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Sujet: Re: Espagne/Catalan infos Dim 1 Oct - 22:28
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C'est de cette façon qu'ils veulent régler ce problème d'indépendance !
On est bien en Europe en octobre 2017 dites moi ?
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Espagne/Catalan infos Dim 1 Oct - 23:24
Bonsoir mes amis Le référendum juger illégal Par Madrid, aura tenu "toutes ses promesses". Et a été sévèrement réprimé par les autorités étatiques et faisant état de plus de 760 blessés ! Mais les autorités catalanes ne compte pas en rester-là et vont porté plainte en haut lieu, c'est à dire à la cour de justice internationale pour les heurts reportés en Catalogne. Les flics se sont souvent montré particulièrement brutal allant jusqu'à jeter des femmes dans des escaliers avant de les brutalisée ! D'ailleurs des observateurs britanniques compte eux aussi saisir le tribunal de justice international. Il faut dire que les principes élémentaire et fondamentaux de la démocratie viennent une fois de plus d'être bafoué ! Elle est belle la liberté en Union européenne ! Les journalistes ne se sont pas non plus montré très loquasse en matière de critique, ce que d'ailleurs Maduro ne c'est pas gêné de souligner à forte raison. Akasha.
[Russeurope en Exil] La Catalogne ensanglantée, par Jacques Sapir
Les incidents qui ont émaillé le “referendum” sur l’indépendance de la Catalogne sont de très mauvais augure. On ne peut pas, sans une émotion et une légitime colère, voir des manifestants pacifiques agressés par les forces de police, qui ont fait plusieurs dizaines de blessés. On ne peut pas, non plus, rester insensible à la vue de ces urnes confisquées, ou jetées à terre par ces mêmes forces de police. Ces incidents ne peuvent que radicaliser encore plus la revendication d’indépendance, et ils témoignent d’une perte de légitimité du gouvernement de Madrid. Car, l’histoire, et en particulier celle du XXème siècle, pèsent sur les relations entre Madrid et Barcelone. On ne peut ici faire abstraction de la Guerre Civile et des années de répression du temps du Franquisme.
De l’autonomisme à l’indépendance
On peut se demander d’où vient cette revendication à l’indépendance. Car, au début des années 2000, les partisans de l’indépendance étaient clairement minoritaires. Il ne semble plus qu’il en soit ainsi. J’avais d’ailleurs organisé, le 19 septembre dernier, un débat dans l’émission que j’anime sur Radio-Sputnik entre Gracia Dorel-Ferré, historienne spécialiste de la Catalogne et Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) sur les questions ibériques (Amérique latine et Espagne)[1]. Ce dernier insistait sur le fait que les refus répétés du gouvernement central espagnol d’accorder à la Catalogne ce que le Pays Basque, voire la région de Valence, avaient obtenus avait conduit à une radicalisation du sentiment autonomiste en un véritable sentiment indépendantiste. Les manifestations monstres de ces dernières semaines, qui ont rassemblé plus d’un million de personne sur une population totale de 7,5 millions (l’équivalent serait donc une manifestation de plus de 9 millions de personnes en France), en témoignent.
La responsabilité du gouvernement de Madrid est donc très largement engagée. Elle l’est, bien entendu, dans les violences policières de ce dimanche 1er octobre. Mais elle l’est aussi, et sinon plus, par les différentes fin de non recevoir qui ont répondu aux demandes des autorités légalement élues de Barcelone. L’indépendance de la Catalogne, si elle survient, sera largement le produit des relents de franquisme du gouvernement Rajoy, comme l’a dit Mme Gracia Dorel-Ferré. Il aura été, par sa bêtise bornée et par sa brutalité, le véritable déclencheur de ce mouvement indépendantiste.
Le poids de l’histoire
La question du régionalisme, et en particulier du régionalisme Catalan, hante l’histoire de l’Espagne moderne. La Catalogne a représenté, avec la partie industrielle du Pays Basque, le point d’entrée de la modernité industrielle en Espagne depuis le XIXème siècle. La Catalogne est, aujourd’hui encore, certainement une des régions les plus dynamiques, et les plus riches de l’Espagne. Elle représente environ 20% du PIB de l’Espagne et elle connaît, que ce soit par ses exportations ou par le développement de son industrie touristique, un véritable dynamisme qui tranche avec celui des autres régions d’Espagne. Mais, surtout, les catalans considèrent qu’ils ont été maltraités par les gouvernements espagnols, et en particuliers par les gouvernements franquistes.
Il convient ici de rappeler que la question de l’indépendance de la Catalogne s’était déjà posée à la veille de la Guerre Civile[2]. Le président de la Généralité de Catalogne, Lluis Companys, décida en 1936 de rester dans le cadre de l’Espagne, alors républicaine, car cette dernière avait reconnu les droits des catalans. Durant la Guerre Civile, la Catalogne fut à la pointe de la résistance contre le franquisme et ses alliés, l’Allemagne Hitlérienne (que l’on se souvienne de la Légion Condor) et l’Italie Mussolinienne. Exilé en France après la défaite, il fut livré au régime franquiste par la Gestapo, torturé et exécuté le 15 octobre 1940 à la forteresse de Montjuic[3]. La Catalogne a payé d’un prix terrible son opposition au franquisme et a été dévastée par une répression sanguinaire.
La reconnaissance de la spécificité catalane a été tardive et date du retour à la démocratie. Mais, cette reconnaissance est fragile. Le « Parti Populaire », qui est censé représenter la droite dite « modérée » et qui abrite, en son sein, de nombreux nostalgiques du franquisme, n’a jamais réellement accepté de reconnaître cette spécificité. D’une manière générale, l’Espagne n’a pas exactement la même histoire de pays unitaire que la France. Des provinces, la Catalogne et le Pays Basque, ont des traditions indépendantistes bien ancrées.
Drapeau catalan
La constitutionnalité, la légitimité et la souveraineté
Le référendum de ce 1er octobre soulève alors de nombreuses questions. Il a été déclaré « illégal » par le tribunal constitutionnel espagnol. Mais, cela signifie simplement que le gouvernement de Madrid n’avait pas d’obligation de reconnaître ses résultats. Cela ne justifiait nullement l’ampleur et la brutalité de la répression.
Au-delà, se pose la question de sa légitimité et de ses relations avec la souveraineté populaire en Espagne. La souveraineté de l’Etat espagnol découle du compromis qui a été passé lors du processus de démocratisation, après la mort de Franco. Les Catalans sont fondés à penser que l’annulation de leur statut en 2010, une mesure qui a mis littéralement le feu aux poudres, remettait en cause ce compromis. Dès lors qu’il y a ce type de débat dans l’espace politique, la seule réponse est l’élection d’une assemblée constituante. Ce n’est certainement pas la répression, qui ne peut qu’aggraver les choses. Le refus d’une assemblée constituante, ou à tout le moins d’une commission constituante, fragilise la légitimité du pouvoir espagnol. Les violences de ce dimanche 1er octobre finissent de la détruire. Les images de ces manifestants pacifiques agressés et blessés feront, et ont d’ailleurs déjà fait, le tour de la planète.
La question de l’indépendance de la Catalogne a ainsi peu de choses à voir avec le droit constitutionnel, au point où nous en sommes. Elle est devenue une question essentiellement politique, car la souveraineté c’est aussi cela : le primat du politique sur la règle de droit. Nous sommes à l’évidence dans une situation d’extremum necessitatis. Seule une action politique peut aujourd’hui dénouer cette situation. Très clairement, on ne pourra longtemps encore refuser aux Catalans la tenue de ce référendum qu’ils exigent, et que Madrid a tout fait pour perturber. Seul un vote peut trancher la question de savoir si les catalans pensent encore avoir un avenir commun avec le reste de l’Espagne ou non. Mais, ce qui est clair, c’est que le comportement de Madrid rend aujourd’hui toujours plus difficile la constitution d’un compromis acceptable.
La question n’est donc plus, aujourd’hui, de savoir si l’on soutient ou pas l’idée d’une Catalogne indépendante. La question est aujourd’hui de défendre la base même de la démocratie. Et pour cela, il faut un véritable référendum en Catalogne, dont toutes les parties s’engagent à reconnaître les résultats. C’est le seul antidote à une montée vers une nouvelle guerre civile. Que le gouvernement français ne l’ait pas compris montre la dégénérescence de l’esprit public chez le Premier ministre et le Président.
La démocratie est censée être l'inverse de la dictature, en Espagne c'est la démocratie imposée de manière dictatoriale.Pourquoi vouloir une autre démocratie représentative que la notre,la question est posée ? Il ne va pas être facile a régler se problème d'indépendance de la Catalogne . A mon avis ça va se finir par la loi du plus fort et basta la démocratie .
Sujet: Re: Espagne/Catalan infos Lun 2 Oct - 17:17
Référendum en Catalogne : la presse espagnole déchirée et la presse internationale inquiète
Les « unes » de la presse espagnole et internationale témoignent du retentissement énorme qu’a eu la consultation illégale en Catalogne, dimanche.
Le référendum d’autodétermination en Catalogne, interdit par Madrid, et les violences auxquelles il a donné lieu, dimanche 1er octobre, occupaient la plupart des
« unes » de la presse européenne et internationale lundi, toutes déplorant une consultation ayant sombré dans « le chaos » et s’inquiétant des suites à lui donner.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Espagne/Catalan infos Mar 3 Oct - 0:53
Bonsoir mes amis Une chose est sûr le cas catalan relance bien des débats qui jusque ici semblait entériné, d'autres régions en Europe rêvent aussi d'indépendances, mais il y a aussi le grand débat des fusions de région en France qui ne semblent pas trop émouvoir grand monde ? Pourtant l'enjeu est de taille, ne dit-on pas diviser pour mieux régner ? Pour les catalans aussi on est en droit de ce poser la question ? L'EU n'aurait-elle pas plus d'intérêt à morceler les état nation en super région (eurorégion) ? n'est-ce pas le but suprême recherché ? Akasha.
Référendum en Catalogne, un scrutin qui déchire (Débat)
La Catalogne peut-elle vraiment se séparer de l'Espagne?
La Catalogne peut-elle vraiment se séparer de l'Espagne? Serait-il légal que la Catalogne se sépare de l'Espagne? Selon la constitution espagnole, l'Espagne est une république indivisible, mais chaque jour la Catalogne défie Madrid plus pour gagner plus d'indépendance. une chose est certaine, la Catalogne n'abandonnera pas ses efforts pour se séparer de l'Espagne, à moins qu'un accord ne soit conclu. Mais imaginons que un jour que la Catalogne réussisse à se séparer de l'Espagne : quels seraient les effets immédiats après une éventuelle séparation? Ces changements serait-il vraiment bénéfiques à l'économie catalane, espagnole et européenne? Madrid refuserait que la Catalogne continue de faire partie de l'Union Européenne et de l'Euro si elle quitte l'Espagne, c'est logique. Si la Catalogne quitte l'Espagne, elle devra aussi dire au revoir à sa devise, l'euro. Venez voir cette analyse de la façon dont il serait possible une Catalogne indépendante
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Les "Eurorégions" : Allons-nous laisser détruire les Nations ? (Partis 1/4)
François ASSELINEAU s'est rendu pendant 2 jours en Belgique, à l'invitation de nos adhérents et sympathisants Belges ou Français expatriés. Il prononça à NAMUR -- le Mercredi 15 mai 2013 -- sa toute nouvelle conférence : LES ''EURO-RÉGIONS'': ALLONS-NOUS LAISSER DÉTRUIRE LES NATIONS ? Présentée pour la première fois à Strasbourg au début du mois d'avril, cette conférence avec support-vidéo sera présentée ici dans la version sensiblement enrichie qui a été présentée à Reims fin avril, et qui a passionné l'auditoire. En démontant les manipulations en cours dans d'autres pays de l'Union européenne, -- notamment le cas édifiant de la Catalogne en Espagne -- , et en présentant des faits irréfutables et inédits, le Président de l'Union Populaire Républicaine (UPR) démontrera que les vraies motivations du référendum du 7 avril en Alsace comme celles, plus généralement, de la politique dite des "Euro-régions", n'ont rien à voir avec de prétendues simplifications administratives ou des économies de gestion.
Ces projets ont un tout autre but.
Ils s'inscrivent sournoisement dans une politique de long terme, parfaitement préméditée, qui consiste à : - marginaliser toutes les langues nationales autres que l'anglo-américain, - fragmenter les espaces nationaux pour briser les solidarités héritées de l'histoire, - affaiblir les États nations jusqu'à les démanteler. Il s'agit en somme de détruire toutes les communautés politiques suffisamment puissantes pour s'opposer aux décisions de l'oligarchie financière euro-atlantiste qui dirige les institutions européennes et qui prétend diriger le monde. Mais l'histoire n'est pas écrite : les Alsaciens ont justement rejeté de façon cinglante -- le 7 avril dernier -- ce projet destructeur de la République française ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Retrouvez l'Union Populaire Républicaine et François ASSELINEAU sur internet :
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Espagne/Catalan infos Sam 28 Oct - 3:58
Espagne : la Catalogne déclare l’indépendance, Madrid la met sous tutelle
Espagne : le président catalan destitué, des élections anticipées convoquées
Les gens célèbrent l'annonce de la proclamation d'une République catalane, à Barcelone, le 27 octobre 2017. Pau Barrena - AFP
Le parlement de Catalogne a adopté vendredi une résolution déclarant que la région devient un «Etat indépendant prenant la forme d’une République». En réaction, le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy a annoncé la destitution du président indépendantiste catalan Carles Puigdemont et de son gouvernement et dissout le parlement catalan. Il a convoqué des élections anticipées pour le 21 décembre prochain.
«Nous constituons la République catalane, comme Etat indépendant et souverain, de droit, démocratique et social», lit-on dans le préambule de cette résolution, approuvée par 70 députés sur un total de 135 à l’issue d’un vote à bulletins secrets. Ont été comptabilisés 70 «oui», 10 «non» et deux abstentions. Auparavant, une majorité des députés de l’opposition avait quitté l’hémicycle en signe de protestation.
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants indépendantistes à Barcelone, massés à l’extérieur du parc abritant le parlement catalan, ont salué par des clameurs de joie l’annonce de la proclamation d’une République catalane. Des hourras, des applaudissements et le cri «indépendance» en catalan sont montés de la foule des électeurs indépendantistes - de l’extrême gauche au centre droit - qui ont ensuite entonné avec ferveur l’hymne de la Catalogne, la plupart le poing levé.
Cette proclamation solennelle entre en vigueur vendredi, après avoir déjà été signée (mais pas votée) par les députés indépendantistes le 10 octobre. Elle avait alors été invalidée par le Tribunal constitutionnel, tout comme le référendum organisé par le gouvernement catalan le 1er octobre et toutes les mesures complémentaires.
Mise sous tutelle
Dans la foulée, le chef du gouvernement espagnol, le conservateur Mariano Rajoy, a annoncé via Twitter que «l'Etat de droit restaurera la légalité en Catalogne».
Pido tranquilidad a todos los españoles. El Estado de Derecho restaurará la legalidad en Cataluña. MR
Le dirigeant conservateur a demandé à tous les Espagnols de «garder leur calme», dans un message signé de ses initiales, tandis que le Sénat espagnol a voté la mise en oeuvre de l’article 155 de la Constitution afin d’accorder au gouvernement central la possibilité de mettre la Catalogne sous tutelle.
Mariano Rajoy a ensuite annoncé la destitution du président catalan Carles Puigdemont et de son exécutif, et la convocation d’élections le 21 décembre en Catalogne. «Ce sont les premières mesures que nous mettons en marche pour éviter que ceux qui étaient jusqu’à maintenant responsables de (l’exécutif catalan) puissent poursuivre leur escalade de désobéissance», a-t-il déclaré à l’issue d’un Conseil des ministres.
Le parquet général d’Espagne engagera la semaine prochaine une procédure judiciaire contre le président catalan Carles Puigdemont pour «rébellion», a en outre indiqué un porte-parole du ministère public. Ce délit est puni d’une peine de prison allant jusqu’à 30 ans.
Dans la foulée du vote du parlement catalan, plusieurs dirigeants ont réagi. L’Allemagne a déclaré ne pas reconnaître la déclaration d’indépendance de la Catalogne, tout comme l'Angleterre. Emmanuel Macron, lui, a déclaré que le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy avait son «plein soutien» pour «faire respecter» l’Etat de droit en Espagne.
Côté américain, la porte-parole du département d’Etat a déclaré : «La Catalogne fait partie intégrante de l’Espagne, et les Etats-Unis soutiennent les mesures constitutionnelles du gouvernement espagnol visant à maintenir l’Espagne forte et unie».
La dernière tentative de la Catalogne pour déclarer son indépendance remonte à 1934, lorsque le président de l’époque Lluis Companys avait proclamé une «République catalane» au sein d’une «République fédérale espagnole».
Sujet: Re: Espagne/Catalan infos Sam 28 Oct - 10:42
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Tout vouloir dans le pacifisme ça va allé un certains temps, ensuite va falloir y allé a coup de matraques.Enfin quelques jours de bonheur n'est pas interdit pour les indépendantistes, en attendant les sacrifices.