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| Comprendre les médias. | |
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Invité Invité
| Sujet: Comprendre les médias. Mer 24 Juin - 20:22 | |
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| | | akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
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| Sujet: Re: Comprendre les médias. Sam 27 Juin - 14:42 | |
| Pour étayer la première illustration, voici un fait divers dont le traitement médiatique est à comparer avec celui de Saint-Quentin-Fallavier: - Citation :
- Un salarié démissionnaire tue son patron et le fils de celui-ci
Toulouse (Haute-Garonne) DE NOTRE CORRESPONDANTE
Drame du stress au travail ou contentieux professionnel qui vire au règlement de comptes ? Hier, il était encore trop tôt pour établir les raisons exactes qui ont poussé un salarié d'une entreprise de transport à abattre de sang-froid son patron et le fils de celui-ci. C'est en tout début de matinée que le drame s'est noué dans la zone industrielle de Fondeyre, au nord de Toulouse.
Vers 7 heures, la compagne d'Eric, salarié de l'entreprise Senges, le dépose à son lieu de travail comme elle le fait chaque matin. Sait-elle qu'il est armé d'un fusil de chasse et de cartouches de calibre 12 ? Les événements vont s'enchaîner très vite. Sur le quai de chargement, l'homme pointe d'abord son arme sur Benoît, 32 ans, le fils de son patron. Il tire ensuite plusieurs fois sur le dirigeant, Alain, 57 ans. Ce dernier est touché par les plombs sur l'ensemble du corps. On relèvera six ou sept impacts sur son dos, ses jambes, ses bras et son ventre. Au total, une dizaine de coups de feu ont été tirés, ce qui laisse penser que le tireur a dû recharger son arme. Ensuite, l'employé a posé son arme et attendu que les policiers viennent l'interpeller.
« Quelle tristesse d'en arriver là ! Eric a dégoupillé »
Hier, les enquêteurs refusaient de préciser si des salariés de l'entreprise, présents sur les lieux, ont été témoins de la scène. La société Senges est une entreprise familiale qui emploie 25 salariés. Située à Seysses, près de Toulouse, elle est notamment l'un des sous-traitants du groupe de transport express UPS. C'est sur le site de ce groupe, où les chauffeurs de Senges venaient chercher les colis à transporter, que la fusillade a eu lieu. Les dirigeants de cette PME étaient décrits hier par plusieurs salariés comme des « gens charmants et chaleureux ». « Quelle tristesse d'en arriver là ! Eric a dégoupillé. Il attendait de partir. Il en avait assez de ce travail stressant. Il ne méritait pas ça, et les victimes non plus », témoignait la mère d'un salarié de la société, un ami d'Eric, actuellement en arrêt de travail. Elle raconte encore que, la veille, le patron, son fils et le salarié « se sont pris la tête » au sujet du départ d'Eric. Mercredi, ce chauffeur avait présenté sa démission et souhaitait quitter rapidement l'entreprise car il avait trouvé un autre emploi. Mais il semble que son statut de cadre l'obligeait à respecter un préavis, et que le contentieux entre les trois hommes portait sur la durée de celui-ci. Est-ce suffisant pour expliquer le coup de folie de cet homme de 47 ans, père de deux enfants majeurs ? Il y a trois ans, c'était lui le patron de cette entreprise. Il l'a cédée au dirigeant qu'il a abattu. Après le drame, il a été placé en garde à vue, de même que sa compagne. L'enquête va devoir établir la complicité éventuelle de cette dernière dans la tuerie. Elle devra aussi vérifier si la préméditation peut être retenue. Source: http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-salarie-demissionnaire-tue-son-patron-et-le-fils-de-celui-ci-31-10-2009-693908.php#xtref=http%3A%2F%2Ft.co%2FPNP4pWwh07 |
| | | akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
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| Sujet: Re: Comprendre les médias. Dim 28 Juin - 0:48 | |
| - Citation :
- Tuerie de Charleston : le journaliste qui titra « forcené » s’explique
Par Al-Kanz
Dylann Roof, jeune homme blanc de 21 ans, est l’auteur – il a reconnu les faits – d’une fusillade dans une église historique de la communauté noire américaine, dans la ville de Charleston en Caroline du Sud.
Homme blanc et terroriste, antinomie journalistiqueSix femmes et trois hommes présents lors de l’office religieux y ont trouvé la mort, abattus de sang-froid. Ils étaient âgés de 26 à 87 ans. Ils étaient noirs. Ils sont morts parce qu’ils étaient noirs. Les premiers témoignages ont permis de déterminer rapidement que le mobile de la tuerie est raciste. Les autorités américaines ont indiqué étudier les pistes du crime de haine et de l’« acte de terrorisme intérieur ». Très vite après l’annonce du drame, des milliers de messages outre-Atlantique ont condamné, sur Twitter [1], ce racisme qui ronge l’Amérique, qui tue, mais qui aussi n’entend pas qualifier Dylan Roof comme il qualifia les poseurs de bombes de Boston. « White Privilege [2] » : mot à mot, privilège de Blanc. Aux Etats-Unis comme en France, mille précautions sont prises lorsque l’auteur est de type caucasien.
De la haine comme expédient médiatique et politiqueAux Etats-Unis comme en France, des prédicateurs de haine, journalistes comme Ivan Rioufol [3], grassement payé par les impôts des bonnes gens – Le Figaro, où ce dernier, planqué, officie, touche près de 20 millions de subventions publiques par an –, ou politiques, comme Eric Ciotti [4], traqueur de jeunes femmes voilées et communautariste sélectif qui a fait de l’islamophobie [5] un viatique au service de ses ambitions politiciennes, travaillent les consciences. Ces derniers creusent les sillons de la haine avec une large complaisance des médias qui, dans le cas d’Eric Ciotti, multiplient les invitations sur les plateaux de télévision ou les stations de radio, sans jamais ou si rarement lui opposer un réel travail de journalisme. L’insignifiant député du sud de la France, lui-même fils d’immigrés, fait de chacune de ses interviews une tribune contre les pas-Français, les trop-musulmans, les pas-assez-Blancs. Et les médias se repaissent de l’audimat que l’impétrant d’extrême droite leur offre, faisant peu de cas sur les conséquences désastreuses de telles pratiques sur la société.
Quand Twitter impose les termes du débatIl est très intéressant de constater que le problème soulevé aux USA sur le traitement médiatique et politique de tels événements est en tout point identique dans l’Hexagone, et au-delà en Europe. Nous constatons même depuis quelques mois une réelle évolution. Depuis plusieurs années, le débat autour de l’absolution accordée aux terroristes, aux policiers coupables de meurtre, etc., de type caucasien, ne débordait pas les minorités concernées – subsumées sous le vocable aussi poli que détestable de « diversité ».
Aujourd’hui, grâce à Twitter, un point de bascule semble se profiler. Très présents sur le réseau social au petit oiseau bleu, journalistes et politiques ne peuvent plus ignorer la société civile, qui a désormais la possibilité d’imposer les termes du débat. Conséquence directe : il n’est plus possible à une rédaction ou à un homme politique de se répandre impunément, sans a minima être épinglé publiquement sur les réseaux sociaux. C’est ainsi que régulièrement des titres d’articles, sont amendés. Dernier exemple en date, un article publié sur le site Web de France Inter, dont le titre fut initialement le suivant : « États-Unis : un forcené tue neuf personnes dans une église [8] », comme on le constate sur la capture d’écran suivante :
Capture d’écran du compte Google+ de France Inter Titre modifié peu après la publication de l’article.
[8] L’URL, qui n’a pas été modifiée, contient le titre initial : - Citation :
- http://www.franceinter.fr/depeche-etats-unis-un-forcene-tue-neuf-personnes-dans-une-eglise
Fait remarquable et salutaire, Olivier Bénis, journaliste à l’origine du titre, explique et s’explique sur Twitter dans une série de tweets, dont nous vous livrons ci-après la quasi-intégralité. Nous avons omis volontairement quelques illustrations, sans que cela n’obère le propos. [...] La suite de l'article est ici:http://www.al-kanz.org/2015/06/20/charleston/ |
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