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Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 17:45
Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai
Avez-vous déjà entendu parlé de la commission trilatérale ? Cette association des plus officielles se compose de 300 à 400 membres parmi les personnalités les plus influentes du monde des affaires comme de la politique de l’Europe Occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Asie. Son but officiel ? La mise en place d’une gouvernance mondiale, unique solution soi-disant pour répondre aux crises qui secouent l’humanité. Elle a été créée à l’initiative du groupe Bilderberg et du Council of Foreign Relations de David Rockfeller et Zbigniew Brzenzski.
Est-ce une coïncidence de l’histoire, elle fut créée la même année que le choc pétrolier résultant du conflit israélo-palestinien, mettant fin à la période dite des « trente glorieuses » et la mise en place de la loi obligeant les Etats à emprunter sur le marché privé. Nous entendons d’ores et déjà les accusations de « conspirationnisme » qui vont de pair dès lors que l’on aborde l’existence et surtout l’influence de cette organisation. Malheureusement pour nos éventuels détracteurs, notre recherche n’a porté que sur des sites officiels, dont celui de la Trilatérale elle-même, qui vantent d’ailleurs son influence. Est-de même un hasard si l’actuel président de sa branche européenne n’est autre que l’ancien président de la BCE Jean-Claude Trichet, qui selon les statuts officiels de l’organisation a dû abandonner ses mandats officiels. Selon sa propre biographie il est aussi membre d’honneur de l’Institut Aspen France, administrateur d’un important think tank américain et membre du club Le Siècle. Son successeur n’est autre que Mario Draghi, l’ex vice-président de la banque Goldman Sachs pour l’Europe et ancien gouverneur de la banque centrale d’Italie. Rappelons que les banques centrales sont des entreprises de droit privé et qu’en UE elles sont au dessus des lois, comme c’est le cas pour le MES (mécanisme européen de stabilité) bénéficiant de la plus parfaite opacité, impunité et indépendance juridique.
C’est souvent une solution de facilité que de croire que les événements les manipulations du Libor, le maquillage des comptes grecs, la crise des subprimes, ou autres sont le simple fruit du hasard ou de la main invisible du marché. Le député français Jacques Myard a fait part de sa totale stupéfaction en prenant connaissance de la décision de la BCE de confier à un cabinet américain la mission d’effectuer l’appréciation des bilans de 130 banques de la zone euro préalablement à l’établissement de l’union bancaire prévue pour décembre. Si ce n’était déjà fait, les autorités et banques américaines pourront ainsi tout connaître de leurs concurrents d’Outre-Atlantique. Même plus nécessaire de les faire espionner par la NSA.
Comme nous vous l’avions indiqué lors d’une précédente édition, le défaut de paiement de l’Etat américain n’a pas eu lieu. Une semaine après, c’est l’Union Européenne de Bruxelles qui a failli connaitre son propre « shutdown » si le Parlement européen n’avait pas adopté un « budget rectificatif additionnel » de 2,7 milliards d’euros pour finir l’année 2013. Une demande urgente de financement supplémentaire du président de la commission européenne José-Manuel Barroso, qui parait cependant suspecte pour nombre de députés, même parmi les plus européistes d’entre eux. Pour rappel le budget européen dépend de la contribution des Etats membres qui subissent déjà les catastrophiques politiques budgétaires et monétaires menées par la Commission européenne, et qui vont devoir soit augmenter les impôts, soit emprunter de nouveau sur des marchés financiers qu’ils ont pourtant contribué à sauver. Tout le mécanisme de la dette et de la connivence entre le monde politique et financier résumé un quelque sorte.
Dans le même temps deux traités de libre-échange ont été signés cette semaine dans l’indifférence quasi-générale par cette même commission qui avait reçue mandat de ce même parlement. Le premier avec la Chine, première puissance commerciale, qui ne rêvait que d’une chose et qui semble l’avoir enfin obtenu : la suppression de toutes les barrières douanières et l’accès libre au grand marché européen. Le second avec le Canada qui selon l’aveu même de José Manuel Barroso attend de cet accord « qu’il serve de base à d’autres négociations, y compris celles avec nos amis Américains ». Belle pirouette de sa part alors que s’ouvre le sommet de L’Union Européenne sur l’affaire des écoutes illégales des dirigeants de ses Etats membres. L’ennemi commun : le protectionnisme et les restes de souverainetés nationales. Ces traités prévoient en effet l’abdication des États face aux multinationales et la privatisation générale des services publics. Une fois de plus les populations n’ont absolument pas été tenues informées des négociations, si négociations il y eut, et sont mises devant le fait accompli. L’intérêt pour les peuples ? Aucun. Toujours les mêmes promesses de bond en avant, de richesses infinies et de monde meilleur après la création de ce vaste marché libéré de toute entrave. L’Union Européenne et l’ALENA sur le continent Nord-Américain ayant servi de tests grandeur nature avec les résultats que l’on connait au niveau sanitaire, qualitatif ou social.
La boucle est bouclée est le nœud coulant se resserre sur une Europe croupion maintenue volontairement au niveau d’une sous-puissance régionale pour être plus rapidement digérée. D’ailleurs qui dirige en Europe ? Certainement pas les peuples ou leurs soi-disant représentants. Plus que jamais L’Union Européenne dévoile son vrai visage. Un leurre démocratique soumis à une oligarchie détentrice du véritable pouvoir. A moins que tout cela ne soit encore le délire de dizaines de millions de conspirationnistes…
Dernière édition par orné le Mer 18 Mar - 7:13, édité 1 fois
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 17:45
L'Union européenne : la nouvelle URSS - Vladimir Boukovski
Vladimir Boukovski est écrivain, ancien dissident soviétique et prisonnier politique, il a passé 12 ans dans les geôles de l'URSS. Il expose sa vision de l'Union européenne et ses similitudes avec l'URSS.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 17:48
C'est beau l'Europe ...
Mais qu'est-ce que c'est que cette pub miteuse pour le parlement européen?En Europe chaque opinion compte? Vous avez le pouvoir de décider? Pardon, c'est à nous que l'on s'adresse là? Cette propagande honteuse sur fond d’émeute est un non sens total.
Représenter la perte par une famille à la rue, la pensée globale par Wall Street, rêver par des immigrants qui se jettent à la mer, les désaccords par le chaos social, le changement pas des décharges à ciel ouvert. Y a pas à dire: c'est beau l'Europe... Malgré les belles paroles et la petite musique fédératrice, on ne tombe pas un instant dans le panneau. Même les acteurs n'y croient pas. Finalement cette version sous-titrée façon parodie complète bien le tableau. On croirait presque qu'ils l'avaient oublié au montage.
D'ailleurs, ils ne sont pas un paradoxe près. Voilà ce qu'indique leur compte youtube ou se trouve la vidéo originale:
"Jamais auparavant le Parlement européen n'avait eu autant de pouvoir pour décider du futur de l'Europe. Cela veut dire que ce qui se fera ou non en Europe dépend de VOUS".
Manque de chance, la propagande n'a pas pris car il y a 5 fois plus de "je n'aime pas" pour cette vidéo et les commentaires ont été désactivés.
Publié par [url=Publi%C3%A9 par Fawkes News]Fawkes[/url] News
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 17:49
Union Européenne ou capitalo-socialisme ou l’ANTI-DÉMOCRATIE
Aujourd’hui je partage avec vous un article trouvé sur la toile et qui nous parle de cette fumeuse CEE que les Belges comme les Néerlandais n’ont JAMAIS voulu mais qui leur a été IMPOSE par ces monarchies à la solde de la Pensée unique des couilles en or.
Attention, cet article n’est pas de moi et en aucune manière je cautionne ou ne cautionne pas les avis qui en dégage. Sauf bien entendu du fait qu’en 1945, l’Europe n’a pas été libérée, mais au contraire ; elle est tombée entre les mains des pires crapules de la planète : « ces fameuses couilles en or » qui s’affichent dans le socialisme, le sionisme, le communisme et surtout dans le capitalisme…
Union Européenne ou capitalo-socialisme ou l’ANTI-DÉMOCRATIE
Aujourd’hui en république démocratique absolument tous les professionnels de la politique sont des nuisibles, des parasites, des criminels vis-à-vis du peuple.
Tentative des Couilles en Or de fabriquer une nouvelle religion mondiale.
L’Union Européenne illustre la construction du capitalo-socialisme : Lénine en rêvait, l’Oligarchie invisible l’a fait. Tout se résume à servir cette religion mondiale du fric : « le marché commun », la machine Europe mise en place par l’américaniste et businessman Jean Monnet.
L’Union Européenne c’est le fric, le fric, le fric, celui des grands industriels, des cartels. L’Union Européenne est une province des États-Unis (en sabir républicain ou anti-démocratie ça s’appelle « défense européenne ») ; d’ailleurs dans les mœurs et dans la langue nous sommes contaminé ici en France par les Anglo-saxons et leur puritanisme : voyez cette mode du « mariage des invertis ».
Nous avons perdu le sens paysan, de la TERRE : donc celui de la langue du terroir : l’ARGO, le vrai sens des mots : la verge, le pinard, le saint cul et la bouffe… la tradition rabelaisienne, et par l’Argo ou autres jeux de mots. C’était pour dire merde aux « biens pensants » (possédant les biens) et orgueilleux férus de latin comme aujourd’hui ils sont férus d’anglais et affichent leurs diplômes sur le mur de leur bureau. Pour Rabelais voir « Les milles et une manière de se torcher le cul ». Nous étions alors encore dans l’atmosphère de nos ancêtres les Gaulois. C’était la tradition très légère comme on la retrouvera au début du 20è siècle avant la première guerre mondiale : « les années folles » censées délivrer les femmes corsetées dans leurs couches de jupons. C’était la tradition humaine où l’humain n’était pas encore robotisé.
Aujourd’hui les Gaulois, nous, nous sommes écrasé par la langue et les mœurs et la religion du fric des anglo-saxons et de leur empire puritain l’USionistan.
Le léger voile en un peu le langage cru pour qu’il soit distingué et nique la langue anglo-saxonne qui nous contamine tous, parce qu’elle en devient écrasante, parce que précisément elle est puritaine et contribue à la virtualité de ce monde faux contaminé par la technologie et le binaire.
PURITAIN : mot anglais : puritan (vers 1570), du latin puritani, de puritas : pureté. On est à la naissance de la Réforme.
Au départ ce sont les membres d’une secte de presbytériens rigoristes qui voulaient pratiquer le christianisme le plus pur, et dont beaucoup émigrèrent en Amérique. Cela nous donnera les protestants. Le fric les intéresse mais pas le cul, ou alors bien caché… Proche de ce monde anglo-saxon on retrouve les pères-la-morale comme les pharisiens et toute la judéo-franc-maçonnerie avec leurs normes compas-équerre.
UNION EUROPÉENNE = CAPITALO-SOCIALISME : « C’est une sorte de syndicats d’exploiteurs capitalistes ayant à leur tête ceux qui firent surgirent Hitler du néant et le portèrent au pouvoir… » (Jacques Duclos, du Parti communiste français).
Voici maintenant l’Article 63 (ex-article 56 TCE) qui peut refléter l’Union Soviétique et le terme Capitalo-Socialisme :
1 – Interdictions de restreindre la circulation de l’argent entre les États membres. 2 – Interdictions de restreindre les paiements entre les États membres.
Donc les gouvernements de chaque nations ne peuvent pas s’interposer face à une entreprise qui voudrait délocaliser à l’étranger. C’est le libéralisme : on fait n’importe quoi avec les esclaves, pardon, les salariés, pourvu que ceux-ci rapportent beaucoup et ne coûtent pas cher en salaire. Et l’État n’a pas son mot à dire.
Bref, ce sont les Couilles en Or ou oligarchie qui font les lois.
Dès demain ce ne sera plus l’Or métal la « valeur », qui aujourd’hui est totalement virtuel, mais l’EAU, qui elle n’est pas virtuel : l’Or bleu. Et les grands prêtres du fric s’en emparent déjà. (Réf. au Nouveau Dictionnaire de Novlangue, de Polémia)
Nous avons eux plus de 5000 ans de violence et de guerres pour l’Or métal, aujourd’hui et demain nous aurons un certain nombre d’années de violence et de guerres pour l’Or bleu. Ce sera pire que pour l’Or métal mais de courte durée…… Premièrement parce que l’Eau c’est la CONSCIENCE… Et sans Eau ou si elle est polluée la végétation meurt et nous avec.
Quand « manger » deviendra une obsession (comme dans le Goulag de l’URSS)
Mais pire : QUAND BOIRE ET SE LAVER deviendra une obsession.
Reste plus qu’à inventer L’EAU EN POUDRE, VÉRITABLE PIERRE PHILOSOPHALE !
Une poudre qui au contact de l’air donnera une véritable source d’une durée en fonction de la quantité et qualité de poudre exposée à l’air. Quelques milligrammes et c’est une source d’eau pure s’échappant d’un récipient pendant trois jours. Tout vient de l’Eau, tout passe par l’Eau : l’EAU PRIMORDIALE : LE CHAOS. L’eau de tuyau c’est ma MORT. L’eau en bouteille c’est la Langor, car il n’y a pas CIRCULATION.
Transformer les Nuages en Pierre Philosophale.
Il est extraordinaire de pouvoir voir un débit d’Eau s’écouler d’une coupelle de 11 centimètres de diamètre, avec un débit d’écoulement de 120 millilitres par minute, pendant trois jours. Certes, il faudra du temps pour remplir sa baignoire et prendre un bain, mais tout de même ! En ajoutant une plus grande quantité de POUDRE DE PROJECTION et avec certaines précautions, et toujours dans un petit réceptacle ne dépassant pas 20 centimètres de diamètre, le débit passera au minimum à un litre par minute, et au maximum à 100 litres par minute, pendant une année. C’est dans ces conditions qu’il faudra stocker et fabriquer un système de robinets ou de vannes et soupapes. Il est même possible de passer à des débits de plus de 100 libres par minutes mais avec un réceptacle beaucoup plus grand. Mais sans précautions et maîtrise de la Pierre, c’est l’inondation assurée, tel l’Apprenti sorcier illustré par le dessin animé des usines de Walter Elias Disney. Sauf que dans ce film l’eau n’est pas créé, et c’est carrément tordu (sorcier), puisque l’eau est transportée par des balais ensorcelés avec des petits bras et petites mains tenant des sceaux que ces balais vont remplir à une fontaine pour les déverser plus bas dans un réservoir. Dans ce film il n’y a donc pas CRÉATION D’EAU. (Voir l’article LYOPHILISATION sur le Wikipédia).
Il est probable qu’un des déluges (car celui de Noé n’est pas le seul), soit l’effet de la cause de création d’Eau provenant de la Pierre Philosophale. Le débit fut trop important et l’Adepte imprudent ne sut pas comment arrêter sa Source. La conséquence en fut un des premier déluge avant celui de Noé. C’est une des catastrophes planétaires possible de la Pierre Philosophale non maîtrisée. L’autre concerne le Ciel et des « perturbations électro-magnétiques » provoquant la destruction de nombreuses civilisations anciennes (on parle de météorites, ou de volcans, ou de problèmes de fonds marins, à propos de disparition des dinosaures…). Un Alchimiste imprudent peut très bien avoir détruit les dinosaures !
Personne n’est en mesure de dire que ce qui est décrit ci-dessus est impossible.
Avec l’Union Soviétique Européenne la dictature de la pensée est déjà en place : essayez de parler des Juifs dans les médias… le système dominant impose sa trinité de déni : celui de réalité ou sens vrai, celui de débat, celui de fluidité, pour aboutir à fermer la gueule de ceux qui ne sont pas d’accord. Pour ce faire le système a le recours massif de l’utilisation de la Novlangue : faire prendre des vessies pour des lanternes ou utilisation d’un vocabulaire délibérément manipulateur à des fins politiques selon le principe de la démocratie qui ne cherche que du consensus, et pour cacher des réalités déplaisantes et imposer son opinion de pensée unique du moment (qui est relié à la religion mondiale de l’argent).
Maintenant de ces temps de virtuel et de manipulation on utilise cinq type de mots/maux (ajoutez le r à ‘mot’ et ça donne ‘mort’) :
- Les mots TROMPEURS : leur sens est changé et ils signifient le contraire de leur sens originel. Dans le thème des mots trompeurs nous avons la variation des mots FÉTICHES : démocratie, valeur, compétitif, marché, économie, république, citoyen, croissance, pouvoir d’achat, État de droit, sécurité, etc.
- Les mots SUBLIMINAUX : produire un effet binaire de répulsion ou d’approbation.
- Les mots MARQUEURS : style publicité pour faire vendre l’opinion dominante, et qui traduit que celui qui les emploie fait partie de la paroisse (on disait de quelqu’un sous le socialiste François Mitterrand qu’il était ‘branché’, ou ‘IN’). Autre exemple : certains mots de l’Union Soviétique Européenne sont fait pour ne pas être compris du peuple : le gouvernement européen s’appelle « commission » ; le conseil des ministres s’appelle « chambre haute » ; le parlement s’appelle « chambre basse et agence de normalisation » ; les directives sont des « lois cadres » et les règlements des « lois simples » ; le CJE (Cour de Justice Européenne) et le CEDH (Vatican droit de l’hommiste) sont des cours suprêmes à l’américaine. Voir aussi les articles de la Bible droit de l’hommiste qui sont une variation des lois noachides.
- Les mots TABOUS : le mot « juif » en est l’exemple principal depuis 1945. Ces mots correspondent à ce que l’opinion dominante veut supprimer. Autre exemple de mots tabous : frontière, peuple, identité, référendum, communauté.
- Les mots FIXISTES (sidérants) : renvoient directement l’opposant dans le clan des losers, ou des « terroristes ». Autre exemple : xénophobe, nationaliste, extrême droite, raciste, fasciste, négationniste, révisionniste, antisémite, homophobe, traditionaliste, nazi, royaliste, etc.
Dans les mots TABOUS, avec le mondialisme le mot ‘peuple’ se trouve en bonne place ; il est remplacé par le mot ‘citoyen’ puisque les paysans sont presque tous devenus des industriels ou des habitants des cités. Avec l’UERSS on emploi même ‘citoyens de l’union’.
Un autre mot tabou est ‘référendum’ ; il est remplacé par ‘droit de pétition’. Tout se robotise, devient du chloroforme, du grand n’importe quoi, de l’OPINION À LA PUISSANCE INDÉFINISSABLE.
L’Union Soviétique Européenne est une machine compas-équerre : normaliser, évidemment pour faciliter la religion de l’argent et sa libre circulation. Ainsi L’Union Soviétique Européenne interdit toute discrimination en raison de la nationalité (article 81). L’ouverture des frontières est la fabrication du mondialisme.
Le Traité de l’Union Européenne a été rejeté par les Français et les Néerlandais (ils n’ont même pas demandé l’avis aux belges ). Évidemment grâce à la sournoiserie caractérisant la démocratie de Traité se transforma en ‘Traité de Lisbonne’ et présenté à l’opinion française comme « mini traité » ! Or c’est le premier Traité et consolidé : 358 articles, 37 protocoles, 65 déclarations. Donc nous ne sommes absolument pas en démocratie : traité rejeté par référendum et approuvé les parlements ou machines à politiques de profession.
Les mots FÉTICHES sont le sabir de l’Union Soviétique Européenne.
Avec les capitalo-socialistes démocratie s’entend comme :
- Pas de démocratie directe. – Seulement une démocratie à pensée unique ou politiquement correct et liée à la religion de l’argent.
L’Union Soviétique Européenne (UERSS) est un machin fabriqué au service des Couilles en Or : pas de référence historique ou mythologique, pas de référence d’êtres humains comme des Saints ou autres personnages à la conscience élevée. Cette UERSS se fonde sur la tyrannie de l’opinion et la Bible droit de l’hommiste de la judéo-maçonnerie ayant remplacée les Écritures Saintes, et ici en tant que religion de l’homme, on utilise n’importe comment le mot ‘universel’, ce qui effectivement fait de la république une nouvelle religion, car le mot ‘universel’ ne peut être employé que pour les choses du divin :
« L’Union se fonde sur les valeurs indivisibles et universelles [religion] de dignité humaine [mensonge, illusion, crimes], de liberté… [et trinité judéo-maçonnique], elle repose sur le principe de la démocratie [sic] et le principe de l’État de droit [soumission à l’étatisme et à la religion droit de l’hommiste et aux lawyers (juristes) anglo-saxons, ce qui en fait une théocratie déguisée, virtuelle] ».
Enfin, l’Union Soviétique Européenne est typiquement le reflet du politiquement correct, donc le contraire du sens du mot POLITIQUE.
POLITIQUE : relatif au gouvernement d’une cité, ce qui implique que ceux qui s’en occupe connaissent parfaitement les humains, et en premier eux-mêmes. En d’autres mots : le pouvoir politique implique que celui qui l’exerce SAIT ce qu’est l’être humain, ce qui est une CONNAISSANCE universelle, donc qualitative.
L’Europe n’est pas la paix mais la guerre : multiplication des conflits entre Européens.
L’opinion des Juifs et de leur Norme dictatoriale dégommée par George Carlin.
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Les dernières nouvelles restrictives de l'UE. Dim 14 Sep - 17:50
Bonsoir, Je vous propose les dernière nouvelles restrictives de l'UE.
Espagne : Un pas de plus vers le totalitarisme avec la loi de sécurité citoyenne
Les manifestations des divers collectifs contre la loi espagnole dite de sécurité citoyenne ne se sont pas fait attendre. Quelques jours seulement après que le ministre de l'Intérieur, Jorge Fernández Díaz, eut présenté le projet de loi qui restreint les droits civils fondamentaux, particulièrement ceux des citoyens engagés, aussi bien en termes d'expression en ligne que de manifestation dans la rue.
Cette loi vient remplacer la loi Corcuera, adoptée par le gouvernement socialiste de Felipe González en 1992, connue à l'époque comme la « loi du coup de pied dans la porte » car elle permettait aux forces de l'ordre de pénétrer un domicile et de le fouiller sans en avoir fait la demande préalable à un juge. Cette loi a par la suite été déclarée anticonstitutionnelle. Aujourd'hui, le Parti Populaire prétend rétablir et renforcer la loi de 1992, contre laquelle il avait pourtant voté.
Cette nouvelle version pourrait s'appeler, comme le disait Joan Coscubiela, député de l'Initiativa per Catalunya - Verds (ICV) et porte-parole d'Izquierda plural, la
« loi du coup de pied dans la bouche de la démocratie » car elle marque une « offensive brutale contre les droits civils » De son côté, le parti Izquierda Unida commentait que
« le parti populaire conduit le pays vers un système totalitaire » Willy Meyer, eurodéputé d'Izquierda Unida, a dénoncé devant la Commission européenne le fait que l'approbation de cette loi violerait la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.
Même si les autorités insistent sur le fait qu'il s'agit d'un avant projet de loi, il est clair qu'il contient une série de mesures visant les mouvements civils et toute forme de dissidence. Il faut espérer que la pression des citoyens, des autres groupes parlementaires et de certains juges permette de faire modifier ce projet au cours des prochains jours avant que le texte définitif soit approuvé.
Sachant que beaucoup de personnes arrêtées lors des manifestations, surtout depuis le début de la crise économique, n'ont pas pu être condamnées au pénal, car le plus souvent les juges n'ont pas trouvé de faits constituant des délits dans les accusations de la police, ce nouveau texte étudie la possibilité de définir de nouvelles infractions punissables au niveau administratif.
De 39 infractions passibles de poursuites administratives répertoriées aujourd'hui à ce sujet, le projet de loi en considère 55, dont 21 sont considérées très graves. La nouvelle loi qualifie les infractions en fonction de leur gravité et spécifie des montants pour les amendes nettement supérieurs aux montants actuels : très graves (punissables d'une amende de 30.001 à 600.000 euros), graves (amendes de 1001 à 30.000 euros) et mineures (amendes de 100 à 1000 euros).
Voici un aperçu des actes que le projet de loi considère comme des infractions :
• Participation à une manifestation devant une institution gouvernementale si la délégation gouvernementale n'a pas été préalablement informée de la manifestation.
• Convocation d'une manifestation via les réseaux sociaux ou tout autre moyen de diffusion en ligne (faute très grave).
• Diffusion d'images où apparaissent des agents anti-émeutes durant les manifestations (faute très grave, passible d'une amende maximum de 600.000 euros).
• Désobéissance ou résistance aux autorités, refus de s'identifier ou communication de données d'identifications fausses ou inexactes aux représentants des forces de sécurité de l'État.
• Insulter, vexer, menacer ou contraindre les membres des forces de sécurité (faute grave).
• Diffusion sur Internet de données relatives aux agents constituant un attentat contre leur vie privée ou celle de leur famille ou qui contribue à faire échouer une opération (faute très grave, amende maximum de 600.000 euros).
• Ne pas remettre de pièce d'identité à l'agent qui la réclame.
• Se couvrir le visage avec une capuche, une casquette ou un casque constituera une infraction très grave et sera passible d'une amende très élevée dans le cas d'une personne arrêtée lors d'une manifestation et présentant une attitude violente.
• Violences à l'encontre du mobilier urbain
• Offenses ou outrages publics, verbaux ou écrits, à l'encontre de l'Espagne, de ses communautés autonomes, de ses symboles ou de ses emblèmes (passibles d'une peine de prison de sept à douze mois - Sur Twitter, les réactions à cette infraction ont donné lieu à la création d'un nouveau mot-clic : #OfendeAEspaña)
La section espagnole d'Amnesty International a créé une campagne et réalisé une vidéo pour dénoncer les actions du gouvernement qui menacent la démocratie (voir vidéo 1). La plateforme de mobilisation en ligne Avaaz a également lancé une campagne pour récolter des signatures contre le projet de loi. En moins de 24 h, plus 100.000 internautes avaient déjà rallié cette cause (ndv : vous savez ce que je pense de avaaz, je ne mets donc pas de lien).
Comme nous pouvons le voir dans la vidéo ci-dessous (voir vidéo 2), le parlementaire socialiste Eduardo Madina explique que si cette loi est approuvée, il fera un recours auprès du Tribunal constitutionnel et assure même que cette loi sera abrogée lors du probable changement de gouvernement aux prochaines élections. Pendant ce temps, le ministre de l'Intérieur perd son calme et l'insulte.
L'un des groupes les plus actifs en Espagne en termes de manifestations, le 15M, voit dans cette loi une attaque directe à son encontre, comme le prouve l'utilisation du mot-clic #leyAnti15M [loi anti-15M]. Lors de la manifestation, organisée à Madrid le week-end dernier, Greenpeace a déployé une immense affiche contre la façade de l'Edificio España sur laquelle nous pouvons lire NO a la #LeyAntiProtesta [Non à la loi contre les manifestations] (voir vidéo 3).
La situation actuelle s'accompagne de la crainte que ce projet de loi et la lutte pour qu'il ne soit pas approuvé détourne l'attention des citoyens des cas de corruption au sein du Parti populaire pour lesquels des hauts représentants du parti font face à des charges pénales et des peines de prison.
France : L'état pourra bientôt traquer sans limite ses ennemis
Le gouvernement s'apprête à faire voter un projet de loi de programmation militaire 2014-2019 dont certaines dispositions étendent les possibilités de surveiller en dehors de toute action judiciaire les données numériques de dizaines de milliers de citoyens considérés comme de potentiels « [b]ennemis d'État » et de savoir qui ils appellent et qui les joint, de les localiser en temps réel à travers leurs téléphones, leurs ordinateurs.
Désormais, toute la communauté du renseignement sera mobilisée, de l'Intérieur à la Défense, en passant par Bercy, pour des motifs bien plus large que le seul risque terroriste, comme la prévention de la criminalité. Ce régime d'exception risque donc d'être appliqué à toutes les infractions.
Les promoteurs de ce texte font valoir que des garanties seront accordées au citoyen, comme la nomination, d'une « personnalité qualifiée » auprès du premier ministre pour contrôler les demandes des services des ministères.
« La commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), autorité administrative indépendante, encadrera le recueil de données de connexion et de géolocalisation, assure Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. » Parmi les nombreuses dispositions du texte, l'article 13 autorisera explicitement
« le recueil, auprès des opérateurs de communications électroniques et (des hébergeurs et éditeurs), des informations ou documents traités ou conservés par leurs réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives » :
• « à l'identification des numéros d'abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques » (numéro de téléphone, adresse IP ...) ;
• « au recensement de l'ensemble des numéros d'abonnement ou de connexion d'une personne désignée » (historique des adresses IP utilisées par un abonné, différentes lignes téléphoniques d'un même abonné...) ;
• «à la localisation des équipements terminaux utilisés » (géolocalisation des smartphones) ;
• « aux communications d'un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelant, la durée et la date des communications » (les fameuses fadettes des opérateurs télécoms)
Le texte précise que les données ne peuvent être obtenues que par des agents « individuellement désignés et dûment habilités », lorsqu'ils relèvent du Ministre de l'Intérieur, de la Défense, de l'Economie ou du Budget.
Les demandes d'interception par les agents devront être validées par « une personnalité qualifiée » désignée par la CNCIS (Commission nationale de contrôle des interception de sécurité), sur proposition du Premier ministre. La CNCIS aura connaissance des décisions de la personnalité qualifiée, mais n'aura pas le pouvoir de s'y opposer, sauf dans un cadre général de contrôle, avec prescriptions à respecter sous 15 jours.
L'article 13 permettra, sur autorisation du Premier ministre, de recueillir ces données en temps réel, directement sur le réseau ou auprès des opérateurs, pour des périodes renouvelables de 30 jours. Seul le président de la CNCIS est prévenu, au plus tard 48 heures après l'autorisation délivrée par le Premier ministre. Si le président de la CNCIS estime que la légalité de l'autorisation n'est « pas certaine », il dispose de 7 jours pour remettre un avis au Premier Ministre, sans caractère impératif.
L'article 14 du projet de loi confira à l'Etat un pouvoir de contre-attaque qui l'autorisera à pirater des serveurs ennemis lorsque « le potentiel de guerre ou économique, la sécurité, ou la capacité de survie de la Nation » sont attaqués :
« Art. L. 2321-2. - Pour répondre à une attaque informatique qui vise les systèmes d'information affectant le potentiel de guerre ou économique, la sécurité ou la capacité de survie de la Nation, les services de l'État peuvent, dans les conditions fixées par le Premier ministre, procéder aux opérations techniques nécessaires à la caractérisation de l'attaque et à la neutralisation de ses effets en accédant aux systèmes d'information qui sont à l'origine de l'attaque » L'article 15 permettra au Premier Ministre de dicter toute mesure aux fournisseurs d'accès à Internet (FAI) et autres hébergeurs « pour répondre aux crises majeures menaçant ou affectant la sécurité des systèmes d'information », sous peine de 150.000 euros d'amende.
Enfin, l'article 16 bis du projet de loi permettra aux
« agents de l'autorité nationale de sécurité des systèmes d'information [...] d'obtenir des opérateurs de communications électroniques [...] l'identité, l'adresse postale et l'adresse électronique d'utilisateurs ou de détenteurs de systèmes d'information vulnérables, menacés ou attaqués ». En résumé, cela permettra d'obtenir les coordonnées de tout abonné, hébergeur ou éditeur de site internet. Le texte qui prévoit également la suppression de 24.000 nouveaux postes dans les armées, a déjà été examiné au Sénat en octobre. Il doit revenir ce mardi, pour deux jours à l'Assemblée.
Note du veilleur
Ne pensez pas que ces intrusions, bien que déjà hautement abusives, vont se limiter à l'écoute de vos communications téléphoniques et vos échanges internet. Quand il est question d'espionner, les ingénieurs ne sont pas en manque d'idées et utilisent des moyens auxquels vous ne pensez pas toujours, en voici quelques exemples :
• Les téléviseurs LG & Samsung espionnent les utilisateurs à leur insu - La TV connectée vous regarde, vous écoute, et enregistre
• les Chinois ont livré en Russie des fers à repasser et des bouilloires qui envoient des spams
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Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 17:51
Et se n'est pas fini...
Le FMI souhaite vous voir payer l’impôt sur le revenu à hauteur de 71%
Le FMI vient de déposer une autre bombe.
Après avoir récemment suggéré un « impôt sur le capital one-off » (un impôt unique sur la fortune privée comme une mesure exceptionnelle pour rétablir la viabilité de la dette dans les pays insolvables), il a appelé à des « meilleurs taux d’imposition sur le revenu pour maximiser les recettes ».
L’équipe de singes du FMI a pensé que les pays développés peuvent augmenter leur chiffre d’affaires global d’imposition en augmentant les taux d’imposition.
Ils ont pointé du doigt les États-Unis, ce qui suggère que le gouvernement américain pourrait maximiser ses recettes fiscales en augmentant les tranches d’imposition à hauteur de 71%.
Cela venant de l’un des grands magiciens du système financier mondial, cela pourrait être le signe le plus clair comme quoi le château de cartes est dangereusement proche de l’effondrement.
Pensez cela: les gouvernements solvables dont l’économie est en bonne santé ne vont pas chercher à voler 71% de la fortune d’autrui. Ils soulèvent ce point justement parce que ces gouvernements sont désespérés, et sans le sou.
Le ratio de la dette publique du PIB dans les économies avancées devrait atteindre un pic historique de 110% l’an prochain, comparativement à 75% en 2007.
C’est une augmentation vertigineuse. La plupart des « pays les plus riches » des nations de l’Ouest doivent maintenant emprunter de l’argent juste pour payer les intérêts sur l’argent qu’ils ont déjà emprunté.
C’est pourquoi nous pouvons nous attendre à plus de répression financière de la part des gouvernements désespérés et des institutions établies.
Cela signifie une fiscalité plus lourde. Plus de régulation. Plus de contrôles sur le crédit et des flux de capitaux.
Et ce n’est que l’aspect financier, la détérioration de notre liberté et de la liberté se poursuivra à un rythme accéléré.
Une personne peut-elle encore être considérée comme «libre» quand elle paye 71% de ce qu’elle gagne? Ou êtes-vous simplement un serf alors, n’existant que pour alimenter le système?
sic…
Votre épargne et les moyens de subsistance ne doivent pas être réduits en esclavage par des politiciens corrompus intéressés uniquement par le vol de votre richesse … tout cela pour garder leur parti destructeur survivre juste un peu plus longtemps.
---------------------------------------------------------------------------------------- En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants
Les représentants de l’Union européenne ont décidé de mettre à contribution les épargnants à partir de 2016.
Après la ponction des épargnants chypriotes cette année et l’idée émise par le FMI d’une supertaxe de 10% sur le patrimoine, l’Europe vient d’entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de crise grave. L’accord, scellé mercredi 11 décembre, est passé relativement inaperçu, alors qu’il pourrait être d’une importance capitale pour les épargnants.
Les Européens se sont mis d’accord sur une loi prévoyant des règles de renflouement interne des banques, ou « bail-in », afin d’éviter de faire participer les Etats au sauvetage des établissements financiers.
« Grand pas franchi ce soir: accord #BRRD pour 28″, a écrit sur son compte twitter le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, en référence à la directive sur le sauvetage des banques. « Contribuables ne seront plus premiers à payer pour erreurs des banques », a-t-il ajouté.
« C’est un pas fondamental vers la réalisation de l’union bancaire », a assuré Michel Barnier dans un communiqué.
Des représentants du Parlement européen, du Conseil qui représente les Etats, et de la Commission européenne se sont mis d’accord au cours d’un « trilogue » sur ce texte, qui s’appliquera aux 28 Etats membres.
Cette nouvelle directive s’articulera avec le Mécanisme unique européen de résolution des banques, qui fait toujours l’objet de difficiles négociations au niveau des ministres, et destiné lui à la seule zone euro. Les ministres des Finances doivent se retrouver mercredi prochain pour tenter de finaliser un accord sur ce sujet.
Dépôts garantis jusqu’à 100.000 euros
Selon la directive, lorsqu’une banque sera en difficulté, les autorités nationales pourront intervenir pour l’empêcher de sombrer. De source européenne, on a indiqué qu’une « recapitalisation préventive et des instruments publics de stabilisation » étaient prévus « sous de strictes conditions ».
La recapitalisation ne concernera ainsi « que les banques solvables qui doivent être recapitalisées en cas de faiblesses identifiées par les tests de résistance ».
Si une banque est proche de la faillite, le renflouement interne ou « bail-in » s’appliquera, par opposition au « bail-out » privilégié pendant la crise et qui faisait appel à l’argent public, creusant ainsi les déficits.
Les premiers à payer seront les actionnaires et les créditeurs (autrement dit les épargnants qui disposent de fonds sur leurs comptes), qui devront couvrir au minimum 8% des pertes de la banque avant que l’on puisse faire appel à des fonds nationaux de résolution, abondés par le secteur bancaire.
Les dépôts seront garantis jusqu’à 100.000 euros. Au-dessus de cette somme, les personnes physiques et des petites et moyennes entreprises bénéficieront d’un traitement préférentiel par rapport aux autres créanciers.
Transparence des banques
Chaque Etat membre devra mettre en place des fonds de résolution nationaux qui devront atteindre un niveau de 1% des dépôts couverts dans les 10 ans.
« Toutes les banques devront contribuer à ces fonds mais les contributions seront plus importantes pour les banques qui prennent plus de risques », a dit Michel Barnier.
Les banques devront mettre des « réserves de côté pour les temps difficiles », afin de « rendre le secteur financier plus robuste pour qu’il prête à l’économie réelle », a-t-il commenté sur twitter.
Ces règles du « bail-in » entreront en vigueur au 1er janvier 2016. La Commission avait d’abord prévu une application à partir de 2018, mais la Banque centrale européenne avait fait part de ses inquiétudes pour la période intermédiaire, craignant que le Mécanisme de résolution unique de la zone euro n’ait à régler le sort de certaines banques sans disposer de cet outil.
Jusqu’ici, ce sont les Etats, avec l’argent des contribuables, qui renflouaient les banques (un « bail out »). Ce renversement pose un certain nombre de questions, notamment sur la transparence de la gestion des banques pour les épargnants. Les informations disponibles pour les clients sont souvent très compliquées à décrypter pour juger de la santé financière de leur établissement bancaire. En outre, cela assure les banques de ne pas faire faillite, ce qui pourrait les inciter à être moins prudentes sur les marchés.
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Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 17:52
Malgré les annonces par notre concitoyens Karel de Gucht. Il n'en reste pas moins que d'autre mesure et plans ne se feront pas attendre, en voici encore un exemple.
Le collegium international appel à une gouvernance mondiale
On se demande qui a écrit ce plaidoyer larmoyant pour un gouvernement mondial? Ils jouent sur la corde sensible pour nous vendre cette idée, le challenge étant de faire en sorte que les peuple réclament d'eux même cette folie qui consiste à croire que ceux qui nous ont mis dedans jusqu'au cou pourront un jour nous en sortir en s'unissant bras dessus, bras dessous.
Ils sont déjà unis mais pour créer le chaos et voilà qu'ils nous proposent la solution miracle. Qui peux encore croire à cette imposture? Ce genre de propagande ne fait qu'introduire les choses. L'actualité nous montre que 2014 sera sûrement une année explosive et décisive pour l'accomplissement de ce plan séculaire. Et pour cela...les nations devront d'abord toucher le fond (peut-être même creuser encore un peu). Cela donne une idée de ce qui nous attend. Fawkes
Signataires :
Michel Rocard, Milan Kucan, Michael W. Doyle, Edgar Morin, Saskia Sassen, René Passet, Michèle Sabban, Bernard Miyet, Sacha Goldman, Fernando Henrique Cardoso, Christiane Hessel, William vanden Heuvel; Peter Sloterdijk, Ruth Dreifuss, Nicolas Bordas, Joseph Stiglitz…
Le monde fait face à une conjonction de crises d’envergure mondiale sans précédent dans l’histoire: épuisement des ressources naturelles, atteintes à la biodiversité, bulles financières et faillites bancaires, déshumanisation du système économique, désagrégations sociales, accroissement des inégalités et de la précarité, montée des intolérances, contestation des élites politiques, famines, pénuries, pandémies virales…
Cette évolution, qui s’est opérée dans un contexte d’incontrôlable expansion et de révolution technologique des communications, résulte pour une large part d’une crise majeure de la pensée et du sens et de la détérioration de la matrice des valeurs. La conscience planétaire n’est pas à la hauteur de ces défis quand bien même l’espèce humaine, menacée par elle-même, doit se protéger de l’autodestruction en se protégeant des forces déchaînées. La communauté internationale doit, de manière urgente, concevoir les mesures et forger les outils permettant de lutter contre des risques menaçant l’existence de millions d’êtres humains sur l’ensemble de la planète.
Il serait vain de se limiter à dénoncer les méfaits de la mondialisation, du capitalisme et du fanatisme ou illusoire de vouloir élaborer un programme ou un modèle de société. Il est devenu impératif de mettre en œuvre les réformes et d’engager les transformations nécessaires en les concevant de manière globale et interdépendante. Cette approche est d’autant plus importante que les problèmes sont interconnectés et constituent les vecteurs d’une «poly-crise» menaçant notre monde d’une «poly-catastrophe». La globalisation économique a créé les infra-textures d’une société-monde, caractérisées par un réseau de communications et une économie planétaires. Dans le même temps, rien n’a été fait pour mettre en place les instances de décision légitimes que supposerait une telle évolution ou pour faciliter la prise de conscience d’une incontournable communauté de destin.
La communauté internationale a regrettablement fait la preuve de son impuissance, sinon de son irresponsabilité, face à ces dangers. Il est évident que la souveraineté populaire, qui constitue le socle de la plupart des régimes politiques, n’incite pas les dirigeants à consacrer l’intérêt requis aux crises qui surviennent aux antipodes ou à s’intéresser aux problèmes de long terme, compte tenu des contingences et échéances électorales Ces contradictions ne naissent pas d’une difficulté passagère, mais sont consubstantielles à notre mode d’organisation démocratique du monde. En effet les instances multilatérales ne disposent pas de cette légitimité démocratique directe, indispensable à l’instauration de normes contraignantes. Nul ne peut toutefois imaginer qu’une éventuelle société puisse se construire sur le principe d’un Etat-nation étendu à l’échelle planétaire-monde. Pour surmonter cet écueil sans renier nos valeurs, il n’est donc d’autre solution que de repenser les principes mêmes de la gouvernance globale. Cela doit se faire dans la seule enceinte véritablement légitime et inclusive pour traiter des enjeux planétaires: celle des Nations Unies. Pareille réflexion ne peut être conduite que par des personnalités ayant exercé de hautes responsabilités politiques, académiques ou économiques mais qui, désormais en retrait des affaires du monde, sont libérées des contingences électorales, capables de penser au-delà des intérêts de leur génération, de leur pays ou de leur groupe social.
Cette réforme doit viser à concilier les intérêts divergents des diverses générations actuelles comme futures, de faire émerger un intérêt planétaire commun sur les grands enjeux de ce siècle et de rétablir des solidarités aujourd’hui mises à mal par l’accroissement généralisé des inégalités sociales.
Il est essentiel de retrouver l’esprit pionnier de la Charte des Nations-Unies qui proclamait « Nous les peuples…» et de le rendre véritablement universel, en prenant en compte les intérêts de toutes les nations, de l’ensemble des groupes sociaux et de chaque génération, notamment de celles à venir. Sauver l’humanité du désastre est une exigence incontournable qui implique l’impératif catégorique de la transformation. L’élaboration d’un Pacte des peuples est une tâche à laquelle il faut s’atteler de toute urgence en vue de le soumettre à l’adoption des Etats participants au prochain Sommet Paris-Climat 2015, qui devrait fournir l’occasion à la communauté internationale de prendre un virage capital et décisif.
L’Appel lancé par le Collegium International est adressé au Secrétaire général des Nations unies en vue d’être soumis à la considération du prochain Sommet G20 ainsi qu’au Président de la République française, hôte de la Conférence planétaire Paris-Climat 2015. Signature collective
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Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 17:53
Nouvel Ordre Mondial : La « stratégie du choc » avance implacablement en Europe
La « stratégie du choc » est une politique de démantèlement des biens publics et de réduction drastique des libertés menée après une grave crise économique, politique ou environnementale, un attentat ou une guerre.
Elle s'inspire des techniques de lavage de cerveau et de privation sensorielle employées par la CIA visant à détruire la mémoire du sujet, briser ses capacités de résistance et obtenir une « page blanche » sur laquelle écrire une nouvelle personnalité.
A l'échelle d'une population, il s'agit de faire « table rase » du passé en réduisant à zéro le patrimoine public d'un pays, ses structures sociales et économiques pour y construire une nouvelle société. Privées de leurs points de repères, littéralement en état de choc, les populations victimes de ce traitement se sont vues spoliées de leurs biens publics (éducation, santé, retraites) et de leurs libertés par l'oligarchie et ses élites sans même pouvoir et vouloir se défendre.
Les Chiliens sous la dictature de Pinochet ou les Argentins sous celle de Videla, les Russes victimes de la « thérapie de choc » de Boris Elstine, les Irakiens victimes de la campagne de bombardements intensifs américains de mars 2003 baptisée Shock and Awe(*) (choc et effroi), le peuple de Louisiane victime du cyclone Katrina, les Américains victimes de l'escroquerie du 11 septembre et ses dérives liberticides, les Sud-Africains, les Chinois ou les Polonais victimes de la contre-révolution néo-libérale,... la liste est encore longue de tous ceux qui ont servi de cobayes à cette doctrine insensée née dans le laboratoire de l'Université Mac Gill à Montréal. Elle a étrangement épargné l'Europe de l'Ouest... jusqu'à la crise des supprimes de 2007-2008.
*
Bienvenue en Grèce, laboratoire européen du « capitalisme du désastre » où sont testées les limites de la résistance humaine : un taux de chômage (officiel) à 28 %, un tiers de la population vivant sous le seuil de pauvreté, plus d'un tiers sans couverture maladie, des services publics en déliquescence laminés par des cures d'austérité draconiennes, un patrimoine public (sites archéologiques, îles, forêts, aéroports, compagnie de gaz ou d'électricité, ...) bradé pour une bouchée de pain à des sociétés privées... et une population à bout se souffle, devenue incapable de se défendre.
La raison de cette capitulation ? le traumatisme provoqué par la violence de la crise imposée au peuple grec par l'oligarchie bancaire, sapant toute velléité de résistance à la destruction systématique de la sphère publique : «Attendre une crise de grande envergure, puis, pendant que les citoyens sont encore sous le choc, vendre l'État morceau par morceau, à des intérêts privés avant de s'arranger pour pérenniser les « réformes » à la hâte [1] » est un bon résumé de ce qu'ont subi les Grecs. Ce véritable coup d'État financier a nécessité plusieurs phases de préparation. Récit d'une tragédie (grecque) en 5 actes.
1er acte : créer les conditions d'une crise du crédit (2000-2007)
Au début de la décennie 2000, les USA se lancent dans la folie du crédit sans limites. Les emprunteurs, même non solvables, contractent des formules de prêts immobiliers de plus en plus risquées, et le plus souvent à taux variable. Dans les premières années, les taux sont bas et les emprunteurs peuvent rembourser facilement mais au fur et à mesure qu'ils augmentent un nombre croissant de personnes ne peuvent plus rembourser leur emprunt immobilier et sont contraintes de vendre leur bien, faisant ainsi chuter les prix du marché, première étape de la crise.
Ces emprunts « toxiques » (car ayant des risques élevés d'être non-remboursés) sont compilés avec d'autres produits financiers bénéficiant artificiellement de la meilleure note (AAA) des agences de notation pour être ensuite échangés sur les places boursières du monde. La banque d'affaires américaine Goldman Sachs est l'une des pionnières dans la création de ces « subprimes ». Coup d'arrêt au printemps 2008 : les ménages emprunteurs ne peuvent plus rembourser leurs prêts à cause de la montée des taux d'intérêts, la bulle de l'endettement privée éclate et le système se grippe. Le système financier est contaminé par ces titres pourris et la contagion est rapide : leur valeur s'effondre, la confiance des investisseurs chute et le système du prêt interbancaire est vite gelé.
Le bénéfice est triple pour l'oligarchie bancaire : après avoir tiré profit du crédit facile dans la première phase, elle fabrique les conditions d'une crise artificielle qui obligera les États (donc l'argent public) à les renflouer dans la seconde phase et elle décuplera ses gains en plaçant des pays entiers sous sa dépendance grâce au creusement des dettes souveraines et au gonflement des taux d'intérêt de leur financement, dans la troisième.
2ème acte : déclencher une crise de la dette (automne 2008)
Le déclencheur de la crise dite des « subprimes » est connu. L'administration Bush nationalise AIG et Bank of America, rachète Merril Lynch ... mais refuse de sauver la banque d'investissement Lehman Brothers qui se déclare en faillite le 15 septembre, faisant alors chuter toutes les places boursières mondiales. Par cette décision, le secrétaire au Trésor Henry Paulson fait d'une pierre trois coups : il sacrifie un concurrent direct de Goldman Sachs - banque qu'il a présidé entre 1998 et 2006 et dont il continue en sous-main de défendre les intérêts -, et il fabrique les conditions d'une crise providentielle pour la finance tout en raflant l'argent public aux seuls bénéfices des banques privées grâce au « plan Paulson ».
3ème : fabriquer une crise bancaire en Europe (2008-2009)
Conjointement présenté par la Réserve fédérale et le Trésor, le « plan Paulson » de rachat des actifs toxiques américains, d'un montant de 700 milliards de dollars, est voté au Congrès américain mais sans toutefois convaincre les investisseurs. Le CAC40 et le Dow Jones connaissent une chute historique le « lundi noir » (6 octobre 2008). Il faudra, pour calmer les marchés, que 7 banques centrales mondiales (États-Unis, Europe, Royaume-Uni, Canada, Suède, Suisse et Chine) s'accordent pour baisser leurs taux directeurs d'un demi-point.
4ème acte : la transformer en crise économique (à partir de 2009)
La crise financière devient rapidement une crise économique. De nombreux pays rentrent en récession, la consommation des ménages chute, les entreprises accusent des pertes énormes et sont obligées de réduire leurs effectifs salariés ou font faillite, le chômage explose : de l'automne 2008 à fin 2009, le taux passe en France de 7,9% à 10%, aux USA il double de 5 % à près de 10 % et il triple en Grèce de 8 % à plus de 24 %. Le secteur automobile est particulièrement touché. Aux États-Unis, le géant américain General Motors se déclare en faillite en juin 2009, seulement trois mois après Chrysler.
5ème acte : Goldman Sachs peut alors placer ses pions en Europe...
La Grèce a joué le rôle du cheval de Troie d'une gouvernance bancaire européenne. Première étape, la faire entrer dans la zone euro. C'est ce à quoi s'est employée activement la banque Goldman Sachs en maquillant ses comptes pour sous-estimer ses dettes et ses déficits déjà élevés, notamment par la levée de fonds hors bilan.
Deuxième étape : provoquer une crise de la dette européenne en étranglant financièrement la Grèce par une montée des taux d'intérêt et attendre la contagion à d'autres États.
Troisième étape : placer ses pions dans les États les plus sévèrement touchés par la crise de la dette qui débute au printemps 2010 : Lucas Papadémos, nouveau Premier ministre grec, Mario Monti, nouveau président du Conseil des ministres italien (nommé et non élu), et Mario Draghi, nouveau président de la Banque centrale européenne sont tous les trois des cadres de Goldman Sachs. Lucas Papadémos fut gouverneur de la Banque de Grèce entre 1994 et 2002, et à ce titre a activement participé aux opérations de malversations perpétrées par Goldman Sachs.
Mario Monti est conseiller international de Goldman Sachs depuis 2005, et nommé à la Commission Européenne. Il est également le président pour l'Europe de la Commission Trilatérale et membre du groupe Bilderberg, deux organisations mondialistes. Il est aussi l'un des membres fondateurs du groupe Spineilli, un think tank qui veut promouvoir un fédéralisme européen. Mario Draghi fut vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe entre 2002 et 2005 et, à ce titre, est soupçonné d'avoir permis la dissimulation d'une partie de la dette souveraine des comptes grecs en les embellissant.
Quatrième étape : faire plier les États les plus fragiles en leur octroyant des aides irremboursables à des taux prohibitifs. Face au risque de défaut souverain, les investisseurs imposent des taux d'emprunt impraticables aux Etats en difficulté, qui ne peuvent alors plus se financer. Ces plans successifs sont assortis de conditions drastiques d'austérité, mettant en péril l'équilibre social des pays. En Grèce, la sécurité sociale part en lambeaux, le ramassage des ordures n'est plus assuré, les musées ferment les uns après les autres, la télévision publique n'émet plus, les livres disparaissent peu à peu des écoles, les enfants tombent d'inanition... Les salaires du privé ont baissé de 25% en 2011, le SMIC est ramené à 586 euros bruts, faisant tomber le salaire moyen à 803 euros en 2012 puis en 2013 à 580 euros, soit l'équivalent du salaire moyen chinois. La Grèce est désormais considérée comme un pays du Tiers-Monde.
Tous les prêts octroyés à la Grèce sont d'autant moins susceptibles de faire redémarrer son économie qu'ils sont en grande partie captés par l'oligarchie financière : les banques grecques (pour 58 milliards), les créanciers de l'État grec (pour 101 milliards), la plupart des banques et fonds d'investissement ont reçu l'essentiel des aides débloquées par l'UE et le FMI depuis 2010, soit 207 milliards d'euros.
Les trois-quarts de l'aide attribuée n'ont pas bénéficié aux citoyens mais, directement ou indirectement, au secteur financier. Une étude d'Attac Autriche montre ainsi que seuls 46 milliards ont servi à renflouer les comptes publics - et toujours sous forme de prêts, tandis que dans le même temps 34 milliards ont été versés par l'État à ses créanciers en intérêt de la dette. Ou comment transformer la dette privée détenue par les banques et les créanciers, en dette publique.
... prélude à une dictature mondiale de la finance
Les politiques d'austérité de la Troïka seront-elles bientôt étendues à tout le continent ? Et de là, au monde entier ?
Ce véritable racket imposés aux États (et donc aux populations) a été rendu possible par les différents traités européens : celui de Maastricht qui fait de la BCE le garant de la monnaie commune et le maître d'oeuvre de la politique monétaire (article 105) et celui de Lisbonne qui grave dans le marbre l'interdiction faite aux Banques nationales des États membres ainsi qu'à la BCE de financer directement les dettes souveraines et soumet ainsi les États aux appétits des banques privées [2] (article 123).
La souveraineté nationale, principal frein à la gouvernance mondiale de la finance, est mise à mal par ces traités, de même que la souveraineté populaire allègrement bafouée. Le vote de refus aux consultations référendaires sur la constitution Européenne, que ce soit en France, aux Pays-bas ou en Irlande, n'a pas empêché la commission Européenne de les imposer. De plus en plus de décisions importantes en Europe sont prises par des fonctionnaires et lobbyistes non élus, au mépris des choix clairement exprimés par les citoyens... les rares fois où ils sont consultés.
L'anxiété sociale provoquée par la crise a bien joué un rôle de frein aux revendications - 2011 première année de la crise de la dette a vu une baisse spectaculaire du nombre de journées de grèves en France et les réformes les plus dévastatrices pour le monde du travail, l'Accord National sur l'Investissement et le Pacte de responsabilité, sont passées comme une lettre à la poste alors qu'elles auraient provoqué avant la crise une levée massive de boucliers - mais l'oligarchie veut aller plus loin et plus vite et elle est prête à utiliser tous les moyens pour casser les résistances populaires.
On comprend mieux le sens de l'acharnement contre la famille dont fait preuve le gouvernement Hollande: en s'attaquant à la notion même de filiation on fabrique des individus fragilisés, sans histoire et sans mémoire, en remettant en cause l'identité sexuée on efface un point de repère structurant, en détruisant les solidarités familiales on facilite l'avènement des dictatures de demain qui serviront les intérêts de la finance mondialisée.
Faire table rase du passé en coupant les individus de leurs racines sociales, familiales, nationales ou religieuses pour obtenir une « page blanche » sur laquelle écrire une nouvelle histoire, est l'objectif de la « stratégie du choc ». La Grèce et son patrimoine public dévasté aura bien été le laboratoire d'une nouvelle forme de dictature particulièrement destructrice que l'oligarchie bancaire va imposer à l'Europe entière... à moins que les peuples et les nations ne se décident à reprendre la main.
Par Nicolas Bourgoin - Rejoignez-moi sur facebook : Combattre le Nouvel Ordre Sécuritaire
Notes
[1] Naomi Klein, La stratégie du choc. La montée d'un capitalisme du désastre, 2007.
[2] Cette situation est celle que connaît la France depuis la loi Pompidou-Giscard de janvier 1973 qui interdit à l'État de se financer auprès de la Banque de France.
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Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 17:54
Le traité transatlantique en 10 minutes
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 17:56
Crise financière : Comment des « fonds vautours » commencent à attaquer l'Europe
Plusieurs dizaines de fonds spéculatifs s'estiment lésés par la suppression d'aides publiques ou les restructurations de dettes souveraines menées en Europe. Au nom de la protection des investissements, ils attaquent donc les Etats devant des tribunaux commerciaux extranationaux.
En jeu : des centaines de millions d'euros d'indemnités à empocher. Si leurs premières cibles sont l'Espagne, la Grèce et Chypre, d'autres pays pourront être concernés. Après l'austérité, les citoyens européens paieront-ils la facture de la crise une seconde fois ?
En plus des politiques d'austérité, une nouvelle menace se profile à l'horizon pour les pays du Sud de l'Europe : celle de procédures intentées devant des juridictions commerciales opaques par des acteurs financiers, qui cherchent à tirer profit des traités garantissant la « protection des investisseurs ». Des fonds spéculatifs, s'estimant lésés par des restructurations de dette ou par la fin de subventions publiques à certains secteurs, font ainsi jouer la clause du « traitement juste et équitable » (lire notre article) des investisseurs pour demander réparation.
Grèce, Chypre et Espagne sont ainsi la cible de procédures intentées devant divers « tribunaux » d'arbitrage par des firmes privées, qui leur réclament plusieurs centaines de millions d'euros. Ces poursuites pourraient être les signes avant-coureurs d'une nouvelle déferlante de procédures du même type affectant tous les pays d'Europe, dont la France. Un nouveau rapport publié par le Transnational Institute et le Corporate Europe Observatory, intitulé « Profiter de la crise - comment entreprises et avocats d'affaires font des profits au détriment des pays européens frappés par la crise » [1] tire la sonnette d'alarme.
Quand les peuples doivent indemniser les spéculateurs
Pour les firmes plaignantes, les diverses mesures prises par les gouvernements européens durant la crise ont diminué la valeur de leurs investissements, et constituent donc une forme d'« expropriation indirecte ». Elles réclament en conséquence des centaines de millions d'euros de compensation. Pour les procédures connues à ce jour, les montants en jeu atteignent 700 millions d'euros pour l'Espagne et un milliard d'euros pour Chypre. La somme demandée à la Grèce n'est pas connue. Les citoyens de ces pays, déjà affectés par des mesures d'austérité qui ont entraîné une dégradation sévère de leur niveau de vie, devront peut-être payer une seconde fois la facture. Non plus, cette fois, pour renflouer les banques européennes, mais pour indemniser les spéculateurs. Les pays du Sud touchés par des crises financières - notamment l'Argentine - connaissent bien ces « fonds vautours », qui cherchent à profiter de la situation en rachetant à bas prix la dette de ces pays, puis en se retournant contre ces derniers devant les tribunaux commerciaux. Une démarche d'autant plus tentante que les différends relatifs aux investissements entre États et entreprises sont généralement tranchés par des mécanismes d'arbitrage ad hoc, souvent favorables aux intérêts commerciaux, et n'ayant de compte à rendre à personne.
Plainte des investisseurs contre les suppressions de subventions
C'est exactement la situation qu'a connu la Grèce suite à la crise financière qui s'est déclenchée en 2009. L'accord de restructuration de la dette grecque a largement ménagé les intérêts des créanciers privés. Une proportion substantielle de l'aide financière internationale a fini dans les poches des banques françaises ou allemandes : 77% des 207 milliards de l'aide européenne a bénéficié, directement ou indirectement, au secteur financier (lire Où sont passés les 200 milliards destinés au « sauvetage » de la Grèce ?). Cela ne semble pas suffisant pour des investisseurs comme la Poštová Bank, de Slovaquie, qui poursuit aujourd'hui la Grèce, et quelques autres qui menacent de faire de même. L'un d'eux, Dart Management, a déjà obtenu 400 millions d'euros d'Athènes après avoir refusé l'accord de restructuration et menacé le pays de poursuites.
En Espagne, ce sont paradoxalement les coupes budgétaires décidées par le gouvernement pour réduire le déficit public qui posent problème. Elles sont la cible de 22 investisseurs dans le cadre de sept procédures distinctes. En cause, la suppression, pour cause d'austérité, des considérables aides publiques aux énergies renouvelables mises en place avant la crise. Cette suppression est certes contestable d'un point de vue environnemental, et a d'ailleurs été fortement encouragée par les grosses firmes énergétiques européennes. Mais on peut s'étonner que seuls les acteurs financiers internationaux - et non les citoyens espagnols, ni les petites entreprises locales du secteur - disposent des moyens légaux de la dénoncer.
Des paris spéculatifs sans aucun risque
L'année dernière, le Transnational Institute et le Corporate Europe Observatory avaient déjà dénoncé ce complexe système des accords d'investissement et les tribunaux d'arbitrage qui leur sont associés. Un petit monde généralement favorable aux entreprises, fonctionnant de manière opaque, qui fait la fortune de cabinets spécialisés d'avocats d'affaires. Ces derniers n'hésitent pas à encourager leurs clients à poursuivre les États, ou à réaliser leurs opérations financières via des pays tiers pour être sûrs de bénéficier de la protection maximale des accords d'investissement.Résultat, les États se retrouvent contraint de dépenser des millions en frais d'avocats pour ne pas avoir à en débourser encore plus à titre de dédommagement aux plaignants.
Les entités qui poursuivent aujourd'hui la Grèce, Chypre ou l'Espagne devant des tribunaux commerciaux ne sont pas des entreprises de « l'économie réelle », ayant réalisé des investissements concrets et dont la viabilité économique serait mise en danger. Il s'agit dans la quasi totalité des cas de fonds d'investissement, qui ont réalisé des opérations spéculatives en toute connaissance de cause, faisant le pari que si elles échouaient, ils pourraient toujours se retourner contre les États concernés. Inutile de préciser qu'« expropriation » ou non, ils continuent pour la plupart d'afficher des profits confortables.
La jungle des traités d'investissement bilatéraux
L'investisseur qui poursuit la Grèce aujourd'hui, la Poštová Bank de Slovaquie, a racheté la dette grecque à partir de début 2010, alors que le pays était déjà considéré comme en quasi-défaut. Idem pour Dart Management. En Espagne, la plupart des « investisseurs » qui se retournent aujourd'hui contre le gouvernement sont entrés dans le secteur solaire en 2010 ou même plus tard. L'un d'eux, un fonds du groupe BNP Paribas appelé Antin, a ainsi pris ses positions dans le solaire espagnol en 2011 [2]. A un moment où il était clair que la crise de l'euro allait entraîner une réduction des aides au secteur. Derrière certains des fonds luxembourgeois ou néerlandais qui poursuivent aujourd'hui le pays, se cachent d'ailleurs des hommes d'affaires espagnols et de grandes entreprises nationales comme le groupe industriel Abengoa.
En cause : la jungle des traités d'investissement bilatéraux entre pays de l'Union européenne qui semble ne profiter qu'aux intérêts financiers privés. Une banque slovaque détenue majoritairement par des Chypriotes poursuit la Grèce, tandis qu'un fonds grec poursuit Chypre, le tout pour des mesures imposées à ces pays par la « troïka »(Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Commission européenne)... Rien de tout cela ne semble pourtant effrayer les autorités de l'Union, qui paraissent disposées à étendre et renforcer encore les droits des investisseurs dans le cadre des négociations en vue d'un futur accord commercial entre l'Europe et les États-Unis (lire notre enquête).
Note;
[1] Profiting from crisis - How corporations and lawyers are scavenging profits from Europe's crisis countries. Lire ici une traduction française du résumé du rapport.
[2] Le montant de la compensation financière demandée n'est pas connu.
Le gouvernement est une illusion : Témoignage d'une ex-ministre Roselyne Bachelot : « Mais qui sont ces conseillers occultes ? »
Voici une vidéo qui montre deux choses : Les ministres ne sont que des pantins au service d’intérêts « supérieurs », et les vrais dirigeants [difficilement identifiables par les Ministres eux-mêmes], les traitent comme de la merde, ce que sous-entend Mme Bachelot. Une vidéo éloquente, encore faut-il lire entre les lignes : elle parle de conseillers occultes au sein du gouvernement et cela ne choque personne…"
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 17:58
Bonjour Il est étonnant de constater à quel point l'UE continue de prendre des décisions et applications malgré les élections à venir...En général quand des élections sont si proche rien ne se passe...Ici tout se déroule comme si de rien était, est-ce que tout serait déjà joué ? En tout les cas, la politique et logique atlantiste continue tranquillement son petit bonhomme de chemin, voyez cet interview de monsieur Hillard qui nous en parle avec justesse.
Nouvel ordre mondial, Pierre Hillard : « Le régionalisme entraînera la mort de la France »
Entretien avec Pierre Hillard pour Le bréviaire des Patriotes.
Pierre Hillard est un essayiste français, docteur en science politique. Il est connu pour ses analyses du mondialisme ainsi que du processus de destruction des nations dans le but d’instaurer un gouvernement mondial. M. Hillard a répondu à nos questions suite aux déclarations de François Hollande, lors de sa conférence de presse du 14 janvier dernier, sur la diminution du nombre de régions. Un régionalisme à marche forcée dicté par l’Union Européenne et l’Allemagne…
Dans sa récente conférence de presse, le chef de l’État a fait part de sa volonté de diminuer le nombre de régions, tout en augmentant leur taille et leur puissance. Comment recevez-vous ce projet ?
L’idée n’est pas nouvelle. Déjà, en 2009, le rapport Balladur avait lancé un projet similaire. Le président Hollande veut, apparemment, procéder à une refonte des frontières régionales françaises. En dehors de la modification territoriale, il est difficile de savoir quelles compétences nouvelles seront attribuées à ces régions. Pour le moment, aucune information n’a filtré de l’Elysée. On peut, cependant, être sûr que ces blocs régionaux vont acquérir tôt ou tard des prérogatives supplémentaires car c’est la finalité du projet. Suis-je étonné d’une telle annonce … bien sûr que non. Elle n’est que la conséquence d’un long travail fait en amont dans le cadre de l’Union européenne. Celle-ci s’inspire du travail fait en coulisses par l’Allemagne.
Peut-on y voir une tendance à tendre vers le modèle allemand des Länder ?
L’Union européenne est le diffuseur des principes régissant la spiritualité politique allemande : régionalisme ethnique et technocratique dans un cadre fédéral. Le principe régionaliste a toujours été prégnant depuis l’existence de la CEE puis de l’UE. Il a vraiment décollé avec l’adoption du Traité de Maastricht (1992) instituant le principe du fédéralisme. J’explique tout cela d’une manière détaillée dans mon livre « Minorités et régionalismes ». Grâce aux travaux du professeur en science politique, Rudolf Hrbek[1], nous savons que les préparatifs ont vraiment commencé en 1987 : « Le point de départ de cette nouvelle série d’initiatives fut la résolution de la Conférence des Ministres-Présidents d’octobre 1987 à Munich, où il fut fixé comme objectif « une Europe à structure fédérale ».
Deux plus tard, les Ministres-Présidents des Länder créèrent un groupe de travail de leurs chancelleries d’Etat en lui commandant un rapport sur la position des Länder et des régions face aux développements futurs de l’Union européenne. Remis aux Ministres-Présidents en mai 1990, ce rapport détaillé, contenant des propositions concrètes pour une révision des traités régissant la Communauté, comprenait quatre points principaux : introduction du principe de subsidiarité, modèles pour la participation des Länder et des régions aux travaux du Conseil des ministres, création au plan communautaire d’un Organe spécial, possibilité pour les Länder et les régions d’intenter en tant que tels des actions auprès de la Cour de Justice européenne.
Ces revendications furent soutenues par deux résolutions : l’une des Ministres-Présidents du 7 juillet 1990 et l’autre du Bundesrat du 24 août 1990. La résolution du Bundesrat demandait en outre au gouvernement fédéral de faire participer les Länder aux travaux (y compris les travaux préparatoires) de la Conférence gouvernementale et à l’élaboration des positions qui seraient adoptées par les négociateurs allemands. Le gouvernement fédéral répondit favorablement à cette demande des Länder : ce n’est que durant les négociations finales à Maastricht que les chefs d’Etat et de gouvernement restèrent seuls avec les ministres des Affaires étrangères. Dans la phase préparatoire, au contraire, les Länder et le gouvernement fédéral collaborèrent de façon très étroite. »
Tous ces travaux se sont associés à une multitude de rapports et textes en tout genre élaborés au sein d’instituts comme l’Assemblée des Régions Frontalières Européennes (ARFE, institut européen, en fait allemand), l’Assemblée des régions d’Europe (ARE) ou le Congrès des Pouvoirs Locaux et Régionaux d’Europe (CPLRE). Les Commissions de l’ARE et du CPLRE dans les années 1980 et 1990 étaient occupés par des Allemands travaillant en liaison permanente avec des Catalans, des Basques, des Friouls-Vénitiens, des Galiciens ou des Flamands. Ce travail a permis d’élaborer des mesures favorisant le régionalisme, l’ethnicisme et la promotion de la coopération transfrontalière afin de faire disparaître les frontières étatiques au profit d’eurorégions. Ces dernières ont pour vocation de réunir des régions de part et d’autre des frontières devenues obsolètes. C’est un remodelage complet des structures internes des pays européens qui est en cours.
Ajoutons que le décollage véritable de la régionalisation s’appuie sur la recommandation 34 (1997) du rapporteur allemand Peter Rabe, député du Land de Basse-Saxe, à l’époque dirigé par Gerhard Schröder. C’est ce document qui propulse le principe régionaliste dont la finalité est de donner aux collectivités régionales un poids économique, fiscal, administratif, etc. complet en contournant l’autorité nationale au profit d’un dialogue direct avec Bruxelles et ses lobbies. Si le processus va à son terme, c’est la mort de la France comme de tous les États européens. Dans cette affaire, François Hollande et ses ministres ne font que suivre une feuille de route élaborée depuis longtemps.
C’est le retour de baronnies dans le cadre d’un Saint-Empire romain germanique élargi à l’échelle de l’Europe.
Enfin, peut-on parler, comme l’évoquait l’un de nos contributeurs récemment, d’un retour à la féodalité dicté par Bruxelles ?
C’est exactement cela. C’est le retour de baronnies dans le cadre d’un Saint-Empire romain germanique élargi à l’échelle de l’Europe. Nous avons et nous aurons de plus en plus des potentats locaux qui seront cajolés par les lobbies et toutes les représentations étrangères planétaires présents à Bruxelles. On imagine sans peine les magouilles en tout genre. D’autant plus que la Commission européenne saura jouer des rivalités entre régions pour abaisser les protections sociales. C’est la région dite « la plus compétitive » qui sera la mieux vue. Déjà, on évoque des smics régionaux. Il va de soi aussi que les remboursements médicaux ou soins dentaires seront tirés vers le bas dans le cadre d’un mondialisme oeuvrant en faveur d’une gouvernance mondiale.
N’oublions pas que le processus de régionalisation va de pair avec l’instauration d’un marché transatlantique. C’est lié. Il faut détruire les Etats pour laisser la place à une multitude de régions qui n’offriront aucune résistance aux produits et aux normes venant d’outre-Atlantique. Si le président Bill Clinton, recevant en 2000 la plus haute distinction euro-fédéraliste, le Prix Charlemagne, a prôné la régionalisation de l’Europe, ce n’est sûrement pas l’effet du hasard. Nous sommes engagés dans une spirale. Malheureusement, les Français dans leur grande majorité n’ont pas compris la finalité de cette politique. Sauf miracle (et j’y crois), il ne faut pas oublier l’enseignement de l’histoire qui rappelle que la nature élimine les êtres et les États qui ne perçoivent pas les dangers mortels.
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 17:59
Note orné: Voici les nouvelle brèves sur la zone euro.
Crise ?! Pas pour tous-Servir l'oligarchie ça paye : Fonctionnaires européens, une secrétaire peut gagner 5 550 euros brut/mois
Malgré la crise, le cumul des primes et des indemnités des personnels des institutions européennes laisse songeur. Dans son dossier sur les dérives de l'UE, le magazine Capital a ainsi donné le détail des rémunérations des fonctionnaires européens. Certes, en raison des restrictions budgétaires, plusieurs avantages ont été rognés : le temps de travail des fonctionnaires européens est passé de 37h30 à 40h par semaine, leur salaire a été gelé et les nouvelles recrues sont embauchées avec des rémunérations inférieures de 18%.
Mais malgré ces sacrifices, les rémunérations des fonctionnaires européens dépassent très largement celles des fonctionnaires nationaux. D'après Capital, les traitements de base sont très élevés : "ils peuvent atteindre 5 500 euros brut par mois pour une secrétaire, 18 000 euros pour un administrateur et plus de 24 000 euros brut par mois pour les 28 commissaires européens". A ce salaire de base s'ajoute les primes mensuelles : elles sont "à la fois pléthoriques et généreuses : entre 373 euros d'allocations familiales pour tout enfant de moins de 26 ans, les 170 euros d'allocation de foyer (majorée de 2% du salaire de base) et les 253 euros de l'allocation scolaire par enfant, le complément de salaire s'élève au minimum à 1500 euros par mois pour un agent ayant deux enfants". C'est tout ? Non, Capital ajoute qu'il y a également "une indemnité d'expatriation équivalent à 16% du brut".
Et comme si tout cela ne suffisait pas, les fonctionnaires européens ne paient que 13% de cotisations sociales et ne paient des impôts que sur leurs salaires de base. Soit au minimum 1 500 euros non taxés par mois pour un fonctionnaire avec deux enfants. Pas mal, non ?
Les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir sortir de l’Union européenne (le point de non retour a été franchi en 2008)
Sondage. 51% des Français soutiennent l’appartenance de la France à l’Union européenne, selon un sondageCSA pour BFMTV et le Groupe Nice Matin. Il y a dix ans, ils étaient 67%.
Méfiance à l’égard de l’Europe.
En 2004, 67% des Français estimaient que la France avait sa place dans l’Union européenne. Aujourd’hui, seulement 51% des Français soutiennent l’appartenance de la France à l’Union européenne, selon ce sondage CSA pour BFMTV / Groupe Nice Matin.
Quand ils «pensent à la construction européenne», 48% des personnes interrogées se disent «inquiètes», 10%«hostiles». Ils sont seulement 18% de «confiants» et 2% … «enthousiastes».
Les institutions européennes pointées du doigt
52% des sondés estiment que les institutions européennes «ne sont pas assez démocratiques», 78% «trop éloignées des préoccupations quotidiennes des gens». Ce sondage intervient à deux semaines du scrutin européen.
Zone euro : La sortie de plusieurs pays n'est pas exclue (Berlusconi)
« L'idée de sortir de la zone euro me semble une aventure. Mais si nous ne parvenons pas à modifier la politique de la BCE et de l'UE, la réalité nous obligera, ainsi que la France, l'Irlande et le Portugal à abandonner la monnaie unique et revenir à nos devises nationales », a indiqué l'ex-premier ministre.
La zone euro a été créée en 1999 par onze pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, rejoints par la Grèce en 2001, par la Slovénie en 2007, par Chypre et Malte en 2008, par la Slovaquie en 2009, par l'Estonie en 2011 et par la Lettonie en 2014. T
UE le début de la fin : Mieux vaut être lucide et un peu malheureux que d’être un imbécile heureux
L’Europe existe-t-elle ? En apparence, oui puisque 400 millions d’électeurs seront prochainement appelés à élire 751 eurodéputés qui entre Bruxelles et Strasbourg s’agiteront suffisamment pour émettre des signes de vie. Cette coûteuse mise en scène permet entre commissions et rapports, votes et petits fours, de faire croire que le continent est une réalité politique aux plus naïfs, et de faire naître un doute chez les plus lucides sur la valeur des régimes parlementaires.
Pour qu’il y ait une démocratie, il faut qu’il y ait une volonté générale. Comment imaginer que 751 personnes élues par des électeurs qu’elles ne connaissent pas et à qui elles ne rendent aucun compte puissent avoir ce rôle ? Elles habitent un onéreux village Potemkine chargé de cacher, avec un grand confort pour les figurants, la technocratie des bureaux, les avancées sournoises des lobbys, voire la réalisation d’une idéologie mondialiste qui comme toute idéologie est la façon de penser qui convient à ceux qui en ont besoin pour justifier leur manière de vivre.
L’Europe a été lancée par des démocrates-chrétiens qui voulaient en finir avec les dictatures totalitaires et le nationalisme qu’ils avaient subis dans leurs pays respectifs. Ils souhaitaient construire face aux soviétiques une démocratie quasi-parfaite, où la morale et le droit s’imposeraient à la politique, où les libertés et les pouvoirs seraient répartis d’étage en étage, selon le principe thomiste de la subsidiarité. Bref, ils voulaient une Europe chrétienne.
Mais à côté des Schuman, des Adenauer, des Gasperi, il y avait Jean Monnet, tour à tour haut fonctionnaire, homme d’affaires et conseiller zélé des alliés anglo-saxons. Avec lui apparaissait l’autre Europe, celle de l’oligarchie, de la technocratie, du libre-échange poussé jusqu’au mondialisme, pour laquelle les peuples et les nations, leurs traditions et leur histoire sont des obstacles. C’est cette Europe-là qui s’est imposée auprès des dirigeants, qui appartiennent pour la plupart à ce monde où le mot « populiste » est la pire des insultes.
Le drame est que cette Europe qui renie ses racines chrétiennes n’a plus d’identité. Elle n’a plus que des intérêts. Le drame, c’est que cette Europe qui a grandi démesurément et a sans cesse accru son pouvoir a de moins en moins tenu compte de l’avis des peuples. Ni démocrate, ni chrétienne, elle voulait être tournée vers l’avenir, vers le progrès économique, social, vers la libération des idées et des moeurs. La Stratégie de Lisbonne dessinait un futur paradisiaque, la Charte des Droits et l’Agence chargée d’en observer l’application témoignaient d’une évolution où l’individu et ses « orientations » devenaient plus importants que la famille.
« Pauvre FOG, toujours accroché à don radeau idéologique, celui de nos bobos, prétendument intellos, dont le confort intellectuel a vitalement besoin de ces horizons multiples, de cette diversité sans racines qui paradoxalement permet de se retrouver entre soi pour dire les mêmes banalités si généreuses dans la même langue et avec les mêmes mots. »
On comprend aisément qu’un Franz-Olivier Giesbert n’ait que mépris pour ces « imbéciles » de souverainistes. Être souverainiste, est pour lui aussi stupide que de croire que l’univers fût créé en Six jours, que le 11 Septembre soit un bobard ou que les extra-terrestres nous aient déjà envahis. L’Europe n’est pas le problème, mais la solution, affirme-t-il en appelant comme témoins les Espagnols, dont le taux de chômage diminue… Il souligne aussi la lucidité des Français favorables à l’Union Européenne à 58%. Pauvre FOG, toujours accroché à don radeau idéologique, celui de nos bobos, prétendument intellos, dont le confort intellectuel a vitalement besoin de ces horizons multiples, de cette diversité sans racines qui paradoxalement permet de se retrouver entre soi pour dire les mêmes banalités si généreuses dans la même langue et avec les mêmes mots. Il a tellement besoin de s’agripper à ses préjugés de caste que le journaliste qu’il a été ne voit plus rien, ne comprend plus la réalité qui l’entoure.
Que disait la Stratégie de Lisbonne ? Que l’Europe allait être en 2010, » L’économie de la Connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale ». Et FOG, enthousiaste voudrait que les Espagnols poussent des « Olé » parce que le chômage du premier trimestre 2014 est à 25,9% ( 55,5 % pour les jeunes !) quand il était à 26,7 en 2013. Il se félicite d’un sondage des Français en oubliant que leurs votes sont et seront hostiles à l’Europe… telle qu’elle se fait, une Europe qui n’est pas la leur !
L’Europe s’aligne passivement sur la politique américaine vis-à-vis de Poutine, alors qu’elle est chez elle avec la Russie. L’Europe s’avère incapable de protéger ses frontières. L’euro pèse comme un boulet sur les pays du sud qui n’ont pas l’économie de cette monnaie. Autrement dit, l’Europe n’existe que peu dans le monde, mais elle n’existe que trop pour les partenaires perdants de l’Union. Que l’Allemagne à la démographie déclinante se satisfasse de l’immigration ou qu’elle bénisse un Euro qui est un Mark bon marché révèle tout simplement que l’Europe n’existe pas puisque les situations et les intérêts des Etats et des peuples qui la composent sont divergents.
D’ailleurs les pays qui se portent le mieux ou ont actuellement les meilleurs résultats ne sont-ils pas en dehors de l’Europe ou en dehors de l’Euro ? Le souverainisme résulte d’un jugement lucide sur la dérive et l’échec de la construction européenne, et d’un souhait de la construire autrement, autour des peuples, de leurs racines et de leur volonté, bref autour de nations sans lesquelles, il n’y a pas de démocratie. Mieux vaut être lucide et un peu malheureux que d’être un imbécile heureux, Monsieur Giesbert…
Dernière édition par orné le Jeu 19 Mar - 7:48, édité 1 fois
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:00
Bonjour, c'est fait, ou presque. En tout les cas, le traité transatlantique fait reparler de lui. Se fameux traité qui il n'y a pas si longtemps n'était qu'un fantasme de conspirationniste, et était moqué par les gens sois disant sérieux...Et qui deviens réalité. Se qu'il est marrant c'est que les merdias justement, parlent de un ans pour les négociations du traité, alors que les méchants conspis en parlent depuis plus de 10 ans. Mais bon, il est évident que les merdias prennent les gens pour des abrutis finis, comment mettre en place un tel projet en deux trois ans ? Surtout qu'ils oublient de préciser qu'elle fut suspendue les négociations, par karel de gucht commissaire européens (belge) du commerce. Donc venir parler de un ans..C'est juste pour éviter que le larbins ne s'y intéresse pas de trop près.
La trahison du gouvernement : Le traité transatlantique va dévorer les Français
Les conseils régionaux d’Île de France et de Provence-Alpes Côte d’Azur comme la ville de Besançon veulent un débat national sur le projet de traité transatlantique de libre-échange. On découvre que les Français n'ont pas été informés de ce traité et de son contenu.
Nous avons contacté la ville de Besançon est obtenu un entretien avec, Solange Joly, adjointe de la ville de Besançon pour les relations internationales. A une semaine des élections européennes nous devons choisir un parti qui défende les intérêts de la France et pas ceux des États-Unis car Bruxelles veut leur donner la France. On découvre que les têtes de liste de l'UMP et du PS ne dénoncent pas sincèrement le projet de traité transatlantique.
L’Élysée n'informe pas sa population et ne protège pas les intérêts français. Les médias ne soulignent pas assez le contenu du projet qui va liquider le pays et ses structures. Le projet transatlantique est un immense scandale qui touche les fondements de nos nations et leurs histoires. Besançon a envoyé un courrier à François Hollande mais le président de la République n'a pas répondu.
Refus de Besançon. « Dans tous les pays européens ce traité ouvre un vrai débat. De nombreux pays qui se trouvent dans l'Europe sont très inquiets. De plus en plus de gens tentent de se renseigner sur ce traité en France. De nombreux collectifs et de nombreuses villes réagissent », explique Solange Joly qui se dit communiste. Le Front de gauche, le parti de gauche, le PS de Besançon, EELV, le parti communiste et la société civile, ont voté à la majorité la motion contre le projet de Traité transatlantique. « Ce projet d'accord a été négocié dans le plus grand secret et nous sommes très inquiets à plusieurs niveaux. En France l'information officielle sur le projet de Traité transatlantique n'est pas donnée », explique Solange Joly pour expliquer le vote au sein du conseil municipal de Besançon.
Traité tenu secret et sanctions. « Le 14 juin 2013 les 27 gouvernements de l'Union européenne dont la France ont approuvé le mandat donné à la Commission européenne pour négocier un accord de libre échange avec les États-Unis » explique Solange Joly. On apprend que cet accord a été négocié dans le plus grand secret et qu'il prévoit d'avoir les mêmes législations en vigueur des deux côtes de l'atlantique. « Ils veulent tout harmoniser en libéralisant au maximum les échanges, la circulation des capitaux, et en protégeant les investisseurs »
Les multinationales auront la possibilité d'attaquer les États si elles considèrent que leurs profits sont menacés ou simplement revus à la baisse. Solange Joly continue : « Cela se traduira pas des sanctions commerciales pour le pays contrevenant ou par une réparation pouvant être de plusieurs millions d'euros au bénéfice des plaignants. Si les gains de ces échanges sont flous, les risques sont bien réelles. Avec cet accord le marché de l’agroalimentaire américain pourra plus facilement écouler ses produits sur le marché européen. »
Fin du modèle français. Solange Joly veut avertir les Français : « C'est surtout sur le niveau des mesures non tarifaires que l'accord va être impactant. Les normes sociales, sanitaires et d'environnement, seront interdites si jugées déraisonnables, arbitraires ou discriminatoires faisant voler en éclats les normes de notre pays et les normes européennes ». Les intérêts des grosses entreprises et lobbies américains se font ressentir : « Le libre accès aux matières premières est explicite. Fini donc l'interdiction d'exploiter les gaz de schistes. L'interdiction des OGM ne sera plus possible. La ville de Besançon serait impactée directement si ce traité était signé ». D'après Solange Joly et les élus du conseil municipal de Besançon, il sera très compliqué de parler à 100% de nourriture locale dans les restaurants scolaires, de défendre la politique de régie pour la distribution de l'eau et la production d'énergie car ces biens seraient privatisables.
Débat national nécessaire. Le traité transatlantique va imposer sa loi même sur les communes de France : « Toutes les municipalités s'y opposant pourront être accusées d'entraves à la liberté de commerce ». Une demande citoyenne provenant des élus du conseil municipal de Besançon n'est pas écoutée s'indigne Sophie Joly : « Les élus de la ville de Besançon réunis en conseil municipal demande au président de la République et au président de la Commission européenne, la diffusion publique et immédiate des textes relatifs aux négociations du Traité transatlantique qui représentent une attaque sans précédent contre la démocratie ».
L'ouverture d'un débat national impliquant la participation des collectivés territoriales, de organisations syndicales et associatives, ainsi que des organisations socioprofessionnelles et des populations est indispensable selon la ville de Besançon. Faut-il remarquer que celui qui est président de la Commission européenne est le même qui a contribué à la faillite de son pays, le Portugal ? Et qu'il soutient la politique drastique de la Troïka en Grèce ? Tout ces faits sont expliqués dans le livre de Jürgen Roth « Le Putsch silencieux ».
...Et puis de toute manière, ils préfèrent qu'on n'en discutent pas trop du traité, enfin surtout pas contesté revendiqué, et vouloir poser les questions qui s'imposent d'elles même...
La forte répression policière belge contre des manifestants s’opposant au Traité Transatlantique
A l’occasion de l’European Business Summit, environ 500 manifestants de l’Alliance D19-20, qui rassemble des agriculteurs, citoyens, travailleurs, chômeurs ou encore artistes se sont réunis jeudi matin Place Poelaert, dans le centre de Bruxelles, pour protester contre le projet d’accord du traité transatlantique entre le l’UE et les USA.
La situation s’est tendue avec l’arrivée des forces de l’ordre en nombre et en moyen avec des membres de la brigade anti-émeute et une auto-pompe.
La brigade a encerclé des centaines de manifestants et les forces de l’ordre ont fait usage de l’auto-pompe. Les parlementaires bruxellois Anne Herscovici et Ahmed Mouhssin (Ecolo) ont été interpellés par la police. Sur les quelque 500 manifestants qui étaient sur place, près de 250 auraient été interpellés. Trois bus des forces de l’ordre ont été remplis pour évacuer les lieux.
Le parti Ecolo a demandé dans un communiqué de presse la libération des manifestants pacifiques face à un usage disproportionné de la force policière. Sur son compte twitter, l’Alliance D19-20 indiquait avoir 70 manifestants devant le siège du PS pour protester. Une délégation a été reçue par le bourgmestre Yvan Mayeur.
Quelque soient les manifestants, il faut constater ces derniers temps que nos démocraties ne supportent pas la contestation, faisant un usage systématique de l’auto-pompe. Hier ceux de la Dissidence européenne, aujourd’hui c’est au tour des opposants du Traité Transatlantique d’en faire les frais. Pourtant, il apparaît de plus en plus qu’ils sont plus nombreux et divers. A part cela, l’UE dit écouter le peuple.
Mass arrests and violence from the police at brussels. Tackling photographers, classy Belgium. #ttippic.twitter.com/745Rn82UQd
Dernière édition par orné le Jeu 19 Mar - 7:49, édité 1 fois
orné Modérateur
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Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:03
Note orné: Nous assistons à l'instant même à un changement fondamentale de prise de pouvoir. Mais je suis de plus en plus convaincu que rien ne se passe comme prévus. Car oui nouvelle mondiale il y a selon moi, mais rien comme fut décrit jusqu'à maintenant. Encore selon mon analyse, je pense qu'en coulisse il vient d'avoir un changement d'acteur. Les illustres personnages si je puis dire, les têtes bien pensante que l'on connais tous, sont trop vieux, dépassé. leur temps est fait et on échoué. où trop bien réussi à préparé le terrain.
Tony Brenton : " La crise qui se déroule en Ukraine montre l’apparition d’un nouvel ordre mondial "
La meilleure solution pour l’Ukraine, et pour l’occident, serait de signer un accord avec la Russie pour chasser les grandes puissances.
The Guardian.com, vendredi 16 mai 2014
Une porte de sortie peut être maintenant entr’aperçue dans la crise ukrainienne. Les négociations autour d’une table ronde promues par les Allemands sont soutenues par tous les gouvernements clés. Il est dans l’intention de déclarer un cessez-le-feu, de discuter des futurs arrangements constitutionnels de l’Ukraine et de l’élection d’un nouveau Président ukrainien le 25 mai. Il y a toujours moyen que cela tourne mal : les dissidents de l’Est ukrainien n’ont pas encore été impliqués et ils devront l’être ; et la polarisation continue, car les deux camps perdent petit à petit le contrôle de leurs substituts brutaux. Mais les choses semblent maintenant très légèrement plus encourageantes que ce qu’elles étaient depuis le funeste accord de Genève du mois dernier.
L’occident a dû apprendre une dure leçon pour en arriver là où nous en sommes.
Il est communément admis que l’UE (qui se trouve dans une phase splendidement décrite par un commentateur de « mégalomanie impuissante ») a précipité les choses en faisant une énorme bourde : elle est allée s’introduire dans la partie la plus sensible de l’arrière-cour russe sans se demander sérieusement comment cette dernière allait réagir. Ce n’est pas une erreur isolée, mais le point culminant de 20 années durant lesquelles l’occident n’a simplement pas parlé sérieusement avec la Russie, notamment lors de la guerre au Kosovo et l’expansion de l’OTAN. Quand la réaction de la Russie a pris la forme de l’annexion (légalement indéfendable, mais compréhensible d’un point de vue historique) de la Crimée et de la déstabilisation de l’Est de l’Ukraine, la vision de l’Occident a soudainement fait un virement à 180 degré pour se concentrer sur la nécessité de « contenir » une intention russe revancharde de reconstruire l’Union Soviétique.
En l’absence d’une quelconque volonté de la part des peuples occidentaux de se battre pour l’indépendance de Simféropol, la seule arme disponible, c’étaient les sanctions. Cela a permis aux dirigeants occidentaux de clamer qu’ils « faisaient quelque chose », mais en fait cela a cruellement révélé leurs réticences à imposer une réelle souffrance économique au nom de l’Ukraine. Ils sont aussi devenus un espèce d’insigne d’honneur patriotique pour les Russes qu’ils ont ciblés – les six fois où des sanctions ont été appliquées par l’occident contre l’URSS/la Russie depuis la Seconde Guerre mondiale, elles n’ont pas fonctionné.
Heureusement, il semble que nous revenions à présent à la réalité : nous ne sommes pas en train de traiter avec une Russie revancharde, mais avec une Russie froidement calculatrice – qui n’est ni un pigeon, ni une mante religieuse. Ils ne veulent pas mener une guerre ou assumer le fardeau économique de reconstruire l’Est de l’Ukraine, mais ils ont une liste minimale de revendications – la neutralité de l’Ukraine, plus d’autonomie pour les russophones – qui doivent être respectées avant qu’ils ne se retirent.
Allons-nous reconnaître ces points ? L’Ukraine est un grand pays hétérogène où l’autonomie des province est logique, et le pays est dans un tel désordre que son adhésion à l’OTAN se trouve certainement repoussée d’au moins plusieurs dizaines d’années. Cependant, j’entends souvent deux arguments convaincants sur pourquoi nous ne devrions pas. Premièrement, si les Russes obtiennent ce qu’ils veulent cette fois-ci, ils pourraient – et d’autres, par extension – revenir à la charge pour avoir plus. Nous ne pouvons pas laisser impunie l’annexion de la Crimée. Deuxièmement, de quel droit la Russie a dit à l’Ukraine comment elle devrait se gouverner elle-même ? Le monde a changé au point que les grands États peuvent dire aux petits ce qu’ils doivent faire.
J’ai bien peur que ma réponse doive être inconfortable. En effet, dans un monde régi par des lois, les agresseurs seraient punis et les petits États ne seraient pas malmenés par les grands. Mais le monde régi par des lois dans lequel nous imaginons vivre depuis 1991, a toujours été une illusion, et elle est maintenant en train de s’estomper. C’était une illusion car les lois, telles qu’elles sont admirablement exposées dans la charte des Nations Unies, ont été en fait interprétées et décrétée par un occident économiquement et militairement prédominant.
Quand l’Occident voit qu’il a besoin d’un exception – en Irak, au Kosovo, en Israël – les autres ronchonnent dans leur coin mais le soutiennent. Et l’illusion est à présent en train de s’estomper car, bien entendu, la prédominance occidentale est elle aussi en train de s’estomper. Le voyage du président Obama en Asie d’il y a deux semaines a montré un cercle d’alliés de moins en moins convaincus quand il assure qu’il les soutient dans leurs affaires avec la Chine. En Ukraine, qui est peut-être la première véritable crise de ce nouvel ordre, nous devons traiter avec une Russie nouvellement confiante, et il est frappant de constater que les autres « puissances montantes », dont on aurait attendu qu’elles déplorent une annexion illégale, sont en fait restées prudemment à l’écart.
Tout au long de la crise, les États-Unis ont régulièrement accusé la Russie d’agir « comme au XIXe siècle » Cela a amené un journaliste russe de premier plan à suggérer qu’en effet le temps était venu pour le monde de réapprendre l’art diplomatique de cette époque. Il avait raison. Nous ne sommes plus dans un monde où l’Occident pouvait simplement imposer son point de vue. La politique des grandes puissances est de retour. Nul doute que nous pourrions avoir une épreuve de force écrasante et épuisante avec Vladimir Poutine au sujet du droit de l’Ukraine à rejoindre l’OTAN. Mais il en résulterait une Ukraine divisée, de nombreuses perturbations économiques, une Russie encore plus mécontente et destructive, et un ordre mondial encore plus affaibli. Les seuls gagnants seraient des pays comme la Chine ou l’Iran. Comme Henry Kissinger, clé de voûte des affaires avec les parias internationaux, l’avait noté : « Nous ne pouvons pas abandonner la sécurité nationale à la poursuite de la vertu. »
La meilleure solution pour l’Ukraine, et pour nous, serait de signer un accord avec la Russie pour chasser les grandes puissances, comme en Finlande pendant la guerre froide, et laisser au pays de la place pour devenir un modèle de succès politique et économique, qui serait un exemple pour la Russie elle-même. Et j’ai bien peur que nous devions nous préparer mentalement à d’autres transactions de cette sorte dans le futur.
Dernière édition par orné le Jeu 19 Mar - 7:51, édité 1 fois
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:04
En votant le principe de l'ISDS (procédure judiciaire contre les Etats), le Parlement européen anticipe le TAFTA
Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations.
(François Hollande, 11/02/2014)
Remodelage de dernière minute dans les règlements européens : des textes réglementaires concernant les traités internationaux sont amendés à l'heure des négociations sur le futur traité transatlantique. D'autres sont votés pour anticiper les modifications majeures que va apporter le GMT.
Tripatouillage du règlement sur les accords internationaux
On sait que le Parlement dispose d'un droit de veto dit "procédure d'approbation" sur l'adoption par le Conseil de l'Union européenne des textes dits "importants". Ainsi, le 16 avril, le Parlement a-t-il amendé l'article 90 du règlement du Parlement européen sur les accords internationaux. Par exemple, l'amendement 2 de l'article 90 – paragraphe 5 était initialement : - 5. À l'issue des négociations, mais avant la signature de tout accord, le projet d'accord est soumis au Parlement, pour avis ou pour approbation. Pour la procédure de l'approbation, l'article 81 est d'application. Il est remplacé par : - 5. Lorsque le Conseil sollicite l'approbation ou l'avis du Parlement, sa demande est renvoyée par le Président à la commission compétente pour examen, conformément à l'article 81 ou à l'article 43, paragraphe 1. Cette modification semble ainsi faire disparaître le renvoi automatique au Parlement européen, au bénéfice du passage dans une commission compétente. A priori il est difficile de commenter cette modification qui apparaît comme une complication du texte existant.
Principe de l'ISDS
Par ailleurs, le même jour 16 avril, 535 sur 766 Eurodéputés(230 PPE, 72 ADLE, 155 Socialistes et Démocrates) le principe de l’ISDS a été adopté. Cette clause entre dans le cadre de la mise en place de procédures juridiques permettant aux multinationales, en outre, d’attaquer les États lorsque des changements législatifs pénalisent leurs activités économiques. C'est l'ouverture vers l'une des dispositions les plus contestées du futur traité.
Explication de vote de Jean-Luc Mélenchon : Qui paye les tribunaux d'arbitrages
Plusieurs accords internationaux auxquels participent l’UE prévoit en matière d’investissements étrangers directs la possibilité pour un investisseur de déposer une réclamation contre un État. Dans l’hypothèse d’un tel différend, l’État membre concerné devra supporter des coûts (frais destinés ;à couvrir la gestion du différend, le paiement des arbitres ou encore la rémunération des avocats) et peut, s’il perd, être tenu de verser une indemnisation. Le texte proposé vise à établir la responsabilité financière dans les cas concernant l'Union. La commission devrait plutôt arrêter toutes les négociations de traités impliquant le recours à de tels tribunaux d’arbitrages. Il n’y aurait ainsi plus de problème de couts. Le système de règlement des différends est profondément injuste et sert uniquement les intérêts des firmes multinationales dans leur combat pour briser les normes sociales et environnementales. Je vote contre ce texte.
Pour l'eurodéputée (PS) Françoise Castex (non reconduite, opposée au TAFTA), interrogée par Sébastien Rochat, cette disposition, qui n'est qu'une étape en première lecture en vue de préparer une directive, entre très clairement dans le cadre de la préparation du TAFTA. L'opacité du texte, rédigé ici par la "commission du commerce international", fait que, selon F. Castex, "tout le monde a pensé que c'était juste un texte technique". Ce texte n'a en effet même pas été examiné par la "commission des affaires juridiques" ! L'eurodéputée nous montre ainsi clairement que les députés européens ne savent pas forcément ce qu'ils votent, car ils n'ont pas à se prononcer sur la politique, mais sur la technique.
Selon Ludovic Lamant, la signature d'accords commerciaux qui incluent ISDS est déjà une pratique courante. Mais à cause du texte présenté le 16 avril en première lecture, l'Union européenne obtiendra une compétence sur la clause ISDS et pourra ainsi engager les 28. Alors qu'auparavant ce genre de disposition devait se prendre état par état, c'est-à-dire sous contrôle démocratique. On voit donc bien ici la menace que représente l'Union européenne contre la démocratie et contre l'état de droit. La directive devra être prête pour la signature du traité de libre-échange avec le Canada, dans quelques mois.
Les Etats-Unis et la Commission Européenne ont pour but de renforcer le pouvoir des entreprises transnationales afin que celles-ci puissent contester en justice les réglementations ayant cours dans un pays si elles nuisent à leurs profits.
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Voir aussi :
- Ludovic Lamant, Le piège caché de l'accord de libre-échange Europe Etats-Unis, 01/05/2014 [Il s'agit d'un historique très fouillé de la mise en oeuvre des principes de l'ISDS]. - Sébastien Rochat, Comment le Parlement européen, en douce, a anticipé TAFTA (Arrêt sur images), 22/05/2014.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:06
NOTE AKASHA/ Bonjour; n'oubliez pas au cas où que l'UE avait prit les devant et passé un article de loi très important l'ISDS afin de pouvoir passé l'TAFTA sans à avoir rendre des compte aux états européens souverains. (pour plus de détail voir si haut). Aussi il faut savoir que le parlement européen dispose d'un tas d'articles pour se prémunir contre toute oppositions qui pourrait survenir d'un états ou un autres. Ainsi l'article 902 ou 81 disposent tout deux d’alinéas prévu à cet effet. Un peu comme le traité de Lisbonne qui lui aussi est "blindé" d'alinéas tous aussi équivoques les un des autres qui donnent à l'UE un quasi pleins pouvoir sur ces états. Donc pour ceux qui croient encore naïvement en une UE sociale et égalitaire qui pourraient un jour palier aux manquement et faiblesse qu'offre un gouvernement fédérale ou républicain ferait mieux de revoir leur classiques et se renseigné un peu sur les articles incriminé et l'AFTA ou le GMT.... Et pour les plus étourdis d'entre-nous une petite piqûre de rappel...
L’Europe « sociale » : 35 ans d’enfumage et de foutage de gueule (et dire que certains y croient encore…)
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:06
NOTE AKASHA/ Bonjour tout le monde; En tout cas nous pouvons dire que les indicateurs ne sont pas très bon en se moment..Tout semble indiquer une crise systémique latente..Dont la seule question subsistante est, quand ? Il est quelque peu malheureux de voir en pareil cas, ô combien on avait raison de prévenir et dénoncer se pouvoir mondial se créer ainsi devant nos yeux impuissant...Alors la question est, que peut-on faire si se n'est à s'y préparer... Voici les dernières nouvelles corroborant mes dires.
Article de presse sur les dernières nouvelles de crises systémiques en vue d'un nouvelle ordre...
Attali; La prochaine crise : en 2015 ?L’avenir pourrait nous rappeler très bientôt que, depuis plus de vingt-cinq ans, une grande crise économique et financière s’est déclenchée tous les sept ans : En octobre 1987, le Dow Jones perd 22,6 % en une journée ; c’est le premier krach de l’ère informatique. La crise s’étend vite ; le 2 novembre 1987, Time Magazine fait sa couverture sur : « La panique s’empare du monde ». La Fed réussit à calmer le jeu. En décembre 1994, alors qu’une euphorie des entreprises fondées sur Internet enfle dans la Silicon Valley, l’Orange County, tout à côté, spécule sur les marchés financiers, et se déclare en faillite ; un peu plus tard, une brutale et brève crise monétaire et financière asiatique se propage en Russie et au Brésil puis aux Etats-Unis. La Fed réussit là encore à maîtriser la situation. (cliquez sur le lien pour lire la suite)
DSK, Anne Sinclair, Israël,… Et si « Welcome to New York » disait vrai ?Le film «Welcome to New York», inspiré de l’affaire DSK, n’en finit pas de faire parler de lui. Alors qu’il est distribué en Espagne, en Allemagne et en Italie, le long métrage d’Abel Ferrara n’est à l’affiche d’aucun cinéma français et c’est un choix délibéré des producteurs ! Depuis le 17 mai, «Welcome to New York» est disponible sur les services de vidéos à la demande pour un tarif unique de 7€. Choisir, pour la France, de s’en remettre uniquement à une diffusion par un circuit alternatif, c’était prendre un sérieux risque. D’autant que malgré une affiche accrocheuse avec Gérard Depardieu dans le rôle de Dominique Strauss-Kahn et Jacqueline Bisset dans celui d’Anne Sinclair, «Welcome to New York» a fait l’objet d’une campagne de dénigrement de la part de tous les médias du système, de Libération au Figaro. Le film serait vulgaire, presque pornographique, nous ont dit les mêmes journalistes qui habituellement s’enthousiasment pour le cinéma le plus sordide et les images les plus vicieuses. Mais surtout, les plumitifs aux ordres nous ont mis en garde : le film «Welcome to New York» aurait des relents “antisémites”… Et pour le démontrer, ces journalistes s’indignent qu’Anne Sinclair soit dépeinte comme une femme d’argent et de pouvoir très attachée à Israël. Rappelons donc quelques faits. (...) (cliquez sur le lien pour lire la suite)
Hollande tranchera lundi sur la fusion des régions françaisesFrançois Hollande avait promis, au lendemain des élections européennes, d'accélérer la réforme territoriale, qui doit conduire à la réduction du nombre de régions. D'après Le Journal du dimanche (JDD) daté du 1er juin, le chef de l'Etat aurait étudié, samedi 31 mai, un scénario d'une France à douze « superrégions », au lieu des 22 actuelles, prélude à un découpage qui sera proposé dans un projet de loi attendu pour la mi-juin. (cliquez sur le lien pour lire la suite)
Poutine va discuter en Chine un «nouvel ordre mondial»INTERVIEW - En plein bras de fer avec l'Occident, le président russe Vladimir Poutine entame le 20 mai deux jours de visite en Chine. Éclairage d'un universitaire chinois, spécialiste des relations sino-russes sur le rapprochement entre les deux pays.(...) (cliquez sur le lien pour lire la suite)
George Soros sur CNN à propos de l'Ukraine
George Soros se vante de son implication dans les troubles en Ukraine et parle de ce qu'il appelle le nouveau fascisme: le russisme (la bonne blague...)
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Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:10
Concernant le cas de Staline je n'ai pas dit le contraire. Tout comme je n'ai pas prétendu qu'il ait d'origines juives. Sinon qu'il ait eux des règlements de comptes et exécutions sommaires au sein même du partit, oui bien sûr se que j'ai posté en parle d'ailleurs. Ou qu'ils en aient qui se sont cru plus malin aussi comme Trotsky justement tant adulé par les socialistes français. Donc comme je disais Staline n'est pas le créateur du communisme, il en fait un régime totalitaire. Et il est facilement démontrable que l"idéologie communiste vient du milieux de la bourgeoisie juive.
Il y a 96 ans, ils osaient déjà promettre des lendemains radieux…
Puisque nous ne pouvons pas compter sur le système pour commémorer avec la gravité qui s’imposerait une période qui changea, hélas, la face du monde, nous allons nous-mêmes rappeler certains faits afin de semer quelques petites graines qui finiront sans doute par germer un jour.
Je n’ai certes pas la prétention de décrire la genèse de la révolution de 1917. C’est une histoire longue et complexe que chacun peut trouver très facilement. Rappelons simplement que la révolution d’octobre proprement dite démarre à Pétrograd, alors capitale de la Russie, par une insurrection armée dirigée par Trotsky, dans la nuit du 24 au 25 octobre (de l’ancien calendrier julien, qui correspond en fait à la nuit du 6 au 7 novembre). A partir de ce moment-là, les bases de la révolution bolchevique vont être rapidement lancées.
Dans les mois qui suivent, une vague de révolutions éclateront un peu partout en Europe : Allemagne, Hongrie, Finlande, Italie. Révolutions qui seront écrasées, laissant les bolcheviques – qui espéraient mettre le feu au monde entier – plutôt isolés et en proie à la guerre civile.
Ce que je me propose simplement de faire, dans une petite série, c’est de donner quelques coups de projecteurs sur un certain nombre d’acteurs de la première heure de cette révolution particulièrement sanglante et inhumaine. Histoire de les rappeler aux bons souvenirs de certains qui auraient peut-être tendance à les oublier, les ingrats.
Pour planter le décor, dans cette « nouvelle Europe » LICRAtisée à la moelle, je rappelle ce qu’écrivait à Washington, en janvier 1918, l’ambassadeur des Etats-Unis en Russie, David R. Francis: « Les dirigeants bolcheviques ici, dont la plupart sont des juifs et dont 90% sont des exilés de retour, font peu de cas de la Russie ou de tout autre pays, mais sont des internationalistes et ils essayent de déclencher une révolution sociale à l’échelle mondiale ».
Et le Times du 29 mars 1919 renchérissait : « Une des caractéristiques les plus intéressantes du mouvement bolchevique est le haut pourcentage d’éléments non russes de l’équipe dirigeante. Sur environ trente commissaires ou dirigeants qui forment l’appareil central bolchevique, 75% pour le moins sont des juifs ».
D’ailleurs, dès le lendemain de la révolution bolchevique, le Dr Angelo Solomon Rappoport, juif lui-même, consacrait un livre, Pioneers of the russian revolution, paru à Londres en 1918, à ses coreligionnaires qui avaient participé au combat révolutionnaire. Il y écrivait notamment : « Il n’y avait pas une seule organisation politique de ce vaste empire qui ne fût influencée par des juifs ou dirigée par eux. Le parti social-démocratique, le parti socialiste révolutionnaire, le parti socialiste polonais comptaient tous des juifs parmi leurs chefs. (…) Le nombre des Bundistes arrêtés, emprisonnés et déportés, s’éleva à 1 000 entre les années 1897 et 1900 et à 2 180 entre 1901 et 1903. En tout, de mars 1903 à novembre 1904, 384 prisonniers politiques passèrent par la prison d’Alexandrovskane.
Voici le pourcentage de ces prisonniers suivant leur nationalité : 53,9% de juifs, 26,4% de Russes, 10,4% de Polonais, 5,9% de Géorgiens, 1,5% d’Estoniens, Lettons et Lituaniens. Quant aux femmes, 64,3% étaient juives. Plehve maintenait que 80% des révolutionnaires en Russie étaient juifs. Plus que les Polonais, les Lettons, les Finlandais ou même que n’importe quel groupe ethnique du vaste empire des Romanoff, ils [les juifs] ont été les artisans de la révolution de 1917 ».
Le cadre général étant fixé, faisons à un petit tour d’horizon (succinct) des responsabilités qui furent celles de ces « artisans de la révolution de 1917 ». A tout seigneur, tout honneur, nous commencerons par Leiba Bronstein, dit Léon Trotsky.
* * *
Remarque : Tous les hommes, ou femmes, dont il est question ici, quel que soit le poste occupé, ont été complices du régime qu’ils ont créé et servi. Les malheurs qui ont pu leur arriver suite à la prise de pouvoir de Staline furent occasionnés, non par une dénonciation des crimes du régime survenus DES LE DÉBUT, mais uniquement par des luttes intestines de pouvoir !
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LEV BRONSTEIN, dit TROTSKY
Il n’y a guère que chez nos voisins français – faut-il s’en étonner ? – que Trotsky continue encore à jouir d’un prestige et d’un notoriété intacts. Son fan club, qui s’est enrichi dans les années 60-70 de nombreux juifs et intellectuels, a même réussi le tour de force – avec l’aide complaisante des médias – à imposer une vision positive du personnage, occultant soigneusement quelques légères « ombres » de sa biographie. Celles-là même que nous allons relever, dans un souci d’exactitude.
Lev Davidovitch Bronstein naît en 1879 en Ukraine dans une famille de commerçants juifs. Il entre en révolution comme d’autres entrent dans les ordres, très tôt. Il participe à la révolution de 1905 et dès cette époque invente avec un coreligionnaire, Alexander Helphand, dit Parvus, le concept de « révolution permanente ».
Après bien des péripéties au cours desquelles il adopte son nom « de guerre », Trotsky, on le retrouve à New York en 1916, où il nouera de très fructueux contacts. Autre bacille de la peste, il rentre en Russie en 1917 et participe activement avec Lénine au coup de force des bolcheviques qui les portera au pouvoir.
Dès lors, il aura l’occasion de déployer tous ses talents en tant que commissaire de la guerre de 1918 à 1925, lui qui déclarait en décembre 1917 : « Dans moins d’un mois, la terreur va prendre des formes très violentes, à l’instar de ce qui s’est passé lors de la grande révolution française. Ce ne sera plus seulement la prison, mais la guillotine, cette remarquable invention de la grande révolution française, qui a pour avantage reconnu celui de raccourcir un homme d’une tête, qui sera prête pour nos ennemis ».
Il ne se vantait pas car les bolcheviques ne vont lésiner sur aucun moyen criminel pour faire triompher la société « plus juste et plus humaine » qu’ils envisageaient pour la planète entière. On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs, n’est-ce pas ? Comme le disait justement Trotsky, au temps de la terreur rouge dont il fut un acteur efficace : « On peut et on doit faire comprendre qu’en temps de guerre civile nous exterminerons les gardes blancs afin qu’ils n’exterminent pas les travailleurs. Dès lors, notre but n’est pas de supprimer des vies humaines, mais bien de les préserver. (…) L’ennemi doit être mis dans l’impossibilité de nuire, ce qui, en temps de guerre, ne peut se traduire que par sa suppression ».
De proche en proche, et d’ennemis en contre-révolutionnaires, ce sont des pans entiers de la société qui vont y passer. Toujours pour la bonne cause, évidemment.
C’est dans ce louable but d’assainissement que Trotsky présidera, avec Lénine, à l’ouverture des camps de concentration, un peu partout dans le pays, dès août 1918. Tous les « éléments douteux » y seront internés à tour de bras, sans le moindre jugement, est-il besoin de le préciser.
Il créera l’Armée rouge, dont il sera le chef incontesté durant toutes ces années. Cet instrument essentiel de la dictature bolchevique fera régner la terreur, surtout parmi les masses paysannes qui seront matées par le « balai de fer » employé par Trotsky notamment pour le nettoyage de l’Ukraine.
C’est lui également qui noiera la révolte de Cronstadt, en 1921, dans le sang. Les marins de cette base navale, autrefois qualifiés par le même personnage de «valeur et gloire de la Russie révolutionnaire » furent à l’origine d’une révolte de la population due à l’insupportable misère qui régnait. Tous demandaient que le carcan de fer qui enserrait le pays se desserre quelque peu. La seule réponse de Trotsky, et des bolcheviques, fut une répression sanglante qui fit des morts par milliers.
Voilà déjà quelques années – de 1918 à 1925 – bien employées. Celui qui avait écrit, en 1920, Terrorisme et communisme, s’opposera ensuite à Staline et sera exclu du parti en 1927, puis expulsé d’URSS en 1929. Commencera alors une longue errance qui s’achèvera en 1940, au Mexique, sous un coup de piolet administré par un agent de Staline.
Et la légende dorée pourra commencer.
* * *
LEV BORISSOVITCH ROSENFELD, dit KAMENEV
Encore un révolutionnaire de la première heure – ayant participé à celle de 1905 – qui naît à Moscou en 1883. Proche de Lénine qu’il suivra dans ses pérégrinations d’exilé, il est également le beau-frère de Trotsky, dont il épouse la sœur en premières noces : Olga Bronstein, révolutionnaire elle-même, plus tard membre actif, et influent, du parti. Nous restons donc strictement en famille.
Les années fastes de Kamenev se situent de 1917 à 1925. Les choses vont très nettement se gâter pour lui par la suite.
Dès la réussite de la révolution d’octobre, il est membre du Comité exécutif central du parti, dont il sera élu président en 1918. Il participe à la fondation du Bureau politique, ou Politburo, organe important s’il en est, qu’il présidera en 1923-24, durant la maladie de Lénine.
Il joue d’abord Staline contre Trotsky puisque de 1922 à 1925, il participe à la troïka Zinoviev/Staline/Kamenev, qui s’oppose à Trotsky et parviendra à le marginaliser. En 1925, ce dernier sera contraint sous la pression de ses adversaires de démissionner de sa fonction de commissaire à la guerre, où il avait pourtant fait preuve d’un zèle remarquable.
Un peu plus tard, revirement : avec Trotsky et Zinoviev, il s’oppose cette fois à Staline dont tous critiquaient notamment… la tendance à la bureaucratie. C’est le vrai début de ses malheurs car il est exclu, comme Trotsky et d’autres, du parti en 1927. Mais il fait amende honorable sous forme d’autocritique et il est réintégré en 1928. En 1932, il est exclu à nouveau, puis encore une fois réintégré après une nouvelle autoflagellation publique. Staline, qui devait s’ennuyer, aimait bien jouer comme ça au chat et à la souris.
En 1935, le jeu n’était plus tellement drôle, Kamenev est arrêté et condamné à 10 ans de prison pour conspiration contre le dictateur. Lors des procès de Moscou, l’année suivante, en 1936, il sera rejugé pour trahison envers l’Etat. Cette fois sera la bonne : il est exécuté à Moscou en août 1936. Pour faire bonne mesure, Staline fera également tuer ses deux fils et leur mère, sa première épouse, la sœur de Trotsky.
Pour finir en chanson cette sombre histoire, voici quelques paroles extraites de la chanson de Gainsbourg , Juif et Dieu :
Grigori Ievseîetch Apfelbaum dit Zinoviev Lev Borissovitch Rosenfeld dit Kamenev Lev Davidovitch Bronstein dit Trotsky Dieu est Juif Juif et Dieu
* * *
GRIGORY APFELBAUM, dit ZINOVIEV
Ce bolchevique de la toute première heure – il est membre de la faction dès sa création en 1903 – est né dans une famille juive de Yelizavetgrad, en Ukraine. Cette ville connaîtra la gloire de se dénommer Zinovyevsk de 1923 à 1935. Après, évidemment, les malheurs survenus à son illustre parrain la feront retomber de son piédestal. Mais n’anticipons pas.
Zinoviev est très proche de Lénine durant toutes les années qui précèdent 1917. Il se trouve, comme lui, en Suisse lorsque les troubles éclatent et il fera partie du célèbre voyage en train qui ramène les bacilles de la peste dans ce que je n’ose appeler la mère patrie, en avril 1917.
En octobre, Zinoviev (ainsi que Kamenev) va s’opposer à Lénine à propos de la marche à suivre pour s’emparer du pouvoir. Cela nuira à son avancement et Trotsky devient le n°2 du régime. Homme ambitieux, Zinoviev fera tout dès lors, de 1918 à 1925, pour miner la position de son rival.
Mais la révolution a besoin de toutes les énergies pour combattre les « ennemis du peuple » et dès 1918, Zinoviev redevient membre du Comité central du Parti, puis membre du Politburo en 1919. Cette même année, est créée l’Internationale communiste, le Komintern, dont il assure la présidence. C’est lui qui aura désormais la lourde tâche de répandre les bienfaits de la révolution bolchevique sur la terre entière.
Il est par ailleurs « gouverneur » de la région de Petrograd. C’est à ce titre qu’il reçoit, en juin 1918, cette missive de Lénine : « Camarade Zinoviev ! Nous venons juste d’apprendre que les ouvriers de Petrograd souhaitaient répondre par la terreur de masse au meurtre du camarade Volodarski et que vous (pas vous personnellement, mais les membres du comité du Parti de Petrograd) les avez freinés. Je proteste énergiquement ! Nous nous compromettons : nous prônons la terreur de masse dans les résolutions du soviet, mais quand il s’agit d’agir, nous faisons obstruction à l’initiative absolument correcte des masses. C’est i-nad-mis-sible ! Les terroristes vont nous considérer comme des chiffes molles. L’heure est ultra-martiale. Il est indispensable d’encourager l’énergie et le caractère de masse de la terreur dirigée contre les contre-révolutionnaires, spécialement à Petrograd, dont l’exemple est décisif. Salutations. Lénine ».
Le « pas vous personnellement » ne devait pas être une formule de politesse car en septembre de la même année, Zinoviev clamait sans détours : « Pour défaire nos ennemis, nous devons avoir notre propre terreur socialiste. Nous devons entraîner à nos côtés disons quatre-vingt-dix des cent millions d’habitants de la Russie soviétique. Quant aux autres, nous n’avons rien à leur dire. Ils doivent être anéantis ».
Ce qui faisait déjà dix millions d’êtres humains passés sans états d’âme dans les pertes et profits. Mais finalement, nos révolutionnaires assoiffés de justice sociale et de paix universelle firent beaucoup mieux que ça.
Durant la maladie de Lénine, de 1922 à 1924, Zinoviev sera l’une des figures les plus puissantes du régime. Il fera partie de la troïka au pouvoir avec Staline et Kamenev, contre Trotsky. Ce bel équilibre ne dure cependant pas et dès 1926, les ennuis pleuvent sur lui. S’étant imprudemment opposé à Staline, et rapproché de Trotsky, il est expulsé du Politburo en 1926, puis du Komintern, puis du Comité central.
A partir de ce moment-là, il suivra très exactement le même parcours que Kamenev, auquel je vous renvoie (n°3 de la série) : éjecté du Parti, puis réintégré après autocritique. Puis éjecté à nouveau, puis réintégré une fois de plus. Jusqu’au procès de Moscou où ce compagnon de la première heure de Lénine, désormais inutile, sera condamné. Il est exécuté en même temps que Kamenev et d’autres en août 1936.
* * *
IAKOV SOLOMON, dit SVERDLOV
Il naît dans une famille juive à Nijni-Novgorod en 1885. Sa carrière d’agitateur, comme celle de ses collègues, débute très tôt et il participe à la révolution de 1905 dans les rangs bolcheviques. Durant les années qui suivent, il fait l’un ou l’autre séjour en Sibérie d’où il est libéré à la révolution de février 1917.
Proche de Lénine, et bon organisateur, il fait partie du Comité militaire révolutionnaire qui met sur pied l’insurrection armée d’octobre qui donnera le coup d’envoi à la révolution. Il est également membre du Comité central du Parti.
Dès novembre 1917, il devient même président de ce Comité exécutif central, soit l’équivalent de chef de l’Etat.
C’est dans cette fonction qu’il produira son coup d’éclat. C’est en effet sur son ordre que sera assassiné, sans jugement, le tsar Nicolas II à Iekaterinbourg, dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918. Cette tuerie, qui devait du passé faire table rase, sera perpétrée par la tchéka locale sous les ordres de Iakov Iourovski, lui-même né dans une famille juive orthodoxe. Onze personnes trouveront la mort: le couple impérial, ses cinq enfants et des membres de leur personnel.
L’avancée des forces contre-révolutionnaires avait fait redouter aux bolcheviques une éventuelle libération du tsar et Iourovski avait reçu de Moscou le message suivant : « Informé de la menace que font peser les bandits tchécoslovaques sur la rouge capitale de l’Oural et prenant en considération le fait que le bourreau couronné, en se dissimulant, pourrait échapper à la sentence du peuple, le Comité exécutif, exécutant la volonté du peuple, a décidé de fusiller le ci devant tsar Nicolas Romanov, coupable d’innombrables crimes sanglants. »
Pour honorer sa mémoire, et commémorer ce haut fait, la ville de Iekaterinbourg porta le nom de Sverdlovsk jusqu’en 1991, date à laquelle elle reprit son ancienne dénomination.
Sverdlov ne survivra pas longtemps à ses victimes – et cette fois Staline n’y sera pour rien – car l’année suivante, en 1919, parcourant le pays durant la guerre civile, il est victime d’une épidémie de grippe espagnole et meurt dans la ville russe d’Oryol.
L’un de ses frères, Zinovi Pechkoff, eut plus de chance que lui et mourut tranquillement à Paris en 1966. La vie de ce personnage est un vrai roman. Né en 1884, il sera le protégé de Maxime Gorki, puis voyagera de par le monde, connaissant maintes aventures et s’engagera même dans la Légion étrangère. Il sera toujours hostile aux bolcheviques. Naturalisé Français, il deviendra diplomate, général et finira gaulliste convaincu. Il sera, entre autres, notre ambassadeur au Japon de 1946 à 1950. En 1952, le gouvernement le fait Grand Croix de la Légion d’Honneur, distinction qui touche au plus profond de lui-même le jeune voyou de Nijni-Novgorod qu’il fut jadis.
Il aura, à cette occasion, ces mots superbes : « Je savais bien que je serais tellement ému que je ne pourrais pas dire ce que je voudrais à cette occasion, tant je suis confus vis-à-vis de moi-même de recevoir cette suprême distinction. D’autres disent : récompense. La France n’a pas à me récompenser. C’est moi qui ne sais pas comment m’acquitter de toute sa bonté, de toute son indulgence pour mes très modestes services. C’est moi qui dois tout à la France. La France m’a adopté parmi ses fils, la France m’a permis de vivre utilement ma vie. La France m’a inspiré et donné ce grand bonheur, le grand honneur de Servir. Et celui qui sert la France sert en même temps tout ce qu’il y a de juste, tout ce qu’il y a de grand. La France donne à celui qui la sert la certitude de la clarté. »
Nous étions en 1952. Autant dire sur une autre planète.
* * *
MOISSEI OURITSKY
Voilà encore un révolutionnaire qui promettait beaucoup, avant que sa carrière ne soit prématurément interrompue alors qu’il oeuvrait pourtant à l’édification d’un monde meilleur.
Moïssei Ouritsky naît en 1873 dans une famille juive d’Ukraine et fait ses études à l’Université de Kiev dont il sort diplômé en 1897. Ce qui prouve, au passage, que dans cet empire tsariste si follement antisémite, on pouvait, même juif, faire des études normales à l’université.
Et même voyager, puisqu’il se rend au Congrès socialiste de Londres en 1903 et collabore, de Scandinavie, au quotidien socialiste internationaliste Naché Slovo (Notre parole), publié à Paris. Il est alors menchevik.
En 1917, on le retrouve en Russie où il rallie les bolcheviks et se fait élire au Comité central du Parti en juillet. A ce titre, il participe activement, avec Trotsky, à la révolution d’octobre.
Dès décembre 1917 est créée la Commission extraordinaire panrusse pour la répression de la contre-révolution et du sabotage, plus connue sous le doux nom de tchéka. La police secrète bolchevique va désormais faire régner la terreur et accumuler les crimes, reléguant les activités de l’okhrana, l’ancienne police secrète tsariste, au rang d’aimables divertissements.
Ouritsky devient le chef de la tchéka de Petrograd (Saint-Pétersbourg), mais hélas – pour lui – il se fait assassiner le 30 août 1918 par un coreligionnaire, l’étudiant socialiste-révolutionnaire Leonid Kannegisser, désireux de venger l’exécution d’un ami. Il n’aura de ce fait pas eu le temps de démontrer l’étendue de ses talents.
Il se trouve que le même jour, un attentat sera dirigé contre Lénine. Les deux agressions ne sont pas liées, mais elles serviront néanmoins de point de départ à la Terreur rouge.
Dès le lendemain, 31 août 1918, on pourra lire dans la Pravda ce véritable appel au meurtre: « Travailleurs, le temps est venu pour nous d’anéantir la bourgeoisie, sinon vous serez anéantis par elle. Les villes doivent être implacablement nettoyées de toute la putréfaction bourgeoise. (…) L’hymne de la classe ouvrière sera un chant de haine et de vengeance ».
Un décret du 5 septembre « légalise » le déferlement de haine, de violence et de meurtres qui va désormais s’abattre sur tous les « contre-révolutionnaires ». Ce qui est alors projeté, et mis en chantier, c’est l’extermination pure et simple de certaines classes de la société, déclarées indignes de vivre. Des milliers, voire des dizaines de milliers, de victimes périront durant le seul automne sanglant de 1918.
(plus haut : emblème de la tchéka : épée et bouclier)
* * *
GRIGORY GIRSH YANKELEVICH BRILLIANT dit SOKOLNIKOV
Il naît dans une famille juive d’Ukraine en 1888 et rejoint les bolcheviques dès 1905, à l’âge de 17 ans. Il partira ensuite pour la France et fera ses études à la Sorbonne dont il sortira diplômé en droit et en économie. Ce qui m’amène à faire la même réflexion que précédemment, pour Ouritsky. Même juif, dans l’empire tsariste, on pouvait donc voyager et apparemment avoir les moyens de faire ses études à l’étranger. Etonnant pour un pays aussi furieusement antisémite…
Bref, il rentre en Russie avec Lénine en 1917, dans le fameux train qui amènera tous les bacilles de la peste à pied d’œuvre. Il est élu membre du Comité central du Parti, puis du Politburo dès sa création.
Preuve de son importance au sein de l’appareil révolutionnaire, c’est lui qui signe pour la toute nouvelle république bolchevique le traité de Brest-Litovsk, mettant fin à la guerre contre l’Allemagne, en mars1918.
A partir de la mi-1918, on le retrouve dans plusieurs conseils militaires révolutionnaires de divers régiments de l’Armée rouge, où il sera distingué par Trotsky. Il partira ensuite en mission au Turkestan, vaste région d’Asie centrale où il est chargé d’installer durablement le nouveau pouvoir. De fait, le Turkestan ne tardera pas à devenir l’une des républiques d’URSS.
De retour à Moscou en 1921, Lénine lui confie le poste sensible s’il en est, de commissaire du peuple aux finances, qu’il occupera jusqu’en 1926. C’est lui qui sera chargé de la difficile restructuration des systèmes financier, fiscal, etc, dans le contexte de la NEP, nouvelle politique économique décidée par le pouvoir. Il pourra donc utilement se servir de ses diplômes acquis à la Sorbonne. C’était déjà lui d’ailleurs, qui dès la révolution d’octobre, avait dirigé la nationalisation des banques.
En 1918, il avait écrit dans la Pravda un article intitulé Mauvaises finances, bonne révolution, dans lequel il soutenait que l’ordre ancien devait être balayé et que le chaos financier aiderait à cimenter la révolution. A présent, victorieux, il ne tarde pas à se rendre compte que de mauvaises finances font en réalité une bien mauvaise révolution.
C’est une fuite en avant qui commence, les bolcheviques imprimant pour donner le change des tonnes de roubles à tour de bras. En 1922, Sokolnikov informe le 10e Congrès des soviets que l’Etat n’a quasiment aucun revenu et que 98% de ce qui est dépensé a été imprimé en monnaie « fictive », sans aucune contrepartie économique.
Après la mort de Lénine, il est entraîné comme les autres dans de sombres luttes de pouvoir. Staline s’empressera de l’éloigner et lui confiera à cet effet la fonction d’ambassadeur des soviets à Londres, en 1929. Il sera ensuite rappelé au pays et, son étoile définitivement pâlie, fera partie de la charrette du 2e procès de Moscou, en 1937. Accusé de conspiration contre Staline, il est condamné à 10 ans d’emprisonnement.
Mais il ne les fera pas car il est assassiné par le NKVD dans sa prison, en mai 1939.
Petite touche d’humour, comme quoi les communistes français se foutent réellement de la gueule des citoyens et sont les pires MANIPULATEURS ET ASSASSINS ; Regardez plutôt et jugez par vous même :
Remarque : Vous pouvez observer que Démocratie et Socialisme rimes avec Staline… Et ils osent parler de paix… Ah mais oui, j’oubliais que pour eux le génocide de 9 MILLIONS d’Ukrainiens, cela ne compte pas, ils n’étaient que des Goys… (d’ailleurs le gouvernement français ne veut pas reconnaitre cet horrible génocide, mais lobotomise les français avec la shoah…).
Et puis n’oubliez pas que ces gens là se croient au dessus de tout et d’ailleurs il suffi de regarder le leader des pseudos gauchistes qui sont les pires fascistes comme par exemple ce Mélanchon qui est un Franc-Maçon du Gd Orient et SIONISTE et qui a été le premier à refuser que les hommes politiques français soient « clean » dans leur comptabilité. Normal, ce type qui n’a JAMAIS réellement bossé de sa vie à de nombreux biens et il cumule les mandats…. Et ça, il ne veut surtout pas que cela se sache !
Et ensuite il ose dire qu’il comprend le peuple… Sacré bouffon à la solde de la pensée unique made in zion…
Le pire dans tout cela c’est qu’en 2013, rien n’a changé et pour preuve : Hollande au meeting de Limoge, le vendredi 27 avril 2012 a déclaré ouvertement : « Il y a une culture communiste et je voudrais lui rendre hommage… ».
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:11
NOTE AKASHA/ Bonjour les gens Au vue de l'actualité chargée niveau UE, se sera un long post agrémenté de reportages que je vous ais concocté. Il sera intéressant aussi bien pour les aguerrit qui pourront profiter des dernières news. Et les curieux qui aimeraient accroître leur connaissances sujet à l'UE pourront quand à eux bénéficier d'une série de très bon reportages. Sinon au niveau de ces fameuses élection européenne, nous pouvons déjà nous rendre compte compte de l'arnaque dont elle représente...Tout était prévu...Une fois encore, le traité de Lisbonne comportait des alinéas bien pratique...
Les 7 raisons européennes d’un cri de colère
Le résultat des élections européennes promettait d’être sévère pour les partis traditionnels dans l’ensemble de l’Europe. Il est au-delà de tout ce qui avait été anticipé. C’est un vrai cri de colère qu’ont exprimé les peuples européens. Ici même, ce vote protestataire n’est pas celui d’une France peureuse et conservatrice, il est celui de la France des ouvriers, des agriculteurs, des artisans, des jeunes de moins de trente-cinq ans, de la France qui veut travailler et qui souffre.
La campagne qui vient de se dérouler a mis en évidence au moins sept raisons pour lesquelles les dirigeants européens doivent de toute urgence corriger la trajectoire de leur politique :
1/ L’austérité pour seul horizon. Depuis le printemps 2010, les dirigeants européens ont décrété que la zone euro faisait face à une crise de la dette publique de grande ampleur alors même que dans tous les pays en difficulté, sauf en Grèce, la crise est venue d’un excès de dette privée. En faisant une erreur de diagnostic et donc de thérapie, les dirigeants européens conduisent l’Europe dans une impasse, celle de la croissance zéro et d’un chômage des jeunes absolument indigne.
2/ Le corset de l’euro. La campagne électorale a permis de sortir du débat stérile autour de l’affirmation traditionnelle « être contre l’euro, c’est être contre l’Europe ». Le débat est enfin venu sur le terrain économique. Il va se poursuivre. Si l’on veut que l’euro cesse d’attiser les divisions, il faudra réformer son système monétaire, introduire de la flexibilité, autoriser une révision des parités nationales tout en maintenant l’euro comme monnaie d’échange à l’extérieur.
3/ L’Union, zone de dumping social. En pleine campagne du référendum de 2005 avait été évoquée la menace du plombier polonais… Véritable fantasme, avait-on dit ! L’histoire des dix dernières années a montré que nos concitoyens voient décidément plus clair que leurs dirigeants. Élargir l’Union de quinze États à vingt-huit n’aurait dû se faire qu’en imposant le respect d’un socle social, non en organisant une confrontation généralisée.
4/ Un traité pour les multinationales. Le silence des gouvernements devant l’initiative de la Commission et du Parlement européen consistant à engager une grande négociation transatlantique afin de pousser les feux vers le libéralisme mondialisé, au moment même où celui-ci parait discrédité par la crise financière, a quelque chose de surréaliste. En 1997, Jacques Chirac et Lionel Jospin avaient courageusement mis fin à la négociation de l’AMI (Accord multilatéral sur l’investissement), qui était pourtant sur le point d’aboutir. À cette époque, il était déjà question d’autoriser les multinationales à attaquer juridiquement les États.
5/ Le fiasco écologique. Le marché des droits à polluer, instauré il y a une dizaine d’années par l’Union européenne pour faire face au réchauffement climatique, est le symbole d’une politique totalement inefficace car reposant sur des mécanismes de marché et non sur une taxe carbone européenne. Rien n’a été fait pour corriger ces errements alors même que les rapports alarmants se multiplient.
6/ Schengen. Des libéraux aux progressistes, tout le monde s’accorde sur le fait que la politique européenne d’immigration ne peut se réduire à la suppression des frontières nationales. Qu’attend l’Union européenne pour définir enfin une politique commune en matière d’immigration ?
7/ L’engrenage ukrainien. Même si cet élément n’a pas joué de manière significative dans le scrutin, il y a un décalage incontestable entre l’activisme des dirigeants européens et l’aspiration pacifique de nos concitoyens. En 2013, la Commission a agité au dessus de l’Ukraine le hochet des aides financières pour des montants très supérieurs à ceux que proposait la Russie et la diplomatie de la surenchère a continué avec les sanctions et la mise à l’index de Poutine. Il est urgent de prendre des initiatives pour apaiser les tensions.
Sur tous ces sujets, nos concitoyens ont le sentiment de ne pas avoir été entendus. D’où leur cri de colère. Et voilà que certains proposent de remédier aux dysfonctionnements actuels en faisant un saut fédéral, en prenant un pari plein de risques, source de nouveaux conflits. La réponse au malaise actuel réside dans une profonde réorientation de la politique européenne, pas dans une fuite en avant.
Crise systémique, on se rapproche ! - « Les taux d’intérêt négatifs de la BCE. Une première historique ! »
Rassurez-vous mes amis, un taux négatif ce n’est pas vous payer pour emprunter, ce serait un beau cadeau et n’oubliez jamais que les États et encore moins les banques sont là pour vous faire des cadeaux. Non, ce qu’ils vous font ce sont les poches…
L’information du jour c’est donc évidemment les annonces remarquées et remarquables de Mario Draghi, le gouverneur de la Banque centrale européenne, l’institution qui veille consciencieusement à la ruine de tous les États membres.
À ce rythme, notre agonie risque d’être encore un peu plus longue puisque c’est de nature à faire « tenir » ce système moisi un peu plus longtemps encore. Mais au bout du compte, tout cela finira mal et l’estimation donnée par Jacques Attali d’une durée de 18 mois avant la prochaine grande crise me semble fondamentalement l’échéance sur laquelle nous baser pour notre préparation personnelle.
La déflation est bien là !
[Mario a beau tourner autour du pot, il est évident que la déflation n’est pas un risque à venir mais un problème avéré./u] La déflation est là et d’ailleurs Draghi se prépare à ce qu’elle soit là encore longtemps.
La raison est simple. Comme je l’ai expliqué à de multiples reprises, avec l’euro aucun pays ne peut faire ce que l’on appelle une « dévaluation monétaire » pour retrouver de la compétitivité. Pour en retrouver, la seule solution est la dévaluation salariale, c’est-à-dire la baisse généralisée du niveau des salaires comme c’est le cas en Grèce (le pays le plus en avance si l’on peut dire), en Espagne, au Portugal, en Italie et même en France dans une moindre mesure pour l’instant (c’est plus un gel des salaires avec augmentation du chômage et une légère baisse du salaire réel en raison de la hausse des impôts et des prélèvements).
Lorsque les salaires baissent, il est évident qu’un phénomène déflationniste ne peut qu’avoir lieu. C’est une évidence économique.
Il faut donc comprendre que la seule solution pour éviter la déflation ce n’est pas fondamentalement de baisser les taux mais bien d’augmenter les salaires.
Les causes profondes de ce phénomène c’est évidemment l’euro et le carcan qu’il représente mais pas uniquement. Dans une économie mondialisée et sans barrière de protection afin de lutter contre les phénomènes de concurrence déloyale liés à des distorsions de salaires évidentes, nous ne pouvons arriver qu’à un ajustement généralisé vers le moins-disant salarial et social. C’est exactement ce qu’il se passe puisque nous nous refusons à imposer des droits de douane.
Nous ne pouvons donc vivre qu’une déflation majeure, renforcée qui plus est par des aspects démographiques eux-aussi déflationnistes.
Les mesures annoncées par Mario Draghi
Elles sont globalement au nombre de trois.
1/ Le principal taux d’intérêt directeur passe de 0,25 % à 0,15 %. En gros, nous allons pouvoir emprunter un poil moins cher de l’argent que nous ne voulons pas emprunter puisque nous ne sommes pas sûrs de pouvoir le rembourser en particulier pour ceux qui n’ont pas de visibilité sur leur emploi. Cela ne changera donc pas grand-chose. Je n’emprunte pas parce que les taux viennent de baisser de 0,10 %, j’emprunte parce que j’en ai besoin ou parce que je vais réaliser un investissement rentable. Retenez donc que le taux directeur est celui qui fixe en gros le prix d’emprunt de l’argent.
2/ Le taux de dépôt de la BCE, lui, est devenu carrément négatif et c’est une grande première historique pour la BCE. Il y a bien eu quelques expériences de ce genre il y a quelques années en particulier dans des pays nordiques, mais cela n’a pas réellement fonctionné. Disons que sur ce sujet-là nous n’avons pas de recul suffisant pour être affirmatifs dans nos appréciations. Néanmoins, mon point de vue est que là encore, cela ne va pas fonctionner.
Avant de vous expliquer pourquoi, expliquons ce qu’est le taux de dépôt. Lorsqu’une banque commerciale comme la Société Générale ou la BNP dispose d’un excédent de trésorerie, elle peut prêter ces fonds par exemple à d’autres banques qui, elles, seraient en manque ponctuel de liquidités. Le problème c’est que depuis 2007 plus personne n’a confiance en personne, donc les banques en excédent déposent leur argent directement à la BCE qui, jusqu’à présent, rémunérait ses fonds (bien que de moins en moins).
Désormais, une banque qui placera son argent à la BCE aura moins à la sortie de son placement qu’à son entrée. En clair, les banques vont devoir payer pour placer leur épargne à la BCE !!
L’idée c’est de forcer les banques en excédent à prêter et à financer l’économie… enfin officiellement !
Pourquoi cela ne va sans doute pas marcher ?
Les raisons sont multiples. Tout d’abord, le problème de fond est la confiance. Certaines banques préféreront perdre très légèrement plutôt que d’aller prendre des risques inutiles.
La réalité c’est que les banques vont préférer prêter à des États surendettés et en situation d’insolvabilité théorique pour la raison simple que la BCE devrait intervenir en cas de pépin grave (en tout cas c’est le pari), donc plutôt que de financer l’économie réelle, moi banquier, je préfère prêter mes sous à l’Espagne à moins de 3 % !! Et c’est d’ailleurs exactement ce qu’il se passe depuis quelques semaines où nous constatons un effondrement des taux d’emprunts des États, ce qui constitue une énorme bulle obligataire.
Évidemment, 3 % cela rapporte plus que de payer 0,10 % !! Le calcul est donc vite fait pour nos rapaces de banquiers.
Enfin, certes les banques se montrent réticentes à financer l’économie réelle, en revanche ce n’est qu’une partie de ce problème. Il y a l’offre de crédit (côté banque) mais il y a aussi une demande de crédit (côté client). Or la demande de crédit est orientée dramatiquement à la baisse depuis plus de deux ans. La raison est simple. Les particuliers, qui ont peur pour leur emploi, ne veulent pas emprunter. Logique. Les entreprises, qui n’ont pas de visibilité, ne veulent pas investir… donc elles n’empruntent pas. Logique aussi.
Enfin, et c’est le dernier élément, les banques garderont tout simplement leur argent sur leur propre compte et préféreront plutôt ne rien faire que d’en perdre !
3/ Comme nous l’apprend la dépêche dont je vous mets le lien source, « selon les analystes, il pourrait annoncer entre autres un nouveau crédit à long terme (LTRO) aux banques, soumis cette fois à la condition qu’elles prêtent à leur tour contrairement à deux LTRO à trois ans lancés précédemment par la BCE ». C’est le fameux « crédit easing » européen que j’avais déjà évoqué à plusieurs reprises et qui se précise. Cependant, Mario Draghi garde des « cartouches » et des munitions pour plus tard et continue sa politique qui, essentiellement, vise simplement à gagner du temps. Pour quoi faire ? Nul ne le sait. Disons que nous gagnons du temps ou plus précisément nous achetons du temps non pas tant pour ce que cela nous permettra de faire que pour ce que cela nous évitera de vivre.
Nous n’en sommes plus, et depuis longtemps, à vouloir améliorer la situation puisque nous n’avons rien fait depuis 7 ans pour changer véritablement les modes de fonctionnement de notre système. Nous en sommes juste à vouloir éviter les conséquences désastreuses d’un effondrement et les autorités tentent désespérément d’organiser une lente descente plutôt qu’une chute violente.
Je laisse donc le mot de la fin qui m’a fait beaucoup rigolé à Carsten Bzreski, économiste de la banque ING, qui a déclaré à propos des annonces de Mario Draghi que :
« Mais cela aidera-t-il à faire repartir l’économie ? Probablement pas mais la BCE a montré sa détermination et sa capacité à agir » !
Ce qui peut être traduit par un lapidaire « ce que fait la BCE ne servira à rien mais tout le monde fait semblant de croire que ce que l’on fait sera efficace » ! Si la situation n’était pas aussi dramatique, ce serait drôle.
Ajoutée le 12 déc. 2013 Cette conférence de François Asselineau a eu lieu à Bourg-lès-Valence le 23 novembre 2013.
Tirant parti de ce qu'il n'y a pas eu de conflit armé, en effet, entre la France et l'Allemagne depuis 1945, la propagande européiste nous assure que cette situation heureuse découle indubitablement de la construction européenne et que celle-ci ne saurait donc être remise en question, sauf par de dangereux va-t-en guerre. Pour beaucoup de Français, cet argument selon lequel « l'Europe, c'est la Paix » est d'autant plus intimidant qu'il semble incontestable.
Pourtant, cet argument selon lequel « l'Europe, c'est la Paix » est à la fois faux et très dangereux. Car, comme bien souvent dans l'histoire des hommes, une construction politique prétendument porteuse de paix est en train de nous conduire à la guerre.
Cette conférence, sans équivalent sur toute la scène politique française, démontre que le faisceau de causes qui a entraîné le monde dans la catastrophe de la Première Guerre mondiale se retrouve hélas quasiment à l'identique sur une autre échelle géographique. Paradoxe cruel, c'est ainsi la prétendue « construction européenne » qui risque de nous entraîner dans une Troisième Guerre mondiale !
Comme disait le philosophe français Blaise Pascal dès le milieu du XVIIe siècle, « L'homme n'est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête. »
Ajoutée le 16 juin 2013 François ASSELINEAU s'est rendu pendant 2 jours en Belgique, à l'invitation de nos adhérents et sympathisants Belges ou Français expatriés.
Après Namur le 15 mai 2013, le président de l'UPR était invité, le jeudi 16 mai 2013, à prononcer sa conférence "LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE EST-ELLE ENCORE DÉMOCRATIQUE ?" dans l'une des plus prestigieuses universités de Belgique et d'Europe : l'Université Libre de Bruxelles (ULB).
Conférence de François Asselineau du 22 septembre 2012 lors de la première Université de l'UPR près du lac d'Annecy. Pour des raisons techniques les 10 premières minutes n'ont pas été filmé, elles ont donc été remplacé par le son et le powerpoint de la conférence. De même la qualité de l'image est médiocre comparée à ce que nous avons pris l'habitude de proposer. Toutes nos excuses.
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Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:15
Qui gouverne RÉELLEMENT la France et l'Europe
Voici une la version remasterisé de la conférence de grande qualité et hautement importante « Qui gouverne RÉELLEMENT la France et l'Europe », réalisée par François ASSELINEAU et ses équipes en avril 2012. Elle décrit les mécanismes régissant les véritables relations entre la France, l’Europe et les États-Unis. Retraçant l’histoire de la construction européenne à travers celle des États-Unis, cette conférence nous dévoile par des preuves irréfutables, des sources et des références précises, les véritables liens et stratagèmes mis en place par des personnes peu scrupuleuses, n’ayant pour but que d’étendre l’impérialisme américain par la méthode dite du “despotisme éclairé”. Confisquant du même coup la véritable souveraineté de nombreux pays européens tel que le nôtre, ces méthodes despotiques sont étayées tout au long de la conférence par des références précises provenant des dossiers déclassifiés des Etats-Unis durant les années 1940-50-60.
Une conférence passionnante qui participera peut être à enrichir votre vision du monde, comme à son habitude, François Asselineau nous tiens en intrigue tout au long de la conférence et ne lève le voile qu'a la fin. , bon visionnage.
Cette conférence est, en quelque sorte, un descriptif des pouvoirs transférés à l’UE et des pedigrees des responsables européens (BCE, CJCE, Commissaires européens, lobbys américains à la Commission, etc.). Vous ne verrez plus la géopolitique du monde de la même façon.
François Asselineau ne fait pas dans la langue de bois, il dit tout haut la vérité de notre système politique et c’est pour cela qu’il est aujourd’hui, comme il le dit, “mis au placard”.
Il réalise désormais de nombreuses conférences, afin de délivrer aux Français une authentique information concernant notre système politque.
Vous pouvez retrouver une partie de ses conférences sur son site www.u-p-r.fr
Sachez aussi, qui si vous disposez d’une salle pouvant accueillir au minimum une trentaine de personnes, François ASSELINEAU se déplace volontiers pour vous faire partager ses connaissances à travers une conférence.
Diplômé d’HEC et sorti vice-major de l’ENA en 1985, François ASSELINEAU n’est pas un plaisantin. Actuellement Inspecteur général des Finances, il a atteint le sommet de la hiérarchie administrative française. Il a exercé des responsabilités au plus haut niveau dans l’appareil d’Etat : nombreux voyages avec le président de la République, plusieurs cabinets ministériels, directeur de cabinet de Charles Pasqua, de Françoise de Panafieu, etc. Il a été nommé Délégué général à l’Intelligence économique au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie par Nicolas Sarkozy le 12 septembre 2004, poste dirigeant du ministère puisque ayant rang de directeur.
2°) C’est aussi un élu du suffrage universel puisqu’il a été élu Conseiller de Paris – sur son propre nom et sur la liste qu’il conduisait lui-même – en mars 2001 avec 15,8 % des voix en triangulaire dans le XIXe arrondissement (Rappelons que Conseiller de Paris est un poste qui correspond à Conseiller général du département Paris et Conseiller municipal de la Ville de Paris).
3°) Il a créé un nouveau parti politique, l’Union Populaire Républicaine (UPR), le 25 mars 2007. La déclaration de constitution et les statuts ont été déposés à la Préfecture de Police de Paris le 2 mai 2007 et publiés au Journal Officiel le 2 juin 2007.
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Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:17
Bonjour péair En se moment on asiste à une sorte de jeu d'échec, ou le pouvoir place ces pions de façon stratégique à occuper tout les post clé. Que se soit économique, militaire, politique ou même spirituelle, tout est lié... Nous voyons bien que se sont tous des jésuites. Ils contrôle tout et se même le sionisme dont ils en sont les pères et garant. Et si Cameron n'en voulait pas du Junker, c'est parce-qu'il connait très bien l'histoire de son pays...Remontez jusqu'à George trois et Napoléon, vous comprendrez...
Jean-claude Juncker: encore un jésuite à la présidence de la Commission européenne
C'est aujourd'hui que se joue l’élection de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne. Probablement une simple formalité. La Chose intéressante à savoir est que non seulement Juncker a déjà assisté aux réunions Bilderberg, notamment en 2011, mais surtout qu'il a été élevé chez les jésuites. Eh oui, un de plus. Cela fait déjà 10 ans que la commission européenne est dirigée par un ancien élève d'un établissement jésuite.
Étonnant n'est-ce pas? Et pourtant, on s'apprête à remettre le couvert pour quelques années de plus. Barroso, de l'université jésuite de Georgetown, est à la présidence depuis 2004. En 2014, voilà qu'arrive cette fois Juncker, ancien du lycée jésuite Michel-Rodange. Voici également une déclaration de Van Rompuy en 2012:
Van Rompuy: "j'ai mis en place mon rapport en très étroite collaboration avec José Manuel [Barroso], Jean-Claude [Juncker] et Mario Draghi. Je ne veux pas parler de lui par son prénom: cela donnerait l'impression qu'il appartient à notre groupe, ce qui n'est pas le cas. Notre seul lien, c'est que lui et moi avons fréquenté les écoles jésuites. C'est déjà un grand progrès, je trouve. Cela crée des liens incassables. Mario Monti a également étudié chez les jésuites, et Mariano Rajoy également. Donc, il y a une "Jésuite internationale". Je m'excuse auprès des autres, mais les femmes ont été exclues. Par contre mes quatre enfants, dont mes deux filles, ont fréquenté des écoles jésuites. Le monde a changé."
Ce même, Van Rompuy, ancien du collège jésuite Saint-Michel, a été élu en 2010 à la tête de la présidence du conseil européen. Quand à Mario Draghi, ancien de l'institut jésuite Massimiliano Massimo, il a prit la tête de la BCE en 2011. Nous avons donc trois anciens élèves jésuites, dont Van Rompuy indique qu'ils font partie de la "jésuite internationale", qui contrôlent les 3 instances européennes les plus influentes. Pour ceux qui penseraient que cela peut être le fruit du hasard....eh bien non. Avant Draghi, c'était Trichet qui présidait la BCE, un ancien du lycée jésuite Fénelon Sainte-Marie. Avant 2004, qui présidait la commission européenne? Mario Prodi, qui a déjà participé en guest star à des conférences organisées par des jésuites.
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Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:18
Bonjour péair Avec cette crise systémique qui nous pend au dessus de la tête. Il est évident que les instance européenne (cf FMI), Ils continuent de trouver des mesures restrictives afin de limiter la casse...Enfin pour les grande castes, pas pour nous... Et qui dit mesure, dit gratter notre argent. Et pour le moment sa donne beaucoup dans nos petites économie ! Il y a peu ils annonçaient avoir débloqué plus de 500.000.000 d'euro (de mémoire) pour la relance, mais il semblerait que chez eux la relance n'ait pas la même signification, en effet cet argent restera bloquer à un certains niveau. Sinon là on reparle qu'en cas de crise majeur, ils pourraient aller mettre la main dans nos poche !! Au fait elle aimerait pouvoir aller taper dans la caisse épargne des petits vieux qui ont travaillé toute leur vie pour se forger un petit capital...Donc ne vous tracassez pas, votre fortune, c'est Christine qui la garde !
Saisie des comptes bancaires : Le FMI revient à la charge
Le quotidien allemand Die Welt rapportait hier que le Fonds monétaire international (FMI) a publié le 22 juin un nouvel appel à se servir dans les comptes bancaires des épargnants pour payer les dettes des Etats (une fois que ceux-ci auront bien entendu renfloué les produits dérivés des banques).
« Le FMI prépare une nouvelle ronde d'expropriation pour les épargnants », titrait Die Welt hier. Le journal décrit l'opération ainsi :
Un plan du Fonds monétaire international prévoit que la réorganisation des dettes sera plus rapide et appliquée de manière plus radicale à l'avenir. Ceux qui seront affectés seront, en premier lieu, les détenteurs d'assurance-vie et les fonds de retraites.
Même si les « experts en obligations de la Société Générale » cités par le quotidien s'avancent en affirmant que « l'on reviendra sur ce document du FMI au cours des dix ans à venir », l'intention n'en n'est pas moins claire. « Le point fondamental est qu'une approche plus flexible sera adoptée. Ceci peut sembler une bonne chose a priori. Mais la conséquence sera qu'à l'avenir les créditeurs seront mis à contribution plus tôt et seront forcés de renoncer à des réclamations. En Europe, cependant, ces créditeurs sont essentiellement des détenteurs de polices d'assurance-vie et autres formes de fonds de retraite. »
Die Welt explique, pour ceux qui auraient du mal à reconnaître la nouvelle réalité, que le FMI entend à l'avenir « fournir son aide financière » que si la réorganisation de la dette d'un pays en difficulté implique une décote, et non pas si on se contente d'un seul rééchelonnement. Le journal ajoute que selon le FMI, le risque d'infection à d'autres pays ne sera plus un argument valable (comme pour le cas de la Grèce) pour empêcher qu'une réorganisation de ce type ne soit mise en œuvre.
Les conseils de Die Welt : investissez directement dans les entreprises, plutôt que dans des fonds de retraite et des plans d'assurance-vie, car vous ne pourrez pas empêcher le FMI de mettre sa menace à exécution. Autrement dit, fini l'épargne et l'assurance ! Il ne reste plus que la spéculation boursière...
Puisque la faillite d'un Etat découle le plus souvent d'une tentative de renflouer les banques en faillite, mobilisons-nous dès maintenant pour couper les banques en deux, avant qu'il ne soit trop tard.
Crise systémique les épargnants ne sont plus protégés en Europe
Plus le temps passe, plus on doit se rendre à l’évidence : Chypre a constitué une répétition générale, l’expérimentation d’un plan qui sera reproduit ailleurs. La déclaration de Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe, qui a parlé de « modèle », avant de se rétracter, s’avère donc vraie.
La Commission européenne, et plus spécialement Michel Barnier, le commissaire en charge des banques, prépare en effet une directive qui mettra à contribution les dépôts de plus de 100.000 euros en cas de sauvetage bancaire. L’intention de départ est louable puisqu’il s’agit de ne plus mettre à contribution les contribuables, mais cet argument ne constitue-t-il pas qu’un prétexte ?
La directive prévoit qu’en cas de faillite d’une banque, les pertes seront d’abord épongées par les propriétaires et les actionnaires, suivis des créanciers « juniors » et « seniors » puis, en troisième rang, les déposants au-dessus de 100.000 euros. C’est seulement si l’ensemble de ces contributions s’avérait insuffisante qu’interviendrait l’argent public, à travers le fonds de secours européen, le MES
Voilà pour la théorie, qu’en est-il concrètement ? Lorsqu’une banque affiche de mauvais résultats, les actionnaires en ont déjà payé le prix depuis longtemps ! Les grandes banques européennes ont déjà perdu environ 90% de leur valeur boursière depuis la crise (l’action Société Générale cotait 170 euros en 2006, 25 aujourd’hui, par exemple), il ne reste donc plus grand-chose de ce côté-là. Les créanciers ont également fait en sorte de partir. La seule vraie richesse qui reste, ce sont les comptes bancaires. Ils prendront donc sur eux l’essentiel de la ponction, il ne faut pas se faire d’illusion.
Mais les comptes de moins de 100.000 euros sont-ils bien à l’abri ? Certainement pas ! Il faut bien comprendre que les comptes bancaires chypriotes de moins de 100.000 euros ont été préservés parce que l’Europe et le FMI se sont engagés à apporter 10 milliards d’euros. Si la crise devait toucher un grand pays comme l’Espagne, l’Italie ou la France, ce n’est pas 10 milliards mais plusieurs centaines qu’il faudrait mobiliser. Qui peut croire que cela sera fait ? Qui peut croire que l’Allemagne fera exploser son endettement pour sauver les comptes bancaires des Espagnols, des Italiens ou des Français ?
D’autant que ceux qui détiennent des comptes supérieurs à 100.000 euros vont se dépêcher de les vider pour les répartir sur plusieurs comptes, et leur nombre va diminuer comme neige au soleil. Cette directive va aussi favoriser le bank run dès les premiers signes sérieux de crise.
En refusant de s’attaquer aux grands oligopoles bancaires et à l’opacité de leur fonctionnement, à cette logique du « too big to fail » qui encourage l’irresponsabilité, l’Union européenne évite les questions gênantes. Cette directive constitue surtout un aveu d’impuissance, et les épargnants en paieront le prix.
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Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:22
Bonjour, revenons un instant sur les accords signés de TISA qui pour moi est avant goût de TAFTA. (cf les accord de l'union transatlantique). Je pense qu'ils vont ainsi le faire passé en divers étapes pour que le peple européens ne s'en rendent pas compte. Au vue du fait qu'on aient beaucoup (trop ?) parlé de l'union transatlantique et soulever une vague d’inquiétude et de protestations. Déjà en France, ils préparent également le terrain avec le nouveau découpage des régions (VOIR ICI). Donc nous allons vers une ultralibéralisme en outrance, qui touchera jusqu'à nos service publique. Voyons voir ensemble :
Tisa : libéralisation, privatisation et dérégulation
C’est un accord commercial dont personne ne parle, négocié dans l’opacité la plus totale. 50 pays parmi les plus fervents défenseurs de la libéralisation discutent en ce moment de l’ouverture du « marché des services » à la concurrence internationale. Éducation, santé, transports, télécommunications, services financiers… Tout est sur la table des négociations. Sans que les citoyens ou parlementaires aient leur mot à dire. Les négociateurs, soumis à la forte pression des lobbys, sont cette semaine à Genève pour le 7e round de ces pourparlers internationaux qui pourraient gravement menacer les services publics et les tentatives de régulation du secteur financier. Enquête.
Ce pourrait être la fin des services publics, de l’eau, de l’éducation ou de la santé, la fin de toute volonté de réguler les marchés financiers ou de protéger les données des citoyens. Bref, une entrave encore jamais vue à l’exercice de la démocratie et au fonctionnement des politiques publiques. L’Accord sur le Commerce des Services (ACS) ou Trade in Services Agreement (TISA) est actuellement en cours de négociation entre une cinquantaine de pays [1], dont ceux de l’Union Européenne. Il a été lancé par les États-Unis et proposé à des pays membres de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), baptisé le groupe des « Vrais bons amis (des services) » (Really Good Friends). Interdire toute intervention des États
« Il s’agit d’une tentative de secrètement étendre les aspects les plus néfastes de l’infâme accord AGCS qui a suscité dans le passé des protestations mondiales », répond Rosa Pavanelli, secrétaire générale de l’Internationale des services publics (ISP). Selon cette organisation, qui fédère les syndicats du secteur et représente 20 millions de travailleurs, l’ACS limiterait la capacité des gouvernements à légiférer dans certains domaines, comme la sécurité des travailleurs, l’environnement ou la protection des consommateurs. « ’ACS s’inscrit dans cette nouvelle vague inquiétante d’accords commerciaux et d’investissement reposant sur des pouvoirs juridiquement contraignants qui institutionnalisent les droits des investisseurs et interdisent toute intervention des États dans un large éventail de secteurs indirectement liés au commerce L», décrit l’organisation internationale dans un rapport détaillé.
Verrouiller les privatisations
Autre problème : l’accord pourrait imposer aux autorités publiques une « obligation de neutralité économique » entre prestataires de services publics et privés, dénonce l’ISP. En clair, tout soutien financier apporté aux services publics devrait être ouvert au secteur privé. « Si dans un domaine, des services privés existent à côté des services publics (par exemple hôpitaux, écoles), les deux auraient droit aux mêmes subventions, au nom de la « concurrence libre et non faussée », explique le collectif Stop-Tisa. Ainsi, par exemple, une université américaine pourrait s’établir en Suisse et demander un financement à la hauteur des universités publiques, aux frais du contribuable ». Un État qui subventionne la construction d’un hôpital public devra-t-il bientôt financer également une clinique privée dans les environs ? Autant de critiques reprises dans un document de la Commission européenne qui fait la synthèse d’une consultation sur le sujet auprès des « décideurs et ONG ».
Note de la rédaction de Croah Une étape de plus vers la disparation des nations et des services publiques, et vers le transfert du pouvoir au profit des multinationales.
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai Dim 14 Sep - 18:22
Bonjour, Se sujet sur l'UE est décidément bien complet, un modèle du genre (sourire). Mais il ne pourrait l'être sans évoquer le cas de la Grèce, premier pays à être victime de se système, longuement dénoncé en ces pages. Ou du cas bien atypique de l'Islande :
Je vous proposes à présent, de découvrir une dame bien intéressante, son travaille vaut la peine d'être lu ou écouté, elle est juriste spécialisé pour les droits de l'homme. Je vous la présente :
Aude Mirkovic sur la Cour européenne des droits de l’homme
Aude Mirkovic présente « PMA, GPA – La controverse juridique »
La procréation médicalement assistée (PMA), encore réservée aux couples homme/femme, et la gestation pour autrui (GPA) sont désormais revendiquées par certains couples de même sexe. Si le gouvernement français a reculé sur la PMA pour les couples de femmes, la Cour européenne des droits de l’homme pourrait l’imposer au peuple français. Pour la GPA, déjà la circulaire Taubira du 25 janvier 2013 ordonne-t-elle aux greffiers de « fermer les yeux » et d’accorder la nationalité française aux enfants nés de GPA à l’étranger.
L’auteur, juriste, dresse un état des lieux : aujourd’hui, le droit accompagne le lien affectif et éducatif pouvant exister entre un adulte et un enfant. En revanche, admettre dans le droit français une filiation déconnectée de l’engendrement conduit immanquablement à des contradictions insolubles, à l’émergence d’un marché de la procréation, etc. Réalise-t-on qu’un enfant né par insémination avec donneur pourrait, légitimement et légalement, demander des comptes à l’État, au médecin, au conjoint qui a laissé faire, à la mère elle-même ? Savons-nous qu’un enfant de divorcés pourrait se voir imposer, comme troisième parent, le nouveau conjoint de son père ou de sa mère ? Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui veulent des arguments pour défendre d’abord l’intérêt de l’enfant.
L’auteur Aude Mirkovic est maître de conférences en Droit privé, à l’université d’Évry, et auteur notamment de Mariage des personnes de même sexe : La controverse juridique (Téqui, 2013).
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Dernière édition par orné le Lun 3 Aoû - 8:51, édité 1 fois
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Europe, Trilatérale, mondialisme, soyez un conspirationniste : tôt ou tard, vous serez forcément dans le vrai