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Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions..
3 participants
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akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Mar 8 Déc - 1:41
Bonsoir mes frères & sœurs Bon je le dis d'emblée, l'heure est grave...Je sais que cela fait plus de 3 ans que beaucoup de spécialistes en finances des plus illustres aux simple blogueur de économistes amateurs annoncent une crise globale..L'éclatement de la bulle économiques comme certains disent, ou plus simplement une crise systémique. Mais qu'est-ce qui me fait dire que cette fois-si l'alarme est plus sérieuse ? C'est de un l'annonce de la FED qui annonce la fin du " Too Big To Fail", ce qui en gros signifie qu'ils ne secoueront plus personnes, ils n'injecteront plus des avoirs virtuels aux banques en difficulté. Il faut savoir que ses avoirs sont ponctionné dans l'argent publique. Oui c'est un système totalement dingue, les banques privées prêtent aux états, mais le ponctionnent dans l'argent publique..Il y avait déjà eu une loi limitative signée en 2010 aux Etats Unis la fameuse Dodd–Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act qui limitait quelque peu le protectionnisme des grandes banques en y mettant un peu de transparence et légiférait les sauvetage des banques abusive pour protéger le consommateur. mais ce ne fut pas suffisent, une loi aussi légère ne pouvait que reculer l'échéance, de la poudre aux yeux. On vois ici que c'est la FED elle même qui prend les devant et ferme le robinet. Ce qui va entraîner des faillites en cascade, on risque de vivre une année 2016 digne d'un déluge biblique sur le monde de la finance. Le deuxième signe est le remplacement du géant EDF au CAC40. Ce qui n'augure rien de bon. On a pu voir aussi le sauvetage in extremis des 4 grandes banques italiennes ""Salva banche", ok del Cdm: operazione a carico dei privati. Il governo interviene in aiuto di quattro istituti di credito in crisi, senza ricorrere a finanziamenti pubblici ed "evitando" il bail-in europeo che entra in vigore a gennaio 2016 "". Et de ce fait les épargnes de leurs clients...Pendant que les merdias en on remit des tonnes sujet aux attentats et du Cop21, le monde de la finance lui n'a pas chaumé, et le moins que l'on puisse dire c'est que nous allons vers la fin d'un système. Et qu'une fois la machine lancée, ça va faire très mal ! Il est plus que temps de prendre ses dispositions, et vite. Texte de Akasha.
Etats-Unis: la fin du « Too Big To Fail », la FED ne sauvera plus personne!
C’est la fin d’une époque! L’ensemble des grandes banques et institutions financières ne pourront plus tricher, ni éviter la faillite en cas de problème grave, la FED a annoncé que plus personne ne serait soutenu par ses largesses. Cela signifie que de gros dominos peuvent tomber en faisant beaucoup de bruit, il n’y aura plus rien pour amortir la chute, à part peut-être la propagande imposée pour éviter les mouvements de panique…
En attendant la décision importante de la Réserve fédérale en décembre au sujet des taux d’intérêt, la banque centrale américaine a tenu deux réunions d’urgence au cours des dernières semaines, dont le contenu a peu filtré auprès du grand public. Cependant, une décision intéressante et, peut-être, controversée, a été prise lors de ces discussions : la Fed a édicté une nouvelle loi, le 30 novembre, qui élimine un de ses mandats originaux de 1913, qui est d’être le prêteur de dernier ressort des banques.
Dans une décision basée sur l’expectative d’une nouvelle crise bancaire ou financière, la Réserve fédérale a choisi, lundi, de mettre fin à la doctrine du « too big to fail » et de laisser les banques faire faillite sans qu’elles aient la possibilité d’emprunter de l’argent à la banque centrale en cas d’urgence.
Lorsque la loi sur la Réserve fédérale (Federal Reserve Act) fut adoptée, il y a un peu plus de cent ans, la banque centrale a été crée avec deux mandats principaux, afin de protéger le public et le système bancaire de toute panique pouvant survenir à la suite d’une panique due à un problème de liquidité ou de solvabilité se propageant dans le système financier. Être le prêteur de dernier ressort était le plus important de ces mandats.
« La Réserve fédérale américaine a adopté une loi destinée à limiter ses propres pouvoirs en matière de prêts d’urgence à des institutions financières en difficulté. Selon la nouvelle réglementation, les institutions financières ne pourront plus recevoir des fonds d’urgence de la Fed, et cela en toutes circonstances, même si elles sont menacées de faillite.
Cette décision constitue la plus récente mesure d’une série de réformes visant à prévenir la prochaine crise financière. ‘Il existe encore quelques failles que la Fed pourrait exploiter pour sauver des institutions financières gigantesques,’ a déclaré la sénatrice Elizabeth Warren à CNN Money. Durant la crise financière de 2008, la Fed avait refusé de sauver la banque d’investissement Lehman Brothers. Lehman est devenue la plus grosse faillite de l’histoire des États-Unis. » (Russia Today)
De tous les programmes et actions implémentés par la Réserve fédérale depuis la crise du crédit de 2008, celui-ci est celui qui apporte le plus de confusion, puisqu’il va à l’encontre de la principale raison pour laquelle la banque centrale fut instituée en 1913. Changer soudainement de direction sept ans après que la dernière crise financière ait ébranlé le système bancaire mondial, en choisissant de fermer le robinet de liquidité, en dit beaucoup sur la solvabilité de la Fed elle-même et sur ce que pensent les gouverneurs de la Fed à propos de ce qui se profile et qui justifierait le fait de laisser les banques faire faillite.
Avec le Dodd-Frank Banking Reform Act, qui permet maintenant aux banques de ré-hypothéquer l’argent et les comptes de leurs propres clients dans le cas d’une crise de liquidité, cela démontre que la banque centrale américaine n’a désormais plus à suivre son mandat original – être le prêteur de dernier ressort – puisque c’est maintenant le public qui fournira les fonds pour sauver les banques lors des futures crises. Avec cette nouvelle loi, qui n’est pas promulguée par le Congrès, mais par la Fed elle-même, on doit se demander si nous avons encore besoin d’une banque centrale, étant donné que son rôle premier de protéger le système bancaire de la banqueroute ou de l’insolvabilité est abandonné.
La reproduction, intégrale ou partielle, est autorisée dès lors que « GoldBroker.fr tous droits réservés » est mentionné accompagné d’un lien vers cette page
Et avec une petite chance, une autre tendance va peut-être s’inverser par la même occasion, la mise en prison de ceux qui étaient trop puissants pour y aller…
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Mar 8 Déc - 11:20
La crise économique mondiale s’aggrave. Attention, 11 indicateurs critiques viennent d’être déclenchés !
L’activité économique ralentit partout dans le monde. Un grand nombre de signes indiquent que nous nous trouvons exactement là où nous étions juste avant le grand krach de 2008.
Hier, j’expliquais que les économies du Japon, du Brésil, du Canada et de la Russie sont toutes en récession.
Aujourd’hui, je vais me concentrer principalement sur les États-Unis.
On voit énormément de choses se produire en ce moment. Ce que nous n’avons pas vu depuis 2008 et 2009. A bien des égards, c’est un peu comme si nous revivions étrangement et de manière inquiétante ce qui s’était passé la dernière fois. Pourtant la plupart des “experts” ne semblent toujours pas conscients de ce qui se passe. Si vous deviez faire une liste de toutes les choses dont vous vous attendiez voir juste avant un grand krach, la quasi-totalité d’entre elles se déroulent actuellement sous nos yeux.
Voici 11 indicateurs critiques qui montrent que la crise économique mondiale s’aggrave…
# 1 Mardi 1er décembre, le prix du pétrole avait clôturé en dessous de 40 dollars le baril. Retour en 2008, le prix du pétrole avait plongé en dessous des 40 dollars le baril juste avant l’effondrement des marchés financiers, et maintenant, cette situation se reproduit à nouveau.
# 2 Le prix du cuivre à littéralement chuté et se retrouve à 2.04 dollars. La dernière fois que le cours du cuivre avait été aussi bas, c’était juste avant le krach de 2008 des marchés financiers.
# 3 Les prévisions de “Business Roundtable”(lobby conservateur des dirigeants des grandes entreprises américaines) concernant les investissements des entreprises en 2016 a chuté à son plus bas niveau depuis la dernière récession.
# 4 Les défauts sur les créances de sociétés ont atteint leur niveau le plus élevé depuis la dernière récession. Ceci est un énorme problème parce que l’endettement des entreprises aux États-Unis a presque doublé depuis seulement la dernière crise financière.
# 5 L’indice américain de flash économique de Bloomberg est plus négatif actuellement qu’il ne l’avait été tout au long et au cours de la dernière récession.
# 6 Les données produites, des cartes de crédit qui viennent d’être publiées montrent que les ventes concernant les fêtes de noël sont en déclin et négatives pour la première fois depuis la dernière récession.
# 10 Par le passé, les marchés avaient eu tendance à s’effondrer environs 12-18 mois après un sommet des marges bénéficiaires des entreprises. A ce stade, nous sommes 15 mois après le sommet le plus récent.
# 11 Si on regarde ce qui s’est passé en 2008, vous verrez que les obligations pourries(junk bonds) s’étaient effondrées. C’est important car à l’époque, les obligations pourries(à haut rendement) avaient commencé à chuter avant les marchés financiers, et actuellement, ils ont chuté à leur niveau le plus bas depuis la dernière crise financière.
Avec un seul ou deux de ces indicateurs dans le rouge, ce serait déjà mauvais.
Or le fait que tous ces indicateurs se retrouvent dans le rouge en même temps semble établir la même chose que ce que nous vous expliquons depuis des mois à savoir que de gros problèmes se profilent.
Je ne suis pas le seul à le dire. Encore aujourd’hui, un article de Reuters a évoqué le fait que les analystes de Citigroup projettent qu’il y a 65 % de chance que l’économie américaine plongera en récession en 2016…
Les perspectives pour l’économie mondiale l’année prochaine se sont assombries, avec une récession américaine. La Chine devenant le premier grand marché émergent qui baisse ses taux d’intérêt plus près de zéro, d’après les deux scénarios possibles, selon Citi.
Comme l’économie américaine entre dans sa septième année de croissance après la crise de 2008-09, la probabilité d’une récession atteindra 65 % selon ce qu’ont publié dans leur perspectives 2016 publié mardi soir, les stratèges de Citi. Un aplatissement rapide de la courbe de rendement des obligations vers une inversion serait un signe d’alerte clé.
Personnellement, je suis convaincu que nous sommes déjà en récession. Il y a un décalage concernant les chiffres officiels. La plupart du temps, nous ne savons pas si nous sommes officiellement dedans ou pas jusqu’à ce qu’ils soient déjà bien avancés voire bien détériores. Par exemple, nous savons maintenant que la récession a commencé au début de l’année 2008, mais à l’été 2008, Ben Bernanke, et nos politiciens de haut vol insistaient sur le fait qu’il n’y a aurait pas de récession. Ils niaient ce qu’il se passait réellement juste sous leurs yeux, alors que la même chose se passe actuellement.
Bien sûr, si le gouvernement utilisait les vrais chiffres, nous parlerions tous de la récession qui ne semble jamais vouloir se terminer. Selon John Williams, de shadowstats.com, les vrais chiffres montreraient que l’économie américaine a toujours été en récession depuis 2005.
Mais tout comme en 2008, les «experts» de la Réserve fédérale nous assurent tous que tout va très bien. En fait, Janet Yellen se convainc que les choses puissent bien aller, qu’elle semble tout à fait convaincue que la FED va relever ses taux d'intérêt en Décembre…
Janet Yellen, la Présidente de la Réserve fédérale a signalé mercredi que la Fed est quasiment certaine de relever les taux d’intérêt ce mois-ci pour la première fois en près d’une décennie, en expliquant que l’amélioration de l’économie et les créations d’emplois avaient atteint les objectifs de la banque centrale.
Dans un discours prononcé devant l’Economic Club de Washington, la présidente de la Fed a réaffirmé que l’économie américaine est dans une bonne phase et assuré qu’une prochaine hausse des taux est appropriée. Celle-ci pourrait intervenir à la mi-décembre.
C’est exactement le même genre d’erreur qu’avait fait la Réserve fédérale dans les années 1930. Elle pensait que l’économie américaine était finalement en voie de reprise, et ainsi, les taux d’intérêt avaient été relevés. Cela s’était avéré être une erreur tragique.
Mais cette fois-ci, la moindre erreur que la Fed fera, aura des conséquences mondiales. La hausse du dollar américain est déjà paralysante sur les marchés émergents partout dans le monde, et une hausse des taux d’intérêt va simplement pousser le dollar américain à des niveaux encore pus élevés. Pour en savoir plus à ce sujet, lisez s’il vous plaît l’article précédent intitulé “Le Dollar américain est la cause du déclin de l’économie Mondiale. La FED va lui donner le coup de grâce !“.
Beaucoup de gens attendent “le grand crash”, mais la vérité est que presque tout s’est déjà effondré.
Le pétrole s’est effondré.
Les matières premières se sont effondrés.
L’Or et l’argent se sont effondrés.
Les obligations pourries(à haut rendement) se sont effondrés.
Les actions chinoises se sont effondrés.
Des dizaines d’autres marchés financiers dans le monde entier se sont déjà effondrés.
Le “grand événement” que tout le monde attend, est la chute des marchés américains. Tout comme en 2008, il est inévitable qu’un krach financier aux Etats-Unis va arriver, après toute la série d’accidents que je viens de mentionner précédemment.
Parfois je suis critiqué pour avoir dévoilé des signaux d’alertes. Mais il suffit de penser au nombre de gens qui auraient pu être aidé s’ils avaient su que la crise financière de 2008 allaient arriver à l’avance.
Ce sont exactement les mêmes signaux que nous avions connu à l’époque, qui se jouent une fois de plus sous nos yeux. Plus nous pourrons avertir de gens à l’avance et mieux ce sera.
Aujourd’hui, l’homme qui est devenu une légende pour ses anticipations de quantitative Easing(Planche à billets), dans les fluctuations des devises et sur des événements mondiaux majeurs alerte kinkworldnews sur le fait que le monde se trouve au bord d’un effondrement financier massif et du chaos total. (...)
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Mar 8 Déc - 18:29
Bonsoir, Cette fois-si malheureusement les signes ne trompe pas, on est réellement face à la catastrophe financière. Mais il faut relativiser, c'est la fin d'un système financier et non de l'humanité, la transaction entre l'anciens et le nouveau ne se fera pas sans heurt, mais il se fera. Le monde devra continuer de tourner, ils devront dans se cas parer au plus vite, cela ne sera pas sans conséquence, mais sa passera. Il est encore trop tôt pour spéculer il va falloir attendre le coup d'envois final pour ça. Mais il est évident de prendre ses dispositions, tout dépend un peu de se que vous possédez et avez à sauver. Dans un tel cas de figure moins on possède et mieux cela sera. Pour ceux qui on beaucoup à perdre, il va falloir faire un tris et jouer serrer. [color:4b82=#ffcc00En attendant, voici une suite d'indices qui ne trompe pas.] Gros temps pour les producteurs de pétrole de schisteLes producteurs de pétrole de schiste sont frappés de plein fouet par la chute endémique des cours du brut. Un tiers des entreprises qui se sont avérées dans l’incapacité d’honorer leurs dettes cette année étaient issues de ce secteur. Ces sociétés ont des coûts de production plus élevés que les cours actuels de l’or noir et produisent donc à perte. (...) Une des plus grosses pollution des temps modernes qui ne figurait pas au menu du Cop21. Mieux Ils ont expulsé ceux qui en discutaient à l'expo Solution21. (lire ici). Il faut savoir que nous en subissons les conséquences desastreuse jusqu'en Europe. Et ce aussi bien au niveau de la santé de la population, mais aussi au niveau économiquel'exploitation du schiste représente une bulle financière au bord de l’éclatement. Olivier Delamarche : BCE: ” Monter les QE ça ne relance pas l’inflation” Le Quantitative Easing est source de déflation car le peu qui rentre dans l’économie réelle crée des bulles, on l’a vu avec le schite par exemple, c’est à dire que ça entraîne des surcapacités qui font que c’est profondément déflationniste. (...)
Zero Hedge : " Nous sommes fauchés. Nous vivons fondamentalement hors de la dette. Nous avons eu une énorme transformation de l’économie américaine. Regardez tous les Américains qui vivent désormais des bons alimentaires, grâce au handicap, ou au chômage … L’ensemble de l’économie a implosé … le fond n’a pas encore abandonné parce que nous sommes en mesure d’aller plus profondément dans la dette. Mais l’effondrement est à venir."
On a jamais vu un effondrement aussi considérable du commerce mondial en dehors d’une récession majeure "Si vous cherchez à savoir quand la prochaine grande crise économique mondiale arrivera, alors, vous pouvez maintenant arrêter d’attendre, car elle est officiellement arrivée. En effet, nous n’avons jamais vu un tel effondrement du commerce mondial de toute l’histoire en dehors d’une récession mondiale majeure. Et ceci est parfaitement logique – lorsque l’activité économique mondiale augmente, il y a une hausse de la demande pour les produits et services à travers le monde, et lorsque l’activité économique mondiale baisse, il y a moins de demande de biens et services à travers le monde. Jusqu’à présent sur l’année, le commerce mondial est en baisse d’environ 8,4 %, et sur les 30 derniers jours, l’indice Baltic Dry était en chute libre. Il y a un mois, il se situait à un niveau de 809, mais maintenant il est tombé à 628. L’indice Baltic Dry(indice des prix pour le transport maritime) est à son plus bas niveau historique. Cependant, lorsque vous regardez les chiffres du commerce pour des pays spécifiques, alors là, les chiffres deviennent particulièrement surprenants." (...)
Ce n'est que le début, mais la panique gagne déjà certaines institutions :
C’est la panique généralisée, mais comme ils ont encore besoin de se gaver un peu avec votre argent, rien n’est dit, alors que vous pourriez utiliser ce même argent pour vous préparer au choc que nous allons subir. Les banques font faillites, les pays également, il n’y a qu’à regarder l'état de la France, rien que cela! Et c’est le silence total qui est de mise… En Allemagne, depuis Janvier, c’est près d’un million de migrants qui ont été enregistrés, comment un pays en faillite dont la principale banque est considéré comme étant la plus dangereuse de la planète tant sa situation financière est catastrophique, peut-il parler de générosité alors que les moyens sont inexistants? Car il faudrait reconnaître que derrière ces migrants, il y a des vérités qui ne doivent pas être trop connues, tout simplement.
Nos politiques font dans « l’apparence » et continuent à se gaver avec notre argent car c’est bien cela qui fait tourner le système, nos sous! Pour ceux qui ne l’auraient pas vu, écouter les propos de celui qui fut proche de Manuel Valls durant 9 ans, scandaleux! Des politiques corrompus, condamnés, magouilleurs, mouillés dans des affaires jusqu’au cou, il y a même une parlementaire qui vient à l’assemblée avec un bracelet électronique, et vous, si vous faites un « pet de travers », que va-t-il se passer pour vous?
Vous savez combien on a d’élus en France? Plus de 618 000, il y aurait de quoi faire de très grosses économies en virant du monde de ce côté-là!
Je ne puis que vous conseillez de prendre les devants, faites des réserves de nourritures, ayez un abris bien protéger et tenter de sauver ce qui peut l'être, car après se sera trop tard.
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Dim 13 Déc - 17:11
Comment nourrir l’Europe si le système s’effondre ? [ Conférence ]
Pablo Servigne est ingénieur agronome et docteur en biologie. Spécialiste des questions d’effondrement, de transition, d’agroécologie et des mécanismes de l’entraide, il réalisé des conférences pour faire prendre conscience aux étudiants et à la communauté scientifique du risque d’effondrement de nos systèmes alimentaires.
Dans cette conférence, Pablo Servigne nous invite à ouvrir les yeux sur les limites du système actuel. Sans prendre de pincettes et sur des bases scientifiques solides, ce chercheur démontre les conséquences à court terme de notre mode de vie axé sur la croissance perpétuelle des consommations, et de notre manque de résilience face à la diminution des énergies fossiles. Alors que tous nos efforts semblent se concentrer sur une légère limitation de nos impacts, c’est une profonde remise en question de nos modes de fonctionnement qui est désormais exigée pour éviter « la catastrophe » humanitaire.
Nous savons tous que nous sommes confrontés à une série de problèmes majeurs (pollution globale, extinction des espèces en masse, fin des énergies fossiles,…) mais notre capacité de déni (notamment celles des institutions les plus rigides) nous empêche de vraiment prendre conscience de tout ce que cela implique, ou même d’imaginer les conséquences d’un effondrement de nos sociétés modernes dont la survie repose sur des procès industriels gourmands en énergie.
Se définissant, non sans humour, comme « collapsologue », Pablo Servigne annonce sans détours que l’Europe sera confrontée, avant 2030, à des chocs systémiques graves qui mettront en danger l’ensemble des systèmes alimentaires industriels. Ainsi, notre sécurité alimentaire ne serait pas garantie. Difficile d’imaginer un scénario où nous n’aurions pas le bras à tendre au supermarché pour avoir de quoi nous sustenter. Et pourtant, il faudra y songer, car tout indique de ce mode de fonctionnement n’est pas pérenne. Que faire pour éviter un scénario à la Mad Max ?
Attention, vous ne sortirez sans doute pas indemne de la conférence qui suit. La clarté des explications du chercheur, ses conclusions quasi-inéluctables et sa vision précise de l’avenir à moyen terme risquent de chambouler votre manière de concevoir le monde et votre impact personnel sur celui-ci. Quels sont les chemins à emprunter, les solutions à mettre en place ? Pablo Servigne en mentionne quelques-uns, mais tout reste encore à construire et à inventer sans plus perdre une minute. Et à ce titre, malgré l’impossibilité de connaître l’avenir, nombre de solutions semblent émerger au quatre coins du monde.
Sur quels faits vous appuyez-vous pour affirmer que l’effondrement est possible ?
Nous avons rassemblé un faisceau de preuves qui viennent des publications scientifiques. Les plus évidentes sont liées au fait que notre civilisation est basée à la fois sur les énergies fossiles et sur le système-dette.
Le pic de pétrole conventionnel a eu lieu en 2006-2007, on est entrés dans la phase où l’on exploite le pétrole non conventionnel : sables bitumineux, gaz de schiste, pétroles de schiste, etc.
Déjà, c’est un signe qui ne trompe pas.
Ensuite, il y a un siècle, on investissait un baril de pétrole et on en retirait cent. On avait quatre-vingt-dix-neuf barils de surplus, on nageait dans le pétrole. Un siècle après, ce taux de retour est descendu à dix ou vingt, et cette diminution s’accélère. Or, en-dessous d’un certain seuil, entre quinze et vingt, c’est dangereux pour une civilisation.
Pour fonctionner, notre société a besoin de toujours plus d’énergie. Or il y en a toujours moins. Donc à un moment, il y a un effet ciseaux.
En même temps, pour fonctionner, notre société a besoin de toujours plus de croissance. Pendant les Trente glorieuses, les deux-tiers de notre croissance faramineuse venaient des énergies fossiles.
Sans énergies fossiles il n’y a plus de croissance.
Donc toutes les dettes ne seront jamais remboursées, et c’est tout notre système économique qui va s’effondrer comme un château de cartes.
Dans ce schéma, quelle place a la crise écologique ?
Dans notre livre, on prend la métaphore de la voiture. Il y a la question du réservoir d’essence : à un moment il sera vide. C’est ce que je viens d’expliquer. Et il y a un autre problème : la voiture va de plus en plus vite et sort de la route.
La science s’est rendue compte que le climat s’est emballé, que la biodiversité s’effondre littéralement. On dépasse des seuils qu’il ne faudrait pas dépasser sous peine de déstabiliser les écosystèmes qui nous maintiennent en vie. La voiture risque de se prendre des arbres.
Si on va au bout, certaines études montrent que l’on peut vraiment éliminer presque toute vie sur Terre. On en est à ce point là.
Donc la crise écologique est beaucoup plus grave que les crises économiques.
Certaines civilisations anciennes se sont effondrées économiquement et politiquement. Quelques siècles après, ça renaît. Et puis il y a des civilisations qui se sont effondrées pour des cause écologiques. L’effondrement de l’environnement provoque l’effondrement de la civilisation.
Là, en revanche, la civilisation ne repart pas parce que le milieu est épuisé, mort.
Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes, de Pablo Servigne et Raphaël Stevens, 304 p., 19 €
Parmi toutes ces catastrophes, quelle est celle qui risque de déclencher les autres ?
Ce qui est important, pour l’étincelle qui déclenchera les autres, c’est la rapidité.
Et là, c’est le système financier qui est le plus fragile. Les effondrements financiers sont très rapides, même s’ils sont moins graves. Le problème, c’est qu’ils peuvent déclencher un effondrement économique, donc du commerce physique, qui peut déclencher un effondrement politique, et plus tard un effondrement des institutions sociales, de la foi en l’humanité, de la culture, etc.
[color:6fcb=#ffff00On utilise plutôt les mots « crise » ou « catastrophe » : pourquoi avoir choisi de parler d’« effondrement » ?]
On a quand même utilisé les mots catastrophe et crise. Catastrophe, on l’aime bien parce qu’il est provocateur.
En fait nous sommes devenus catastrophistes.
Cela ne veut pas dire qu’on souhaite les catastrophes ou qu’on arrête de lutter contre. Cela veut juste dire qu’on est lucides et qu’on les accepte.
Le mot crise, lui, ne convient pas parce qu’il sous-entend que l’on peut revenir à l’état de normalité qu’on avait avant la crise. Or ce n’est pas le cas. Donc parler de crise est un abus de langage, même si on l’a quand même un peu utilisé dans le livre.
Effondrement est un mot qui nous plaît bien parce qu’il est très large. Il permet d’être aussi bien du côté de la raison, de parler des rapports scientifiques, que de toucher l’imaginaire. Quand on parle d’effondrement, les gens voient Mel Gibson avec un fusil à pompe, ou des films de zombies. Mais il y a beaucoup d’autres choses qui peuvent émerger. Donc notre travail, c’est de donner chair à ce mot d’effondrement. D’arriver à décrire ce à quoi il pourrait correspondre dans notre société, pour la génération présente, en-dehors des mythes hollywoodiens.
Et cela permet aussi de se rendre compte que c’est un processus. Oui. Dans notre imaginaire, on a la notion d’apocalypse. Du jour au lendemain, il n’y a plus rien et c’est la barbarie. En fait non. Quand on parle d’effondrement, on parle aussi bien d’une catastrophe financière qui arrive en quelques heures, que d’une catastrophe climatique qui arrive en quelques décennies voire en quelques siècles.
Toutes les grandes civilisations qui se sont effondrées ont mis des dizaines voire des centaines d’années à le faire.
Si ça s’effondre, qu’est-ce qui s’effondre exactement ?
On a creusé cette question en partant de ce qui était vulnérable.
Aujourd’hui dans nos sociétés, on a une économie, des lignes d’approvisionnement, un système financier, des structures de flux – tout ce qui est système alimentaire, système d’approvisionnement en eau, système médical. Tout cela est devenu extrêmement fragile parce que complexe, inter-connecté. Donc ce qui va s’effondrer, c’est tout ce qui dépend des énergies fossiles.
Cela inclut les énergies renouvelables et le nucléaire, car pour les fabriquer, il faut des énergies fossiles.
Quand on se rend compte que quasiment toute notre nourriture dépend du pétrole, qu’est-ce qu’on va manger ?
Ce qui va s’effondrer est absolument gigantesque.
Des maisons au Hameau des buis
Une autre manière de répondre est que plus un pays est riche et industrialisé, et hors sol, plus il va tomber de haut.
Aux périphéries, cela va être beaucoup moins grave et il va y avoir des jeunes pousses qui vont pouvoir relancer une civilisation.
Par exemple, pendant la crise des subprimes de 2008, il y a eu trente-cinq pays qui sont entrés en émeutes de la faim, juste à cause d’une fluctuation des matières premières. Au Mozambique, ils n’étaient pas connectés au système mondial économique, et ils n’ont pas subi cette crise.
Est-il possible d’éviter cet effondrement ?
Non, c’est un des grands messages du livre.
L’éviter voudrait dire qu’on continue notre trajectoire de croissance.
Or non seulement ce n’est plus possible (on l’a montré avec la fin des énergies fossiles), mais si on continue de croître, le réchauffement climatique et la destruction de la biodiversité provoqueront un effondrement de notre civilisation.
L’autre voie pour éviter un effondrement serait de bâtir une économie qui n’ait pas besoin de croissance. Mais sans croissance, la civilisation industrielle actuelle s’effondre. Donc de tous les côtés, ça s’effondre.
On est cernés.
La posture du livre est de l’accepter.
Il y a un effondrement, d’accord, on respire.
On apprend à gérer sa raison, à gérer ses émotions, à gérer son rapport avec les autres, avec l’avenir.
J’ai dû renoncer à des rêves que j’avais pour moi, mais j’ai dû renoncer à des rêves que j’avais pour mes enfants. C’est très douloureux.
Une piste de sortie, c’est que l’effondrement peut être vu comme une opportunité incroyable d’aller vers quelque chose qu’on peut commencer à construire dès maintenant.
Est-ce qu’on le saura, quand l’effondrement arrivera ?
Vous connaissez la fable de la grenouille ? Quand on met une grenouille dans l’eau bouillante, elle saute. Quand on la met dans l’eau froide et qu’on fait peu à peu monter la température, elle reste jusqu’à en mourir parce qu’elle ne se rend pas compte que l’eau devient bouillante…
Notre intuition est que peut-être, en Grèce, en Espagne, en Syrie, l’effondrement a déjà commencé.
Nous, on n’est pas encore touchés parce qu’on est riches.
Comment êtes-vous arrivé à concentrer vos recherches sur l’effondrement ?
Un spécialiste du pic pétrolier, dans un colloque, a un jour parlé de ce qu’il appelle des « Oh my God points » [des points « oh mon Dieu » - NDLR]. Ce n’est pas un choc de la tête, c’est un choc du ventre et du cœur et après, plus rien n’est pareil.
Mon premier, c’était le pic pétrolier. J’ai vu un documentaire sur comment Cuba a survécu au pic pétrolier, et ça m’a tellement bouleversé que j’y suis allé pendant deux mois.
Un autre grand « Oh my god point » est ma rencontre avec Dennis Meadows, le co-auteur du rapport du club de Rome [Rapport sur les limites de la croissance, 1972 - NDLR].
Son message est clair : il est trop tard pour le développement durable, il faut se préparer au choc, et construire des petits systèmes résilients parce que l’effondrement est là.
Cela fait quarante ans qu’il dit cela, personne ne l’écoute.
Le rapport prévoit un effondrement pour le début du 21e siècle et c’est ce qu’on est en train de vivre.
Les yourtes de l’école du Hameau des buis
Pourtant, la grande majorité des gens ne voient pas l’effondrement. Ils sont dans le déni, parce que c’est trop violent.
Après plein de gens savent.
C’est le grand problème de notre époque : on sait mais on ne croit pas.
Les mythes sont toujours plus forts que les faits. Notre mythe, c’est la croissance infinie, la techno-science qui domine la nature. Si on trouve un fait qui ne colle pas avec ces mythes, on le déforme pour le faire rentrer. On dit qu’on trouvera de nouvelles énergies, par exemple.
C’est pour cela qu’avec ce livre on est sur le terrain de l’imaginaire, qui est beaucoup plus fort que les faits, et structure la manière de donner sens au monde.
On dit que l’utopie a changé de sens : les utopistes sont aujourd’hui ceux qui croient qu’on peut encore continuer comme avant.
Accepter l’effondrement, c’est comme accepter la mort d’un proche.
Il faut dépasser les phases du deuil : le déni, le marchandage, la colère, la tristesse et l’acceptation.
Beaucoup de gens sont encore dans le déni, mais il y en a aussi dans la tristesse, dans la colère.
Et il y en a qui sont dans la joie, parce qu’ils sont déjà dans l’acceptation.
Que pensez-vous de la Cop21? N’est-ce pas la preuve que nos élites politiques ne nient plus l’effondrement et cherchent des solutions ?
Non, je pense que les politiques n’y croient pas. C’est bien que des gens se mettent autour de la table pour parler de climat, cela a au moins une vertu pédagogique.
Mais parler de solutions, c’est tordu.
Cela laisse la porte ouverte à tous les techno-béats qui sont là à trépigner avec la géo-ingénierie.
Et cela empêche de se rendre compte que le changement climatique, même si tout s’arrête d’un coup, c’est déjà trop tard, il s’est emballé.
Mais on peut limiter les dégâts, c’est pour cela que c’est bien de mener des négociations. Et surtout on doit le faire parce qu’aujourd’hui, il n’y a aucun grand conflit international. C’est le moment idéal pour des négociations.
Que peut-on faire d’autre au niveau politique pour faire face à l’effondrement ?
On est dans des paradoxes, car si quelqu’un au niveau politique commence à parler d’effondrement cela va créer une panique des marchés financiers, qui va provoquer l’auto-réalisation de l’effondrement.
Il va provoquer ce qu’il voulait éviter.
En revanche, on peut agir au niveau micro-politique.
Avec l’effondrement, les macro-structures vont souffrir.
On va retourner à des sociétés beaucoup plus locales. Le mouvement de la transition est en train de redonner du pouvoir aux gens au niveau municipal.
C’est cette échelle qui permet de passer à l’action rapidement.
Vous dites que pour décrire l’effondrement, les faits scientifiques ne suffisent pas. Il faut aussi avoir l’intuition qu’il arrive. Ceux qui portent des
alternatives sont-ils ceux qui ont cette intuition ?
Pour beaucoup, oui. Il y a des millions d’individus dans le monde qui sont déjà dans le monde post-pétrole, post-effondrement : le monde d’après.
Le problème est que si on n’a pas encore mis les lunettes de la transition, on ne voit pas ces initiatives.
On ne comprend pas pourquoi tel paysan a développé la traction animale.
Or dans vingt ans, l’agriculture industrielle se sera effondrée et tout le monde sera à la traction animale.
Il faut se mettre en transition, c’est une opportunité de changer le monde.
Cela veut dire construire des « réseaux des temps difficiles ».
C’est retrouver le lien aux autres, à la nature, avec nous-mêmes.
C’est accepter l’interdépendance de tous les êtres.
Quand une civilisation s’effondre, les bâtiments peuvent s’effondrer, il reste les liens humains.
A quoi ressemblerait ce monde d’après, ce monde en transition ?
Ce n’est pas à moi de répondre à cette question.
Ce qu’on donne dans ce livre, ce sont des outils pour qu’avec votre imaginaire, vous forgiez votre monde d’après. Il sera différent d’un pays à l’autre, d’une personne à l’autre, c’est la mosaïque de l’effondrement. Je ne sais pas si on arrivera dans un grand sursaut collectif à en atténuer les effets, ou si on ira vers plus de guerres, de famines, de catastrophes.
Mais je sais qu’il y a un grand chemin intérieur à faire, qu’on a déjà commencé et qu’on est nombreux.
Ici nous sommes au Hameau des buis, une communauté installée dans la campagne ardéchoise. Avoir fait le choix d’habiter ici, est-ce une façon d’anticiper l’effondrement ? J’aimerais dire non, mais en fait je dois avouer qu’au fond de moi, j’ai fait cela pour quitter la ville parce que je sens qu’à ville, cela va être de plus en plus difficile.
Un grand exode urbain a commencé. Plein de jeunes, de néoruraux, de « nimaculteurs » - non issus du monde agricole - y participent.
Et la transition, comment l’amorcez-vous ici ?
Ici, au Hameau des buis, on n’est pas du tout autonomes en énergie, en alimentation, etc.
Quand je suis arrivé, j’ai fait ma conférence et cela a provoqué des « Oh my god points ».
On a entamé des travaux pour être autonomes en eau et en alimentation.
On se dit qu’il va falloir qu’on ait des chevaux pour se débrancher de la voiture.
Pour moi, la transition c’est l’histoire d’un grand débranchement du système industriel.
Se débrancher avant qu’il ne s’effondre et nous emporte avec.
Car pour l’instant, si tout s’effondre on est mort : je ne sais pas vivre sans voiture et sans supermarché.
Photo clin d’œil à Lylibre, notre spécialiste basse cour
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Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Lun 11 Jan - 21:08
La chute des marchés se poursuit dans le monde
Les marchés boursiers mondiaux ont connu leur pire semaine d’ouverture au début d’une nouvelle année depuis deux décennies ; l’inquiétude causée par l’économie chinoise, la valeur du renminbi et la politique financière chinoise ont produit des ondes de choc en série. Plus de 2,3 billions de dollars ont été éliminés de la valeur des actions sur la semaine dans le monde.
Les marchés des États-Unis ont eu leur pire semaine d’ouverture de tout temps. Les actions avaient perdu environ 1 pour cent en clôture vendredi après des chutes au Japon et en Europe, l’indice allemand Dax affichant sa plus grosse perte depuis 2011.
Le Dow Jones a perdu 6,19 pour cent en valeur sur la semaine et le S & P 500 était en baisse de près de 6 pour cent, des chutes se produisant dans les dix secteurs de l’indice. L’indice composite Nasdaq basé sur la haute technologie a perdu plus de 7 pour cent.
La baisse a continué malgré un rapport sur l’emploi aux États-Unis meilleur que prévu indiquant que 292.000 emplois supplémentaires avait été créés le mois dernier. Il y eut aussi une reprise sur le marché chinois, après une suspension du négoce des actions de deux jours la semaine dernière suite à une chute des prix de plus de 7 pour cent qui déclencha les mécanismes disjoncteurs.
Après des critiques que ces mécanismes contribuaient à l’instabilité du marché plutôt qu’ils ne la corrigeait, les autorités financières les ont suspendus vendredi, conduisant à la remontée des cours. Dans une autre initiative visant à stabiliser la valeur de la monnaie chinoise, le renminbi, le régulateur de change a publié des directives aux banques limitant l’achat de dollars américains par des sociétés et des individus.
Le renminbi a reculé de 0,8 pour cent sur la semaine, sa plus forte baisse depuis que la Banque populaire de Chine a pris l’initiative inattendue en août dernier de le dévaluer. Montrant l’ampleur des sorties de capitaux, les réserves de la Chine ont chuté de 108 milliards de dollars en décembre.
Dans un résumé des événements de la semaine, le Financial Times a commenté que si une leçon devait être tirée des six derniers mois, c’était que le reste du monde ne pouvait ignorer aucun accroc de l’économie chinoise. « La question est de savoir si le reste du monde ressent une ondulation ou un raz de marée. »
L’article note qu’il fallait s’attendre à ce que la chute du taux de croissance de la Chine de 10 pour cent en 2010 à seulement 6,3 pour cent cette année réduise, vu le poids de la Chine dans le produit intérieur brut mondial, la croissance mondiale d’environ 0,75 point de pourcentage.
Cependant, selon l’économiste en chef du FMI, Maurice Obstfeld, les effets sont beaucoup plus dramatiques que ce qui est indiqué si l’on considère directement les 18 pour cent de l’économie mondiale représentés par la Chine. « Les retombées globales de réduction du taux de croissance de la Chine… ont été beaucoup plus grandes que ce que nous avions prévu », a-t-il dit.
La cause en est que la Chine est à la tête d’une série de chaînes d’approvisionnement intégrées qui impliquent les pays d’Asie du Sud-Est, le Japon et la Corée.
On peut mesurer l’impact de cette baisse de croissance à la baisse des importations chinoises. Elles ont chuté de 15 pour cent dans les 11 premiers mois de 2015; les achats de tous ses principaux partenaires commerciaux sont en déclin, sauf le Vietnam et le Canada.
En outre, on est de plus en plus inquiet de ce que le niveau réel de la croissance chinoise soit considérablement inférieur aux chiffres officiels, certaines estimations le plaçant vers 4 pour cent.
Un article du Wall Street Journal soulignait vendredi la morosité descendue sur une des zones industrielles les plus importantes de la Chine.
« Les dirigeants d’entreprises du coeur industriel du sud-est et de l’est de la Chine où tout est produit, des gadgets électroniques et des textiles jusqu’aux meubles, parlent de commandes en baisse et de paiements tardifs, » écrit-il. « Les moteurs de l’industrie lourde traditionnelle de la Chine comme l’acier, le ciment et le verre restent aux prises avec une capacité excédentaire accumulée dans les années de boom. » Selon un dirigeant cité dans l’article « un tableau idyllique n’aurait pas de capacité excédentaire. »
S’il n’y a aucun doute que le ralentissement des taux de croissance chinois, la crainte d’une chute du renminbi, les doutes sur la fiabilité des statistiques gouvernementales et les effets déstabilisateurs des décisions au coup par coup des autorités ont chacun un impact, il s’agit ici de bien plus que du simple l’état de l’économie chinoise.
Un chroniqueur du Financial Times, John Authers, note que « les marchés chinois ébranlent le monde », mais, comme dans le passé, « cela en dit plus sur les nerfs à vif du reste du monde que cela n’en dit sur la Chine. »
Authers pointe la « grande peur qui règne dans l’ouest : la déflation » qui a une incidence sur la capacité des sociétés à maintenir leurs profits, sans même parler de les augmenter. Les banques centrales tentant désespérément d’échapper à cette situation « tout ce qui menace d’intensifier le problème est très grave. »
Selon Authers, la « réaction sans nuance de cette semaine aux événements chinois révèle un profond manque de confiance dans la santé des entreprises de l’Ouest. »
Il établit un parallèle avec les événements de février 2007 quand une baisse de 9 pour cent de l’indice de Shanghai avait déclenché une chute importante à Wall Street qui, dans l’inquiétude grandissante sur l’état du marché des subprimes, signifiait la fin de la « Grande Modération » et de la volatilité relativement faible du marché.
L’investisseur multi-milliardaire George Soros a lui aussi fait des comparaisons entre la situation actuelle et les événements ayant conduit à la crise financière mondiale. Dans un discours prononcé au Sri Lanka cette semaine, il a dit qu’il existait un « sérieux défi qui me rappelle la crise que nous avions en 2008. »
On ne sait pas où mèneront les événements actuels. Cependant l’augmentation de la dette des entreprises aux États-Unis, où des milliers de milliards de dollars ont été injectés dans le système financier par la Réserve fédérale ont été utilisés pour financer une bulle spéculative boursière, a créé les conditions d’une nouvelle crise financière majeure. Il en est de même sur les marchés émergents, où la dette des entreprises a augmenté rapidement dans les quatre dernières années.
"La prochaine crise sera pire qu'en 2008", selon l'économiste Patrick Artus (VIDEO)
Menaces pour la croissance mondiale, impact négatif d'un pétrole sous les 30$, dévaluation du yuan, panne de croissance en Chine, rôle des banques centrales dans la fabrication de la prochaine crise, suppression des charges patronales sur le SMIC : Patrick Artus, chef économiste chez Natixis, auteur de "La folie des banques centrales" aux éditions Fayard, réagit à l'actualité économique. Ecorama du 8 janvier 2016, présenté par David Jacquot, sur Boursorama.com.
Rédigé le 11 janvier 2016 par Bill Bonner | Article, Bill Bonner, Indices, marchés actions, stratégies ▪
Depuis quelques jours, nous citons de nombreux indicateurs fondamentaux pointant tous dans la même direction : un affaiblissement de l’économie mondiale. Dans ce cas, pourquoi les actions — qui sont censées anticiper l’avenir — nous disent encore que la route est dégagée ? Le Dow a perdu environ 2% l’an dernier. Et le S&P 500 a chuté d’un petit 1%. Pas de quoi alarmer les foules.
Mais selon le Prix Nobel d’économie Robert Shiller, les actions américaines n’ont quasiment jamais été si chères. Son PER ajusté aux cycles — ou CAPE ratio — examine la relation entre les cours des actions et les bénéfices moyens, ajustés à l’inflation, sur les 10 années précédentes. Cela permet de lisser les variations des bénéfices, qui peuvent être extrêmement volatils, d’une année à l’autre. Selon Shiller, on obtient ainsi une image plus précise de la valeur offerte par l’action. Le CAPE ratio du S&P 500 est de 25,5. Il n’a jamais été plus élevé ces 135 dernières années, à part à trois dates : 1929, 2000, 2007 Actuellement, le CAPE ratio du S&P 500 est de 25,5. Il n’a jamais été plus élevé ces 135 dernières années, à part à trois dates : 1929, 2000, 2007. Aucune d’entre elles ne s’est révélée très positive pour améliorer votre portefeuille boursier.
Mais attendez… L’histoire est un peu plus compliquée. Le Dow et le S&P 500 ont été portés par la performance de quelques entreprises qui ont connu de très beaux parcours. Le Nasdaq, riche en technos, doit lui aussi ses chiffres à une poignée de valeurs : Facebook, Amazon, Netflix et Google (désormais appelé Alphabet). Ces quatre chouchous de la technologie connaissent une ascension fulgurante — nous rappelant la folie dot.com de la fin des années 90. Et toutes (sauf Alphabet) s’échangent à des PER de plus de 100. Mais si l’on regarde au-delà des grands indices, on voit que les actions ne s’en donnent pas à coeur joie ; au contraire… elles semblent plutôt se mettre à l’abri. ▪ Un marché baissier "furtif" En fait, on dirait qu’un marché baissier "furtif" a déjà commencé. Par exemple, la valeur médiane au sein du Russell 3000 — une mesure large du marché boursier US — a chuté de 20% depuis son sommet de 52 semaines. Une chute de 20% par rapport à un sommet de 52 semaines, c’est la définition standard d’un marché baissier Voilà qui devrait faire résonner quelques sonnettes d’alarme. Une chute de 20% par rapport à un sommet de 52 semaines, c’est la définition standard d’un marché baissier. Que se passe-t-il ?
Dr. John Hussman, du Hussman Funds, parle pour nous :
"Je reste convaincu que les marchés financiers US, en particulier les actions et les obligations à bas rendement, sont dans les dernières étapes de formation du sommet de la troisième bulle spéculative en 15 ans. Sur la base des mesures de valorisation les plus fortement corrélées aux rendements boursiers (et ayant conservé cette corrélation même durant les récents cycles boursiers), les extrêmes actuels indiquent des pertes potentielles de 40-55% sur la fin du cycle de marché, avec des rendements réels et nominaux de zéro, voire négatifs, pour le S&P 500 sur un horizon de 10 à 12 ans. Ce ne sont pas là les pires scénarios, mais des prévisions ordinaires".
Nous reprenons la parole : nous nous rappelons qu’en 2000 — l’année même où nous avons suggéré de sortir des marchés actions –, Warren Buffett avait porté son regard sur l’avenir. Et il voyait venir une "Décennie perdue" pour le marché boursier américain. Les cours étaient devenus si élevés par rapport au PIB, que selon lui, un rendement positif était peu probable sur les 10 années qui suivaient. Les actions ont grimpé jusqu’en 2007… avant de se réeffondrer, terminant la décennie plus bas qu’elles ne l’avaient commencé Il avait raison. Les actions ont grimpé jusqu’en 2007… avant de se réeffondrer, terminant la décennie plus bas qu’elles ne l’avaient commencé. Les investisseurs ont perdu de l’argent. Et maintenant ? Hussman continue :
"Le cycle de risque s’est déjà retourné, et le canari dans la mine de charbon — les chiffres internes aux marchés et les spreads de crédit — se détériorent de manière constante, de la même manière que la détérioration des chiffres internes et les défauts sur les subprime furent les premiers signes annonciateurs à émerger en 2007… Les conséquences d’années de déformation des flux de capitaux et de recherche de rendement se développent déjà".
Notre indicateur boursier interne, basé sur les recherches de Stephen Jones, ancien analyste chez ValueLine, montre à peu près la même chose : des marchés US dans le rouge à perte de vue.
A moins bien entendu que vous puissiez vous projeter plus loin que 10 ans en avance. Jusque-là, notre indicateur prédit une baisse des cours US, le marché actions s’adaptant à des prix élevés, une surrèglementation, des dettes écrasantes, une mauvaise allocation des ressources et une population vieillissante. Jones et Hussman auront-ils raison ?
Aurons-nous raison ? Qui sait ? Mais si vous vérifiez votre compte-titres en 2025… et découvrez que vous n’avez que la moitié de richesse réelle par rapport à aujourd’hui… rappelez-vous : nous vous avions prévenu. En revanche, si vous avez gagné beaucoup d’argent en ignorant nos conseils… s’il vous plaît, oubliez que nous avons dit quoi que ce soit !
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Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Dim 17 Jan - 16:40
La chute répétée des marchés est techniquement devenue un « krach boursier »
Les marchés ont accumulé les séances de baisse au cours des deux dernières semaines, au point que plusieurs grands indices perdent plus de 10% depuis le début de l'année.
La baisse des marchés s’est poursuivie cette semaine malgré quelques tentatives de rebonds vite oubliées. Depuis le début de l’année, le Dax allemand et le Nasdaq américain perdent plus de 10%. On peut donc désormais commencer à parler de « krach boursier ». Certaines valeurs sont très affectées.
l n’est plus excessif de parler d’un « krach boursier » en ce début d’année 2016, même si l'emploi du terme doit rester mesuré, alors que plusieurs grands indices boursiers ont chuté de plus de 10% en deux semaines, avec quelques séances de panique.
Tel est notamment le cas du Dax 30 allemand, qui perd 11,15% depuis le début de l’année, mais aussi de l’Ibex espagnol (-10,48%), du FTSE MIB italien (-10,38%), et du Nasdaq Composite aux Etats-Unis, l’indice vedette des valeurs technologiques, qui perdait 10,7% depuis le début de l’année au moment de la clôture des marchés européens vendredi 15 janvier.
C’est sans parler de la bourse russe (-13%) ou de la bourse norvégienne (-12%), ces deux dernières subissant de plein fouet les effets de la chute des prix du pétrole. Le CAC40, qui a terminé en baisse de 2,38% vendredi, suit la tendance globale, mais parvient encore à préserver la barre des 10% de baisse depuis le début de l’année, en perdant « seulement » 9,21%.
De nombreuses craintes économiques sont réapparues sur les marchés au cours des deux dernières semaines. Chute des marchés boursiers chinois, dévaluation progressive du yuan, chute des prix du pétrole et ralentissement industriel mondial (notamment en Chine et aux Etats-Unis) ont pesé de tout leur poids sur les indices boursiers au cours des dernières semaines.
Le mouvement vendeur s’est particulièrement accentué jeudi 14 janvier et vendredi 15 janvier sur les indices européens, au point de prendre une tournure de « ventes panique », notamment jeudi où les indices boursiers se sont mis à chuter en matinée sans nouvelle économique notable par rapport à la veille.
ArcelorMital perd 21,66% depuis le 1er janvier et constitue la plus forte baisse au sein du CAC40. Le métallurgiste, qui avait déjà perdu 57% de sa valeur l’an dernier, est toujours très affecté par le regain d’incertitudes sur la conjoncture économique de l’industrie chinoise.
Autre valeur industrielle, LafargeHolcim perd 17,26% de sa valeur depuis le début de l’année. Le groupe franco-suisse connaît un parcours boursier difficile depuis sa fusion effective à la mi-2015, ayant perdu plus de 40% de sa valeur depuis cette date.
Le secteur pétrolier a très lourdement souffert de l’accentuation de la chute des prix du pétrole qui a particulièrement caractérisé ce début d’année. Au sein du CAC40, Technip perd 15,98% tandis que Total (-8,75%) limite les pertes. En-dehors du CAC40, le secteur a subi un véritable massacre au cours des deux dernières semaines. Vallourec, qui a encore chuté de 12% vendredi 15 janvier, perd 36,4% depuis le début de l’année. CGG, qui a lancé une augmentation de capital très dilutive pour ses actionnaires, perd également 35,6% depuis le début de l’année.
Les valeurs automobiles ont pour leur part été doublement affectées par les doutes sur les perspectives de l’économie chinoise et par les inquiétudes relatives à une perquisition de la répression des fraudes chez Renault, survenue jeudi 14 janvier, laissant brièvement croire à une suite de l’« affaire Volkswagen » de l’automne dernier, rapidement démentie par le groupe français.
Après avoir connu une séance extrêmement volatile jeudi, Renault perd 18,89% depuis le début de l’année et constitue la seconde plus forte baisse du CAC40 sur cette période. L’équipementier Valeo n’arrive pas loin derrière, avec une baisse de 17,26% de sa valeur boursière. Peugeot perd pour sa part 15,80%.
Le secteur financier n’a pas été à la fête au cours des deux dernières semaines, sans pour autant souffrir dans des proportions semblables aux épisodes de « stress » des années 2008 et 2011. Société Générale perd 15,48% depuis le début de l’année, suivie par BNP Paribas (-13,12%).
Seule Nokia (désormais cotée au CAC40 suite à la fusion avec Alcatel-Lucent) parvient à garder la tête hors de l’eau depuis le début de l’année, avec une hausse de 0,20%. Orange (-0,77%) et Bouygues (3,93%) parviennent à rester proches de l’équilibre, grâce aux bonnes nouvelles autour du projet de rachat de Bouygues Telecom par Orange.
Royal Bank of Scotland, la 20ème plus grande Banque au monde annonce que 2016 sera “une Année Cataclysmique” !
La Royal Bank of Scotland (RBS) vient d’expliquer à ses clients que l’année 2016 sera une “année cataclysmique” et qu’ils devraient “tout vendre”.
Cela ressemble à quelque chose que vous pourriez lire sur le blog de l’effondrement économique, mais jusqu’à tout récemment, on aurait jamais pu imaginer entendre ce genre de message de l’une des vingt plus grandes banques au monde.
La capitalisation de l’ensemble des sociétés cotées sur le S&P 500 a chuté d’environ 1000 milliards de dollars depuis le début de l’année 2016, et la panique se répand comme une traînée de poudre dans le monde entier.
Et bien sûr, lorsque la Royal Bank of Scotland (RBS) arrive et dit ouvertement que “les investisseurs devraient avoir peur”, cela ne va certainement pas arranger les choses.
La Royal Bank of Scotland a conseillé aux clients de se préparer à une “année cataclysmique” et à une crise mondiale déflationniste, avertissant que les principaux marchés financiers pourraient chuter de 20 % et que le cours du pétrole pourrait atteindre 16 dollars le baril. L’équipe crédit de la banque a déclaré que les marchés lançaient les mêmes signaux d’alerte que ceux d’avant la crise de Lehman Brothers en 2008.
Donc, que devrait être notre réponse à ces signes avant-coureurs ? Selon RBS, la seule chose logique à faire est de “Tout vendre” excepté les obligations de haute qualité…
“Tout Vendre sauf des obligations de haute qualité,” a averti Andrew Roberts dans une note cette semaine. Il a expliqué que les signaux d’alerte lancé par la banque pour 2016 comme la chute du pétrole, la volatilité en Chine, la baisse du commerce mondial, la hausse de la dette, la faiblesse du marché du crédit pour les entreprises et la déflation avaient tous été observés dès la première semaine de cotations sur les marchés. “Nous pensons que les investisseurs devraient avoir peur,” a-t-il dit.
La JP Morgan Chase a tourné le dos au marché financier: Pour la première fois en sept ans, la banque d’investissement exhorte les investisseurs à vendre des actions à chaque rebond. “Notre point de vue est que le rapport gain/risque s’est considérablement détérioré. contrairement aux sept dernières années où nous avions conseillé d’acheter au son du canon, nous pensons qu’il faut vendre à chaque rebond, “selon ce qu’a déclaré dans un rapport, Mislav Matejka, stratège actions chez JP Morgan. Outre les indicateurs techniques, les perspectives de bénéfices anémiques des entreprises combinés à la trajectoire baissière de l’activité manufacturière américaine et avec une baisse continue du cours des matières premières sont autant d’autres signaux très négatifs.
Les grands banques n’ont pas parlé ainsi depuis la grande crise financière de 2008/2009. Il est clair que quelque chose d’énorme arrive. Des milliers de milliards de dollars de richesse financière ont disparu de la planète sur les six derniers mois de 2015, et des milliers de milliards de dollars supplémentaires ont disparu au cours des 12 premiers jours de l’année 2016. Comme je l’ai mentionné ci-dessus, la capitalisation de l’ensemble des sociétés de l’indice S&P 500 a chuté d’environ 1000 milliards de dollars à elle toute seule.
Inutile de dire que cet effondrement est en train de détruire absolument toutes les sociétés du secteur de l’énergie. Ce qui suit provient de USA Today…
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Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Mar 26 Jan - 11:43
L'économie mondiale se dirige-t-elle vers une dégradation sans fin ? - 25/01
Les risques qui pèsent sur chaque domaine macroéconomique ne cessent de s'alourdir. Avec la baisse considérable du prix du pétrole ainsi que les nombreuses tensions géopolitiques, l'ensemble des zones économiques sont en train de se fracturer. Selon Denis Kessler, il ne faudrait pas s'étonner, par exemple, d'une chute des prix des matières premières en raison du ralentissement chinois. En effet, la Chine figure parmi les plus grands consommateurs de ces produits. - Avec: Denis Kessler, président directeur général de Scor. - Good Morning business, du lundi 25 janvier 2016, présenté par Stéphane Soumier, sur BFM Business.
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Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Dim 14 Fév - 4:50
L’OCDE prédit une cascade de faillites et l’Europe devra sauver les banques
William White préside le comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et est aussi l’ancien chef économiste de la Banque des Règlements Internationaux (BRI).
Loin des discours béats relatifs à une prétendue reprise économique, il annonce que le système financier mondial est devenu dangereusement instable et pourrait entraîner une prochaine cascade de faillites.
]“Nous avons épuisé toutes nos munitions macroéconomiques pour lutter contre les crises économiques.”
“Lors de la prochaine récession, il sera de plus en plus évident qu’une partie de ces dettes ne seront jamais remboursées, et cela sera très inconfortable pour beaucoup de gens qui pensent que leurs actifs valent quelque chose.”[/i]
Les banques européennes ont déjà admis qu’elles avaient 1000 milliards de dollars de créances en souffrance dans leurs bilans ! Et elles n’ont probablement pas révélé l’ampleur réelle de leurs créances à risque.
De nouveaux sauvetages de banques sont donc à prévoir en Europe. Et les clients des banques risquent bien d’être mis à contribution.
Gerald Celente: “le crash mondial de 2016 sera deux fois plus dévastateur que celui de 2008 !
L’américain Gerald Celente, fondateur du Trends Research en 1980 est l’un des meilleurs prévisionnistes au monde. Rappelons qu’il a prédit le crash de 2008, et croit que nous allons bientôt assister à l’effondrement du marché financier mondial. Il prévoit « un tremblement de terre économique qui aura des répercussions à travers le monde »
Alors que l’Or vient de flamber de près de 70 dollars l’once durant la séance journalière, Aujourd’hui, Gerald Celente a mis en garde kingworldnews sur le fait que le crash mondial de 2016 sera deux fois plus dévastateur que celui de 2008.
Eric King: “Gerald, Stephen Leeb s’est exprimé sur kingworldnews aujourd’hui en expliquant que« le monde est terrorisé par la déflation”.
Gerald Celente: “Eh bien, les gens devraient avoir une peur panique de la déflation. Et cela dépasse largement la chute du cours du pétrole. Selon l’indice Bloomberg des matières premières, les matières premières ont plongé à leurs niveaux de 1991. Eric, cette déflation reflète vraiment une dépression mondiale…
Nous surveillons actuellement la panique de 2016 et nous attendons maintenant surtout la seconde partie que l’on appelle poliment la “grande dépression”. Et pour beaucoup de nations, cela se traduira en une véritable dépression. Voilà pourquoi les prix sont en chute libre dans le monde entier, ainsi que les marchés financiers partout sur la planète.
Eric King: «Les gens se ruent sur l’or partout dans le monde d’aujourd’hui.”
Gerald Celente: Comme je le dit sur kingworldnews depuis un certain temps, lorsque la panique frappera, le prix de l’or montera en flèche. Ce genre de forte augmentation du cours de l’or auquel nous avons assisté aujourd’hui va se répéter de plus en plus dans les prochains mois. En d’autres termes, malgré des reculs occasionnels, la tendance haussière de l’or sera d’autant plus importante que la panique continuera de balayer le monde “.
Gerald Celente: “le titre d’aujourd’hui dans le Financial Times: “Les actions bancaires européennes en phase de rebond.” Quel rebond ? Il suffit de regarder ce que je disais hier sur Kingworldnews. Dans une partie, j’expliquais que ce discours sur un rachat des valeurs bancaires est une connerie et que le prix de l’or allaient augmenter.
Les banques sont dans une profonde détresse. Les banques sont exposées à des secteurs qui s’effondrent. Voilà pourquoi cette déflation se transforme en une dépression mondiale.
Le Crash mondial de 2016 sera dévastateur
j’avais prédit la panique de 2008, mais je vous dis maintenant, Eric, que le crash mondial de 2016 sera deux fois plus dévastateur que celui de 2008. Les banquiers centraux du monde ont mis en place une bulle massive de dettes de plus de 225.000 milliards de dollars, et maintenant la bulle vient d’éclater. Les dégâts n’ébranleront pas seulement les marchés financiers mondiaux, ils frapperont tout le monde. Et le chaos se répandra rapidement. Les gens devraient s’y préparer et feraient mieux d’apprendre à survivre et à se débrouiller…
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Sam 20 Fév - 2:46
Alerte: Egon Von Greyerz: “Les gouvernements du monde entier se préparent à l’effondrement financier total !”
Alors que les marchés mondiaux se dirigent probablement vers une une nouvelle folle semaine de cotation, Aujourd’hui, l’homme qui est devenu une légende pour ses anticipations de quantitative Easing(Planche à billets), dans les fluctuations des devises et sur des événements mondiaux majeurs alerte Kinkwordlnews sur le fait que les gouvernements du monde entier se préparent à l’effondrement total.
Egon Von Greyerz: “Eric, 25% des obligations d’Etat sont désormais négatives partout dans le monde. Vendredi matin, la Banque du Japon a été le dernière à introduire des taux négatifs. Il y a maintenant 13 pays dont les obligations d’Etat affichent des rendements négatifs jusqu’à 2 ans et 10 pays avec des rendements négatifs jusqu’à 10 ans. Je répète depuis très longtemps que le Japon est en faillite et que les taux négatifs ne sauveront pas leur économie…
Egon von Greyerz poursuit: ” Cette décision va juste décourager l’épargne et donc les investissements. La principale conséquence sera l’affaiblissement du yen au sein d’une compétition mondiale de dévaluation des monnaies où toutes les devises finiront par ne plus rien valoir. Donc cette décision prise par le Japon n’est qu’une autre confirmation d’une dévaluation mondiale des devises qui combinée à de l’impression monétaire massive débouchera sur une hyperinflation.
Comme je l’avais dit au moment où la FED avait augmenté ses taux d’intérêt, ce ne sera qu’une question de temps avant que les taux aux États-Unis deviennent négatifs. Les marchés sont globalisés et il est ridicule de croire que les États-Unis peuvent aller à contre courant du reste du monde. A court terme, nous savions bien sûr que la Fed devait poursuivre sa stratégie de hausse des taux d’intérêt pour ne pas perdre la face. Même si la situation économique se détériore rapidement aux Etats-Unis comme dans le reste du monde, la Fed a dû fermer les yeux sur ce qui se passe réellement, afin de maintenir le peu de confiance qu’il reste envers les investisseurs. Mais comme vous le savez, ils gardent les yeux fermés, car ils ne veulent tout simplement pas voir la réalité.
Dans son dernier communiqué, la Fed a déclaré que le marché de l’emploi continue de s’améliorer. La Réserve Fédérale américaine voit littéralement la vie en rose. Or, les seuls nouveaux emplois crées se trouvent chez les plus de 55 ans, dans les temps partiels et les emplois de service. Le revenu médian réel des ménages est en baisse depuis des décennies et le taux de participation à la population active baisse depuis 10 ans, avec 95 millions de personnes âgés de 16 ans et + en âge de travailler et qui sont sans emploi. Il est donc très difficile de comprendre pourquoi la FED voit une amélioration sur le marché de l’emploi. Il semble que les déclarations de la Fed reposent plus sur des espoirs que sur des faits réels.
Une triple menace sur les États-Unis
Mais le véritable problème des États-Unis est évidemment les soucis liés aux subprimes qui se développent du côté des prêts étudiants, des crédits auto ainsi que de la dette des sociétés de fracturation hydraulique. Rassemblez ces 3 secteurs et vous obtenez des défauts potentiels de plusieurs centaines de milliards de dollars. Avant la fin de ce cycle du crédit, ces montants augmenteront jusqu’à plusieurs milliers de milliards de dollars de véritables défauts lorsqu’on inclut les produits dérivés liés à ces marchés.
L’effondrement total
Selon moi, à la prochaine voire à la réunion suivante de la réserve fédérale, un événement extérieur lui fournira le prétexte nécessaire non seulement pour ne pas poursuivre sur son élan, mais pour en fait rabaisser son taux directeur. Cette décision sera ensuite suivie par un nouveau programme d’assouplissement quantitatif massif à l’échelle mondiale. Les banques centrales n’ont plus aucun autre outil dans leur arsenal pour éviter l’effondrement total du système financier. Le dilemme est le suivant: elle ne peuvent pas résorber un problème de 230.000 milliards de de dollars de dette et de 1.500.000 milliards de dollars de produits dérivés en utilisant les mêmes solutions qui sont à l’origine du problème. La conséquence inévitable de leur tentative de sauvetage sera la destruction de la valeur de la monnaie et une inflation sans limites.
En parlant de la dette, savez-vous que la dette fédérale américaine a déjà augmenté de 800 milliards de dollars rien que durant les 4 premiers mois de l’année fiscale en cours ? Annualisé, ce déficit représente 2500 milliards de dollars. On ne devrait pas obtenir un tel chiffre en fin d’année mais si cela devait être le cas, il sera maquillé. Mais tôt ou tard, les déficits budgétaires exploseront de façon exponentielle alors que la planche à billets tourne à cadence infernale.
La guerre du pétrole
Le monde est maintenant a sein d’une crise très sérieuse, les problèmes se manifestent de toute part. La situation géopolitique se détériore de jour en jour. La Libye est un triste exemple de l’échec total des Occidentaux dans leur tentative de “sauver” le monde. Tout d’abord, la Libye a été complètement détruite par les alliés afin de créer une zone géopolitique dangereuse. Désormais, les Occidentaux parlent d’intervenir à nouveau en Libye pour empêcher l’Etat Islamique de prendre le contrôle du pétrole libyen. L’Etat Islamique a déjà le contrôle de certains champs pétrolifères irakiens. Malheureusement, il n’y a pas de solution à la crise du Moyen-Orient où de nombreuses pays tels que l’Arabie Saoudite, l’Iran et la Syrie pourraient rentrer dans un conflit majeur.
De nombreux pays qui dépendent du pétrole ont le même problème. L’Azerbaïdjan est dorénavant dans une crise. les recettes publiques de ce pays dépendent à 95 % du gaz et du pétrole et qui a eux seuls représentent 40 % du PIB azéri. En décembre, ils ont dû abandonner le rattachement de leur monnaie au dollar et à la suite de cette décision, la monnaie locale s’est effondrée de 30%. Sur le marché noir, la valeur de la devise de l’Azerbaïdjan s’élève à la moitié du cours officiel. Le change de devises est désormais contrôlé tandis qu’il y a une taxe de 20 % sur l’exportation de devises. Leurs réserves ont chuté de 66 % par rapport à l’an dernier et sont maintenant de 5 milliards de dollars. A ce rythme, ils seront à court de réserves en 2016.
FMI, Banque mondiale et crise globale
le FMI et la Banque mondiale sont maintenant en train de débouler en Azerbaïdjan afin de discuter sur un possible prêt de 4 milliards de dollars. Le problème est que ces deux organisations ont beaucoup de pays en crise à rencontrer dans les prochains mois, comme le Brésil, l’Équateur, le Venezuela, le Nigeria et l’Arabie saoudite pour ne citer que qu’eux. Je suppose qu’ils ne peuvent qu’accroître la dette mondiale de quelques centaines de milliards de dollars. En tout cas, ce ne sera qu’une goutte d’eau dans un océan de dettes.
Le Venezuela est un autre exemple emblématique alors que l’inflation est attendue à 700 % cette année et que leur obligation de référence est à 27 %.
Donc, Eric, tout comme je l’avais expliqué dans mon article sur kingworldnews il y a quelques semaines, l’hyperinflation commence maintenant dans un certain nombre de pays à travers le monde. Et personne ne devrait avoir l’illusion que ceci est juste un phénomène lié aux marchés émergents. Non, ce qui se passe sur les marchés émergents va finir par nous atteindre à notre tour aussi. Et ce sera bien pire, bien sûr que le montant de 1.750.000 milliards de dollars lié à la dette et aux produits dérivés commence à imploser. Pouvez-vous imaginer l’astronomique impression monétaire que devront déployer toutes les grandes banques centrales et le FMI afin de maîtriser l’effondrement ?
Les investisseurs doivent bien réaliser que la plupart des banques iront au tapis avant la fin de cette crise. Prenons par exemple l’Italie, dans le système bancaire est déjà insolvable. 17 % de tous les crédits italiens (350 milliards d’euros) sont non performants. Ils seront désormais vendus à des investisseurs avec garantie du gouvernement. Qui devra quasi certainement encaisser des pertes sur ces actifs et qui rapprocheront le pays de sa faillite certaine.
Toutes les banques sont à risque
Toute somme « prêtée » par un épargnant à sa banque, quel que soit le pays, est en danger. Je pense qu’aucun investisseur ne devrait déposer de sommes conséquentes dans une banque. Cet argent sera soit confisqué dans le cadre d’une opération de sauvetage, soit perdu suite à une faillite ou soit dévalué par la création monétaire. N’oubliez pas non plus que les contrôles des capitaux qui sont désormais mis en place dans de nombreux pays émergents apparaîtront bientôt aux États-Unis et en Europe. À ce moment-là, les investisseurs seront dans l’incapacité de transférer à l’international leur argent, ou au prix d’une taxe, comme c’est le cas en Azerbaïdjan (20 %).
Les gouvernement se préparent maintenant à l’effondrement total
Les gouvernements se préparent maintenant à un effondrement total, Eric, voilà pourquoi les investisseurs doivent agir maintenant pour transférer des fonds dans un autre pays avant que les contrôles de change ne se mettent en place et avant que le dollar ou l’euro ne valent plus rien. Comme je l’ai montré dans mon article sur kingworldnews que j’ai cité plus haut, l’or physique est la meilleure façon de se prémunir contre la destruction totale de la monnaie que nous allons voir dans les prochaines années. Après un cycle haussier de 12 ans sur les marchés financiers, l’or a maintenant corrigé depuis 4 ans et 1/2. Il semble que la correction soit maintenant terminée, Fait intéressant, cette période correspond à la durée typique d’un retracement de Fibonacci de 38 %.
Avant que la phase hyperinflationniste à venir soit terminée, l’or atteindra des niveaux qu’aucun de nous ne peut imaginer aujourd’hui. Mais peu importe les niveaux qu’il atteindra, c’est totalement hors de propos actuellement. Ce qui est extrêmement important à retenir, c’est que l’or physique entreposé à l’extérieur du système bancaire agira comme une assurance et une protection contre la destruction de valeurs et de richesses que nous allons voir dans les prochaines années “.
Philippe Dessertine: “Le système est plus fragile qu’en 2008”
Pour l’économiste Philippe Dessertine, invité d’Europe Nuit, l’économie mondiale reste dans le même scénario que lors de la crise de 2008 avec une explosion des dettes.
Marchés financiers fébriles, pétrole qui dévisse, endettement croissant… L’économie mondiale file-t-elle vers une nouvelle crise majeure, comme de plus en plus de voix le craignent ? “Il est clair que le risque est toujours présent”, estime l’économiste Philippe Dessertine, membre du Haut Conseil des finances publiques et invité lundi sur Europe 1.
Pour lui, “nous sommes toujours dans le même scénario que lors de la crise de 2008, un scénario d’augmentation de la dette dans les pays développés. On a eu une bulle immobilière qui a précipité la crise en 2008. Aujourd’hui, nous avons une bulle très très forte de dette, liée à la politique des banques centrales.”
C’est cette croissance de la dette souveraine qui pourrait entraîner une crise plus retentissante encore. “En 2008, les Etats ont pu refinancer les banques”, rappelle Philippe Dessertine. “Aujourd’hui, les Etats sont peut-être les premières origines de difficultés pour les banques. Par conséquent, le système est plus fragile, ce qui explique les réactions hyper fortes que nous avons depuis un an et demi.”
Patrick Artus: La politique monétaire nous emmène vers une crise majeure
Patrick Artus, chef économiste de Natixis et co-auteur de “La folie des banques centrales” (éd. Fayard), était l’invité de l’émission “un monde d’idées” sur franceinfo le lundi 08 Février 2016. Patrick Artus cherche à nous démontrer que “La politique monétaire nous emmène vers une crise majeure”.
Exclusif : La situation est pire qu’elle ne l’était en 2007, dit le président de la commission d’étude de l’OCDE
La prochaine tâche qui attend les autorités mondiales est de savoir comment gérer les effacements de dettes sans provoquer de tempête politique | Photo: Rex
Par Ambrose Evans-Pritchard, à Davos
Le système financier mondial est devenu dangereusement instable et fait face à une avalanche de faillites qui va mettre à l’épreuve la stabilité sociale et politique, prévient un éminent théoricien monétaire.
“La situation est pire qu’elle ne l’était en 2007. Nos munitions macroéconomiques pour combattre les baisses sont fondamentalement toutes épuisées,” dit William White, le président de la commission d’étude de l’OCDE basé en Suisse et ancien économiste en chef de la Banque des Règlement Internationaux (BRI).
“Les dettes ont continué à augmenter ces huit dernières années et ont atteint de tels niveaux dans chaque partie du monde qu’elles sont devenues une forte cause de troubles,” dit-il.
“Cela deviendra évidant lors de la prochaine récession que bon nombre de ces dettes ne seront jamais maintenues ou remboursées, et cela sera très gênant pour beaucoup de gens qui pensent qu’ils détiennent des actifs qui valent quelque chose”, a-t-il dit au Telegraph à la veille du forum économique mondial de Davos.
“La seule question est de savoir si nous sommes capables de regarder la réalité dans les yeux et de faire face à ce qui arrive de façon ordonnée, ou si cela sera anarchique. Des flambées de dettes ont lieu depuis 5000 ans, déjà à l’époque des Sumériens.”
La prochaine tâche qui attend les autorités mondiales est de savoir comment gérer les effacements de dettes – et donc un important reclassement des gagnants et des perdants dans la société – sans provoquer de tempête politique.
M. White a dit que les créanciers européens essuieront probablement les plus grosses pertes. Les banques européennes ont déjà reconnu l’existence de mille milliards de dollars de crédits défaillants : ils sont très exposés aux marchés émergeants et ignorent très certainement d’autres mauvaises dettes qui n’ont jamais été révélées.
Le système bancaire européen pourrait avoir à être recapitalisé à un point que l’on n’avait pas encore imaginé, et les nouvelles règles de bail-in signifient que chaque épargnant au-delà de la garantie de 100 000 € devra aider à payer pour cela.
Ces avertissements ont une résonance particulière car M. White était une des rares voix dans la communauté des banques centrales à dire haut et fort entre 2005 et 2008 que la finance de l’Ouest se dirigeait vers un effondrement, et que l’économie mondiale était exposée à une crise violente.
M. White a dit que les stimuli des assouplissements quantitatifs et des taux zéro des grandes banques centrales après la crise de Lehman [Brothers,NdT] se sont propagés dans l’Est asiatique et les marchés émergents, créant des bulles de crédit et une augmentation de l’emprunt en dollars qui étaient difficile à contrôler dans un monde de libre circulation des capitaux.
Le résultat est que ces pays ont aussi été entraînés dans le bourbier. La dette publique et privée combinée est montée à un point culminant historique de 185% du PIB dans les marchés émergents et de 265% pour les membres de l’OCDE, les deux ayant augmenté de 35 points depuis l’apogée du dernier cycle de crédit en 2007.
“Les marchés émergents faisaient partie de la solution après la crise de Lehman. Désormais ils font aussi partie du problème,” a dit M. White.
M. White, qui est aussi le principal rédacteur du récent rapport du G30 sur l’avenir des banques centrales après la crise, a dit qu’il était impossible de savoir quel sera le déclencheur de la prochaine crise comme le système mondial a perdu son point d’ancrage et est intrinsèquement enclin à la rupture.
Une dévaluation chinoise a clairement le potentiel pour métastaser. “Chaque pays majeur est engagé dans une guerre monétaire même s’ils insistent sur le fait que les assouplissements quantitatifs n’ont rien à voir avec une dépréciation concurrentielle. Ils ont tous joué le jeu excepté la Chine – pour l’instant – et c’est un jeu à somme nulle. La Chine pourrait vraiment faire monter la mise.
M. White a dit que les politiques d’assouplissement quantitatif et d’argent facile de la Federal Reserve et ses pairs ont eu l’effet d’avancer les dépenses futures, ce qui est connu comme le “lissage inter-temporel”. Cela devient une addiction toxique avec le temps et finalement perd en traction. A la fin, l’avenir vous rattrape. “Par définition, cela veut dire que vous ne pouvez pas dépenser l’argent demain,” explique-t-il.
Un réflexe d'”asymétrie” commença quand la Fed injecta trop de stimuli pour éviter une purge après le crash de 1987. Les autorités ont depuis laissé chaque boom suivre son cours – pensant qu’ils pourraient sans problème faire le ménage plus tard – alors qu’ils répondaient à chaque choc avec empressement. La critique de la BRI est que cela nous a conduits à un biais de facilitation perpétuelle, avec des taux d’intérêt tombant toujours plus bas que leur “taux naturel de Wicksell” à chacun des cycles de crédit.
L’erreur s’est aggravée dans les années 90 quand la Chine et l’Europe de l’Est ont soudainement rejoint l’économie mondiale, inondant le monde avec de l’exportation à bas prix dans un “choc d’approvisionnement positif”. Les prix en baisse des produits manufacturés ont masqué l’inflation rampante des actifs qui se constituait. “Les décisionnaires étaient séduits par l’inaction grâce à un panel de croyances rassurantes, dont nous voyons maintenant qu’elles étaient toutes fausses. Ils croyaient que si l’inflation était sous contrôle, tout allait bien,” a-t-il dit. Rétrospectivement, les banques centrales auraient dû laisser la déflation bénigne de cette phase (temporaire) de la globalisation suivre son cours. En créant des bulles de crédit, ils ont au contraire couvé ce qui pourrait se révéler être une version plus maligne, une déflation de désendettement classique dans le style Fisher des années 30. M. White nous dit que la Fed est désormais dans un terrible embarras alors qu’elle tente de se sortir de l’assouplissement quantitatif et de redresser la barre. “C’est un piège de la dette. Les choses sont tellement mauvaises qu’il n’y a pas de bonne réponse. S’ils augmentent les taux, ça sera affreux. S’ils n’augmentent pas les taux, ça empirera simplement les problèmes.” Il n’y a pas de moyen simple de sortir de ce bazar. Mais M. White a dit que ce serait un bon début pour les gouvernements d’arrêter de dépendre de leurs banques centrales pour faire leur sale boulot. Ils devraient revenir à la prééminence fiscale – appelez-la keynésienne, si vous voulez – et lancer une campagne choc d’investissement dans les infrastructures qui paye pour elle-même via un accroissement de croissance. “Cela a toujours été dangereux de compter sur les banques centrales pour régler un problème de solvabilité quand tout ce qu’elles peuvent faire, c’est s’attaquer à des problèmes de liquidité. C’est une recette pour semer le désordre, et maintenant nous arrivons à la limite.” Le forum économique mondial et Davos : un bref historique
1971
Un professeur organise une première réunion
L’Allemand Klaus Schwab (photo ci-dessus), alors professeur de politique d’entreprise à l’Université de Genève, réunit des dirigeants d’entreprise européens à Davos pour une discussion sur les pratiques mondiales de gestion.
L’idée était de réunir les acteurs clés du monde des affaires, du monde universitaire, des arts et de la politique pour discuter, lors d’une rencontre, des principales questions d’actualité.
La popularité de cette première conférence a été telle que le Pr Schwab a décidé de créer le Forum européen de Gestion.
Initialement, les réunions mettaient principalement l’accent sur les moyens par lesquels les sociétés européennes pourraient rattraper les pratiques américaines de gestion.
1973
Focus sur le développement du rendez-vous annuel
Les évènement de 1973, en l’occurrence l’effondrement du mécanisme des taux de change fixes de Bretton Woods et la guerre arabo-israélienne, ont vu le Rendez-vous annuel dévier son attention de la gestion vers les problématiques économiques et sociales.
1974
Les dirigeants politiques invités
Les dirigeants politiques sont invités pour la première fois à Davos.
1987
Le rendez-vous devient “le Forum Economique Mondial”
Le professeur Shwarb changea le nom en Forum Economique Mondial.
1992
L’Afrique du Sud attaqua l’apartheid sur la scène du FEM
Le président de l’Afrique du Sud FW de Klerk, le chef Mangosuthu Buthelezi et Nelson Mandela récemment libéré apparurent ensemble sur la scène pour la première fois, ce qui constitua une date clé de la transition du pays pour sortir de l’apartheid.
2002
Le Forum se tient à New York après le 11-Septembre
Après les attaques terroristes du 11-Septembre aux États-Unis, le FEM décida de relocaliser son rendez-vous annuel de Davos à New York afin d’exprimer sa solidarité avec la ville et le public américain.
2010
Le plan de sauvetage de la zone euro révélé au FEM
Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne, dévoila le plan de sauvetage de la zone euro à l’Europe lors du FEM à Bruxelles. “Nous ferons tout pour défendre l’euro,” a-t-il dit.
2015
Augmentation des taux, Grèce et QE
Le FEM fut dominé par les échanges concernant la première augmentation des taux d’intérêt dans les pays développés de l’après crise financière. Finalement, la hausse des taux fut accompagnée d’un gémissement par les marchés financiers plutôt que par une explosion.
Les dirigeants politiques se rencontrèrent dans les Alpes Suisses quelques jours avant que la Grèce organise des élections qui ont finalement plongé la zone Euro dans une nouvelle crise pour une bonne partie de l’année 2015. Cela coïncida aussi avec la décision historique de la BCE de lancer un véritable assouplissement quantitatif pour sauver l’euro souffrant.
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
sam153389 Membre Actif
Messages : 208 Date d'inscription : 30/01/2015
Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Jeu 24 Mar - 10:12
A noter que les trois " O " cerclés de " wOrld ecOnomic fOrum " sur l' image désignent dans l' occulte le nombre de la Bête 666, puisque " O " est la 15ème lettre de l' alphabet, et que 1 + 5 = 6, ce qui nous donne bien un 6-6-6.
Vous vous doutez bien que les trois " O " liés par un demi-cercle ne sont pas arrivés là par hasard...
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Mar 20 Sep - 17:37
Assurance vie ! Même le Canard Enchaîné a compris et met en garde ses lecteurs !!
Voilà, ça y est, nous y sommes !
Même le Canard Enchaîné a compris et met ses lecteurs en garde sur le placement « préféré » des Français en expliquant clairement ce qui doit être dit, à savoir que ce qui fut le meilleur placement des 30 dernières années va s’avérer devenir une calamité.
Citations du célèbre « palmipède » :
« Le texte prévoit que le HSCF présidé par le ministre des Finances pourra restreindre temporairement ou suspendre les retraits des titulaires de contrats en euros ainsi que la distribution des intérêts prévus. En clair, sur simple décision administrative les épargnants ne pourraient plus retirer leurs fonds pendant une durée de 3 mois renouvelable. » (Je rajoute « sans doute comme l’état d’urgence »… c’est du renouvellement permanent et éternel hahahahahahaha !!)
Et notre petit canard de rajouter :
« L’assureur qui comme son nom l’indique a le devoir de rembourser sera contraint de vendre l’obligation qui ne rapporte que 1 %. Mais sa valeur aura alors sévèrement diminué, de 80 % dans le pire des cas, et l’assureur devra sortir la différence de sa poche.
Problème : 1 300 milliards d’euros sont actuellement investis par les Français dans de tels contrats. D’où, à l’arrivée, un risque de faillite pour les établissements financiers. Pour éviter cette tragique perspective, le ministre des Finances pourrait bloquer tout retrait. Aujourd’hui vanté comme sûr et liquide, ce placement deviendrait brusquement risqué et bloqué. »
Hahahaha !
Hahahahahaha !
Je vous le dis depuis 5 ans… Là encore, c’est éminemment prévisible. Le problème, c’est que je suis sûr que vous êtes encore très nombreux à avoir de beaux contrats d’assurance vie parce que vous n’osez pas tirer les conclusions de tous ces raisonnements. Et ce n’est pas illogique, tant il est difficile justement de changer de logique, de logiciel de penser et de se situer en anticipation des masses. Pourtant, il faut avoir le courage de passer avant.
Après, il est trop tard. Sachez que d’après mes nombreuses sources, les rachats sont de plus en plus difficiles à obtenir et la disponibilité de vos fonds se réduit déjà.
Si vous ne m’écoutez pas… écoutez au moins le Canard !!
Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Mar 20 Sep - 18:55
A noter dans l' occurrence " troIS moIS " la redondance du " is " formant la séquence " isis ", pour ceux qui comprennent que le diable se cache derrière le culte d' ISIS, actuellement au travers du culte marial de la fausse reine des cieux.
Mon message de ce matin à 10:44 intitulé " Suite des événements ?... " dans la rubrique " Nouvel Ordre Mondial " aurait peut-être été plus approprié ici
Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions.. Jeu 22 Sep - 6:16
Salut Orné
On va tous finir ruiné dans se pays, j'ai rien entendu sur BFM du blocage éventuel de l’épargne vie.
A la radio sur europe 1 j'en ai entendu parlé, le commentateur de la radio n'en revenait pas que l'état pouvait bloquer l'argent .
Ensuite le but est peut être d'inciter les gens a débloquer le pognon et consommer, en faisant peur .
Je me méfie avec ce genre d'article, quel français va placer de l'argent dans ces conditions de potentiel blocage, faut être gaga franchement .
Tout est fait pour couler l'économie vraiment... y'a qu'à voir avec les cafetiers et les bureaux de tabac,les agriculteurs, maintenant ce sont les hôtels et les discothèques qui sont a l’agonie , et pour finir ils massacrent l'épargne vie.
On peut comparer l’économie actuelle à un casino, ça passe ou ça casse
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Sujet: Re: Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions..
Nous y somme...le point de non retours est atteint ! La FED supprime le « Too Big To Fail » prenez vos dispositions..