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 Patience, magazine de Marc Édouard NABE.

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MessageSujet: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeDim 6 Sep - 23:53

Remarque de l'équipe du forum : Nous ne cautionnons pas les paroles de monsieur Nabe dont ses propos sont d'un autre âge et font l'apologie du terrorisme et de la violence, du meurtre et de la division. Néanmoins nous laissons en lecture par soucis de liberté d'expression. Cependant tout nouveau article sera en cache sous spoiler, et tout autres articles ou vidéo posté ailleurs que sur se fil sera supprimé.
Merci pour votre compréhension.



Le numéro 2 est sorti il y a quelques jours. La plume vengeresse de Marc Édouard NABE a encore frappée !

Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Patience2_1024

Val, Charb, Luz, Kouachi, Coulibaly, Todd, Houellebecq, Cavanna, Cabu, Siné, Choron, Finkielkraut, Onfray, Fourest, Bougrab, Moix, Bedos... Tous sont dedans !


http://www.marcedouardnabe.com/patience2/
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeDim 13 Sep - 12:09

Remarque de l'équipe du forum : Nous ne cautionnons pas les paroles de monsieur Nabe dont ses propos sont d'un autre âge et font l'apologie du terrorisme et de la violence, du meurtre et de la division. Néanmoins nous laissons en lecture par soucis de liberté d'expression. Cependant tout nouveau article sera en cache sous spoiler, et tout autres articles ou vidéo posté ailleurs que sur se fil sera supprimé.
Merci pour votre compréhension.


PATIENCE 2 : lucidité politique de Nabe

12 SEPTEMBRE 2015 |  PAR GUILLAUME BASQUIN


  Depuis qu’il est devenu auto-producteur avec son concept d’antiédition, l’écrivain Marc-Édouard Nabe nous a habitué aux « attentats littéraires » : le portrait d’un Paris gelé dans l’immobilité d’une restauration esthétique et morale à tout va dans L’Homme qui arrêta d’écrire ; un titre impossible à faire passer dans l’édition normale (éditeur, j’aurais rechigné… et vous ?), L’Enculé – arbre qui cacha cette forêt : l’originalité profonde de son livre : se placer du point de vue du bourreau tout en défendant moralement la faible victime, Nafitassou Diallo. Voici maintenant un livre-en-forme-de-magazine : Patience 2. C’est un attentat littéraire du plus bel effet : s’afficher violemment anti-« Charlie » quand des millions de Français ont été pour jusqu’à l’aveuglement… Comme l’écrit Nabe page 13, « en France c’est comme ça : l’intelligence régresse mais l’enquête progresse »…
  Premier résultat public visible : décollages furieux (fig. 1) des collages sauvages de planches-test d’imprimerie du magazine dans les rues du quartier des éditeurs à Paris (le sixième)[1] ; censure par omission dans la presse institutionnelle : pas un mot… Rien. Nada ! Nada ! Nada[2] !… Cette censure-là est bien plus efficace que l’ancienne, l’interdiction d’État qui, elle, faisait parler des livres qu’elle interdisait. On connaît la fortune actuelle de l’Enfer des bibliothèques… Finalement, on regrette tous les Ernest Pinard (censeur des Fleurs du mal et de Madame Bovary) qui avaient, eux, un flair infaillible pour repérer la véritable littérature, celle qui a à voir avec le Mal. Mal radical parfois. Ils étaient nos meilleurs éclaireurs.

Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Hommage_VillegleFig. 1 : hommage à Jacques Villeglé © Guillaume Basquin


  Patience 2, donc. La couverture déjà… Impossible de parler de ce « magazine » sans en montrer la couverture, très violente et politiquement incorrecte (euphémisme, n’est-ce pas ?). La voici reproduite.
Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Patience2_1024
  Ma première réaction a été : « Ah ! un peu facile : les “Charlie”, dans leur multitude bienpensante, sont des “fascistes” à vouloir nous entraîner dans leur “bonne” pensée … » J’avais faux. Ce n’est pas du tout ça que Nabe a voulu dire. Encore faut-il se renseigner, et l’écouter, dans une vidéo qu’on peut trouver sur son site, présenter son « livre » rue des Trois-Portes, lieu historique de la fondation d’Hara-Kiri, ancêtre de Charlie HebdoVerbatim : « Même “lui” est “Charlie”. On en est arrivé à un tel stade de compromission, de traîtrise, de dégueulasserie, de guimauverie, que même Hitler aujourd'hui serait “Charlie”. » Tout à fait différent, n’est-ce pas ? On sait que les masses ne sont pas toujours (pas souvent ?) éclairées, malheureusement ; dans un livre essentiel de Georges Bernanos, La France contre les robots, récemment réédité par les éditions du Castor Astral, on apprend que ce sont les masses, après tout, qui ont porté Mussolini et Hitler au Pouvoir absolu. C’est très gênant, n’est-ce pas ? Ça ne se dit pas… Dès 1945, Bernanos écrivait : « Il est possible que ces vérités déplaisent. » Car, la voilà cette vérité déplaisante du temps d’alors : « Ce qui fait l’unité de la civilisation capitaliste, c’est l’esprit qui l’anime, c’est l’homme qu’elle a formé. Il est ridicule de parler des dictatures comme de monstruosités tombées de la lune […] dans le paisible univers démocratique. Si le climat du monde moderne n’était pas favorable à ces monstres, on n’aurait pas vu en Italie, en Allemagne, en Russie, en Espagne, des millions et des millions d’hommes s’offrir corps et âmes aux demi-dieux, et partout ailleurs dans le monde […] d’autres millions d’hommes partager publiquement ou en secret leur nouvelle idolâtrie. » Plus grave : « Car les Démocraties, vous le savez, […] comptaient beaucoup d’amis des fascismes – des millions et des millions d’hommes acclamaient une doctrine qui, non seulement reconnaît à la Collectivité tout pouvoir sur les corps et les âmes, mais encore fait de cette sujétion totale de l’individu – pour ne pas dire son absorption – la fin la plus noble de l’espèce. » L’incroyable s’était produit : les hommes s’étaient mis à mépriser ce qui fait l’essence humaine même, la liberté. Dans cette grande opération de manipulation des masses qu’a été l’affaire « Je suis Charlie », même Hitler, l’incarnation même de la grande catastrophe métaphysique de l’Occident pour les Temps modernes, ce symbole du Mal absolu qu’a été le nazisme populaire, aurait probablement été « Charlie »… Oui, ça se tient. Maître en esthétisation de la politique (alors qu’il faut politiser l’Art, comme le disait Hans Jürgen Syberberg dans un ouvrage capital, La Société sans joie[3] – nous y sommes !), il aurait très probablement défilé le 11 janvier aux côtés de François Hollande…
  Et voilà pourquoi Nabe, dans Patience 2, a fabriqué, dans la grande tradition des artistes historiques du photomontage politique (John Heartfield et Georges Grosz), des montages satiriques « problématiques » : parmi d’autres, le pubis d’une jeune fille en fleur devient la moustache toute hitlérienne d’une célèbre chroniqueuse de radio connue pour son fanatisme de la Laïcité anti-arabe et sa participation active à une certaine désinformation de l’audiovisuel français d’État (fig. 2) – ce n’est pas parce qu’on estgay and lesbian friendly qu’on n’est pas une (ou un) raciste néoconservateur – cela ne dédouane aucunement de participer activement à un système d’oppression qui bâillonne la pluralité d’expression et le véritable multiculturalisme (par exemple, le droit accordé aux femmes de se voiler si ça leur chante – l’excellente cinéaste iranienne Samira Makhmalbaf, fille de Mohsen, à l’époque de son beau film La Pomme, avait défendu à Cannes le port du voile quant à sa personne comme droit à se garder pour son Dieu son homme – qui, pensez-vous donc, est le plus « moderne » et radical, le grand cinéma néo-réaliste iranien, ou le cinéma d’appartement bobo français ?…) Et puis quoi encore ?
Patience, magazine de Marc Édouard NABE. FourestFig. 2 : photomontage satirique, p. 19 © Nabe
   
  
  Il faut se défaire de ce mauvais goût, de cet occultisme quant au socialisme-pas-si-mou : le vrai fascisme, il faut sans cesse le rappeler, c’est de vouloir imposer « son » point de vue à tous les autres, sans respecter, ou tout du moins écouter, leurs convictions. (« On était toujours au cœur de cette confusion malsaine, de ce cynisme assumé, déniant aux croyants le moindre avis politique », p. 71.) Par ailleurs, il ne faut jamais l’oublier, Hitler était végétarien : c’est tellement progressiste de l’être, tellement du côté du « bien », de l’écologie… Irréprochable !… Nabe ne joue plus. Les bouts de photographies qu’il agençait naguère pour le plaisir de la stupeur, sous ses doigts armés d’une souris d’ordinateur, se sont pris à signifier. Désormais, à l’interdit poétique s’est substituél’interdit social, ou plus exactement, sous la pression des événements et de la Propagande, dans la lutte où l’artiste se trouve pris, ces deux interdits se trouvent confondus : dans notre temps de dictature médiatique de la pensée unique, il n’y a plus de poésie que de la Transgression. (Je dois ici remercier les ayants-droit d’Aragon, car j’ai honteusement détourné un texte de lui datant de 1935, « John Heartfield et la beauté révolutionnaire[4] ».)
  Ce « magazine » illustré de Nabe circule à Paris sous le manteau, hors de tout lieu de vente institutionnel (c’est-à-dire via la plateforme de vente à distance de l’auteur sur Internet) ; quand il vous parvient, on a comme l’impression d’être en possession du dernier livre de l’auteur de « l’infâme Justine » et de « l’encore plus ignoble Histoire de Juliette »… La caravane de la Littérature passe, et les chiens, lassés, n’aboient même plus… Les anti-Pinard ont bien repéré les dernières productions de l’anti-littérature : voici, par exemple, (et je m’excuse de ce procédé vulgaire, mais nécessaire à mon discours – il faut le voir pour le croire), l’incipit du dernier livre, Un amour impossible, déjà un énième succès critique, de Christine Angot : « Mon père et ma mère se sont rencontrés à Châteauroux, près de l’avenue de la gare, dans la cantine qu’elle fréquentait, à vingt-six ans elle était déjà à la Sécurité Sociale depuis plusieurs années, elle a commencé à travailler à dix-sept ans comme dactylo dans un garage, lui, après de longues études, à trente ans, c’était son premier poste. » Aucune musique, aucun rythme, nous sommes d’accord ; mais, plus grave : c’est carrément laid et très mal ponctué. Si j’étais professeur de collège, j’aurais très mal noté cette copie… Comparez avec n’importe quelle phrase de n’importe quelle œuvre de Sade ou Stendhal ou Flaubert…
  Mais qu’y lit-on, me demande un lecteur pressé ? Eh bien, c’est que c’est très difficile à résumer. Un résumé, genre dans lequel je me sens malhabile, ne vous donnerait pas grand goût à la lecture de cet ouvrage, je crois. Il faut y distinguer plusieurs moments ou chorus.


 Un livre d’artiste
  Et d’abord, c’est un livre d’artiste, plus exactement c’est le premierlivre d’artiste sur le sujet. Et par quelqu’un qui, en plus d’avoir connu intimement le fondateur historique (le Professeur Choron) du vrai Charlie HebdoHara-Kiri, y a dessiné régulièrement pendant deux années, de 1974 à 1975, alors âgé de 15 à 16 ans. Est-ce un hasard si c’est le seul livre sur l’événement dont on ne parle pas en France, pays connu depuis longtemps pour ne pas aimer ses artistes vivants (la liste est longue, inutile d’insister…) ? Non, je ne le crois pas… Le livre d’« idées » d’Emmanuel Todd, Qui est Charlie ? (pas lu par votre serviteur), lui, et même s’il avançait certaines idées communes à celle de Nabe (c’est surtout la France islamophobe qui a défilé le 11 janvier – réalité déplaisante à entendre qui culmina lors de la publication d’un dessin odieux d’Uderzo, repris par exemple par Paris Match, où l’on voit le personnage d’Astérix (le franchouillard par excellence) bouter hors de Gaule un « bicot » à babouches[5] – l’Arabe ayant remplacé le Romain) a eu droit à une couverture médiatique tout à fait extraordinaire… Qui en France a pu ne pas en entendre parler ? Pas grand monde à part quelques ermites, je pense…
  Outre les nombreux collages et montages qui s’y trouvent (une mention toute spéciale au montage stupéfiant de la page 101 où l’on voit Michel Houellebecq mimiter tour à tour Céline, Baudelaire, et même Artaud (excusez du peu…) – le tout au milieu de Patrick Sébastien, « son maître » selon Nabe), il faut y insister : au milieu du réalisme le plus prosaïque (la description, commentée numéro par numéro, « Une » après « Une » et page après page, de tous lesCharlie Hebdo – quel boulot ! Digne de L’Histoire dune revue, les« Cahiers du cinéma » d’Antoine de Baecque ou de L’Histoire de « Tel Quel » de Philippe Forest – puisqu’il n’y manque pas les nombreuses histoires de ruptures et démissions diverses au sein des différentes revues – qui s’était collé à cette tâche avant Nabe ? personne !) ou atroce (les scènes d’assassinat mêmes), Nabe injecte par-ci par-là des envolées poétiques qui trouent la page blanche (c’est d’ailleurs ce qui caractérise tous ses écrits) :
  – Dès la page 4 (nous sommes au décrochage de « l’exposition Hara-Kiri de Nabe » le 7 janvier (j’y étais, in et off) : « À ce moment-là les cloches de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky [ô saint Eisenstein !] retentirent. Le son souleva le ciel, le sortit de sa ouate grise comme on sort un flemmard du lit. » Patience 2 est bien un roman (de l’actualité la plus brûlante)… Père, ne vois-tu pas que tous nous brûlons ?…
  – P. 30 : reliant les deux actions séparées du GIGN et du RAID contre, respectivement, les frères Kouachi en pleine campagne, et Coulibaly en plein Paris, Nabe imagine une équivalence musicale jazzistique (« Il est fou ! Il est fou ! ») : « C’était comme si deux orchestres de jazz allaient jouer un même morceau en même temps… Ça a d’ailleurs existé ! Ç’est le célèbre disque manifesteFree Jazz avec les deux quartets croisés d’Ornette Coleman et d’Eric Dolphy ! » Démonstration écrite : « Juste avant que la nuit tombe, les deux solutions finales vont en effet exploser en même temps, dans le bruit, la fumée, les images fracturées, les coups de feu, les écorchures, les cris, les soubresauts, sur fond de néant propagé par les infos hoquetantes… » Musique : « Gargouillis étranglés de clarinette basse et rafales de saxos alto d’assaut ! Bâtons d’explosifs et baguettes de batterie ! Grenades et trompinettes à sourdine ! Breaks de kalachnikovs ! Coups de feu et de cymbales sourdingues… » Le Bruit et la Fureur…
  – P. 33 : sur l’assaut du RAID : « Un assaut, c’est orchestré comme un feu d’artifice, une fois que c’est parti, tout s’enchaîne comme une pièce de Molière sous Louis XIV avec ballets mis en musique par Lully […] le spectacle doit se terminer par l’embrasement du décor ! Jardins et bassins aspergés de feux ! Toute la nuit de Versailles, pardon, de Dammartin, sera illuminée s’il la faut. C’est la fête de l’Imprimerie enchantée ! […] Pour montrer que la pièce est terminée, les gendarmes qui en ont assez de ce Guignol lèvent le rideau de l’Hyper Cacher […] magnifique image de ce rideau de fer montant lentement, et dévoilant un corps par terre… […] Comme dans L’Iliade, les hérauts du RAID foncent, boucliers en main… »


 L’impubliable
  Autre caractéristique de tous les écrits de Nabe depuis qu’il s’anti-édite : tous seraient impubliables dans le monde actuel de l’édition… Alors, il en profite, le « Nabus » (ainsi que Sollers l’appelait avec affection quand ils se voyaient presque tous les jours), pour attenter à chaque nouveau coup joué un peu plus aux bonnes mœurs littéraires. Où ailleurs que dans son système d’anti-édition pourrait-il faire ça ? Nulle part en vérité. Moi, éditeur, je ne le publierais sans doute pas tel quel… Dans sa jeunesse (dans Au régal des vermines très exactement), l’artiste déclarait que la position idéale de l’écrivain c’était la prison – on se souvient d’un écrivain américain déclaré traître à sa patrie écrivant, enfermé dans une cage de fer : « Naufrage de l’Europe… Ego scriptor… » – l’anti-édition est devenue la prison de Nabe : commercialement, il a du mal à agrandir son cercle de lecteurs puisque tout le monde, pour le punir de cette liberté inadmissible, le snobe en l’occultant ou alors le traîne en diffamation (pas un seul écrit sur lui sans la mention « antisémite » – le boulet très efficace, ô combien !, qu’on lui a accolé dès son premier livre – toutes ces dernières années dans la presse non Internet) sans droit de réponse possible de sa part (encore, récemment, son ancien « fan », Yann Moix, dans les colonnes de Libération) ; mais artistiquement, il est l’auteur le-plus-libre-du-monde : il dit souvent être au Paradis quand tous les autres seraient en Enfer (c’est-à-dire au « paradis » de l’édition commerciale pavé de bonnes intentions comme l’on sait…)


 La position (politique) de l’auteur
  Et d’abord, cette évidence : le 7-Janvier n’a pas été le 11-Septembre français contrairement à ce que raconte la Propagande (tout comme dans L’Homme qui arrêta d’écrire, on dirait qu’il n’y a plus qu’un seul journal, La Pravda !) : un attentat est une destruction aveugle (l’acte surréaliste même, selon André Breton…), rien de tel là : « Pour une fois qu’il ne s’agissait pas d’un attentat aveugle ! […] Je n’ai pas souvenir d’un attentat aussi ciblé et groupé. […] Là, c’étaient des célébrités. Du jamais vu ! » (p. 7). Par-delà Bien et Mal, c’était nouveau… « L’exécution des membres de Charlie rappelait plutôt celle de Ben Laden. Ce n’était pas un 11-Septembre bis, c’était un Abbottabad bis ! Entrer dans une bâtisse où ils savaient que leur cible se trouvait, tuer les gardes, monter à l’étage, surgir en surprise, repérer qui était le chef (Charb), et l’abattre… » (p. 14), etc. etc. Au pire, c’est aux frères James qu’on peut comparer les frères Kouachi : du pur banditisme froid mais pas aveugle. Pour reconstituer les scènes des attentats (en vérité des assassinats très ciblés – boum ! boum ! boum !…) des frères Kouachi et de Coulibaly, Nabe utilise une technique très cinématographique : il montre ce qui se passe, sans vraiment juger. La caméra-sur-pied de Nabe, bien stable, pas d'affolement (comme chez les Frères Kouachi après leur vengeance), pas d'égarement de « cambrioleur », filme le moment fatal : « ­— Vous avez insulté le Prophète, vous allez payer, dit l’un des Kouachi aux autres “résistants”. » (p. 16). (Vous aurez noté le terme résistants mis entre guillemets quand il s’applique à des types qui avaient invité dans leurs colonnes presque tout ce que la France compte d’hommes et de femmes du Pouvoir…) C’est « mal » ? Oui, peut-être, mais alors seulement pour ceux qui ignorent encore que la vraie littérature a toujours eu à voir avec le Mal total… La Littérature et le Mal… Sade… Bataille… Genet (« C’est encore du Jean Genet en vrai ! », p. 41)… Pasolini… Et surtout, Dostoïevski : « Je passerai rapidement sur la bibliographie dostoïevskienne évidente qui traverse ce drame du 7 janvier : Les Frères Kachouiramazov ; Les Idiots ; L’Éternel Charlie, et Les Dépossédésbien sûr. » (p. 18). En cinéma, qu’ont-ils fait d’autre que montrer des personnages englués dans le Mal total (jusqu’à rejoindre une certaine sainteté), des cinéastes aussi divers que Bresson (L’Argent), Bruno Dumont (La Vie de Jésus) ou encore Gus Van Sant (Elephant) ? Toutes apologies du Mal radical ? Eh non ! Il firent tous montre d’une juste distance, objective. Pas de jugement trop subjectif… ou alors, l’abjection ! Baise-moi, l’horrible film de Virginie Despentes (le film le plus laid vu de ma vie (bien remplie) de cinéphile)… Film qui, dans une totale subjectivité revendiquée par une caméra toujours portée à l’épaule (ce cliché d’un cinéma faussement cassavetien), montre la vengeance répétée de deux femmes violées contre des hommes-en-tant-que-porteurs-de-couilles… Cette scène de lynchage d’un pauv’ type innocent qui venait de retirer de l’argent à un distributeur… le recadrage zoomé lorsqu’il est exécuté froidement… si j’m’en souviens !… Une « cinéaste » capable à ce moment-là (l’assassinat aveugle d’un mâle-en-tant-que-mâle-représentant-du-phallus) de zoomer sur la souffrance mérite notre plus profond mépris. Zoom de kapo sur une cervelle qui éclate… Et la laideur du son-déjà-numérique… Oui, « le travelling est affaire de morale »… Comparez maintenant avec la technique stylistique nabienne : bagatelles pour deux massacres : 1/ « Les deux Kouachi s’étaient bien entraînés au Yémen. Avec un AK-47, le recul est énorme, il faut viser la taille si on veut atteindre le buste, et bien s’approcher si… » (p. 16). (De là à ce qu’on accuse Nabe d’avoir lui-même appuyé sur la gâchette… il n’y a qu’un petit pas pour la presse…) 2/ « Comme Coulibaly avait déposé un de ses flingues sur une palette de sacs de farine, un otage, Yoav Hattab, décida de faire le brave. Il empoigna la kalachnikov et appuya sur la gâchette pour liquider ce nègre nazi… Mais le terroriste avait l’oreille aussi fine que celle de Jesse James le 3 avril 1882, à Saint Joseph (Missouri) lorsqu’à coup sûr il entendit derrière lui Bob Ford armer son colt pour l’abattre. Hattab n’eut pas la chance de Ford […] l’arme qu’il avait piquée était enrayée ! […] Sans hésiter, Coulibaly tua Yoav… Pas de pot ! Si la kalach’ avait fonctionné… » (p. 30). Tout y est du montage cinématographique langien (M le Maudit), ou même bressonien (L’Argent) : champ/contre-champ ; son en avance sur l’image ; plans-inserts, etc. Plus avant, page 41, Nabe écrit : « Même si ce sont des cons, même s’ils méritaient l’enfer en tant qu’hommes pour leur geste, les Kouachi méritent le Paradis parce que seul des saints auraient pu faire ce geste ! Tuer douze personnes pour venger le Prophète ! Il n’y avaient que des saints ou des assassins (autant écrire des assassaints) qui pouvaient être les auteurs d’un acte pareil ! » (C’est moi qui souligne ce magnifique mot, pure création verbale nabienne : « assassaints ».) Difficile dialectique du Bien (céleste) et du Mal (terrestre) à la saint Genet…
  À l’inverse, voici la position (mauvaise) politique de Val-Charlie : souligner « l’injustification systématique de tout acte de résistance[arabe]… Particulièrement ceux des femmes… ». Voici la première couverture dangereuse pour Charlie selon Nabe (en 2002) : « Dieu prix Nobel de la guerre ». C’était confondre  et assimiler la guerre de résistance politique de certains Arabes contre l’impérialismeyankee – équivalente à celle des Indiens d’Amérique (qualifiés d’outlaws et mis à prix pour leurs têtes par les pouvoirs médiatiques d’alors – voir le chef d’œuvre crépusculaire de John Ford à ce sujet,Cheyenne Autumn (1963)) contre le vol de la terre de leurs ancêtres à la fin du 19e siècle – à une guerre de religion.
  Nabe doit sans arrêt marteler cette évidence, tellement elle ne semble pas passer (on dit de lui que « c’est un cerveau malade ») : « Ce n’est pas au nom de la religion que les attentats du 11-Septembre s’étaient faits, imbécile ! » (L’imbécile en question étant… Val !) Et surtout : « Non, le terrorisme n’est pas une provocation… C’est une justice qui s’abat sur l’injustice ! » (p. 73). Soyons clair : j’aime la vie (Nabe en est un adorateur), je n’ai pas du tout envie d’un embrasement terroriste en Occident au nom d’un « choc des civilisations », je crache sur les adorateurs d’un slogan tel que ¡ Viva la Muerte ! ; mais je sais aussi qu’il faut régler la justice au Moyen-Orient en amont de tout règlement sécuritaire (tu parles !) de la question. Que fait l’ONUque ?
  Au lieu de se scandaliser comme tous les « adultes » de la presse de notre pays, sur les dégâts de la colère des banlieues, Nabe se focalise sur les raisons de cette colère, comme un certain Ford, cinéaste, pour un autre temps et dans un autre pays… Qui dira qu’il a eu tort dans 60 ans ?
  Par ailleurs, Nabe précise ici, dans ce roman, encore un peu plus sa position d’anarchiste total des Lettres françaises : « Moi, j’ai toujours été contre toutes les guerres et pour toutes les guérillas. » Anarchisme viscéral… C’est un bon sujet d’étude pour un étudiant… Thésards, à vos crayons !


 Un procès sans appel de l’islamophobie du nouveau Charlie Hebdo
  Il faut s’ouvrir les yeux en lisant la description ultra-précise de tous les numéros du nouveau Charlie Hebdo (soit, après 1992) par Nabe : ça n’a été qu’une « longue croisade contre les Arabes ». L’histoire d’un long étalage de racisme déguisé en « droit au blasphème »… Moi qui n’ai jamais acheté ce canard déchaîné après les Arabes, je n’aurais jamais pu imaginer cela tout seul… Car oui, c’est triste à dire mais Charb et Val n’étaient que de petits bourgeois blancs qui se permettaient d’insulter le Prophète en permanence, « pour se marrer ». (Quelle rigolade !) Leur « crime » ? Avoir la Foi… Ça, les fanatiques de la Laïcité, ‘y supportent pas !… « Il faut ouvrir les numéros et constater le nombre incroyable de dessins et de brèves, de textes aussi péremptoires que désinformés et de slogans matraqués contre les islamistes en particulier et les Arabes en général… L’islamophobie jusqu’à la nausée, c’était à l’intérieur de Charlie que ça se passait ! » (p. 64). Mais il y a plus : « Tous les moyens étaient bons pour décrédibiliser politiquement la résistance arabe où qu’elle se trouve. Même dans le passé ! » Même Sartre, pourtant « sacrée ganache démocratique insupportable, était enrôlé à titre posthume, en 2006, par Charlie Hebdo, parmi les adeptes du terrorisme », dans une caricature sur la violence arbitrée par Alain Finkielkraut ! On l’y voyait représenté en terroriste ! (Parce qu’il avait préfacé ce « damné de la terre » qu'était Fanon ?) Qui contrôle le passé contrôle le présent, c’est bien connu…
  Comment ? Vous êtes choqué ou choquée par l’affreux « portrait » de Philippe Lançon en « Elephant Man », page 106 (on a vu ce photomontage dans certaines rues de Paris) ? C’est que vous n’avez pas lu ce qu’il écrivit dans Charlie en 2004 : « Une intervention américaine en Irak était peut-être justifiable. » (Si vous ne comprenez pas la logique ce que je viens de dire, il vous faut séance tenante lire Printemps de feu de Nabe – voir ma chronique sur ce livre dans ce même « blog » Mediapart, le 18 février 2015.)
  2004 marque le vrai début d’une « croisade antiarabe au sens strict ». « Tout était analysé comme si, en 2004, on vivait en plein XVIIIe  siècle, et qu’il fallait combattre légitimement les diktats de la religion… Ce qu’ils ne comprenaient pas, ces imbéciles, c’est que la religion avait changé de camp : maintenant, c’était la laïcité, la religion au sens “opium du peuple”. » (p. 62). Où Nabe rejoint finalement certaines des dernières préoccupations de Sollers quant à la nouvelle transgression des valeurs aujourd’hui… (Sollers apparaît plusieurs fois dans ce livre illustré, de façon positive et affectueuse. Par exemple, page 43, il prouve à Nabe que le titreL’Idiot International était tellement supérieur à celui de Charlie Hebdo pour la simple et bonne raison qu’on n’aurait pas pu créer un mouvement populaire de masse sur ce slogan : « Je suis L’Idiot »… J’aime mieux quand Nabe dit « oui » aux gens que j’admire moi-même que « non ». Ouais, ouais, ouais… Yes I will Yes…) Les Pouvoirs changent, les oppositions aussi ! La résistance gauchiste au pouvoir gaullien perd de son sens sous la dictature (faussement molle) mitterrandienne… Que penser d’adultes se branlant sur le « satanique voile » ? « Ils ne pensaient tous qu’à ça. Le voile, c’était comme une musique lancinante de semaine en semaine… Blabla de Val : “Que voile ce voile ?” » (p. 63).
  La capture, montrée comme celle d’un grand singe, d’un éminent Chef de la résistance arabe, Saddam Hussein (pourtant adepte d’un État fort et laïc) ? « Cette bonne blague ! La pendaison de Saddam Hussein, ça les fit presque autant rire que sa capture, à Charlie ! “Marié ou pendu dans l’année”, disait un Saddam vu par Charb […] Toujours le premier à se foutre de la gueule d’un exécuté… » C’que c’est drôle !… On n’en croit pas nos oreilles… Toujours, les arabes (forcément intégristes et fanatiques), y étaient représentés entourés de « plein de mouches » : un Arabe musulman intégriste, ça pue énormément ! « Au fil des années, Charlie était vraiment devenu La Libre Parole[6] »… Car hélas oui, « dans presque tous les dessins, la ceinture de bâtons de dynamite chez l’Arabe devenait un cliché graphique exactement comme le nez crochu pour les juifs dans les hebdos de l’Occup’ ». Éternel retour… Que dire alors ? Eh bien conclure ce sous-chapitre par ce diagnostic vital sans appel du Docteur Nabus : « Ce qui chiffre à treize années complètes leur acharnement antiarabe croissant (si j’ose dire) que les “Je suis Charlie” d’aujourd’hui glissent sous le tapis… » Qui glisserait en premier ne rirait pas le dernier… Ça nous arrangerait trop bien de « faire partir le “différend” avec les musulmans des caricatures de Mahomet en 2006 »… Mais c’est historiquement faux ! « Non,Charlie avait déjà caricaturé le Prophète et tout seul, comme un grand, sans avoir l’excuse de défendre un confrère danois par solidarité “libertaire”… » Liberté ! que de crimes on commet en ton nom !…
  Ah ! ça ira, ça ira, ça ira…
  Les fanatiques les nazislamistes, on les pendra !
  Quoi encore ? Vous pensez que Nabe est bien cruel envers ses anciens confrères d’Hara-Kiri ? Eh non ! Tout comme dans sonJournal intime (ou plutôt « extime »), il les aurait voulus meilleurs, ses potes en dessin… Quand il repère, au cours de ses visionnages prolongés sur microfilms à Beaubourg, de bons dessins de Gébé, Siné, Wolinski ou Vuillemin, il n’hésite pas une seconde à leur rendre hommage : page 62, à propos de Gébé : « Fantastique dessin de deux Irakiens qui recevaient par parachute un “paquet de démocratie, ration individuelle” […] Béni soit Blondeaux ! » Rendons ici aussi justice à Wolinski qui fut le seul à sauver cette bande de « traîtres à leur bienfaiteur » que fut en général l’équipe du « nouveau » Charlie lors de la mort du Professeur Choron, en 2005 : pas ou peu d’émotion. « Dans le numéro suivant, Wolinski fera quand même une bande, aux superbes noirs et blancs. » Et Siné est sauvé au milieu de la chute généralisée : « Et Siné lança quand même : “Choron, au secours, reviens, ils sont tous devenus socialistes !” » Le (vrai) mauvais esprit satirique ne peut jamais être du côté du Pouvoir…


 L’annonce faite à Val
  Il faut se rendre à cette évidence, que cela plaise ou non : Ben Laden, qui était comme un grand chef Indien de la résistance Arabe – un Sitting Bull, un Geronimo ou un Cochise, tous héros et martyrs de peuples exterminés depuis – avait prévenu Val-Charlie de la menace qui pesait sur eux, dès mars 2008 : « Si la liberté d’expression n’a pas de limite pour vous, alors vous devez être assez ouverts pour accepter notre liberté d’action. » C’est la loi du talion : à transgression dans « l’expression », transgression égale dans « l’action »… Cette « annonce faite à Val » n’a pas été écoutée, c’est le moins qu’on puisse dire… Que ne sont-ils mis à peindre des asperges ou des pivoines pour se mesurer à Manet plutôt qu’à Uderzo ? Ou même ils auraient pu se mesurer à Daumier pour rester dans le domaine de la caricature… ou à Felix Vallotton pour le trait ?… Mais, non ! En 2010, Nabe nous apprend qu’« il y avait au moins dix à quinze dessins contre les Arabes dans chaque numéro » ! Si si… « La cible n’était plus le terroriste islamiste mais carrément la femme voilée […] C’était devenu Burqua Hebdo […] Pour Cabu, elle était une chienne : une de ses bandes s’appelait “Le monde vu de ma niche”. Sous-titre : “Ce qu’entrevoit une femme voilée”. » (C’est moi qui souligne.) Ah ! c’est trop écœurant, j’arrête là ma recension de l’islamophobie primaire de Val-Hebdo… Stop.


 Morale
   Il faudra s’y faire, la « morale » triste et « scandaleuse » (pour le moment) de cette histoire sanglante, c’est que « finalement, les frères Kouachi ont été les deux derniers lecteurs de Charlie Hebdo, et c’est par charité qu’ils sont allés l’achever avant que le déshonneur ne soit trop grand » (p. 48) ! « On a vengé le Prophète Muhammad ! On a tué Charlie Hebdo ! », devaient crier les frères Kouachi avant de quitter la rue Nicolas-Appert… Quant au « testament de Coulibaly », en voici un extrait choisi à la page 38 : « Vous attaquez le khalifat, […] on vous attaque. Vous pouvez pas attaquer et rien avoir en retour… » Ça fait peur, oui ; alors arrêtons peut-être de soutenir certains régimes qui…, non ? Car en vérité en vérité, « ce n’étaient pas seulement les intégristes qui ne voulaient pas qu’on touchât à Mahomet, mais tous les musulmans du monde » (p. 67). La voilà, oui, l’incompréhension de fond, le vrai « choc des civilisations » : « C’est ça que les Blancs ne comprennent pas, aveuglés par leur occidentalisme toujours suicidaire, et jamais sacrificiel : si les djihadistes ne cherchent ni à fuir ni à se cacher, c’est parce qu’ils sont dans une logique de sacrifice, et pas de suicide. Le dernier acte de leur action est toujours l’affrontement perdu d’avance avec la police de l’État visé… » (p. 27). (Et certainement pas l’espoir et l’attente d’atteindre enfin les 70 vierges promises du Paradis du Coran…) Non réconciliés ! Voilà pourquoi Nabe, dans l’annonce qu’il avait lui-même faite à la parution prochaine de son Patience 2, avait pu sous-titrer : « Pourquoi la France ne comprend rien au terrorisme ». Et, hélas, il y a plus encore : « Un immigré français, à partir du moment où il est tueur » est décompté des morts par la police ! « Plus considéré ni comme un Français, ni comme un mort ? Même pas mort ! Ce ne sont pas des êtres humains, voyons !… Ils sont décomptés du royaume des morts ! Ô Dante, interviens ! » (p. 33).
  Je ne parlerai pas ici de l’injustice de traitement réservé, tout particulièrement en France, au délit d’antisémitisme exprimé (ou dessiné) par rapport à celui d’islamophobie… Deux poids, deux mesures… Collaboration de l’époque de Vichy non digérée ? C’est un terrain très (trop) glissant… mais réel !


 L’image dans le tapis : une énigme
  Page 23 Nabe nous enseigne, d’après la lecture de la sourate diteL’Araignée (« le Prophète avait trouvé refuge dans une caverne[comme Ben Laden, déjà !] et une araignée avait tissé une toile sur toute l’ouverture, pour protéger le fugitif » qui était poursuivi par des ennemis qui renoncèrent alors : « Il n’a pas pu entrer sinon il aurait crevé la toile ! »), que le seule caricature acceptable du Prophète pour les Musulmans croyants aurait été celle-ci : « L’entrée d’une grotte fermée par une grande toile d’araignée… Muhammad est dedans et personne ne le voit. Caché au fond (derrière l’image ?) et protégé par la toile intacte… » Cela ne rappelle-t-il pas l’un des principaux Commandements de l’Ancien Testament ? Tu ne feras pas d’image de ton Dieu… Ce serait « l’occasion pour tous les dessinateurs de montrer leur bonne foi. À vos crayons, non-islamophobes » ! Trouez donc la page blanche sans toutefois trouer la toile de l’histoire de la sourate !…


 Fictions
   Retour en arrière dans le temps. Flash back ! Nous sommes en 2006. Ce n’est pas « l’avocat d’un chansonnier » (Bernard Maris et Houellebecq, selon Nabe) qui a choisi la couverture fatale (« C’est dur d’être aimé par des cons… » – soit : « C’était clair : Charlie Hebdo prenait tous les musulmans, c’est-à-dire tous les arabes, pour des cons ! »), mais un Juif qui sait ce qu’« avoir peur de Dieu » veut dire, Georges Wolinski. « Eurêka ! » Il a trouvé : voilà la « une » du 8 février 2006 : « Un Mahomet riant aux éclats, tenant le journal danois, et qui [dit] : “C’est la première fois que les danois me font rire !”, et sans montrer les caricatures, bien sûr ! » (p. 67). « Ils » ont opté pour cette solution d’un grand artiste du dessin satirique…Flash forward… Vouuûff !! Nous sommes le 11 septembre 2015 : je n’ai toujours jamais acheté ni même ouvert un seul exemplaire deCharlie Hebdo (ça ne m’a jamais intéressé)… Personne n’est mort. Les ventes s’étiolent, mais le journal continue son p’tit bonhomme de chemin… Je n’ai pas écrit cet article, éloge « scandaleux » ; la répression ne commence pas…
  Je ne quitte pas Mediapart qui n’est qu’une caricature de média par-ta-gé (tout comme notre société n’est qu’une caricature de démocratie : en vérité en vérité tous les pouvoirs sont concentrés en peu de mains, celles des propriétaires de la société, qui vivent en réseaux bien compris, et décident de tout) : on y a relayé tous mes 15 (quinze) textes de critique d’art, et c’est bien normal car ils sont tous d’assez haute volée… (Quelle prétention !) On m’y a toujours répondu, toujours encouragé… Surtout Edwy Plenel, qui a reçu en premier tous mes textes, et qui est même épargné dans ce Patience2, page 24 : « Des défections étaient à noter […] Une surtout m’avait sauté aux yeux : Edwy Plenel ! Si Edwy Plenel n’était pas Charlie, c’est parce qu’il savait lui aussi, comme moi, que Charlie Hebdoétait vraiment islamophobe. » (Par ailleurs, il est l'auteur d'un ouvrage titré Pour les musulmans aux éditions La Découverte, réédition 2015 avec une « Lettre à la France » écrite après les attentats de Charlie.)
  Tout n’est pas que réseau, compromission et corruption.
  Je ne fonde pas une vraie revue en bon vieux papier, Les Cahiers de Tinbad : il faudra payer pour me lire (c’est connu, on respecte mieux et plus les prostituées (dites « femmes publiques ») qui se font payer cher). Écrivain public (qui doit relayer tout seul ses textes via les réseaux sociaux et autres systèmes interconnectés, suppliant presque, « lisez-moi ! »), c’est pas une vie…
 G.B.

 Post-scriptum :
   Citation intégrale et non coupée d’un passage stupéfiant de la page 67 : « Ce numéro historique du 8 février 2006, vendu à 500 000 exemplaires, leur fera gagner près d’un million d’euros que Val partagera pour l’essentiel avec deux autres membres seulement (sans le dire aux autres) : 300 000 pour lui ; 300 000 pour Cabu, et 110 000 pour ce bon vieil Oncle Bernard !… Ça rapporte, l’islamophobie, pardon, la lutte pour la laïcité… »
 






[1] Voir mon billet précédent du 6 septembre.
[2] À part un post-scriptum faux (Nabe est très bien informé, puisqu’il a « lu » tous les numéros du « nouveau » Charlie Hebdo de 1992 à 2015 sur microfilms à la BPI de Beaubourg – par ailleurs « tout ça, c’était filmé. [Il] n’invente rien » (p. 66, à propos des débats intervenus dans la fine équipe du déclin intellectuel du journal lors de la reprise des fameuses (et nulles, artistiquement parlant) caricatures de Mahomet d’un (mauvais) journal d’extrême-droite danois, le Jyllands-Posten), condescendant et paternaliste de Delfeil de Ton – qui avait pourtant déclaré, en janvier : « Je t’en veux vraiment Charb d’avoir entraîné l’équipe [de Charlie Hebdo]dans la surenchère » – dans l’Obs du 3 septembre 2015.
[3] Éd. Bourgeois.
[4] In Les Collages, éd. Hermann, coll. « Savoir ».
[5] On peut voir ce dessin reproduit dans Patience 2, p. 23, accompagné de ce commentaire de Nabe : « Boutons les Bicots hors de Gaule puisqu’ils nous envahissent ! »
[6] Journal antisémite d’Édouard Drumont qui n’attaquait que les Juifs, dans la dernière décennie du 19e siècle.




Source:  http://blogs.mediapart.fr/blog/guillaume-basquin/120915/patience-2-lucidite-politique-de-nabe






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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeVen 25 Sep - 18:22

Remarque de l'équipe du forum : Nous ne cautionnons pas les paroles de monsieur Nabe dont ses propos sont d'un autre âge et font l'apologie du terrorisme et de la violence, du meurtre et de la division. Néanmoins nous laissons en lecture par soucis de liberté d'expression. Cependant tout nouveau article sera en cache sous spoiler, et tout autres articles ou vidéo posté ailleurs que sur se fil sera supprimé.
Merci pour votre compréhension.


Citation :

Nabe l’anti-Charlie





Jeudi 24 septembre - par Rounga


Marc-Edouard Nabe a publié le deuxième numéro de sa revue Patience. Après Daech, c'est de l'attentat de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015 dont il est question. Et s'il y avait quelqu'un qui avait quelque chose à dire sur ce sujet, c'est bien Nabe, qui, le jour de l'évènement, bouclait l'exposition qu'il avait tenue sur ses dessins publiés chezHara-Kiri en 74. En l'absence de toute sollicitation de la part des médias, et parce que l'évènement le touchait de trop près, il prend 150 pages pour exprimer son point de vue sur l'affaire.

Le texte, titré La vengeance de Choron, commence par une narration de l'exposition de Nabe de décembre dernier. Celle-ci avait été l'occasion de rendre un hommage à l'esprit « bête et méchant » de Hara-Kiri et de sortir son premier numéro de Patience, dont j'ai déjà parlé. Pendant tout un mois, les lecteurs désireux de rencontrer Nabe n'avaient qu'à pousser la porte du 2 rue Pierre-Le-Grand, Paris 8ème, pour discuter avec l'écrivain au milieu de ses dessins d'adolescence, dans une ambiance proche de celle qu’il décrit à propos du décrochage de son exposition :
"Plein de gens se mélangent : fascistes, gauchistes, musulmans pointilleux, moins pointilleux, avocats, cybernéticiens, chauffeurs de bus, princes, peintres en bâtiment, Noirs, pédés, Juifs, antisémites, anti-antisémites, comédiens, journalistes, blogueurs, musiciens, flics, bibliophiles, pharmaciens, Russes, clochards, espions, vieux, jeunes, enfants, Chinois, ostéopathes…Et tout cela dans la plus grande harmonie ! L’égalité et la réconciliation, moi, je les pratique vraiment ! "

J'ai moi-même le souvenir d'une soirée agréable à la galerie, à discuter de sujets variés avec des lecteurs divers et un Nabe qui, loin de se poser en gourou, laissait parler, écoutait, blaguait… La question qui me brûlait les lèvres concernait son prochain livre, l'immense somme contre les conspis qu'il a annoncée il y a maintenant deux ans. Ma crainte était que l'ouvrage en préparation s'alourdisse sans cesse au gré des évènements qui se succédaient, au point que leur accumulation repousse indéfiniment la sortie du livre. Je voyais le projet de Nabe comme une course contre le temps jamais achevée, à la Tristram Shandy, le temps creusant toujours son écart par rapport à celui qui le poursuit. Je fis part à Nabe de cette inquiétude, mais il sourit en faisant "non" de la tête, comme amusé par la naïveté de ma question. Si j'avais été meilleur lecteur, j'aurais bien su que Nabe ne court pas après le temps, mais qu'il le maîtrise. La mutation de son œuvre en témoigne : depuis le journal intime qu'il tenait au jour le jour jusqu'à Patience, son souci constant est de faire coller son écriture au présent, c'est-à-dire aussi bien à sa vie personnelle qu'à l'actualité, dont les points de rencontre sont d'ailleurs fréquents. L'écriture est chez Nabe un moyen de retenir l'écoulement du temps pour le fixer dans l'éternité. L'art de Nabe lui confère donc un rapport apaisé au temps, autrement dit cette vertu cardinale qu'on appelle patience.

De la patience, il lui en a en effet fallu pour composer son numéro ! 150 pages, avec une police plus petite quePatience n°1, contenant une somme énorme d'informations inédites et incroyablement précises sur le déroulement des attentats, sur les moindres faits et gestes des Kouachi et de Coulibaly. Contrairement auPatience n°1, qui ne montrait que des photos réelles et non truquées, certaines illustrations du n°2 sont des photomontages hilarants En outre, pas moins de 41 pages sont consacrées à la revue intégrale de l'évolution deCharlie Hebdo depuis sa reprise par Philippe Val. 41 pages vides d'illustrations, Nabe décrivant les dessins qu'il commente sans les faire montrer. On note le procédé artistique que Nabe affectionne, consistant à faire passer dans l’écriture une œuvre initialement présente sur un autre support, pictural ici. Qu'on se rende compte que Nabe a pour ce faire pris la peine de lire un à un chaque numéro de Charlie Hebdo depuis 1992 sur microfilm (plus d'un millier) ! Un travail colossal et pénible que n'ont sûrement pas fait les journalistes ayant affirmé faussement queCharlie Hebdo ne s'en prenait pas plus à l'islam qu'aux autres religions. Un journaliste  pressé par les rythmes de publication ne peut que s'appuyer sur les unes pour faire son analyse, tandis que Nabe est allé lire l'intégralité de chaque numéro en prenant en compte le contexte. On mesure l'avantage de travailler seul et sans rythme de publication préétabli en constatant la qualité du rendu final, dont le contenu a de quoi faire rougir de honte toute personne qui se disait "Charlie" après le 7 janvier. Car ce que Nabe retrace minutieusement, c’est la progressive plongée d'un journal au titre mythique, créé par ce géant de Choron, dans la fange la plus abjecte, dans l'idéologie laïcarde et droitière, dans le racisme anti-arabe sous couvert d'humour et de liberté d'expression. Le comportement des différents membres du journal est également rapporté, ce qui donne une fresque de la lâcheté d'un Cavanna, de la bêtise d'un Cabu, de la médiocrité d'un Charb, de l'autoritarisme d'un Val. Autant de raisons pour Choron de se retourner dans sa tombe.

Nabe, comme à son habitude, est dans ce texte d'une violence et d'une cruauté inouïes. Les victimes des frères Kouachi ne lui inspirent pas la moindre pitié, y compris Wolinski, dont pourtant il vante à plusieurs reprises le talent, mais déplore son manque de discernement. De la même manière qu’il considérait que la cause des attentats du 11 septembre était à chercher dans le comportement des Etats-Unis et non dans le fanatisme religieux, Nabe affirme ici que Charlie Hebdo a tout fait depuis des années (et bien avant l’affaire des caricatures de 2006), pour s’attirer la haine des musulmans. Il ne s’agissait pas « d’humour », mais bien de militantisme politique inconséquent et mesquin, comparable au journal antisémite Der Stürmer des années 30. C’est le même militantisme que Nabe voit dans la manifestation des « Charlie », et qu’il brocarde à travers la couverture représentant Hitler avec entre les mains un écriteau « Je suis Charlie ». Provocation ? Lucidité, surtout. Le mouvement des Charlie était un phénomène de masse provoqué par une mystique collective de la médiocrité, par un voile d’ignorance partagée qui empêchait les participants de comprendre l’épilogue tragique du 7 janvier. Tout comme la plupart des Allemands suivant leur Fuhrer sans avoir conscience de ce qui se jouait, les Français ont donné le spectacle d’un manque grave de discernement, sous prétexte de valeurs que le canard qu’ils se sont alors arraché par millions était loin d’incarner. Nabe écrivait déjà, en 2006, dans le tract Et Littell niqua Angot, ce jugement qui s’appliquerait très bien aux « Charlie » :
« Quand on voit les connards de trente ans de notre époque, on n’a aucune peine à imaginer qu’à la fin des années vingt en Allemagne d’autres trentenaires aient pu trouver dans le nazisme une nouvelle façon de penser et d’agir... »

Personne n’avait donné jusque là les vraies raisons de ne pas se sentir « Charlie » le 11 janvier. Il fallait que ce soit un vrai connaisseur du dossier qui s’en charge, un artiste pour qui la liberté d’expression se conquiert de haute lutte et ne se quémande pas. A l’heure qu’il est, alors que les « Charlie » ont renfloué pour des siècles les caisses d’un journal indigent, Nabe ne compte que sur ses propres forces pour continuer à écrire à destination de quelques happy few, dans le silence glacé de toute une époque. Il vient d’ouvrir une nouvelle exposition, au 4 rue Frédéric Sauton, Paris 5ème, qui présente ses manuscrits et ses travaux à l’encre. Je crois que je ne vais pas tarder à y faire un tour, pour respirer encore un peu de l’air frais dont ce numéro de Patience m’a fourni quelques bouffées.



Source :  http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nabe-l-anti-charlie-172196
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeLun 28 Sep - 20:23

Moi aussi, inchallah,  j'irai voir la nouvelle galerie de Marc-Édouard Nabe.
J'ai lu Patience n°1 et 2. Tout simplement grandiose.  J'ai lu "une lueur d'espoir" et je compte le relire pour me rafraîchir la mémoire.
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeMar 29 Sep - 2:44

A le relire, il y a quand même certains points avec lequel je suis d'accord..Peut être que finalement je devrai le lire plus en profondeur... geek
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeVen 9 Oct - 14:46

Remarque de l'équipe du forum : Nous ne cautionnons pas les paroles de monsieur Nabe dont ses propos sont d'un autre âge et font l'apologie du terrorisme et de la violence, du meurtre et de la division. Néanmoins nous laissons en lecture par soucis de liberté d'expression. Cependant tout nouveau article sera en cache sous spoiler, et tout autres articles ou vidéo posté ailleurs que sur se fil sera supprimé.
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Citation :
Patience 2 : la « vérité vraie » sur Charlie Hebdo


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La « vérité vraie », comme tout le monde sait, ne sort que de la bouche des enfants. Il n’est pas étonnant que cette vérité quasi inexistante médiatiquement sur les attentats de Charlie Hebdo germe crûment de l’encre acide du sale gosse de la littérature française : j’ai nommé l’affreux Marc-Édouard Nabe ! « La vérité vraie », ça n’est pas moi qui le dis, mais Sylvia Lebègue, dernière compagne du Professeur Choron.

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Patience n°1 : Un État de grâce, 2014


Il a publié ses premiers dessins dans Hara-Kiri, en 1974, à l’âge de 15 ans et demi. Il a ensuite régulièrement fréquenté la fameuse rue des Trois-Portes au milieu des années 80 comme il le relatait dans son journal (intime) à lui. Nabe était la personne qui devait écrire sur tout cela. Lancé en décembre dernier, son nouveau magazine intitulé Patience, en référence à l’attente que suscite son prochain livre (2000 pages, de quoi faire complexer Houellebecq et Moix !) sur le conspirationnisme, était le support idéal. Après « Daech pour les nabiens, autant dire pour les nuls » (Patience1), voici Charlie Hebdo pour les nuls, autant dire pour les nabiens (Patience 2, donc) ! En réalité, il serait plutôt destiné à tous les connards qui ont parlé de Charlie sans rien savoir de l’histoire de ce journal, qui ont manifesté le 11 janvier dernier pour la liberté d’expression, et qui se sont rués dans les kiosques pour acheter le numéro post-mortem. Mais comme cela vient d’être mentionné : ils sont déjà foutus. Nabe a mis les bouchées doubles pour ce numéro deux : deux colonnes, deux fois plus de textes, deux fois plus d’images, donc deux fois plus de joie ! Patience 2, c’est du pur Hara-Kiri : j’imagine très bien les bien-pensants actuels le lire, comme ceux de l’époque parcouraient les chefs-d’œuvres hebdomadaires de Choron et Cavanna, en se disant : « jusqu’où vont-ils aller ? » Cherchez plus loin encore, borgnes coincés… Il fallait que la littérature cloue au pilori tous les infâmes qui furent « Charlie » lors de ce mois de janvier 2015. C’était son devoir même. Les plus simples d’esprit croient qu’Internet favorise la mémoire des événements et de ce qu’il se passe en général, ce qui est totalement faux. Sur le Net, comme à la télé et dans tous les médias, une actualité chasse l’autre et la crétinerie peut aller en toute impunité. La marche du 11 janvier, soi-disant historique, mais réellement léthargique, ne restera dans l’histoire seulement parce que Nabe l’a décrite aussi ignoblement qu’elle fut. Trop sympa, Marc-Édouard ! « Moi je travaille, entre autres, à retenir la vérité de la mémoire afin que le passé ne soit pas déformé par les circonstances du présent, je veille à ce que chaque époque conserve son goût exact. »

Textuellement fort

Beaucoup ont évoqué le racisme de Charlie depuis 1992, son islamophobie croissante depuis le 11 septembre, mais sans jamais rien prouver : c’est désormais chose faite ! Et même, plutôt qu’islamophobe, Nabe démontre aisément que Charlieétait carrément « anti-arabe, comme tout Français ». Le travail que tout journaliste aurait dû mener depuis belle lurette, ou au moins depuis le 7 janvier 2015, il se l’est coltiné ! Chaque numéro a été passé à la loupe (au microfilm, pour être tout à fait exact)… Qu’ils osent encore défendre le journal emmené par des pyromanes bien brûlés aujourd’hui, en brandissant le nombre de unes sur l’islam comme un étendard ! Et l’intérieur du torchon, il compte pour des prunes ? Nabe retrace donc, année par année, tous les dessins de Charlie Hebdo depuis 1992. 41 pages, sans la moindre illustration. Juste la description pure et simple de l’idéologie dégueulasse qu’ils ont propagée (ou propagandée) pendant 23 ans. Et de pire en pire, jusqu’au bout. Si les gens ne savent pas ce qu’ils font, par ignorance et bêtise interminables, leurs actes décrivent ce qu’ils sont. Comme dans ses journaux intimes, dans lesquels il reproduisait toutes les lettres (d’amour, de haine) qu’il recevait ainsi que tous les articles qui chroniquaient sur ses livres (éloge, mépris), Nabe a pris le parti de l’exhaustivité. S’il passe en revue tous les dessins et textes (incri)minables, il ne fait pas l’impasse sur les chefs-d’œuvres parus. Inutile de préciser qu’ils étaient tous signés par les « vieux génies » qu’étaient Gébé, Wolinski ; que sont Siné, Willem… Ce qui n’excuse pas leur capacité plutôt dramatique et impardonnable à supporter de se retrouver aux côtés de dessinateurs « puceaux du trait » (Charb, Luz, Riss…) et surtout derrière les éditos puants d’un patron autoritaire (Val) !

Patience, magazine de Marc Édouard NABE. SANS-COUILLES-1024x718

Nabe nous fait revivre les « grands moments » de Charlie post-Choron. On assiste à tous les coups : ceux portés par trahison « d’amis » à « amis », ceux des anciens répondant grandiosement (et inconsciemment) aux crachats vulgaires et insignifiants des jeunes sur tout ce que leur ordonna Val, et surtout, tous ceux portés, au fil des années, aux musulmans et aux Arabes. Page après page, ligne après ligne, on ne peut qu’observer la descente aux enfers ou la montée dans la nullité de cet ex-grand nom de la presse satirique devenu riquiqui : Charlie Hebdo. C’est une dérive longue et douloureuse entraînée par le repreneur Val et poursuivie et aggravée par l’ex-amant de Jeannette Bougrab, « la veuve poignante ». L’évolution de Charlie Hebdo, ça a été l’effeuillage d’une marguerite : anti-arabe un peu… anti-arabebeaucoup… anti-arabe passionnément… anti-arabe à la folie…! Incapables d’arracher le dernier pétale ces petits ânes par contre ! Tout cela a été largement facilité par la maladie puis le décès de Gébé, l’éviction de Siné, l’individualisme de Willem, la connerie de Cavanna, l’alzheimer de Wolinski, la stupidité, l’ingratitude et la lâcheté de Cabu… Le véritable Charlie Hebdo(décédé en 1981, paix à son âme), petit frère d’Hara-Kiri, se prenait des tas de procès dans la gueule, mais intentés par les puissants, pas par les plus opprimés… Ça aurait dû leur mettre la puce à l’oreille, à Cavanna et consorts. Mais non, tous trop « cons » bien sûr. On sait que l’âge entraîne des problèmes d’audition, certes… Pourtant, il fallait être aveugle pour ne pas voir que ça avait changé ! Pour ceux qui comprennent vite mais à qui il faut expliquer longtemps, Nabe utilise les grands moyens pour démontrer son propos : sur une double page, une couverture antioccidentale de Reiser d’un côté, et sur sa voisine, une anti-arabe de Cabu. Si ça n’est pas encore clair, trois unes « lumineuses » de Reiser sont décortiquées. Ce que révèle le « seul dessinateur puceau d’Hara-Kiri » (dixit Reiser lui-même) et c’est la différence fondamentale entre les deux « Charlie », c’est que Reiser dans ses dessins exprimait à la fois la pensée du raciste mais aussi celle de l’Arabe : « ça, c’est la liberté d’expression ! »


Visuellement grandiose

Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Patience2-1024-212x300
Patience n°2 : La Vengeance de Choron, 2015


La couverture… Cette splendeur de couverture… Au-delà de l’idée de représenter le führer avec la fameuse pancarte « Je suis Charlie » (la une qu’auraient dû faire les « nouveaux Charlie » !), cette image en noir et blanc frappe fort. Aussi fort qu’un Kouachi ? Le regard des officiers SS, derrière leur dictateur, à la fois sûrs d’eux et tétanisés, quel magnifique portrait des manifestants du 11 janvier ! Et tous les photomontages sont divins. Celui du cercueil en bois blanc de Tignous : à se tordre !« Tignouf » (dixit Finkielkraut) ne se gênait pas pour rajouter des mouches − mouches loin de celles, ô combien plus poétiques, que décrivait Jean Genet sur les cadavres de Sabra et Chatila… − autour des Arabes qu’il dessinait, quoi de plus logique que d’en accoler à son cercueil ? Si la phrase Nabienne est toujours aussi bien aiguisée, ses visuels n’en sont pas moins acerbes et n’ont pas à rougir. Les captures d’écrans, toutes plus justes les unes que les autres ! Les regarder suffit, pour tout esprit clair, à comprendre Charlie Hebdo et les attentats : les frères Kouachi levant les armes au ciel en sortant dans la rue Nicolas-Appert, les larmes qui ne coulent pas de Philippe Val sur France 5, celles qui ne cessent de couler sur toutes les chaînes de « Pelloux la pleureuse », Coulibaly et sa femme, « l’équipe » des bouffons de Charlie à Cannes en 2008, Charb faisant le malin déguisé en djihadiste devant sa webcam, Maris dans le film de Godard, « Le Jour du Seigneur » avec le panneau « Je suis Charlie » en coin, et enfin, celle de l’émission consacrée à la disparition de Charlie Hebdo en 1982 chez Polac sur laquelle on peut voir au premier plan Cavanna, se prenant la tête dans ses mains, plein de regrets (déjà !), à côté de Valérie Mairesse, Serge Gainsbourg, Renaud et Jean-François Kahn, et dans le fond, le sublime Professeur Choron, debout, cherchant à réveiller son esprit dans les petits esprits de ses anciens collègues… Choix parfaits et remarquables de précision ! Hara-Kiri n’aurait pas fait mieux. Un mot sur les deux dessins inédits (Sourate de L’Araignée et Choron de dos disparaissant dans sa fumée) dont nous gratifie l’auteur : somptueux.

Planquez-vous, veules médias !

Le « double discours », que tous les médias foutent sur le dos de Tariq Ramadan, est plutôt dans leurs sales bouches remplies de caca sur le sujet qui « fâche » : l’islam. Autrement dit : les Arabes. D’une main : « tous les musulmans ne sont pas des terroristes » et de l’autre : « tous les terroristes sont Arabes » ! Oui, quand c’est un blanc l’auteur d’une tuerie, l’appellation « terroriste » est proscrite. Nabe remémore le « grand » débat chez Ruquier suite aux attentats, avec Onfray face à Caron. Quand l’un citait des extraits violents du Coran, l’autre répondait avec des « sourates plus bienveillantes […] Coran gentil contre Coran méchant ! » Il n’y avait pas mieux que ces deux blaireaux absolument nuls sur le sujet ? Dans cette époque ou les vestes se tournent et se retournent comme l’on change de chemise, on ne peut qu’apprécier la cohérence et la droiture nabiennes. Qu’il lave son linge sale en public ne devrait pas rebuter tant de personnes… Nabe a toujours assumé ça : dire ce qu’il pense de ses amis − n’oublions pas que c’est un enfant ! − quitte à les perdre. La littérature au-dessus de l’amitié. Que les petits sous-hommes de lettres, qui ne vivent (publient) que grâce à des pseudos-amitiés, en prennent de la graine ! Ce n’est pas de sa faute si Frédéric Taddéï, qui pourtant prétend être totalement libre sur France Télévisions et offrir à ses téléspectateurs toutes les opinions, vient lui expliquer qu’il ne pourra plus l’inviter sur certains sujets. Nabe devrait garder ça pour lui ? Devrait-il applaudir que Philippe Vuillemin, avec qui il a partagé entre autres les aventures La Vérité et L’Éternité, que l’on croyait éternellement choronien, se remette nullement à dessiner pour Charlie ? Alors il agirait aussi bassement que les connards qu’il prétendrait combattre…



Patience, magazine de Marc Édouard NABE. NABE_TADDEI-1024x576
Nabe, dernière ?


La vengeance de Choron ! et des Arabes ! et de Nabe himself !

C’est le titre de ce numéro : La Vengeance de Choron ! Dans la continuité du film de Pierre Carles et Éric Martin, Patience 2 vient donc rendre à Choron tout ce que l’on a attribué à ceux qui l’ont enculé ! « Paix à sa grande âme ! Et guerre aux petites qui l’ont fait crever ! » Un des clichés sur le Professeur largement répandu par Cavanna, relayé volontiers par Cabu et Wolinski, c’est la gestion financière soi-disant pas viable de George Bernier, qui fût soi-disant une des causes de la mort de Charlie Hebdo en 1981. Dans sa « gérance d’une affaire difficile comme Charlie Hebdo/Hara kiri », il fallait être un artiste, et pas des moindres ! Le meilleur, même… C’est plutôt la faute de Cavanna, avec son idéologie à la noix, si Charliea coulé au moment même de l’élection de la « gauche » de Mitterrand à la présidentielle ! Difficile de rester subversif lorsque l’on se retrouve du côté du pouvoir : car Cavanna était bien de gauche, comme Wolinski et Cabu, contrairement à Choron, Reiser, Vuillemin… L’idéologie, c’est la plaie de l’époque. En un mot, Nabe résume celle d’aujourd’hui : « communionisme ». Attention, haute dose de vérité à suivre : « Ce n’est plus la « pensée unique » qui règne, mais la « pensée unie » ! Les médias continuent à ne pas se rendre compte qu’il y a des millions de gens qui ne supportent plus que ce soient toujours les mêmes à qui on donne la parole. Gauchistes de droite et fascistes de gauche sont tous d’accord pour juguler toute parole discordante. » En plein dans le mille !… Comment peut-on encore faire le reproche à Nabe d’écrits douteux, aujourd’hui en 2015 ? Les journalistes n’ont pas honte ! De Natacha Polony aux minables actuels qui ne cessent d’émettre des éloges du minable Yann Moix, sachez qu’en ne lisant pas Nabe (car bien sûr, ils ne l’ont jamais lu), vous passez à côté de la littérature actuelle. On sait bien que vous n’avez jamais fait autrement, mais quand même… Vous êtes censés transmettre la parution d’une œuvre d’un créateur contemporain : c’est un minimum sur lequel vous vous asseyez, et vos anus le paieront un jour ou l’autre !


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Che Guevara par Marc-Édouard Nabe, 2013


« Quand on parle toujours selon son point de vue, c’est facile de se persuader d’avoir raison. » C’est justement l’inverse que fait Nabe, qui n’est, il faut le préciser, ni Arabe ni musulman : se mettre à la place de tous les Arabes du monde qui ont reçu chaque semaine toutes ces insultes, ces blasphèmes, ces humiliations en pleine gueule ! Sans pouvoir répondre… Ça sera difficile de nier dorénavant. Nabe, c’est un Che Guevara des lettres : plus du côté des opprimés, des faibles, des miséricordieux, des persécutés, des asphyxiés, tu meurs ! De faim, forcément. À chaque coup porté à l’islam, et Allah sait qu’il y en a, Nabe prend sa part. Sa riposte s’appelle Patience 2, et elle est plus violente encore que les attentats qui ont eu lieu. Pari réussi, Marc-Édouard : toute personne honnête faisant une lecture honnête de La Vengeance de Choron ne peut que comprendre les agissements des Kouachi. L’honneur de Choron, des Arabes, de Nabe, est sauf. Que de « nazislamistes » nous sommes !…



Source:  http://philitt.fr/2015/10/08/patience-2-la-verite-vraie-sur-charlie-hebdo/
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeVen 11 Déc - 22:44

Remarque de l'équipe du forum : Nous ne cautionnons pas les paroles de monsieur Nabe dont ses propos sont d'un autre âge et font l'apologie du terrorisme et de la violence, du meurtre et de la division. Néanmoins nous laissons en lecture par soucis de liberté d'expression. Cependant tout nouveau article sera en cache sous spoiler, et tout autres articles ou vidéo posté ailleurs que sur se fil sera supprimé.
Merci pour votre compréhension.


Nabe dans Dar Al Islam (magazine en français de l'Etat islamique) : L'EI donne une leçon de liberté d'expression à tous les médias français ! - décembre 2015






Dans le dernier numéro de la revue Dar Al Islam rédigée en français, nous avons eu la bonne surprise de découvrir un dossier de 10 pages consacré à "l'écrivain mécréant Marc-Edouard Nabe". De leur propre initiative, les "barbares" ont fait preuve, non seulement d'une grande clairvoyance en publiant du Nabe au sujet de Daech, mais également d'un grand professionnalisme journalistique, comme personne en "Occident" n'en est plus capable. Il suffit de lire attentivement le chapô précédant les extraits (non-expurgés mais nettoyés à peine) de Patience 1 qu'ils ont agrémentés de notes précisant historiquement et théologiquement les écrits de Nabe, poussant le respect soigneux jusqu'à illustrer de leurs propres photos le texte nabien. 


Inutile de préciser que si Nabe se retrouve dans "Les mots de l'ennemi", c'est que cette section pré-existait dans le magazine. Ne nous formalisons pas : "L'ennemi" ici, ainsi que "mécréant", est à prendre au sens de "non-musulman", ou plutôt "de non religion musulmane", c'est tout. Rien de péjoratif. Nabe est chrétien, c'est un fait et ça ne donne que plus de mérite à ses prises de risque. Avec des "ennemis" comme ça, Daech peut dormir tranquille !


Ce qu'aucun des médias de son propre pays n'a osé faire (c'est-à-dire juste lui donner la parole), c'est le mouvement "terroriste" ennemi public n°1 mondial, considéré comme un modèle de sectarisme et de censure, qui l'a fait ! 


Que les "libéraux" médiateurs du pays en prennent de la graine ! Enfin un geste de justice envers celui que nous considérons ici comme le "meilleur écrivain français" et que cela vienne directement de l'Etat Islamique est d'autant plus parlant !


Captures des pages en question:





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Source:  http://www.alainzannini.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3345:2015-11-30-23-15-21&catid=128:2015&Itemid=96
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeSam 12 Déc - 1:39

Il veut faire concurrence à Dabiq ?  scratch

La bonne blague que Dar Al Islam fait les louanges de Nabe, vu qu'il leur lèche le cul aux barbares...Il est complètement con se mec, ils seraient "clairvoyant et professionnel parce qu'ils rendent hommage à un idiot qui leurs servent de relais de propagandes...C'est qu'un juste retours des choses rien de plus, qu'est ce qu'il faut pas lire certains jours, ça me file clairement la nausée de lire des idiots pareils...Ils n'ont vraiment pas la tête sur les épaules, et ça se croit plus malin que les autres, ben voyons, de vrais inconscients.Ils n'ont raison que sur un plan. c'est sur leur critiques de la position des gouvernements sur leur lutte anti terroristes, rendons- leur ça, mais du reste c'est à pleurer.
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeDim 13 Déc - 17:54

Pour Marc-Édouard Nabe, apparaître sur la couverture de Dabiq serait une consécration.


______
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeDim 13 Déc - 18:49

yous_f a écrit:
Pour Marc-Édouard Nabe, apparaître sur la couverture de Dabiq serait une consécration.


______

Ben oui cela montre à quel point il est à côté de ses pompes...Et rien que pour ça il n'est pas du tout crédible. C'est dommage car il ne dit pas que des conneries, mais sa fascination pour l'état islamique montre bien qu'il a un grain ... drunken
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeDim 13 Déc - 19:10

J'aurais tendance à penser le contraire. Il est extrêmement lucide. Ces analyses apparaissent de plus en plus justes. Son intelligence contraste avec la stupidité de la plupart des complotistes.
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeDim 13 Déc - 19:26

yous_f a écrit:
J'aurais tendance à penser le contraire. Il est extrêmement lucide. Ces analyses apparaissent de plus en plus justes. Son intelligence contraste avec la stupidité de la plupart des complotistes.

Oui je le dis, "il ne dis pas de que bêtises", mais sa fascination pour Daech est tout de même étrange.
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeDim 13 Déc - 23:07

Non. Il n'y a rien d'étrange à etre fasciné par un mouvement révolutionnaire.
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeLun 14 Déc - 0:40

yous_f a écrit:
Non. Il n'y a rien d'étrange à etre fasciné par un mouvement révolutionnaire.

Arrêtez un peu avec vos croyances débiles. Daech n'a rien de révolutionnaires, c'est juste les petits chiens de gardes de la CIA. Un nouveau Gladio, des missionnés bien manipulé pour la plus grande gloire de l'Empire. Voilà ce qu'est en réalité Daech. Eux tout comme toi et d'autre y croit certainement dur comme fer, un jour vous serez rattrapé par la réalité toute crue. Même les réfugiés sont eux aussi utilisé comme un outil pour redessiner l'Europe de demain. Dilué l’identité national, détruire les cultures propre à chaque nation pour créé un conglomérat uniforme utile aux puissances qui dirigeront une Europe libérale régit par des sociétés privatisées. Et l'islam qu'on laisse s'infiltré un peu partout sert aussi à dessein pour détruire la chrétienté qui garde une impacte culturelle trop marquée au goût des puissants du monde, laisser s'imposer l'islam leur est bien plus utile pour garder une mainmise sur les peuples asservis. Diviser pour mieux régner c'est dépassé, ils veulent uniformiser, créé un homme utile totalement nettoyer de toute réflexions et d'identité propre, un homme sans race totalement métissé et conditionné avec une pensée unique et une religion unique...
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeLun 14 Déc - 4:50

Ton discours est commun à tous les contre-révolutionnaires complotistes et racistes.

Heureusement, Nabe est là.

Modération Akasha : Oui eh bien Nabe il est plus là. Je tiens à préciser que le forum se démarque totalement de l'idéologie de se personnage. Par soucis de liberté d'expression je ne vais pas censurer, pourtant ça me démanche. Donc ceux qui tiennent à lire le peuvent, mais dorénavant se sera sous cache. Et tout autres article ou vidéo qui s'apparente de près ou de loin à Nabe ailleurs que sur se sujet sera supprimé. Donc du Nabe c'est ici et nul part d'autre.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeLun 14 Déc - 8:14

Nabe ne fait que surfer sur la vague des pro musulmans radicaux en recrudescence, ils vous coiffent dans le sens du poil. Sans doute aime-t-il les petites kabyles nubiennes (sourires).

Daech est sunnites, le problème c'est qu'ils massacrent les chiites, alors qu'ils avaient appris à cohabiter ensemble sous Husein ou Kadhafi, c'était beaucoup plus malin. Pour moi Daech, c'est l'antithèse de la révolution ce n'est qu'imposer un nouvel empire pour diriger les peuples arabes d'une main de fer. Ce n'est certainement pas en tombant sous la coupe de ces fanatiques religieux qu'on va enfin pouvoir parler de liberté, l'histoire nous le prouve, tant qu'on parlera de religion et de chef suprême aucune liberté n'est possible.

Ici on est clairement dans un discours radicaliser, n'est-ce pas se genre de discours qui dvrait tomber sur le coup de la loi ?

Akasha !! (rires)
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeLun 14 Déc - 11:20

« Loin d’être une armée de fanatiques, sanguinaires, irrationnels, l’EI est une organisation politique avec une infrastructure extrêmement complexe et bien planifiée. »


Source:   http://www.lemonde.fr/international/article/2015/12/07/un-document-montre-comment-l-etat-islamique-planifie-la-construction-de-son-organisation_4826600_3210.html?xtref=http://paid.outbrain.com/network/redir&xtor=SEC-33280887


Dernière édition par yous_f le Lun 14 Déc - 15:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeLun 14 Déc - 11:26

Oui ben Akasha commence à en avoir marre de voir du Nabe partout sur le forum. Je ne peut cautionner plus longtemps un type qui fait l'apologie du terrorisme et du meurtre et soutiens un groupuscule obscurantiste et violent qui a commit des attentats sur le sol DE SON PAYS ! De cautionné des massacres en masse de leur propres frères musulmans et de perpétré un nettoyage religieux à l'encontre des autres communautés religieuse. Là ou l'occident crache sur UN ASSAD qui laisse libre court à toutes les religions dans une entende cordiale. Je ne peux plus cautionner un type qui expose fièrement des scènes de décapitations !! J'ai voulu laisser poster au nom de la liberté d'expression, mais l'ennuis c'est que c'est de l'apologie du meurtre à l'encontre de communautés qui ne sont pas musulmane, je n'ai jamais cautionner la division et la haine d’autrui, je suis pour que tout les peuples quelque soit leur idéaux vivent sereinement ensemble et non détruire son opposant au nom d'une religion. Pour moi la vraie révolution sera celle qui nous réunira tous. J'en ai un peu assez de toute cette violence autant physique que verbal, et de ces deux poids deux mesures, là ou on en censures certains et on laisse d'autres déballer des inepties...A bon entendeur.

Pour conclure voici un article de Salim Alibi, je ne suis souvent en accord avec lui, mais ici on est sur la même longueur d'onde et c'est bien exprimer, je vous le partage du coup.

Akasha.


Charlie Hebdo : Nabe ou l’apologie du terrorisme légale !

C’est extraordinaire, fabuleux, magique, ahurissant : Marc-Édouard Nabe, de son vrai nom Alain Zannini, dresse une apologie du terrorisme daechien la plus abjecte, sans conséquence aucune ! Alors qu’une soixantaine de personnes ont déjà été jugées en France pour de minuscules messages twités, le nabot scatophile fait dans l’apologie grandiloquente sur 80 pages grand format et n’est pas dérangé le moins du monde !!! Othman Dahouk, 16 ans, est jugé actuellement pour un simple avatar Facebook « Je suis Kouachi ». Pire encore, c’est les Inrocks du bankster Pigasse (depuis 2009) qui lui ouvre ses colonnes ! Comme de coutume, il aura sa petite émission chez F. Taddéi pour faire sa petite promo trenkil… sur Radio France ! Manque plus que FOG et feu Chancel… C’est à en perdre son latin !

Résumons :
pour lui, Daech est un état de « Grâce » comme il l’indique à la troisième page. À la page 9, il nous explique « adorer Al-Qaïda » ! Puis enfin, à la page 26 de son torchon d’insanités, il nous dit que s’il n’a pas eu sa petite dose de décapitation filmée, il a du mal à trouver le sommeil. D’autres, plus sains, se tournent plutôt vers les vertus de la camomille romaine… Bref, c’est 1000 fois plus violent que les propos tenus par certains internautes ou la blague de Dieudonné (Je suis Charlie Coulibaly). C’est incompréhensible qu’il n’ait pas eu droit, au moins, à une GAV pour s’expliquer sur ces propos imbéciles. Et ce ne sont que 3 exemples sur 3 pages, il y en a des centaines d’autres dans son torchon !!!

Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Patience_1024

Qu’il expose ses gribouillis scato-incestueux et les vendent à 1000 € pièce, ma foi, on pourrait le lui concéder, mais faire l’apologie du terrorisme tout en élisant domicile entre l’Élysée et la Place Beauveau rue des Saussaies, cela tient du miracle kaliyuguesque. Ce clown pathétique fait passer un message qui devrait horripiler l’Intérieur, mais très étrangement, il n’est aucunement inquiété en retour. Même avec son message apologétique qui devrait faire plaisir à Daech, il ne risque pas d’être longtemps dans ses bonnes grâces, car lorsque ces terroristes qu’il adule découvriront ses gribouillis malsains, je ne donnerai pas cher de sa peau. Éprouvera-t-il un ultime frisson d’exaltation à ce moment là ?…

J’invite les internautes exaspérés par ce malade mental scatophile, donneur de leçons à l’adresse des musulmans, de le signaler à #Pharos pour vérifier si l’État prévient oui ou non les discours exaltant le terrorisme ou seulement lorsqu’il est question de jeunes mineurs voire attardés mentaux alcoolisés. À vos claviers, on verra bien si le nabot gardera la langue aussi pendue en GAV. Je suis à la fois impatient et curieux de savoir comment il développera sa vision esthétique de la décapitation de milliers de civils désarmés, sans jugement… Qu’il explique s’il est toujours pro Daech après les attentats de Paris (car il se fait très discret aussi bien sur son site que son compte Twitter) ! Il prendra certainement pour avocat le très LGBT Emmanuel Pierrat et la boucle sera ainsi bouclée.
Impatience quand tu nous tiens.

Source : Lelibrepenseur
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeLun 14 Déc - 16:34

Patience est un magazine humoristique. Son contenu est donc à prendre au second degré.
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeLun 14 Déc - 17:23

yous_f a écrit:
Patience est un magazine humoristique. Son contenu est donc à prendre au second degré.

Ah d'accord je vois...Nabe ne serait qu'un comique troupier pour finir...Il n’empêche que s'autres comiques ont été lynché et pointé au pilori pour moins que ça...

Tu semblait le prendre très au sérieux jusqu'à se que je décide de notifier ses débordements. Suspect
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeLun 14 Déc - 20:17

Je prenais ça pour du second degré bien avant, la preuve, ce post qui date du  Ven 7 Aoû 2015 - 19:55


Citation :
Non. Ce n'est pas de l'egotrip.  C'est une déclaration d'amour à Daech.

Autre extrait qui m'a beaucoup fait rire:

Citation :
Attention, je reste lucide. Un beur reste un beur, même s'il est djihadiste. Il peut être conscient, mais pas forcément intelligent...

http://lenouveaumonde.skyforum.net/t40p69-irak-et-syrie-l-ei-arnaque-ou-veritable-mouvement-revolutionnaire


Dernière édition par yous_f le Lun 14 Déc - 23:00, édité 1 fois
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akasha
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeLun 14 Déc - 20:50

yous_f a écrit:
Je prenais ça pour du second bien avant, la preuve, ce post qui date du  Ven 7 Aoû 2015 - 19:55


Citation :
Non. Ce n'est pas de l'egotrip.  C'est une déclaration d'amour à Daech.

Autre extrait qui m'a beaucoup fait rire:

Citation :
Attention, je reste lucide. Un beur reste un beur, même s'il est djihadiste. Il peut être conscient, mais pas forcément intelligent...

http://lenouveaumonde.skyforum.net/t40p69-irak-et-syrie-l-ei-arnaque-ou-veritable-mouvement-revolutionnaire

Bon d'accord cela me rassure quelque peu. Mais honnêtement ce n'était pas du tout évident tu aurais dû le préciser. Je vais corriger ma note en jaune dans se cas, mais pas de suite je suis fatiguée et je dois y aller.
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeLun 14 Déc - 23:00

akasha a écrit:
yous_f a écrit:
Non. Il n'y a rien d'étrange à etre fasciné par un mouvement révolutionnaire.

Arrêtez un peu avec vos croyances débiles. Daech n'a rien de révolutionnaires, c'est juste les petits chiens de gardes de la CIA. Un nouveau Gladio, des missionnés bien manipulé pour la plus grande gloire de l'Empire. Voilà ce qu'est en réalité Daech. Eux tout comme toi et d'autre y croit certainement dur comme fer, un jour vous serez rattrapé par la réalité toute crue. Même les réfugiés sont eux aussi utilisé comme un outil pour redessiner l'Europe de demain. Dilué l’identité national, détruire les cultures propre à chaque nation pour créé un conglomérat uniforme utile aux puissances qui dirigeront une Europe libérale régit par des sociétés privatisées. Et l'islam qu'on laisse s'infiltré un peu partout sert aussi à dessein pour détruire la chrétienté qui garde une impacte culturelle trop marquée au goût des puissants du monde, laisser s'imposer l'islam leur est bien plus utile pour garder une mainmise sur les peuples asservis. Diviser pour mieux régner c'est dépassé, ils veulent uniformiser, créé un homme utile totalement nettoyer de toute réflexions et d'identité propre, un homme sans race totalement métissé et conditionné avec une pensée unique et une religion unique...  

Les racistes finissent tous par se dévoiler.  Cqfd
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeMar 15 Déc - 2:46

je ne vois pas ce qu'il y a de raciste à dire que l'islam est instrumentalisé par nos élites. Beaucoup de musulmans s'en rendent compte eux même et le dénonce, cela dépend si tu pratique un islam moyenâgeux ou si tu cherches à le modernisé et surtout à vivre en paix avec les non musulmans. L'Arabie Saoudite ou le Qatar finance en toute impunité les mosquées d'Europe pour y distillé un islam rigoriste ce qui fini par créer des disparités au sein même des communautés musulmane d'Europe ce qui fait directement le jeu des élites qui peuvent  ainsi instrumentalisé un isllma radicale pour véhiculer la peur et la division. Et ainsi créer des lois liberticides.

Le métissage ce n'est pas de moi non plus, ce n'est pas une vue de l'esprit qui naîtrait de la peur ou du rejet de l'autre, mais bien d'un plan réel né d'esprits malades avides de pouvoirs. Ce sont les pères fondateurs de l'Europe qui dès le début ont imaginer un tel plan pour une Europe basée sur l'ultralibéralisme. Ces fameux père de l'Europe ont été financés directement par les Etats Unis qui les y on aidé jusqu'à nos jours, en créant des institutions ayant plus ou moins pignon sur rue comme les Young Leaders ou Stay Behind. Qui ont comme mission de formé des politiciens et homme de l'élite au plus de l'Ultralibéralisme. On en trouve comme je l'ai déjà expliqué sur d'autres sujets au sain même du gouvernent français ou au siège de l'UE ou encore d'autres gouvernements.

Revenons aux pères fondateurs de l'EU, Jean Monnet, Robert Schuman,  Walter Hallstein (1er président de la commission européenne et ex nazi), paul-Henry Spaak, Alcide de Gasperi, Willem Beyen. Schuman et Monnet avaient tout deux des liens étroits avec la CIA. Mais le personnage clé celui qui parlait plus librement d'une PANEUROPE et qui reste LE model ultime, c'est Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi, c'est le moins connu des pères fondateurs de l'UE, et le moins cité. Et c'est pourtant le plus acharné et qui a livré le travail qui restera la référence à suivre jusqu'à nos jours, il avait une vue moderne de l'ultralibéralisme et de la façon de traiter la démographie européenne LA PANEUROPE. Son but unifié tout les états européen pour monter une fédération sous l'égide américaine.  En clair un nouvel ordre mondial, il en parlait déjà en 1922. Pour les preuves lire son « Praktischer Idealismus »  Il affirmait, sans demi-mesure, qu’il était nécessaire de « croiser » les peuples européens avec les Asiatiques et les Noirs, pour créer un troupeau multi-ethnique sans qualités spécifiques et facile à dominer pour les élites au pouvoir. et aussi bien l'UE que l'ONU soutiens le mouvement PANOEUROPEN pour les 90 du mouvement, Herman von Rompuy a reçus le prix Coudenhove-Kalergi en guise de médaille il reçus le symbole des rosicruciens. En 2010 c'est Merkel qui le reçus, deux acharnés à détruire la notion d'état.  Angela Merkel repousse le drapeau allemand : tout un symbole !. L’ONU pousse au génocide par ses constantes exhortations à accueillir des millions d’immigrés pour compenser la baisse de natalité en Europe. Un rapport de la "Population Division" des Nations Unies à New-York (datant de janvier 2000), est intitulé; "Migrations de remplacement : une solution pour les populations vieillissantes et en déclin".

Selon ce rapport, l’Europe aurait besoin d’ici 2025 de 159 millions d’immigrés. On se demande comment il est possible de faire des estimations aussi précises, à moins que l’immigration ait été prévue et étudiée "sur papier"...

Texte Akasha, tiré de la source : http://balder.org/judea/Richard-Nicolaus-Coudenhove-Kalergi-Idealisme-Pratique-Vienne-1925.php et de son livre Paneuropa (traduction française en 1926)

Lire : L’immigration de remplacement : quand l’ONU et l’UE organisent la disparition des peuples Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/french.ruvr.ru/2013_05_14/L-IMMIGRATION-DE-REMPLACEMENT-quand-l-ONU-et-l-UE-organisent-la-disparition-des-peuples/

Donc voilà un peu le topo mon cher Youcef..Si tu arrêtais un peu ta fixette "je suis raciste" sans doute y verrais-tu un peu plus claire... No





Les peres fondateurs de l'Union européenne étaient des ex nazis et... Par François Asselineau
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitimeMar 15 Déc - 7:40

Tous les racistes finissent par se trahir avec leur hantise du métissage. Tous sans exception.
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MessageSujet: Re: Patience, magazine de Marc Édouard NABE.   Patience, magazine de Marc Édouard NABE. Icon_minitime

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