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Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: "L'Arabie saoudite, pays géniteur du radicalisme" Ven 16 Sep - 1:59
Bonsoir mes frères & sœurs Enfin un vrai spécialiste et qui plus est médiatisé qui traite du wahhabisme et et de l'influence de l'Arabie Saoudite sur l'islam rigoriste qui c'est un peu trop facilement répandu en Europe, notamment en France et en Belgique avec la complicité de nos gouvernements respectifs et chez nous avec l'aide de la famille royale. Un must du genre à ne pas manquer ! Akasha.
"L'Arabie saoudite, pays géniteur du radicalisme"
VIDÉOS. Ancien haut fonctionnaire à la Défense, Pierre Conesa explique comment notre grand allié a diffusé son islam ultra-rigoriste dans le monde.
Propos recueillis par Armin Arefi et Pauline Tissot
C'est un tabou français que Pierre Conesa tente de briser. Grande alliée (et argentier) de la France au Moyen-Orient, la richissime Arabie saoudite possède sa face sombre : soixante ans d'une diplomatie religieuse qui a exporté en catimini dans le monde entier son « wahhabisme », version la plus rigoriste et intolérante de l'islam sunnite, qui a inspiré les pires djihadistes d'Al-Qaïda comme de Daech. Ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense, Pierre Conesa s'est livré dans Dr. Saoud et Mr. Djihad* à une enquête passionnante et inédite sur les rouages de ce prosélytisme d'État adoubé à Paris comme à Washington. Des secrets explosifs sur le véritable géniteur du radicalisme sunnite.
Le Point.fr : Vous parlez de mensonge d'État à propos du 11 Septembre et du rôle de l'Arabie saoudite. Mais la récente déclassification des 28 pages polémiques n'a-t-elle pas dédouané l'Arabie saoudite ?
Pierre Conesa : La déclassification de ces 28 pages, quinze ans après le 11 Septembre, prouve qu'un certain nombre des auteurs des attentats ont été en contact avec des diplomates saoudiens et des familles proches de ceux-ci qui les ont logés et entretenus. Et puis il y a une évidence. Sur les dix-neuf terroristes du 11 Septembre, quinze étaient saoudiens. Or, le discours de George W. Bush en janvier 2002 consiste à accuser l'Iran, l'Irak et la Corée du Nord, alors qu'il n'y a aucun Iranien, aucun Irakien et aucun Nord-Coréen dans le groupe terroriste. De la même façon, les Saoudiens constituaient le plus gros contingent aux côtés des Afghans lors du conflit contre les Soviétiques dans les années 1980, et ils fournissent le plus gros lot de djihadistes étrangers à Daech aujourd'hui. C'est donc qu'il existe quelque part une matrice idéologique – le wahhabisme – qui explique aujourd'hui une grande partie des crises et des actes terroristes qui frappent la planète.
Mais existe-t-il un lien direct entre le financement du djihad et l'Arabie saoudite ?
Le système saoudien est une sorte de soft power américain avec une multiplicité d'intervenants qui vont de la politique publique aux grandes fondations privées et aux universités islamiques : une conjonction d'acteurs qui permet toujours au pouvoir saoudien de prétendre qu'il n'était pas au courant. Et c'est vrai, car dans un pays où le budget du roi et celui de l'État ne sont pas vraiment séparés, on peut toujours prétendre qu'il existe quelqu'un aux intentions moins louables et dont les agissements ne sont pas connus du roi. Ainsi, lorsque les Américains ont mis en garde les Saoudiens sur le financement du terrorisme après le 11 Septembre, ils ont eux-mêmes listé 265 organisations dont il fallait tarir ou interdire l'activité ! Mais, d'après moi, le financement du terrorisme me paraît être un second problème. Parce qu'un attentat terroriste ne coûte rien. Les attentats du 11 Septembre n'ont coûté que 11 000 dollars et on estime qu'ils ont fait 40 milliards de dollars de dégâts entre effets directs et indirects. La question importante à mon sens est celle de l'idéologie.
En quoi l'idéologie saoudienne inspire-t-elle les terroristes ?
L'Arabie saoudite possède également un côté soviétique. Les Saoudiens ont formé à peu près 25 000 personnes à l'université islamique de Médine, qui est l'équivalent saoudien de l'université soviétique Lumumba, et qui diffuse une idéologie totalitaire : le wahhabisme, ou salafisme. Un théologien musulman français m'a dit un jour que le wahhabisme était la version la plus sectaire, la plus raciste, la plus antisémite, la plus homophobe, et la plus misogyne de l'islam. À la différence des autres universités islamiques dans le monde, les étudiants de Médine obtiennent des bourses, sont logés et entretenus, à la condition de retourner chez eux pour faire de la prédication, donc de la propagande, comme à l'époque des commissaires politiques de l'université soviétique Lumumba. D'après mes chiffres, 30 000 personnes ont été formées dans ces universités islamiques saoudiennes. On va les retrouver dans toute la bande sahélienne, au Mali, au Niger, en République centrafricaine. Chaque année, les Saoudiens dépensent 7 à 8 milliards de dollars pour leur diplomatie religieuse, soit autant que pour leur diplomatie de défense ! C'est à peu près deux fois plus que l'URSS à la belle époque.
Mais n'y a-t-il tout de même pas une différence entre le salafisme, qui est quiétiste, et le djihadisme ?
Pas à mon sens. Lorsque vous avez un discours raciste, antisémite, vous légitimez d'une certaine manière la violence. En France, on réprime les propos antisémites, racistes, sectaires. Or, en Arabie saoudite, vous avez une idéologie qui reprend exactement tous ces mots en la légitimant par la religion. L'étude qu'a faite Antoine Sfeir sur les manuels wahhabites est d'ailleurs extrêmement claire. Dans les programmes scolaires wahhabites, on n'apprend pas Freud, Marx ou Darwin, mais l'antisémitisme et la dénonciation des autres religions… On est dans le système de l'intolérance absolue. Vous préparez littéralement des citoyens à basculer tout à coup dans la violence, parce que vous estimez que les « mécréants », terme utilisé par les salafistes pour désigner les autres croyants, sont des individus de seconde zone. Pour moi, le salafisme quiétiste est une préparation psychologique à la violence.
Mais l'idéologie djihadiste n'est-elle pas un mélange de salafisme et de théories révolutionnaires des Frères musulmans ?
L'identité islamiste a été constituée par plusieurs mouvances qui ont justifié par différents propos le passage à la violence. Saïd Qotb, qui est souvent celui qui est cité comme le légitimateur de la violence, la concevait surtout contre les régimes arabes qui, d'après lui, se prétendaient musulmans mais n'appliquaient pas le Coran. Par la suite, il y a eu la justification du djihad contre les Soviétiques auquel nous, Occidentaux, avons nous-mêmes adhéré, puisqu'on pensait que les ennemis de nos ennemis ne pouvaient être que nos amis. Aujourd'hui, la défense de la terre de l'islam est légitimée par tous les théologiens, quelle que soit leur mouvance. Cela a été le cas après l'intervention américaine en Afghanistan, en Irak… Il y a donc eu un processus de légitimation progressive de la violence.
Comment expliquer ce conservatisme religieux en vigueur en Arabie saoudite ?
Il faut revenir au pacte originel entre Mohammed Ibn Saoud, patriarche de la dynastie Saoud, et l'imam ultraconservateur Mohammed Abdelwahhab, scellé en 1744, et qui est à l'origine du premier État saoudien. À cette époque, Abdelwahhab a utilisé le terme de djihad pour que les Saoud puissent conquérir le territoire d'Arabie contre les autres tribus. L'imam a également appelé au djihad pour lutter contre l'Empire ottoman. Ainsi, le djihad est-il constitutif de l'identité nationale saoudienne. Dès le départ, l'Arabie saoudite est un système à deux pieds, avec, d'un côté, la famille Saoud (la dynastie en place) et, de l'autre, le corps des oulémas (théologiens), dirigé par la famille al-Shaikh, c'est-à-dire les descendants d'Abdelwahhab. En échange du pouvoir, ceux-ci régissent la société saoudienne, ainsi que l'action extérieure du pays. Le problème est que les Saoudiens ont à plusieurs reprises sollicité les Occidentaux – des « mécréants » – pour défendre leur régime, que ce soit en 1979 lors de l'occupation de la Grande Mosquée de la Mecque (par des islamistes radicaux, NDLR) ou en 1991 lors de l'invasion du Koweït par Saddam Hussein. À chaque fois, les oulémas les plus radicaux sont montés au créneau pour dénoncer une « invasion de croisés » en terre d'islam. Pour se légitimer, le régime Saoud a donc obtenu des oulémas une justification théologique. En contrepartie, les religieux ont gagné plus de droits sur la société et la diplomatie saoudienne. En 1979, les gendarmes français du GIGN ont même été convertis à l'islam pour libérer la Grande Mosquée des étudiants islamistes radicaux qui dénonçaient la corruption du régime ! On voit ici résumée toute l'hypocrisie du système saoudien. En Arabie saoudite, c'est « la violence ailleurs, mais touche pas à mon prince ».
Comment l'Arabie saoudite a-t-elle procédé pour exporter le wahhabisme ?
Outre la formation d'imams étrangers dans ses universités, l'Arabie saoudite s'est appuyée sur des organisations religieuses. C'est notamment le cas de la Ligue islamique mondiale, créée à l'époque de Nasser. Ce leader arabe possédait un discours très critique à l'égard des pays du Golfe et brandissait le panarabisme. En réaction, l'Arabie saoudite a prôné le panislamisme, dont le vecteur porteur a été la Ligue islamique mondiale. Il s'agit d'une ONG, toujours dirigée par un Saoudien, qui porte une conception wahhabite de l'islam, et dont les financements sont très opaques. Sous le couvert de la défense des musulmans et de la construction de mosquées, la Ligue islamique mondiale a souvent été le faux nez de l'action saoudienne à l'étranger. Or, l'Arabie saoudite étant un pays allié combattant à l'époque la « laïcité » soviétique, l'Occident a laissé faire.
L'Arabie saoudite est-elle, comme on peut l 'entendre, à l 'origine de la création de Daech ?
Pas du tout. L'Arabie saoudite n'a pas créé Daech. En revanche, elle a créé le salafisme, qui en est le géniteur. D'ailleurs, les deux régimes décapitent tous deux massivement en public, et détestent les chiites. Lorsque Abu Bakr al-Baghdadi proclame le califat, il conteste directement les Saoud. Car ces derniers, s'ils se sont toujours autoproclamés serviteurs des lieux saints, n'ont aucune légitimité par rapport à la dynastie du Prophète. Ainsi, lorsqu'un individu comme al-Baghdadi s'autoproclame calife, il rétrograde de fait les Saoudiens. Voilà pourquoi les Saoud sont aujourd'hui dans la concurrence, et non dans la confrontation, avec Daech. C'est-à-dire qu'ils veulent délégitimer l'État islamique en montrant qu'ils sont les meilleurs défenseurs de la cause sunnite. Et donc en réprimant davantage qu'eux les chiites.
Comment expliquer qu 'un pays aussi conservateur soit notre meilleur allié au Moyen-Orient ?
En Occident, on nous rappelle sans cesse que ce pays est notre ami, ainsi que notre meilleur client, et il existe une sorte de tabou dans la critique de l'Arabie saoudite. Or, j'estime que nos intérêts commerciaux ne doivent pas primer la sécurité de nos concitoyens. Il est d'ailleurs intéressant de noter que cela fait vingt ans que l'on nous parle d'une prévision de dix milliards de dollars de contrat avec le royaume. Or, cela ne reste que de la prévision. Certains contrats se réalisent, d'autre pas. Mais cela ne peut être en aucun cas le raisonnement d'une stratégie diplomatique dont les effets sécuritaires sont aussi dramatiques que ceux que l'on connaît aujourd'hui. Pendant des années, on leur a vendu des armes, qu'ils n'ont jamais utilisées… jusqu'à la guerre au Yémen (depuis mars 2015), où l'on constate leur absence totale de retenue en ce qui concerne les dommages collatéraux. Entre le radicalisme chiite et le radicalisme sunnite, nous n'avons pas à choisir. Or, nous l'avons fait.
Pourquoi les Saoudiens ne sont-ils pas davantage impliqués dans la coalition contre Daech ?
En effet, dès qu'ils sont intervenus au Yémen, l'Arabie saoudite et les autres pays arabes ont retiré tous leurs avions de la coalition contre Daech. Pourquoi l'Arabie saoudite a-t-elle mobilisé toute son aviation au Yémen, qui n'est pourtant pas sa menace principale ? Comment expliquer que nous, Occidentaux, sommes les seuls aujourd'hui à combattre l'État islamique ? Aujourd'hui, nous avons du mal à définir qui est notre ennemi. Notre ennemi, c'est le salafisme, dont Daech est une application pratique. Mais le géniteur, le docteur Frankenstein, c'est l'Arabie saoudite. Et nous sommes dans la position schizophrénique où l'on combat le radicalisme tout en protégeant son géniteur. Or, dans le roman de Mary Shelley, le monstre disparaît avec son créateur. * "Dr. Saoud et Mr. Djihad : la diplomatie religieuse de l'Arabie saoudite" vient de paraître aux éditions Robert Laffont.
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: "L'Arabie saoudite, pays géniteur du radicalisme" Mer 26 Avr - 19:41
Bonsoir, C'est avec un des plus gros foutage de gueule de l'histoire que je viens vers-vous ce soir. Une insulte à l'intelligence et aux droits des femmes, c'est d'une indécence et d'une vulgarité crasse que cette décision de l'ONU qui décidément ne sait pas ce que impartialité signifie. Orné
L’Arabie Saoudite élue à la Commission des droits des femmes de l’ONU
L’Arabie Saoudite a été élue à la Commission des droits des femmes de l’ONU. «C’est comme désigner un pyromane chef des pompiers de la ville», commente Hillel Neuer, directeur exécutif de l’organisation UN Watch.
La nomination de Riyad, régime salafiste qui fait partie des pays les plus misogynes au monde, au sein d’un organe de 45 pays censé s’investir dans «la promotion de l’égalité hommes-femmes et l’autonomisation des femmes» a de quoi surprendre.
Les Nations Unies envoient un signal selon lequel «les petro-dollars permettent de tout acheter, même un profit politique», estime M. Neuer.
L’Arabie Saoudite a obtenu le feu vert, par vote secret, de 47 des 54 Etats membres du Conseil économique et social des Nations unies, dont fait partie la Belgique.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: "L'Arabie saoudite, pays géniteur du radicalisme" Lun 10 Juil - 0:59
Bonsoir mes frères & sœurs Décidément la complaisance médiatique à l'égard des saoudiens comprendre les Saouds wahhabites fait peine à voir... Déjà qu'ils oublient de parler de leurs sales guerres aux Yémen des crimes commis sur les femmes alors qu'ils siègent éhontément aux droit des hommes à l'ONU et que les journalistes ont timidement dénoncé. Sans parler des financements "occultes" des mosquées par les mêmes saoudiens et qataris qui en ont fait de vrais vivier d'un islam rigoristes sur ses 20 dernières années et a conduit à la situation actuelle, devenues presque incontrôlable ! Maintenant ils "oublient" de nous parler de ce qu'ils font à leur propre peuple, ils bombardent les minorités chiites car seul le wahhabisme à droit de cité chez les saoudiens. Voici plus de détail. Akasha.
Les Saoudiens bombardent leur propre peuple et personne n'en parle (Geopolitic Alerts)
Qatif (GPA) - Durant les 60 derniers jours, les Saoudiens ont imposé un siège dévastateur de la ville chiite d'Awamiya. Et bien sûr, les médias occidentaux mainstreams restent silencieux.
Ces photos ne proviennent pas du Yémen, elles sont issues de la ville orientale saoudienne d'Awamiya (voir plus bas). Où des forces saoudiennes font la guerre contre une minorité chiite opprimée. L'Arabie Saoudite adhère à la secte fondamentaliste radicale et intolérante du Wahhabisme. Elle en a fait la religion majoritaire du pays. Cette idéologie est aussi renforcée par la tactique d'Etat qui rend illégale la pratique publique d'autres religions ou de donner un enseignement contraire au Wahhabisme. Même les autres Musulmans (particulièrement les Chiites) sont considérés comme des infidèles par le gouvernement saoudien. Et ainsi, toutes les minorités religieuses en Arabie Saoudite sont des groupes extrêmement opprimés; ne disposant pas, dans une grande majorité de cas, des mêmes services médicaux, des services publiques et des salaires accordés à leurs homologues wahhabites; parfois ils risquent tout simplement la mort.
Tandis que la majorité des citoyens saoudiens adhère aux principes du Wahhabisme, beaucoup de villes dans la province orientale de Qatif - comme Awamiya - sont à majorité chiites où elles sont condamnées à vivre essentiellement dans "des ghettos" comme des citoyens de seconde zone. Mais l'oppression saoudienne des Chiites et d'autres minorités religieuses va bien au-delà d'une simple dévastation économique. En fait, durant les deux derniers mois, les forces saoudiennes ont assiégé Awamiya, détruisant des constructions avec des bombes et des roquettes et ont installé des barricades pour contrôler les mouvements des habitants. Ceci est probablement une réponse aux demandes des citoyens chiites en faveur du respect des droits de l'homme.
Dans des vidéos diffusées sur les médias sociaux, il semble que les forces de sécurité saoudiennes utilisent du phosphore blanc pour chasser - des citoyens de leurs maisons. Les résidents rapportent aussi que les forces saoudiennes bombardent des maisons et des constructions avec des armes de.calibre 50. Dans un cas, un bâtiment a été brûlé et la police saoudienne a refusé de permettre aux pompiers de passer à travers les barricades.
Il a été confirmé qu'un certain nombre de gens sont morts suite aux tirs. Mais le nombre de décès exact reste confus étant donné que l'Arabie Saoudite limite sévèrement l'accès aux médias. Quand les médias d'Etat saoudiens rapportent les chiffres, ils ne sont pas dignes de confiance.
Bien sûr, au lieu de faire un rapport sur la répression saoudienne brutale, les médias traditionnels occidentaux ont rapporté la situation (dans le peu d'articles disponibles) comme si les forces de sécurité saoudiennes luttaient simplement contre un soulèvement armé de "militants" chiites. Ce qui place en fin de compte les forces de sécurité saoudiennes dans "la bonne catégorie" comme si elles essayaient simplement de maintenir l'ordre.
Ceci, cependant, masque complètement le fait que la population chiite en Arabie Saoudite a été brutalement réprimée depuis la formation du Royaume. On ignore aussi complètement le fait que les Saoudiens utilisent des armes fournies par les Etatsuniens pour tuer leur propre peuple. Mais si nous regardons la Syrie, ce fut censément la raison du motif de l'intervention occidentale contre Bashar Al Assad. "Assad bombarde son propre peuple" peut-on encore lire aujourd'hui dans les titres des médias.
Les événements de Qatif démontrent non seulement le mépris intolérant des Saoudiens pour la vie humaine, mais aussi leurs tendances génocidaires alors qu'ils évoluent vers un état d'apartheid au sein de leurs propres frontières.
Ces photos ne proviennent pas du Yémen, elles sont issues de la ville orientale saoudienne d'Awamiya (voir plus bas). Où des forces saoudiennes font la guerre contre une minorité chiite opprimée. L'Arabie Saoudite adhère à la secte fondamentaliste radicale et intolérante du Wahhabisme. Elle en a fait la religion majoritaire du pays. Cette idéologie est aussi renforcée par la tactique d'Etat qui rend illégale la pratique publique d'autres religions ou de donner un enseignement contraire au Wahhabisme. Même les autres Musulmans (particulièrement les Chiites) sont considérés comme des infidèles par le gouvernement saoudien. Et ainsi, toutes les minorités religieuses en Arabie Saoudite sont des groupes extrêmement opprimés; ne disposant pas, dans une grande majorité de cas, des mêmes services médicaux, des services publiques et des salaires accordés à leurs homologues wahhabites; parfois ils risquent tout simplement la mort.
Tandis que la majorité des citoyens saoudiens adhère aux principes du Wahhabisme, beaucoup de villes dans la province orientale de Qatif - comme Awamiya - sont à majorité chiites où elles sont condamnées à vivre essentiellement dans "des ghettos" comme des citoyens de seconde zone. Mais l'oppression saoudienne des Chiites et d'autres minorités religieuses va bien au-delà d'une simple dévastation économique. En fait, durant les deux derniers mois, les forces saoudiennes ont assiégé Awamiya, détruisant des constructions avec des bombes et des roquettes et ont installé des barricades pour contrôler les mouvements des habitants. Ceci est probablement une réponse aux demandes des citoyens chiites en faveur du respect des droits de l'homme.
Dans des vidéos diffusées sur les médias sociaux, il semble que les forces de sécurité saoudiennes utilisent du phosphore blanc pour chasser - des citoyens de leurs maisons. Les résidents rapportent aussi que les forces saoudiennes bombardent des maisons et des constructions avec des armes de.calibre 50. Dans un cas, un bâtiment a été brûlé et la police saoudienne a refusé de permettre aux pompiers de passer à travers les barricades.
Il a été confirmé qu'un certain nombre de gens sont morts suite aux tirs. Mais le nombre de décès exact reste confus étant donné que l'Arabie Saoudite limite sévèrement l'accès aux médias. Quand les médias d'Etat saoudiens rapportent les chiffres, ils ne sont pas dignes de confiance.
Bien sûr, au lieu de faire un rapport sur la répression saoudienne brutale, les médias traditionnels occidentaux ont rapporté la situation (dans le peu d'articles disponibles) comme si les forces de sécurité saoudiennes luttaient simplement contre un soulèvement armé de "militants" chiites. Ce qui place en fin de compte les forces de sécurité saoudiennes dans "la bonne catégorie" comme si elles essayaient simplement de maintenir l'ordre.
Ceci, cependant, masque complètement le fait que la population chiite en Arabie Saoudite a été brutalement réprimée depuis la formation du Royaume. On ignore aussi complètement le fait que les Saoudiens utilisent des armes fournies par les Etatsuniens pour tuer leur propre peuple. Mais si nous regardons la Syrie, ce fut censément la raison du motif de l'intervention occidentale contre Bashar Al Assad. "Assad bombarde son propre peuple" peut-on encore lire aujourd'hui dans les titres des médias.
Les événements de Qatif démontrent non seulement le mépris intolérant des Saoudiens pour la vie humaine, mais aussi leurs tendances génocidaires alors qu'ils évoluent vers un état d'apartheid au sein de leurs propres frontières.