| | Le syndrome du larbin | |
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orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 50 Localisation : où ça ?
| Sujet: Le syndrome du larbin Mer 4 Nov - 18:27 | |
| Le syndrome du larbin
Le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent.
L’amour démesuré qu’affiche le larbin à l’égard des patrons, des rentiers ou des milliardaires, est l’acte de foi qui structure son discours. Le larbin agit sans discernement de ce qui pourrait être bon pour lui, il intellectualise le débat pour tenter de nous convaincre que piocher chez les riches est toujours la pire des solutions, quand bien même il en serait bénéficiaire. Les arguments économiques qu’il invoque inlassablement n’ont pas servi à forger sa conviction, le syndrome du larbin est malheureusement une vocation qui se trimbale dès le plus jeune âge et contre laquelle il n’existe aucun remède. Le larbin n’a pas choisi d’aimer les riches, il aime les riches parce qu’il est un larbin. De tendance nettement libérale le larbin est celui qui vous vante les bienfaits du bouclier fiscal alors même qu’il ne paye pas d’impôts. C’est encore le même larbin qui voudrait réduire ou supprimer l’impôt sur la fortune même s’il sait qu’il ne sera jamais concerné par la question. Un écervelé victime du syndrome du larbin n’a pas de conscience politique, il vote instinctivement dans l’intérêt de ceux qui l’exploitent pour s’attirer leur bienveillance. Le larbin estime que l’argent qui lui fait défaut, est beaucoup plus utile dans le coffre d’un riche qui pourra ainsi le réinvestir beaucoup plus utilement qu’il ne l’aurait lui même dépensé. Le larbin cautionne tous les sacrifices et les plans d’austérité dont il pourrait être l’objet comme la baisse des salaires, ou encore l’augmentation de l’âge de la retraite même si son travail ne lui convient d’aucune façon et que ses maîtres ne lui offrent aucune perspective d’améliorer sa condition.
Deux théories principales s’affrontent pour expliquer l’origine du syndrome : la thèse génétique et la pathologie mentale. Après des siècles d’esclavage et de féodalité, les larbins pourraient être le produit d’une sélection artificielle des soumis par leurs maitres. Selon cette hypothèse le mécanisme en œuvre serait similaire à la sélection des chiens et des chevaux mais directement appliqué à l’homme. Pour les tenants de la pathologie mentale le caractère héréditaire n’est pas retenu, il s’agirait plutôt d’un trouble qui se développerait dès l’enfance. Le processus s’aggraverait au passage à l’âge adulte lorsque le sujet prend conscience de la médiocrité de sa condition, le larbin développerait des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif pour justifier l’acceptation de sa subordination. Le larbin finit par s’identifier à ses maîtres en s’imaginant appartenir au corps social qui l’exploite.
Le larbin réagit vivement à toute discussion qui ose remettre en cause les privilèges des plus fortunés, incapable de se livrer à une argumentation convaincante, ses messages distillent la peur et les intimidations dont il est l’objet. En réaction le larbin brandit instinctivement une succession de termes caractéristiques qu’il essaye de glisser dans son discours tels que : communisme, bolchévisme, tirage vers le bas, isolement, dictature socialiste, millions de morts… Les quelques messages qui suivent portent la quasi-signature « littéraire » d’un larbin digne de ce nom: Les riches si on les spolie trop ils s’installeront ailleurs, Le Bolchévisme? Non merci les Russes ont essayé en 17… La fortune de Bill Gates? Ça fait 3 pizzas par Africain et après on fait quoi? Si les riches disparaissent on pourra plus leur vendre des produits de luxe! Ma patronne paye trop de charges!
Le syndrome du larbin ne prolifère pas seulement chez les plus démunis intellectuellement comme on pourrait le penser, il affecte une large fourchette de la population sans corrélation apparente avec le niveau d’étude (20% de la population pense faire partie des 1% les plus riches). Aidez-nous à maintenir et à diffuser ce document pour lutter efficacement contre ce fléau des temps modernes… Car au fond, le larbin n’est-il pas un vulgaire BdB ?
« L’intelligence, c’est comme les parachutes, quand on n’en a pas, on s’écrase. » … Pierre Desproges
source: https://2ccr.wordpress.com/2015/11/03/le-syndrome-du-larbin-2/ | |
| | | akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
| Sujet: Re: Le syndrome du larbin Mar 27 Déc - 1:41 | |
| Bonsoir mes frères & sœurs Je "reload" le sujet, car il est toujours bien d'actualité et plus que jamais j'ai envie de dire... Avec ce qu'on a pu voir question désinformation sur des sujets tel que la la Syrie avec dernièrement Alep, l'Ukraine, le Yémen, les attentats, les migrants ! Ou toutes ses lois liberticides votée dans un désintérêt quasi général... Les catastrophes sociales, perde d'emploi couplée à la nouvelle loi du travail, loi El Kohmry.. Et pourtant malgré tout ça... Le bon peuple ne bouge pas, ne bronche pas, ne change pas ! Pire il s'en accommode et se trouve des tas d'excuse pour rester dans sa petite condition. Accepte son conditionnement et en redemande. :bri:
Akasha.
Le syndrome du larbinse syndrome peu se guérir il suffit juste de se dire qu'on a le droit de vivre et n'ont que de survivre et que l'esclavage c'est du passé, le tout est de s'aimer et s'estimer sois même et arrêter d’idolâtrer les modèles de stars qu'on nous fiche a la tronche tout les jours vous savez il vont aux toilettes eux aussi il on une tronche moins belle le matin aussi lolll ...Le syndrome du larbin par CosmoCulture-TV | |
| | | akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
| Sujet: Re: Le syndrome du larbin Ven 2 Juin - 0:43 | |
| De la modernité à l’idiotie
Notre ère est celle où le règne de l’argent exerce son pouvoir le plus absolu dépassant ainsi toutes les époques de l’antériorité. Accroître son bien est le souci majeur si ce n’est le seul de l’individu moderne. Cet être qui se croit rationaliste et pratique et qui profite du confort et de la bénignité de la modernité grâce à la technologie ne ressemble en rien à son antécédent d’antan. Se mesurer avec lui au niveau de l’aspect, du style ou de la beauté ferait une comparaison injuste puisqu’à ce domaine, la différenciation tourne en notre faveur. Il faudrait chercher la laideur de l’homme contemporain au niveau de son égoïsme, de son attachement au matérialisme et de la prostration de ses capacités affectives, morales et intellectuelles. Sur le plan éthique, la dégradation est plus qu’évidente. Sous un déguisement esthétique visant à captiver l’attention et séduire l’imaginaire, l’abrutissement du consommateur se fait en médiatisant des produits industriels périssables et précaires. L’objectif c’est de créer la demande et avoir un maximum de consommateurs dépendants dont les goûts et les tendances, manipulés discrètement, seront facilement satisfaits. De surcroit, et avec la disparition des spécificités et des particularités qui font la nature d’un être et l’essence de chacun, nous aurons des individus standardisés dont les motifs, les desseins et des résolutions sont identiques. Conséquemment à ce fait, nous nous dirigeons vers une société dont les prototypes sont facilement classifiables, et des personnes dont la perspicacité se réduit et la sensibilité s’appauvrit : c’est la prolétarisation des modes de vie. A force du moulage médiatique, on côtoie désormais non des êtres mais plutôt des spécimens insignifiants voire interchangeables.
On ignore si les personnages historiques valeureux et perspicaces qu’on décrit de la sorte l’étaient réellement, or ce qui est certains c’est que leurs vis-à-vis contemporains le sont beaucoup moins et encore moins est leur magnanimité et leur grandeur d’âme.
Même si on prétend que cette société moderne procure la douceur de vivre, sa hideur est évidente. Il faudrait découvrir sa rudesse dans la perte de l’amabilité. Avec un sou de moins, vous partirez sans le produit, vous dormirez sans dîner peut être. Et le sourire du vendeur se transformera en désolation voire en colère. Je vous fais référence, cher lecteur, chère lectrice, pour dramatiser davantage mes propos à la scène où Jean Valjean fut arrêté et traduit devant la justice pour un morceau de pain. C’était aux prémices du capitalisme dans la capitale. Et Victor Hugo ne manque pas d’en taxer l’impureté en disant que Les villes font des hommes féroces parce qu’elles font des hommes corrompus. Voilà ce que nous ont altérés les aspects ravageurs de l’économie libérale. Ils ont écrasé l’harmonie de la vie par l’accroissement de l’individualisme, du matérialisme. De l’égoïsme.
Au sein de la société capitaliste, tout se consomme et personne n’a le droit d’échapper. Le capitalisme a tout mis en service pour parvenir à ses finalités. Tout produit est esthétisé même le piètre et le trivial. L’art moderne a mis en marche une dynamique d’esthétisation du monde sans limite, n’importe quel objet pouvant être traité d’un point de vue esthétique, être annexé, absorbé dans la sphère de l’art par la seule décision de l’artiste (1) Voilà pourquoi les artistes de la commercialisation se permettent de s’approprier tout ce qui pourrait rendre le produit attirant et séduisant. Et sous le voile de l’esthétique, on s’aperçoit que des produits s’opposent même à leur notion et à leur utilité. C’est le cas des couteaux qui ne coupent pas ou du cache-maillot qui ne cache rien pour ne citer que ces deux exemples. Comment peut-on être berné à ce point ?!
Des troupeaux standardisés et ridiculisés consciemment et inconsciemment : voilà ce que nous sommes et où l’on en est dans cette société d’hyperconsommation. Je réclame la lucidité de mes ancêtres pour s’écarter de la foule !
(1) Gilles Lipovetsky, Jean Serroy. L’Esthétisation du monde. Vivre à l’âge du capitalisme artiste. Paris : Gallimard, 2013. P. 22 URL de cet article 31909 https://www.legrandsoir.info/de-la-modernite-a-l-idiotie.html | |
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