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IRAN: Désinformation et manipulation des médias vendu aux sionistes !
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akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: IRAN: Désinformation et manipulation des médias vendu aux sionistes ! Jeu 4 Déc - 17:37
Bonjour ;)Quand on veux et cherche la vérité, il faut être à la hauteur de ses espérances et convictions et ne pas avoir peur de se mouiller un peu ;D j'aimerais dans se cas remettre les choses à sa place concernant l'Iran.
Foutez la Paix à l’IRAN !
Depuis de nombreux mois (voir années), nous entendons les sionistes dirent que du mal de l’Iran…
Pourtant quand j’étudie l’Histoire, je constate que l’Iran n’a JAMAIS attaqué de pays depuis des décennies.
Par contre, l’Irak qui au début avait un ami des USA à sa tête (Saddam) avait attaqué l’Iran qui venait de se débarrasser du dictateur au service de BP et autres lobbys sionistes et américains…
Je constate aussi que c’est encore BP qui a récupéré le pétrole en Libye et en Irak…
BP qui bien entendu est géré par la City et qui est essentiellement sous le lobby Ashkénaze avec Rothschild, Morgan, … et la Famille Royale (encore et toujours eux) !
Revenons à l’Iran ; Pourquoi IsraHell avec les USA veulent la destruction de ce pays ?
Si vous me dites que l’Iran est un pays judéophode, je vous arrête là directement et pour preuve, voici la liste des synagogues du pays :
Impressionnante pour un pays qui soit disant n’aime pas les juifs !
Et oui, une fois de plus il ne faut pas confondre Juif et Sioniste !
Mais avant tout, connaissez-vous la particularité des Synagogues en Iran ?
Elles sont TOUTES Séfarades.
Et oui, la plus grosse communauté de Juifs Séfarades (et donc Sémite) est en IRAN !
Et en IsraHell, il n’y a pas de juifs Sémites, ou très peu ; ce sont pour la majorité des Ashkénazes…
Comme je l’ai déjà posté à plusieurs reprises, la Thora INTERDIT aux Juifs de vivre en Palestine, elle interdit aussi aux juifs d’y utiliser des armes… Pourtant, IsraHell a plus de 150 Ogives nucléaires et une des armées les plus subventionnées au monde !
Et oui, les sionistes sont TOUS des faux Juifs qui ne respectent pas les écritures de la Thora ! Et si vous ne respectez pas les livres saints, vous n’êtes donc pas Juif… Car je le rappel, être Juif, c’est avant tout une religion, pas une RACE !
De plus, nous savons très bien que les Ashkénazes sont des juifs par conversion et non pas un peuple issu des 12 tribus !
Ils n’ont RIEN de sémites et le pire de tout, c’est qu’ils TUENT des Sémites (Palestiniens) et osent parler ensuite d’antisémitisme quand on ose dire la vérité sur leurs magouilles… Pire encore ces convertis au judaïsme Tuent les vrais Juifs Séfarades !!!
Revenons à l’Iran et regardons ce tableau comparatif qui dresse la liste des pays attaqués par l’Iran et par les États-Unis, avec le commentaire suivant : « Un bon croquis vaut parfois mieux qu’un long discours » !
Pays attaqués par des bombardements, des actes de sabotage ou des tentatives de renversement des gouvernements depuis la seconde guerre mondiale.
Score des attaques : Iran : 0 – USA : 51.
A cela nous pouvons rajouter l’Ukraine qui depuis des mois est victime des attaques terroristes de l’OTAN et de la manipulation des sionistes comme ce BHL…
Il serait temps que les gens ouvrent les yeux et qu’ils comprennent que si la bête existe, elle n’est pas forcément à l’endroit ou les merdias pointent leurs caméras…
Je dirais même que si les merdias nous montrent une chose, il faut IMPÉRATIVEMENT chercher ailleurs !
Regardez par exemple ARTE qui TOUTES les semaines passe un reportage sur les méchants Nazis… Minimum une fois par semaine ils passent un reportage qui est diffusé en France et en Allemagne… Sans oublier de nous rappeler la Shoah…
Par contre, ils ne passent JAMAIS de reportage sur le communisme qui je le rappel est légal en Europe et même « prôné » par les socialistes :
« Il y a une culture communiste et je voudrais lui rendre hommage »
Discours de François Hollande au meeting de Limoge, le vendredi 27 avril 2012…
Voilà, maintenant vous savez pourquoi le socialisme français et certainement les autres PS Européens sont bien une succursale du Communisme Stalinien qui je le rappel a été créé par les Banquiers de NY !
D’ailleurs, le véritable nom du Socialisme Européen est le « Socialisme Marxiste ».
Alors ne soyons pas étonné de la politique de Hollande… Avoir Staline comme idole… C’est 1000x pire que Hitler !
Au fait, connaissez vous la vrai histoire du communisme que les écoles de la pensée unique « oublient » d’enseigner ?
Bien entendu, Israhell n’a JAMAIS indemnisé les Ukrainiens et la France a Refusé de reconnaitre ce monstrueux génocide…
Vous l’aurez compris, cette CEE n’a rien de citoyenne, c’est l’aboutissement de cette politique marxiste pour détruire les Européens. D’ailleurs il suffi de voir le taux d’immigration dans une Europe à l’Agonie…
Si les politiciens étaient pour l’Europe, ils auraient déjà fermé les frontières depuis bien longtemps, mais au lieu de cela et ce malgré l’augmentation constante du chômage, ils continuent à faire venir des communautés qui n’ont ni notre culture, ni nos croyances…
Aux prochaines élections, avant d’aller voter, sachez que les politiciens Socialos ne sont pas vos amis !
Pour en revenir à l’Iran, je vous invite à ouvrir les yeux en écoutant le journaliste belge Michel Collon face aux pires manipulateurs :
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: IRAN: Désinformation et manipulation des médias vendu aux sionistes ! Jeu 4 Déc - 17:41
Bonjour à voir comment actuellement les Etats-unis se posent de nouveaux en sauveur et gendarme du monde. En profitant pour se tailler un costume plus blanc que blanc Il est de bon augure de rappeler leurs faits et gestes sur la seine international
États-Unis : un siècle d’interventionnisme meurtrier
Publié le : dimanche 16 mars Auteur(s) : Jean C. Publier sur E&R
Article initialement publié dans l'atelier E&R Fenêtre privilégiée du monde russe sur la mer Noire, la Crimée possède une histoire et une situation géographique singulières. Théâtre sous le Second Empire d’une intervention militaire franco-anglaise destinée à stopper l’expansionnisme de la Russie des tsars, hôte de la conférence de Yalta en 1945, cette région d’une superficie et d’une population équivalentes à celle de la Lorraine dispose aujourd’hui d’un statut de république autonome au sein de l’état ukrainien. À l’heure actuelle, la volonté des populations russophones de Crimée de s’affranchir de la tutelle d’une Ukraine passée sous la coupe d’un gouvernement pro-occidental est au cœur d’une nouvelle controverse diplomatique.
L’occupation par des forces armées russes de plusieurs points stratégiques de la péninsule n’a pas tardé à déclencher un feu nourri de réactions indignées des gouvernements et des média mainstream occidentaux. Ainsi, Angela Merkel a déclaré « illégal [1] » le référendum prévu pour le 16 mars. François Hollande a fait savoir que « l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine ne [pouvaient] pas se négocier [2] ». Plusieurs éditorialistes ont mentionné le « sort incertain » de la minorité tatare de Crimée [3], sous-entendant probablement que la sécurité de cette dernière pourrait être compromise en cas d’occupation russe prolongée. C’est oublier que la Fédération de Russie compte 6 millions de citoyens tatars, qu’il existe sur les bords de la Volga une république autonome du Tatarstan et que personne à Moscou ne remet en question l’appartenance des Tatars à la nation russe. La Maison Blanche a quant à elle affirmé, par la voix de son secrétaire d’État John Kerry, que « la Crimée est l’Ukraine » [4].
Le message adressé est donc sans équivoque : la présence de troupes russes en Crimée et la tenue prochaine d’un référendum constitueraient un grave cas d’ingérence et une violation du droit international. L’appareil d’État étatsunien est, il est vrai, particulièrement au fait des cas de conflits et de tensions directement ou indirectement causés par des ingérences extérieures. Nous livrons ici au lecteur une liste volontairement non-exhaustive recensant quelques exemples de conflits armés impliquant les États-Unis, parfois appuyés par des puissances européennes.
• 1898 : conflit hispano-américain qui aboutira à la perte par l’Espagne des Philippines, de Cuba et de Porto Rico, territoires qui tomberont dans l’escarcelle des États-Unis. Le magnat de la presse William Randolph Hearst, qui inspira le film Citizen Kane à Orson Welles, se distingua à cette occasion par la propagande belliciste et anti-espagnole relayée par ses journaux.
• 1900 : participation, au sein de l’alliance des huit-nations regroupant également les puissances européennes de l’époque, à la guerre des Boxers, opération de répression d’un mouvement anticolonialiste chinois.
• 1903 : appui militaire aux sécessionnistes du Panama, aboutissant à la création d’un nouvel État indépendant dans une province auparavant colombienne.
• 1950-1953 : envoi de 300 000 soldats au cours de la guerre de Corée. Deux décennies avant la guerre du Vietnam, l’armée américaine aurait déversé sur la Corée du Nord plus de 3 millions de litres de napalm [5].
• 1953 : la CIA appuie un coup d’État en Iran visant à renvoyer le Premier ministre Mossadegh, non-aligné et partisan de l’indépendance énergétique.
• 1961 : soutien à une tentative de coup d’État à Cuba, lors du débarquement de la « Baie des cochons ».
• 1961-1972 : guerre du Vietnam.
• 1965 : occupation de la République dominicaine.
• 1973 : soutien militaire au coup d’État chilien, devant aboutir au renversement de Salvador Allende et à la prise de pouvoir du général Pinochet.
• 1979-1992 : armement des moudjahidines afghans au cours de leur lutte contre l’Armée rouge.
• 1981-1988 : soutien à la guérilla contre-révolutionnaire luttant contre le régime sandiniste au Nicaragua.
• 1989 : invasion du Panama et renversement de Manuel Noriega.
• 1990-1991 : guerre du Golfe, intervention au sein d’une coalition de 34 états qui dévastera l’armée et les infrastructures irakiennes.
• 1994 : intervention en Haïti pour soutenir Jean-Bertrand Aristide.
• 1999 : frappes aériennes en Serbie et au Kosovo, soutien militaire et logistique à l’UCK, organisation terroriste financée par la mafia albanaise.
• À partir de 2001 : interventions en Afghanistan ;
• 2003-2011 : guerre d’Irak. La chute de Saddam Hussein et l’occupation étrangère ont livré un pays dévasté aux violences intercommunautaires. On estime à 500 000 le nombre de victimes du conflit [6].
• 2011 : intervention militaire en Libye.
Lorsque les Etats-Unis qualifient certaines nations de « danger pour la paix dans la région », l’inversion accusatoire est donc totale. L’exemple de l’Iran est à ce titre particulièrement frappant :
(pour rappel)
Rappelons que les ingérences occidentales, qu’elles se fassent par le biais d’appuis logistiques ou financiers aux groupes d’agitation interne (comme en Ukraine ou en Syrie) ou par des interventions militaires directes, ont essentiellement précédé des situations de chaos et de barbarie prolongées, comme en témoignent l’état actuel de l’Afghanistan, redevenu une place centrale de la production de pavot [7] et la violence extrême qui perdure en Irak [8]. Nous sommes bien loin des promesses de libération démocratique qui justifient les exactions interventionnistes de Washington et ses alliés.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: IRAN: Désinformation et manipulation des médias vendu aux sionistes ! Jeu 4 Déc - 17:57
Bonsoir mes frères et sœurs Voici encore un bel exemple des deux poids deux mesures de nos chers journalistes de médias dominants ! Vous avez ici le Pujadas qui partant de une bonne idées et tenant un très bon sujet, décide de finalement ne pas le diffuser car les réponses de Ahmadinejad ne cadre pas avec l'idée qu'ils se faisait des réponses formulé par ce dernier... Et surtout avec l'image qu'ils lui donnaient depuis un temps. Car le but est de lui taillé un costard de intégriste et terroriste et non d'un personnages intègre, intelligent et visionnaire....Décidément que l’hypocrisie et le mensonges règne en maître en se bas_monde.... Finalement car à une huile, nous sommes en mesure de le faire tourner...Et l'on peux se rendre compte qu'en fin de compte monsieur Ahmadinejad est un homme aux idées claire et ayant une vision très lucide des enjeux et des tenant et aboutissant de notre monde, et surtout qui tient les rennes... Bien joué !!
L’entretien caché aux Français entre Pujadas et Ahmadinejad (2007)
Téhéran, le 22 mars 2007
Le président de la République islamique d’Iran, Mahmoud Ahmadinejad, reçoit David Pujadas et Thierry Thuillier de France 2, qui sont venus l’interviewer pour les Français à l’occasion du nouvel an iranien (21 mars, premier jour du printemps).
Mais cette interview-quenelle n’a finalement jamais été diffusée sur les chaînes françaises.
Au menu : le nucléaire iranien, la Palestine, le problème du sionisme et Shoahnanas :
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akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: IRAN: Désinformation et manipulation des médias vendu aux sionistes ! Jeu 3 Aoû - 0:51
Trump prend le risque d’une guerre avec l’Iran, par Paul R. Pillar
Encouragé par Israël et l’Arabie saoudite, le président Trump se rapproche d’une guerre avec l’Iran qui pourrait démarrer par une « sale mission » en Syrie, un renversement de la rhétorique de campagne de Trump, opposée aux aventures militaires, écrit l’ex-analyste de la CIA Paul R. Pillar
Une combinaison de circonstances a augmenté le risque qu’un conflit armé se déclare entre les USA et l’Iran. Une telle guerre n’est pas une certitude, mais la probabilité qu’elle se produise est plus grande aujourd’hui qu’elle ne l’a été depuis des années. Certaines des circonstances pertinentes comme les deux premières mentionnées ci-dessous, existent sous différentes formes depuis un laps de temps assez important, alors que d’autres sont plus récentes.
Le président Trump rencontre le Premier ministre Benjamin Netanyahu en Israël le 22 mai 2017
L’anti-Iranisme dans le discours américain. Le vocabulaire est devenu tellement répétitif et largement utilisé qu’il coule comme du miel : l’Iran est une « autocratie théocratique » et « l’État qui parraine le terrorisme le plus grand » qui, dans le cadre de de sa « quête d’hégémonie régionale », adopte des comportements « néfastes », « pernicieux » et « déstabilisants » , etc. Le verbiage est devenu un substitut à la pensée et pour tout examen soigneux de ce que fait ou ne fait pas l’Iran exactement et comment cela affecte ou pas les intérêts américains. Une litanie aussi communément acceptée signifie que quiconque fait une effort systématique pour semer le trouble avec l’Iran démarre avec un avantage intrinsèque pour rallier l’appui du public et des politiques.
Le lobby pousse à l’hostilité contre l’Iran. Effectivement il y a eu et il y a encore, des efforts systématiques pour semer le trouble. De solides intérêts politiques ont leur propres raisons étriquées pour maintenir les relations US – Iran les plus mauvaises possibles et garder l’Iran isolé. En tête de ces intérêts se trouve le gouvernement de droite d’Israël, pour qui faire passer l’Iran pour la principale bête noire sert à handicaper un concurrent pour l’influence régionale, à expliquer tous les troubles régionaux en termes qui ne sont pas liés à Israël, à détourner l’attention de questions (en particulier l’occupation des territoires palestiniens) dont le gouvernement israélien préfère ne pas discuter, et à garder les USA attachés à Israël comme leur soi-disant seul partenaire régional fiable.
Étant donné l’impact évident des préférences du gouvernement israélien sur la politique américaine, ce facteur pèse lourdement sur les politiques de l’administration actuelle envers l’Iran. Donald Trump s’est incliné platement devant ces préférences israéliennes, comme le reflètent ses nominations et sa rhétorique depuis la deuxième moitié de la campagne présidentielle. Trump aspire toujours à parvenir à un accord de paix israélo-palestinien, ce qui exigerait des ruptures brutales avec la politique actuelle du gouvernement de Netanyahou. Mais cela pourrait rendre d’autant plus nécessaires l’agressivité et la confrontation avec l’Iran, comme contrepartie à des pressions sur Netanyahou pour obtenir des concessions envers les Palestiniens.
« Anti-Obamaisme » et accord nucléaire. Le facteur précédent était une des deux raisons majeures de l’opposition au plan d’action global conjoint, l’accord multilatéral qui limite sévèrement le programme nucléaire de l’Iran et ferme toute voie d’accès à une arme nucléaire. L’autre importante – et très partisane – raison était que l’entente était probablement la plus grande réalisation spécifique de Barack Obama en politique étrangère.
Trump, qui a dénoncé l’entente de manière cinglante pendant la campagne et dont l’administration ne reconnaît qu’à contrecœur que l’Iran respecte ses obligations conformément à l’accord, montre toujours une forte inclination à faire l’opposé de tout ce qu’Obama a fait. Maintenant que les efforts des Républicains pour annuler la réalisation domestique phare d’Obama, la loi sur les soins abordables, ont échoué face aux réalités des soins médicaux, l’envie peut être plus forte que jamais de défaire la réalisation de politique étrangère phare d’Obama. Si elle peut être défaite, non pas directement par la renonciation américaine, mais comme un effet collatéral d’une autre confrontation avec l’Iran, alors tant mieux du point de vue de Trump
Le secrétaire à la Défense Jim Mattis accueille le prince héritier saoudien et le ministre de la Défense ben Salmane au Pentagone, le 16 mars 2017
s faibles voix contraignantes dans l’administration. Des articles de presse font état de débats au sein de l’administration Trump sur certains aspects de sa politique envers l’Iran, et un vrai débat est bien mieux qu’une politique menée à coups de tweets écrits au petit matin. Mais il n’est pas certain que les sobres raisons expliquant pourquoi un conflit armé avec l’Iran serait une folie reçoivent une attention appropriée. Ce n’est pas seulement à cause de la domination des voix théâtrales, comme par exemple celle de Stephen Bannon, l’auto-proclamé léniniste destructeur-de-mondes, qui a fait étalage de son influence lors du retrait de Trump des accords de Paris sur le climat. Le problème est aussi qu’un anti-iranisme viscéral infecte même ceux que l’on considère comme les adultes présents dans la pièce, en particulier le Secrétaire à la Défense James Mattis.
La respectabilité attribuée au changement de régime. Un autre parmi les adultes, le Secrétaire d’État Rex Tillerson, a récemment déclaré à la Commission des affaires étrangères de la Chambre que le changement de régime faisait partie de la politique américaine concernant l’Iran. Ce commentaire ressuscite un concept malveillant qui mérite amplement sa place sur le monceau d’ordures de l’histoire de la politique étrangère américaine, surtout si l’on considère les résultats désastreux obtenus lors des deux précédentes administrations concernant les changements de régime en Irak et en Libye. Ce concept n’est pas plus approprié en Iran, où il n’existe pas de quelconque mouvement politique à notre propre image juste en train d’attendre d’être libéré du joug des autocrates théocratiques via une nouvelle révolution.
Ceux animés par d’autres raisons d’encourager l’hostilité envers l’Iran ont également promu l’idée d’un changement de régime. Par exemple, peu de temps après l’investiture, la Fondation pour la Défense des Démocraties, subventionnée par Sheldon Adelson, mettait en avant au Conseil National de Sécurité un document centré sur le changement de régime. Le concept habituellement mis en avant est que des formes de subversion pas très éloignées d’un conflit armé feraient l’affaire, mais l’issue fantasmée d’un régime nouveau et attrayant à Téhéran peut aisément devenir l’objectif d’opérations militaires initiées, ou ostensiblement initiées, pour d’autres raisons. Pendant ce temps, la rhétorique du changement de régime accroît les tensions et la méfiance entre Téhéran et Washington, ce qui rend de plus en plus vraisemblable la survenue d’incidents déstabilisants.
Sale mission en Syrie. L’écrasement du soit-disant califat de l’État Islamique est suffisamment proche de l’achèvement pour que soit regardée en face la question délicate, et jusqu’ici différée, du devenir du territoire syrien qui faisait partie du califat. Aux États-Unis, de nombreux avis sur cette question recommandent ce qui équivaut à une expansion significative des objectifs américains en Syrie par la confrontation avec le régime de Damas et ses soutiens russes et iraniens.
Le destroyer à missiles guidés de classe Arleigh Burke USS Ross lance un missile d’attaque terrestre Tomahawk vers la Syrie depuis la mer Méditerranée, le 7 avril 2017. (Photo de la Marine par le sous-officier de 3e classe Robert S. Price)
Les actions aériennes et terrestres américaines ont déjà pris cette direction. Parmi les incidents, on relève l’abattage de drones iraniens et d’un avion syrien avec son pilote, ainsi que des attaques américaines de ce qui est décrit comme des milices « recevant le soutien de l’Iran ». Il est remarquable de constater combien la mission en Syrie a évolué et subi des dérives.
Comme le dit Josh Wood, « Dans la brève durée de son mandat, le discours de M. Trump et de son administration est passé d’un possible partenariat avec Damas et Moscou contre [l’État Islamique] à un apparent désintérêt total pour la guerre civile et, de là, au bombardement de cibles gouvernementales syriennes ».
L’évolution des objectifs au cours des cinq prochains mois pourrait être aussi rapide que celle des cinq derniers. Compte tenu du rôle significatif de l’Iran en Syrie et du rôle croissant des États-Unis là-bas, la Syrie est vraisemblablement un des endroits d’où partira l’étincelle qui mettra le feu aux poudres entre les États-Unis et l’Iran.
Les déplacements depuis la Russie. Il est certainement aussi important de se soucier des incidents impliquant l’autre soutien majeur du régime syrien, à savoir la Russie, que des incidents concernant l’Iran. Mais certaines des mêmes raisons de se tracasser au sujet d’un conflit armé direct avec la Russie – une ex-super puissance possédant l’arme nucléaire – sont aussi les raisons pour lesquelles on peut s’attendre à une certaine retenue, du même ordre que celle qu’on a pu observer entre les États-Unis et la Russie pendant la guerre froide.
De plus, sous l’administration Trump, la Russie ne joue pas le même type de rôle que l’Iran en tant qu’adversaire automatique « qui va de soi ». Il nous reste à comprendre l’ensemble des raisons justifiant la position plus mitigée, voire bienveillante de Trump envers la Russie, mais il n’y a pas de doute que ces raisons existent. Si l’administration doit frapper un des monstres impliqués dans la guerre en Syrie, ce monstre sera l’Iran, même si le soutien russe est probablement au moins aussi important que le soutien iranien dans la consolidation du régime d’Assad.
Délégation aux forces militaires. La méthode de Trump qui consiste à déléguer au Pentagone les décisions majeures, même celles de nature plus stratégique que tactique, concernant le déploiement ou l’utilisation des forces militaires pourrait dans une certaine mesure être un encouragement à la retenue, compte tenu du peu d’inclination des officiers militaires expérimentés à se voir lancés dans de nouveaux conflits dans lesquels les États-Unis ne sont pas encore impliqués. Mais les États-Unis sont déjà impliqués dans des endroits comme la Syrie et le golfe Persique où la confrontation avec les Iraniens est possible, et, dans un tel contexte d’engagement, la partialité militaire est plutôt d’en faire beaucoup que pas assez.
Le partialité tend à plus d’agressivité afin d’atteindre les objectifs présumés, et en particulier de protéger les forces américaines. Jusqu’à présent au moins une attaque américaine en Syrie s’est produite au nom de la protection des forces américaines. Des décisions militaires prises pour des raisons militaires pourrait déclencher un conflit généralisé.
Bellicisme accru en Arabie. La tension entre l’Arabie saoudite et l’Iran est particulièrement élevée en ce moment, et ce à l’initiative saoudienne pour une majeure partie. L’accession au pouvoir de l’inexpérimenté fils du roi saoudien, Mohammed ben Salmane, en est une des causes. Le jeune prince héritier a annoncé comment « nous travaillerons à ce que la bataille se passe là-bas, en Iran ».
Il a utilisé le lien relativement insignifiant entre un groupe yéménite et l’Iran comme prétexte au déclenchement d’une guerre qui a transformé le Yémen en un désastre humanitaire. Sa plus récente décision déstabilisatrice a été de diviser le Conseil de Coopération du Golfe dans le but dénigrer le Qatar, dont l’une des infractions visées est d’avoir des relations plus ou moins normales avec l’Iran. La possibilité pour les États-Unis d’être entraînés dans une intensification de ces tensions est significative, compte tenu notamment de la propension de Trump à tout miser jusqu’à présent sur les Saoudiens.
Stratégies diplomatiques hautement risquées dans le golfe Persique. Même sans l’imprudence supplémentaire de jeunes princes, le Golfe demeure, à part la Syrie, l’espace le plus probable où un incident impliquant les forces américaines et iraniennes pourrait dégénérer gravement. La présence américaine affichée dans ce que les Iraniens considèrent comme leur propre cour maritime est au moins égalée par les manœuvres occasionnellement imprudentes et dangereuses des petits navires de la Garde révolutionnaire islamique d’Iran.
Le président iranien Hassan Rouhani rencontre le président russe Vladimir Poutine le 23 novembre 2015, Téhéran. (Photo tirée de : http://en.kremlin.ru)
La récente collision meurtrière entre un destroyer de la marine américaine et un navire de commerce dans les eaux japonaises montre ce qu’il peut arriver dans des voies maritimes encombrées, même en l’absence de conflit international ou d’animosité. Imaginez que quelque chose de ce genre se produise dans le golfe Persique en pleine période d’hostilité dans les relations américano-iraniennes actuelles, sans l’intérêt apparent de l’administration Trump à restaurer une voie diplomatique afin de désamorcer des incidents.
La nature de la personne à la Maison-Blanche. Dans son témoignage devant le Congrès, l’ancien directeur du FBI James Comey a mentionné « la nature de la personne » comme la raison pour laquelle il a méticuleusement documenté ses conversations avec le président Trump, sous-entendant ainsi que Trump est un menteur professionnel. Les cinq premiers mois de l’administration Trump suffisent à voir que le mensonge s’étend non seulement à des malhonnêtetés ponctuelles mais aussi à de larges segments de ses décisions politiques.
En matière de politique économique intérieure, le populisme qu’il a exprimé, et qui l’a fait gagner les votes décisifs l’an dernier, s’est révélé frauduleux en réalité ; le système de santé n’en étant qu’un des signes. Il n’y a aucune raison qui laisse à penser que ce que Trump a dit à propos de politique étrangère et de sécurité, y compris la rhétorique anti-guerre efficace électoralement, ne soit pas moins mensonger.
Avec un discours quasiment dépourvu de tout sens, d’autres aspects de la nature de la personne seront décisifs, y compris l’impétuosité de Trump, sa vision à court terme au détriment de conséquences durables, et son insatiable désir d’approbation personnelle aux dépens des intérêts généraux de la nation. Aucune de toutes ces qualités n’augure bien quant à l’empêchement d’un affrontement avec l’Iran.
Détournement d’un obstacle. Ces qualités personnelles de Trump font de lui un candidat de premier choix pour dévier vers la tactique traditionnelle qui consiste à utiliser un conflit à l’étranger afin de détourner l’attention des problèmes internes et de gagner un support pouvant fédérer le peuple. D’après les derniers sondages sur le sujet, sa cote de popularité continue de chuter.
Un conflit armé avec l’Iran serait un événement très négatif pour les intérêts américains sous divers aspects ; à commencer par le sang et les économies américaines versés. D’autres conséquences seraient de laisser le champ libre aux éléments les plus radicaux des affaires iraniennes, ce qui pourrait entraîner un retrait de l’accord sur le nucléaire et ouvrir la voie à l’arme atomique iranienne, autant qu’à des dégâts collatéraux sur la bonne volonté américaine et ses relations avec beaucoup d’autres groupes, parmi lesquels certains radicaux qui feraient couler du sang américain au nom de la lutte contre l’Iran. On peut espérer qu’il y aura matière à réfléchir à de telles conséquences afin d’empêcher un conflit armé de ce type de se déclencher.
Mais la guerre est une possibilité, dont la probabilité est non négligeable en certains lieux. C’est une incertitude. Incertaine également est la mesure dans laquelle tout conflit qui a éclaté se conçoit pleinement, comme étant distincte des conséquences involontaires de politiques et de postures agressives et conflictuelles.
Les citoyens et les membres du Congrès se doivent d’être pleinement conscients des possibilités et des dangers qui en découlent. Ils devraient être attentifs à tout signe montrant que les États-Unis se dirigeraient vers une telle guerre, et ils devraient poser à chaque étape les questions les plus dures quant à savoir si cette perspective étaient dans les intérêts américains.
Paul R. Pillar, au cours de ses 28 années passées au sein de la CIA, est devenu l’un des meilleurs analystes de l’agence.
Source : Paul R. Pillar, Consortium News, 30-06-2017
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
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IRAN: Désinformation et manipulation des médias vendu aux sionistes !