami de « Cyril » en mémoire duquel il créa une fondation (rebaptisé récemment John Train Foundation) pour défendre la « libre entreprise ».
Ensuite, à un moment donné, le parcours de Parkinson a croisé celui du roi de la pub hollandais, le magnat de la bière Freddy Heineken (1923-2002), selon certains en bons termes avec François Mitterrand. Heineken raconte dans une lettre qu’après sa rencontre avec Cyril Northcote Parkinson, il décide d’engager une équipe de géographes hollandais pour redessiner la carte de l’Europe suivant les critères défendus par ce génie.
Quelques semaines après la signature des accords de Maastricht, Heineken publia d’ailleurs un pamphlet Les Etats-Unis d’Europe (une Eurotopia ?) où il préconise la division de l’Europe en 75 régions ou mini-états possédant une taille dite « optimale » d’environ 5 à 7 millions d’habitants, parfaitement fidèle à l’esprit de Kohr.
La carte Heineken-Wesselink
Ce projet provoqua beaucoup de bruit. Heineken s’est même vu dans l’obligation de faire redessiner sa carte après que le gouvernement grec, consterné par la taille inquiétante qu’avait pris la Macédoine sur sa carte, déclara un embargo sur sa bière.... Certains serbes restent eux aussi assez intrigués par la similitude frappante entre la carte de Heineken et les frontières actuelles tracées par les diplomates à la fin de la guerre des Balkans.
Dans son pays natal, la carte d’Heineken a également fait débat, car la Belgique n’y est même pas divisée entre Flamands et Wallons (à l’horizontale), mais la logique d’un retour à des « nations » anciennes imposerait la réunification (à la verticale) du Brabant néerlandais avec le Brabant belge et de la province néerlandaise de la Hollande avec les Flandres belges et les Flandres françaises...
La globalisation à l’assaut de l’état-nation
Si jusqu’à ce jour des chefs d’états comme De Gaulle, ou d’autres, considéraient ses plans comme des foutaises maléfiques ou comme des simples hypothèses de lycéens attardés, les nouveaux facteurs économiques de la mondialisation font en sort que ce qui semblait loufoque et utopiste hier, risque malheureusement de se réaliser devant nos yeux.
D’abord, dans ses applications sur le terrain, la « mondialisation » a administré des véritables coups de bélier contre les états : les privatisations des grandes entreprises privées et publiques, les fusions acquisitions avec des groupes transnationaux et la politique des délocalisations effacent tout attachement sentimental qu’une population peut avoir avec l’état-nation qu’elle habite.
Ainsi, la Belgique, pour ne pas la nommer, a vu « s’évaporer » des secteurs nationaux entiers : Le groupe français Suez Lyonnaise des Eaux acquiert la totalité de la Société Générale, jadis le plus grand acteur économique du pays (à une époque 60 % de l’activité du pays). Le géant pétrolier anglo-français Total prend le contrôle de Petrofina, ING achète la Banque Brussel Lambert belge, le groupe français Usinor prend le contrôle de la société belge Cockerill Sambre, la banque française Dexia met la main sur le Crédit Communal et le géant français de l’assurance Axa acquiert la Royale Belge. Les forges de Clabecq sont fermées, les délocalisations font disparaître Renault Vilvoorde et la compagnie aérienne belge Sabena dépose le bilan après l’échec de l’alliance avec Swissair. Loin de faire naître des petits pays, et lors de l’occupation nazie, pendant qu’on promet aux crédules une « Flandre autonome » ou une « Wallonie indépendante » la mondialisation financière « évaporise » le plat pays.
Ensuite, jusqu’ici deux questions majeures avaient fortement retenu les candidats à la sécession : celle de frapper sa propre monnaie -une entreprise assez périlleuse, et la nécessité de pouvoir garantir l’accès à un grand marché pour pouvoir vendre ses produits. Cependant, il s’avère qu’aujourd’hui, si les candidats à l’indépendance font partie d’une « zone monétaire », tout devient possible -comme le dirait Sarkozy. (...)
Voila On en est plus où moins à la moitié...Je vous laisse lire tranquillement cette 1e partie, et je vous édites la suite et fin en fin de journée.
Dernière édition par akasha le Ven 20 Mar - 4:05, édité 1 fois
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 2:29
Bonjour les gens Comme promis, voici la suite et fin de l'article; "Régionalisme, sécessionnisme, fédéralisme : l’Europe de Léopold Kohr, projet d’un fascisme universel". Bonne lecture
Robert Mundell et les zones monétaires optimales
L’économiste canadien néo-Keynesien Robert Mundell.
En Europe, il est à remarquer qu’un des « pères de l’Euro » et donc de la banque centrale européenne a été l’économiste canadien néo-Keynesien Robert Mundell, né en 1932, prix Nobel d’économie en 1999, lui aussi sorti de la London School of Economics et actuellement professeur à l’Université Columbia à New York. Parmi les disciples de Mundell, on trouve le directeur actuel de la banque d’Italie Mario Draghi (champion des privatisations imaginées entre copains sur un yacht de luxe du nom de Britannica).
Pendant la gouvernance Berlusconi, Mario Draghi était un des hauts responsables de la banque d’affaires new-yorkaise Goldman Sachs pour l’Europe avant de redevenir le directeur de la banque centrale italienne sous Prodi. L’autre disciple de Mundell est l’ancien PDG de LTCM Alberto Giovannini, dont la firme spéculative, par sa faillite spectaculaire en septembre 1998, a failli conduire tout le système financier mondial à un « Tchernobyl financier ».
En « sciences économiques », Mundell a été avec Marcus Fleming à l’origine de « la théorie des zones monétaires optimales ». Dès 1960, donc trois ans après la création de la CEE et de la publication du livre de Kohr, Mundell affirme que pour que des zones économiques soient « optimales », il est nécessaire que les pays qui les composent n’aient pas de différentiel d’inflation, ne subissent pas de chocs asymétriques mais au contraire connaissent une libre circulation des individus (facteur travail) et des flux financiers (facteur capital).
Vous voyez d’où viennent aussi bien la directive Bolkestein (facteur travail) que les fameuses « critères de convergence » purement monétaires (facteur capital) imposés préalablement à l’introduction de l’euro... et totalement contreproductifs du point de vue de l’économie réelle. Comme nous l’avons montré, le fait de faire partie d’une zone monétaire facilite fortement l’éventualité d’une sécession. Le deuxième facteur, implicite dans le premier, reste la question, pour un nouveau pays en rupture de ban, de disposer d’un marché autre qu’un marché domestique ou national. La transformation de l’Europe en une vaste zone de libre échange en osmose avec la mondialisation leur offre un marché Europe intégré dans un marché monde.
Le cas de la Belgique
Couverture du livre d’Alberto Alesina et Enrico Spolaore : "La taille des nations"
Ces thèses destructrices sont au cœur de la décomposition de la Belgique. Elles le sont à travers The Size of Nations, un livre provocateur publié en 2003 au MIT par deux économistes italiens de grand renom travaillant aux Etats-Unis : Alberto Alesina, chef de la section économie à Harvard et Enrico Spolaore de l’Université Tufts.
Tous deux ont travaillé pour le FMI et la Commission Européenne et ont des responsabilités au National Bureau for Economic Research(NBER) une institution privée financée exclusivement par les quatre fondations patriciennes directement mécènes de la secte néo-conservatrice américaine (Bradley, Scaife, Olin et Smith Richardson). Notez ici qu’en juin 2005, Alesina s’est rendu avec Mundell en Chine où ce dernier travaille comme conseiller auprès du gouvernement.
L’économiste Alberto Alesina.
Faisant la synthèse entre Kohr et Mundell, les deux auteurs affirment que les frontières d’une nation ne résultent surtout pas d’un vouloir vivre en commun , essence de toute république, mais d’un simple marchandage pragmatique sur les avantages de la taille et le coût de la gestion d’un territoire hétérogène.En bref, on applique l’analyse coût/bénéfice utilisé (souvent stupidement) en entreprise à la gestion de ce qu’ils pensent être la bête humaine. Après avoir examiné les avantages qu’offre un grand pays (faible coût des services publics par tête, meilleure répartition de la pression fiscale, meilleure défense, etc.) les auteurs s’interrogent sur la richesse. Si un grand pays devrait en théorie être plus riche, ils affirment qu’en réalité « le volume des dépenses dans un pays dépend essentiellement de l’ouverture de ce pays au commerce ».
De là, évidemment, par pure logique aristotélicienne, découle l’argument qu’un pays « intégré dans le marché mondial possèdele monde comme marché » et que, par conséquent écrivent-ils, « l’intégration économique conduit à la désintégration politique ». La chose est dite : la mondialisation (l’intégration économique et financière), conduit, par sa propre nature, à la décomposition des nations. On saisit mieux pourquoi TheSize of Nations est devenu en Belgique le livre de chevet des indépendantistes flamands.
Frans Crols, le directeur flamand de la revue économique influente Trends et indépendantiste de coeur résume assez bien les conclusions du livre :
En 2004 a été publié The Size of Nations d’Alberto Alesina et Enrico Spolaore, deux économistes italiens qui enseignent dans des grandes universitésaméricaines. Spolaore a été chercheur pendant quelques années à l’Université Libre de Bruxelles. La question qui intriguait Alesina et Spolaore était : sur le fédéralisme et la décentralisation il y a des tas d’études et des textes. Sur le phénomène de l’apparition de plus en plus rapide de nouveaux états, aucun manuel n’existe, aucun texte qui puisse lesguider. Voilà à quoi essaie de répondre le livre très bien accueilli The Size of Nations. Quelles en sont les conclusions :
1) Il existe plus de nations dans un monde démocratique que dans un monde non-démocratique (la démocratie fait tâche d’huile et le nombre de pays indépendants continuera à s’accroître. [En 1945 : 74 pays indépendant,en2003 :193]
2) Le nombre de pays va continuer à croître parce que des grandes zones de libre échange voient le jour comme l’Union Européenne et le Nafta (ALENA : Association de libre échange nord américain). Pour le Québec, rien ne changera avant ou après une séparation avec le Canada car il continuera à faire partie de l’Alena ; pour les Flandres, rien ne changera car, et la Flandre, et la Wallonie continueront de faire partie du marché unique européen et de l’UE.
3) Les coûts de l’hétérogénéité d’un pays peuvent devenir tellement élevé que les citoyens d’une sous division plus homogène décident de faire baisser les coûts en érigeant ensemble un low cost country basé sur plus de cohésion, plus de capital social, moins de disputes et moins de pertes de temps. »
Frans Crols est un des auteurs du Manifeste pour une Flandre indépendante en Europe, publié en décembre 2005 par le think-tank flamand In de Warande , qui exige, sur la base d’un argumentaire « purement économique », la dissolution de la Belgique à l’image du divorce de velours qui a dissout la Tchécoslovaquie « à l’amiable » en 1992. Pour ces indépendantistes, il est souhaitable que Flandres et Wallonie deviennent des nations indépendantes, tandis que Bruxelles - aujourd’hui enclave à prédominance francophone dans la région flamande - obtiendrait un statut... du type Washington D.C.
Nous avons documenté ailleurs la nature néo-conservatrice de leur projet qui vise surtout à mettre fin à un des meilleurs systèmes de protection sociale du monde. Si après 1960 le transfert d’argent (à ne pas confondre avec la richesse) s’est inversé entre les Wallons et les Flamands, l’argent a été essentiellement utilisé pour renflouer des grands groupes financiers au détriment des populations.
Retenons simplement ici le fait que, statistiques à l’appui, le manifeste de In de Warande étoffe l’argumentaire de The Size of Nations. Ce manifeste vient-il de simples militants indépendantistes flamands ? Non, le président du think-tank flamand est le banquier Rémi Vermeiren, ancien patron de la KBC Banque & Assurance, grand spécialiste des produits dérivés et administrateur d’une société minière spécialisée dans le cuivre, et ces membres sont des patrons plutôt de droite parfois membres investis dans des partis sécessionnistes.
Point étonnant donc qu’Enrico Spolaore, un des co-auteurs de The Size of Nations fut sollicité en juin 2005 à ouvrir les travaux d’un colloque au parlement flamand. Lors du débat, Bart de Wever, le président du parti indépendantiste Nieuw-Vlaamse Alliantie (ex-Volksunie), affirmait que « le romantisme est important, mais ne convainc pas les jeunes Flamands au XXIe siècle. Nous devons rationaliser notre discours », (c’est-à-dire parler à la cupidité bien moderne...).
Le drame de la Belgique est le fait que De Wever, un historien formé à l’Université de Leuven qui se réclame de l’idéologie du penseur réactionnaire Edmond Burke, fait aujourd’hui partie des négociateurs officiels chargés de former un gouvernement d’une Belgique dont il souhaite la mort... Sa présence à l’enterrement du fondateur de Vlaams Blok Karel Dillen en mai 2007, en présence de Jean-Marie Lepen, mérite également réflexion.
Le 6 septembre 2007, The Economist de Londres, qui avait publié les premiers articles de Northcote Parkinson et très bien accueilli The Size of Nations, constatant cyniquement l’impasse survenue après trois mois d’efforts en vue d’un nouveau gouvernement belge, affirme sans aucune honte dans un article « C’est le moment d’en finir » que :
Le pays est devenu une monstruosité de la nature, un Etat où le pouvoir est tellement sous-délégué que le gouvernement est un vide que l’on tient en horreur. En bref, la Belgique a servi son objectif. Un divorce praline est à l’ordre du jour. Les belges ne devraient pas se sentir tristes. Les pays viennent et s’en vont.
Comme sous l’occupation, les indépendantistes se font des grosses illusions en pensant que le diable va leur offrir une « belle petite république ». Nous leur donnons comme seul conseil de ne pas lire que les premières pages des œuvres de Kohr et d’Alesina, mais aussi les dernières...
Maastricht et Eurocities
On oublie parfois que le traité de Maastricht de 1991, ou le principe de la subsidiarité -qui affirme que ce sont les autorités les plus petites qui ont priorité de mandat-, a également donné naissance au Comité des Régions de l’Union Européenne que préside Michel Delebarre, maire de Dunkerque. Doublé du réseau Eurocities dont les membres sont des régions et une centaine de grandes villes d’Europe, un puissant lobbying en faveur de la décentralisation s’active. Le président actuel d’Eurocities est Gérard Collomb, maire de Lyon, tandis que Paris et Nantes comptent parmi les membres français.
En 2002, peu de temps avant sa mort, Freddy Heineken a aussi pu exposer son projet, en session fermée, devant les représentants d’Eurocities réuni à Amsterdam. Heineken y plaisantait en disant que pour résoudre le problème politique de l’intégration européenne, il faudrait déporter l’ensemble de la population européenne aux Etats-Unis et de la faire revenir par la suite...
Devant sa carte, un des participants remarqua avec optimisme et opportunisme que l’emplacement des 75 régions ou « Etats-Unis d’Europe » d’Heineken semblait coïncider avec l’emplacement de 75 grandes villes membre d’Eurocities...
En réalité, on ne prévoit même pas des mini-états, mais des « cités-unis d’Europe ». Ce que certains appellent à juste titre comme « la régression médiévale » de Kohr n’est donc plus un simple retour à des nations ou régions du passé, mais la création d’un empire global composé de cités états, plus ou moins dé-territorialisées.
L’architecte designer austro-britannique Christopher Alexander, présent à la conférence d’Eurocities d’Amsterdam, est un autre propagandiste de cette démarche. Citant le Britannique décadent Lord Weymouth qui pense que les limites démographiques d’une région vont de 2 à 10 millions, Alexander affirme : « Faites ce que vous pouvez pour établir un gouvernement mondial, avec mille régions indépendantes à la place de pays. »
Son inspirateur Lord Weymouth proposa ni plus ni moins qu’un gouvernement mondial avec un seul représentant pour chaque pays peuplé d’environ 10 millions d’habitants. Notons qu’il existe aux Pays-Bas un « club des dix millions » qui, inspiré par le chiffre de Lord Weymouth cherche à réduire la population du pays, actuellement au-delà de 16 millions, à 10 millions seulement ...
Sur le plan économique, ce n’est pas un hasard que Robert Mundell caresse le vieux fantasme d’une monnaie unique mondiale. En 2003, il a réuni dans son palais renaissan ce à Sienne un petit groupe de banquiers pour discuter du projet de « monnaie unique mondiale ».
Feu Robert Bartley, qui fut l’ami de Mundell et le rédacteur émérite du Wall Street Journal (connu pour son animosité vis-à-vis de LaRouche) disait que « si l’euro peut remplacer le franc, le mark et la lire, pourquoi une nouvelle monnaie mondiale ne pourrait-elle pas fusionner le dollar, l’euro et le yen ? » Une telle monnaie pourrait être appellé le « dey » (contraction de « dollar, euro, yen »). Bartley ajouta que pour cela il fallait entreprendre « la plus grande de toutes les réformes, une banque centrale supranationale. »
Comme on le voit, les tenants de ce modèle prônent en réalité l’instauration d’un gouvernement malthusien mondial. Le cantonalisme, la régionalisation, le fédéralisme et aujourd’hui les sécessions ainsi que l’intronisation des grandes villes comme des entités politiques au-dessus des états-nations, ne sont que différentes facettes d’une politique visant à détruire les grandes nations afin de mieux pouvoir se débarrasser des petites.
Voir Venise et mourir
Comme on le voit sur la couverture de The Size of Nations -puisqu’on y voit un agrandissement de Venise- pour Alberto Alesina le modèle est cette Sérénissime République, car ce « pays pauvre » est peuplé de gens immensément riches ! Dans le chapitre 11, p.176, Alesina donne en exemple la belle épopée des cités-états du moyen age : « Venise, Lisbonne, Gênes, Anvers et Amsterdam dans l’ordre chronologique de leur leadership » ; et il ajoute que « les cités-états de cette période sont un exemple limpide d’une entité politique capable de prospérer économiquement même si extrêmement petite car son marché était sans relation avec sa frontière. »
Pas une ligne sur le trafic des esclaves, le pillage colonial d’autres pays, les croisades et autres spéculations financières à l’origine de la richesse de la Sérénissime République de Vénise... et de l’empire britannique par la suite.
Léopold Kohr, on s’en doutait, est lui aussi un admirateur farouche de Venise. Dans un roman de politique fiction « Le Duc de Bon-Conseil »,
Kohr élabore un scénario où un bidonville de Porto Rico devient une cité état prospère en appliquant ses préceptes. Le secret ? Il suffit de nommer un millionnaire comme duc du lieu avec l’obligation d’y résider et d’y faire éduquer sa progéniture. La duchesse, forcément, exigera la construction d’un palais, et quand le matin elle ouvre les fenêtres, elle ne supportera plus la vue sur le bidonville. Elle exigera de son mari d’entourer le palais de belles résidences et la construction de bonnes écoles avec les meilleurs enseignants que la planète puisse nous offrir et qui enseigneront aussi aux pauvres...
L’article se termine avec la pirouette suivante qui montre qu’il s’agit de Venise :
De même Venise a commencé sa carrière scintillante comme un taudis épouvantable. Si elle avait suivi les conseils modernes et attendu son développement jusqu’à ce que l’Italie ait été unie, les Nations Unies établies, le Marché Commun formé, elle serait toujours un taudis aujourd’hui. Et il en serait de même d’Urbino, Perugia, Assise, Parme, Padoue et la plus grande part des prestigieux autres. En allant de l’avant toute seule à la façon du Duc de Buen Consejo, elle a violé tous les principes d’une politique, d’une économie, d’une planification, d’une théorie de la localisation, saines, en fait de l’équilibre intellectuel lui-même. Car qui, excepté un imbécile ou un bohémien miséreux, construirait au milieu d’une lagune. Mais elle nous a donné Venise. »
Les Etats-Unis et la France
Si vous pensez que ceci est un complot américain, vous vous trompez complètement. Alesina attaque fortement les arguments de James Madison dans les Federalist Papers, où Madison plaide les avantages d’un vaste territoire d’une grande diversité nationale.
Depuis peu, des mouvements sécessionnistes se sont constitués aux Etats-Unis et entretiennent des liens avec leurs co-penseurs en Europe. Ils réclament une république du Texas, de la Californie, du Vermont, du New Hampshire.
Le 4 octobre 2007, réunis à Chattanooga au Tennessee, les délégués ont adopté une déclaration commune. Affirmant que les questions de liberté dépassent le clivage gauche-droite, et que la mainmise des grandes corporations met en danger la santé et la prospérité des citoyens américains, ils y constatent que « l’empire américain n’est plus une nation ou une République, car devenu agressif à l’étranger et despotique à l’intérieur ». Au nom des droits inaliénables définis par la constitution américaine, qui justifiait la désunion avec l’empire anglais, la charte de Chattanooga autorise la décomposition des Etats-Unis.
Si les instigateurs de la manœuvre sont l’auteur écologiste radical Kirkpatrick Sale, spécialiste des Luddites qui fait parfois écraser des ordinateurs pendant ses discours, et le libertarien Thomas Naylor, professeur émérite de Duke University, et que le nombre de délégués reste très groupusculaire, la démarche « originale » fut largement couverte par le New York Times et USA Today. Le site Internet du Middlebury Institute que dirige Sale, étale toutes les cartes de Kohr et des chapitres entiers de La décomposition des nations.
Les sécessionnistes américains, au-delà de la transformation des « états » en « nations » revendiquent « l’ensemencement nucléaire » (l’utopie d’une immense multitude de petits noyaux de co-habitation) prôné par Leopold Kohr.
Mais, fait nouveau, Sale et Naylor, plutôt écolos et gauchisants n’ont pas hésité depuis peu à sceller un pacte avec les nostalgiques néo-confédérés sudistes en particulier ceux de la Ligue du Sud crée par James Michael Hill en 1994. Hill est un historien des « guerres celtiques » menées par les Irlandais et les Ecossais contre l’Angleterre. Il affirme vouloir éduquer la jeunesse de « Dixie » et préside le League of the South Institute (LSI), fondé avec l’argent de la Mary Noel Kershaw Foundation de Nashville, Tennessee. La fondation finance des monuments en mémoire des « héros » d’un sud esclavagiste et le LSI annonce la publication d’un « livre gris », véritable projet pour l’indépendance du Sud.
Enfin pour la France, la pensée de Kohr est entrée en France par deux petits détours. D’abord, il a écrit pour son ami, le fondateur du parti indépendantiste du pays de Galles, endroit où Kohr s’est installé à partir de sa retraite universitaire en 1977, un livre du nom « Is Wales viable » [est-ce que le pays de Galles peut exister comme nation].
Ce livre fut traduit ensuite en français par le fédéraliste breton et européen Yann Fouéré qui a eu le génie de simplement remplacer le mot « Grande Bretagne » par « France » et « pays de Galles » par « Bretagne »...
Le seul livre de Kohr en français s’appelle donc : Une Bretagne libre est-elle viable ? Fouéré est un des co-fondateurs de la « Ligue celtique » et disait qu’on « peut introduire la mesure dans le capitalisme comme dans le socialisme si on réduit les dimensions des sociétés de toute nature au sein desquelles on les applique, accroissant sur eux du même coup le contrôle des pouvoirs locaux, des citoyens, des producteurs et des administrés, grâce à ce que le Dr Kohr appelle la ’transparence des petits’. »
Le "pape" et surtout le banquier de la décroissance : Edouard Goldsmith
L’autre cheminement des idées de Kohr est le mouvement de « la décroissance ». Lors de la création du Fourth World Educational and Research Association Trust, Kohr en est administrateur aux cotés de l’auteur radical écolo et sécessionniste américain Kirkpatrick Sale et des aristocrates anglais Lord Beaumont, John Seymour, et l’inévitable Edward Goldsmith.
C’est le même Goldsmith, propriétaire de la revue The Ecologist qui est le mécène du mouvement de « la décroissance », traduction française du terme anglais « de-development » apparu pour la première fois dans The Ecologist en 1977.
Dans la même direction va la démarche intellectuelle de José Bové. Dans un entretien au Nouvel Observateur du 17 février 2002, après avoir affirmé que « l’état n’était plus le lieu des réponses aux questions que nous nous posons » et que « L’Etat-nation peut disparaître, cela ne changera pas grand-chose », Bové traitait d’escroc toute personne qui faisait « croire que l’Etat-nation peut être un rempart contre la mondialisation ! »
Leur combat pour la défense de l’environnement n’est qu’un simple prétexte moral pour combattre l’existence d’état-nations modernes. Car la maîtrise du nucléaire et d’autres technologies de pointe nécessitent une division de travail que seuls des états-nations développés puissent atteindre. Ce n’est pas « le nucléaire » ou « les OGM » qui les inquiètent, mais une société qui progresse par sa remise en cause permanente des limites, des « certitudes », des préjugés, des axiomes et l’imbécillité rurale qui contamine les bobos de villes.
Je pense qu’après ce tour d’horizon, nous pouvons conclure que « Small is often not beautiful at all »
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels! Mar 18 Nov - 2:32
Aegis tu dis :
Citation :
Je n'ai pas compris dans ta série d'article en quoi cela était précisément dangereux, et où y résidait le fascisme et le nazisme dans tout cela. J'ai relu plusieurs fois, et il m'apparaît que c'est plutôt une vision pan-européenne qui s'inscrit dans une certaine continuité historique depuis Charlemagne (et terni il est vrai par le nazisme).
Mais où réside la menace ? A part que cela déplaît à une partie des citoyens de l'Europe
Je vais faire très court, parce-que c'est expliqué en long et en large et de façon claire et concise sur plusieurs sujets (cf nouvel ordre mondiale, l'UE trilatérale, et celui-si). de créer un nouvel ordre mondiale totalitaire, avec monnaie unique et gouvernent unique. le tout calqué sur le 3e Reich...l'UE se construit sur se schéma depuis le tout début, en accord avec les multinationales américaine qui le finance de façon occulte, en soufflant le chaud et le froid sur des nations souveraines afin de les asservir (cf Grèce, Espagne, Portugal, Irlande,...). Ou de donner du pouvoir à d'autre, Allemagne Angleterre,...Ils se servent de la stratégie du choc déjà utilisé et amélioré depuis lors, un des 1er pays qui en a fait les frais est le Chili quand Alliende fut renversé par Pinochet et aidé largement par les USA, cette technique servira aussi en argentine et dans les années 80' en Angleterre...
Divers groupes servira à créé l'UE, comme François de Grossouvre, qui dirigeait le réseau stay-behind aussi les réseaux Foccart...André Bettancourt,..Toutes ces personnalités et corpuscules prêteront allégeance au USA.
Intéresses toi aussi à Jean Monnet, le père de l'Europe qui était déjà ultra libérale et en avance, il rêvait déjà d'une Europe privatisé dans les années 50'...Il était aussi un piond de la Ford corporation et travaillait à la banque Lazard !
Pour terminer (car ce n'est jamais que la 3e fois que je te fait un résumer sur se point...) je te cite :
(...)Les fondations Ford, Rockefeller, Carnegie, Hoover et bien d’autres ont servi à la CIA pour financer diverses facultés et "chercheurs" , divers médias, divers partis politiques et syndicats aux ordres. En France, comme partout dans le monde, hier et aujourd’hui. Un exemple parmi tant d‘autres : en 1957 la fondation Ford a financé à Bruxelles l’European Community Institute for University Studies (ECIUS) qui venait d’être créé, à hauteur de 800.000$. Le but de ce machin dirigé par un proche de Jean Monnet était de pousser les universitaires à avoir une approche très libérale de l’intégration européenne. Parmi les membres du conseil d’administration de l’ECIUS, on avait Monnet, ou son ami Robert Marjolin. ECIUS servait aussi à distribuer les donations de la fondation Ford vers les universités « amies », et cela dans tous les pays européens. Il y a des tonnes d’exemples comme celui-là. Aujourd’hui, nous sommes face à une nébuleuse de lobbys, de think thanks et autres groupuscules, dont le seul but est de choisir qui nous dirige, c’est-à-dire de nous diriger. La French American Foundation en est un exemple parmi des centaines rien qu’en Europe. Via son programme "young leaders", elle intègre de jeunes loups aux dents qui rayent le parquet des deux côtés de l’atlantique, qui sont appelés à occuper de hautes fonctions, surtout dans les médias et la politique. La sélection de base et les réseaux fonctionnant à plein, aucun des heureux élus n’est aujourd’hui smicard.(...)
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels!
Le Nazisme et le Fascisme moderne en France et ailleurs basé sur des faits réels!