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Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Ven 12 Sep - 1:11
Rappel du premier message :
Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...
Texte Akasha
Bonjour les gens Aujourd'hui vu que personne n'a encore parlé de la chute de votre gouverneMENT, j'aimerai vous donner mon analyse Pour commencer, il n'est pas normale qu'un gouvernement ayant un bilan aussi catastrophique garde la main, et est au centre de la formation du second. En Belgique dans le même cas de figure, c'est les élections anticipées..Aussi comment est-il possible que se soit le ministre sortant avec une cote de popularité aussi médiocre, soit nommé formateur et conserve son poste ? De plus votre président a lui aussi une cote de popularité avoisinant les 15%..Il est donc étonnant de le voir toujours à son poste prenant des responsabilités aussi grande....Il est donc évident qu'il s'agit d'une cabale comprenant deux volets. Premièrement il fallait évincer les éléments "subversifs en les personnes de Montebourg et Hamon. Eux qui ont osé critiqué ouvertement les décisions prisent sur la politique entreprise sur certains dossiers..Dont l'économie justement. Ainsi avons-nous vu proposer de redistribuer 1/3 des économies budgétaires aux familles les plus fragilisées (cf les la classe ouvrière et moyenne). Pour relancer le pouvoir d'achat. Il était aussi question de baisses d'impôts concernant les classes moyennes et populaires. Secundo, Hamon a critiquer la politique sur la réduction des déficits...Deuxièmement, Il fallait absolument placer Macron, c'est chose faire désormais...Pure produit de la politique atlantiste qui sera parfait pour poursuivre les négociation de la TAFTA (NDLR traité transatlantique). Monsieur Macron est issu des classe du fameux Young leader & French America (promotion 2012). Voilà un parfait technocrate qui pourra travailler en synergie avec l'UE afin de concrétiser le grand dessein étasunien. Il est bien de savoir que c'est déjà se genre d'institution plus où moins officielle qui travaille depuis des décennies à la formation de l'UE ultralibérale en équation avec celle des Etats-Unis...Nous sommes donc dans une logique de continuité ! (pour plus de renseignement sur les Young Leaders and co, consultez se sujet). Ou encore ici sur les pères fondateurs de l'UE avec les américains : Scandale: Gladio, le formatage de l'Europe par les réseaux fascistes et les USA. Bien ! Je poursuis, Donc vous voilà avec Macron sur les bras Je vais vous donner un scoop...Savez-vous qu'il était au Bilderberg 2014 Et voilà que quelques mois plus tard il est judicieusement placé, c'est beau non? Attendez, je n'ai pas fini Il a également entrepris ces études chez les jésuites tout comme Valls d'ailleurs..Et d'autres grands responsables de la politique européenne...Je poursuis, savez-vous qui était aussi au Bilderberg de cette année ? Fleur Pellerin !
Qui était de plus de la promotion 2012 des Young Leaders, incroyable non ? Heureusement que je suis là pour tout balancer Ah oui...(j'ai failli oublier, Macron était aussi adoubé d'une autre casquette, Il a également travaillé pour la banque Rothschild. Qui décidément est un véritable vivier de la classe politique internationale !
Pour terminer, je relaterai le jeu de la chaisse musicale, ainsi assistons-nous impuissant au plassement de pantin au servisse atlantiste...Bekasem remplace donc le déchut Hamon, elle pourra ainsi poursuivre sa politique dégueulasse entamer par son ami peillon et leur si cher théorie du genre... Fillippetti à la culture remplacée par Fleur Pellerin...et donc Montebourg évincé par Macron ! Enfin pour complêter le panier de crabe nous trouvons Patrick Kanner (troisième nouveau) et Marisol Touraine qui se partagent les anciennes attributions de Belkacem.
Texte et propos Akasha
Je termine par vous proposez quelques liens connexes :
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 50 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Dim 31 Juil - 8:52
FRANCE : vers la guerre civile
À deux reprises, le mois dernier,Patrick Calvar, patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a émis des craintes concernant une future « confrontation » en France.
En effet, « Nous sommes au bord d’une guerre civile », a affirmé le patron des services de renseignements, ajoutant : «Je pense qu’elle va avoir lieu. Encore un ou deux attentats et elle adviendra ».
Ainsi, on ne parle plus ici de conspirationnisme ou de complotisme, car cette fois, la sonnette d’alarme est tirée au plus haut niveau de l’État.
Qui aurait pu penser que notre nation se retrouverait dans cette situation explosive?
Comment en sommes-nous arrivés là ? Pour comprendre les raisons de cela, il faut revenir aux politiques menées par nos gouvernements successifs depuis des années, qui ont entrainé pour notre pays et ses dirigeants, une perte de souveraineté et un asservissement, au profit du sionisme international.
Cette progressive soumission s’est opérée à tous les niveaux :
– Économique : Avec la signature prochaine du traité de libre-échange transatlantique (TAFTA) entre l’Union européenne et les USA/Canada, qui mettrait en grand danger notre démocratie et placerait l’état sous la coupe des multinationales étrangères.
– Financier : Avec une dette publique abyssale et impossible à rembourser, qui place le pays et ses institutions sous la coupe des grandes banques, qui dictent alors les politiques à mener, au détriment des citoyens (loi du travail, etc..).
– Militaire : Avec une armée intégrée dans l’OTAN et donc sous commandement américain.
– Sécuritaire : Avec un « état d’urgence » permanent qui ne sert qu’à contrôler les masses et qui n’existe que grâce à un climat d’insécurité savamment entretenu (sinon comment expliquer l’incohérence consistant à organiser un championnat d’Europe de football dans un pays en état d’urgence !). Une situation d’exception qui permet à l’État d’agir en toute impunité en matière d’irrespect des droits de l’homme, sans risquer d’être attaqué devant un tribunal.
– Social : Avec le maintien de la majorité de la population (perfusée aux aides sociales) dans un état de précarisation, afin de réduire le peuple à l’état d’esclave moderne. Avec aussi le processus de destruction de la cellule familiale dans le but d’isoler les individus et donc de les affaiblir.
– Éducatif : Avec diverses réformes qui ne font qu’abaisser le niveau général d’instruction et ont pour conséquence d’abrutir nos enfants afin de mieux les contrôler.
– Géographique : Avec une régionalisation accrue qui morcelle l’État et l’affaiblit face à la puissance des grands groupes financiers et commerciaux, aux mains du sionisme international.
– Identitaire : Avec une dissolution de l’identité nationale et chrétienne, favorisée par une politique d’immigration massive (crise des migrants) ainsi qu’un dénigrement du sentiment patriotique et de l’histoire nationale. Et sur bien d’autres plans encore.
Cette situation a eu pour conséquence une prise de conscience populaire, suivie d’un ras-le-bol généralisé, qui placent aujourd’hui la France au bord de l’explosion.
Pourquoi plonger notre nation dans cette situation de faiblesse et d’insécurité qui rend la guerre civile inévitable? Pourquoi diviser ainsi les Français ?
Est-ce le but de ceux qui tirent les ficelles ? Ou alors leur sentiment de puissance les aveugle-t-il au point d’avoir l’inconscience d’amener notre pays vers un chaos général et total ? Le Parti Anti Sioniste n’a eu de cesse depuis sa création, de prévenir contre ce danger, et malheureusement, les évènements semblent aujourd’hui lui donner raison.
Il apparaît maintenant au grand jour que notre pays est colonisé, entièrement soumis aux intérêts des sionistes, et que le peuple français devient progressivement tel le peuple palestinien opprimé. Le Parti Anti Sioniste rappelle une nouvelle fois que nos politiciens, quelle que soit leur couleur politique, ne sont que des « saisonniers » au service de leurs maitres sionistes. Les Français l’ont bien compris, comme le prouve leur désaffection générale pour la politique ainsi que leur désaveu de nos pseudos dirigeants en qui ils n’ont plus aucune confiance. La solution alternative à cette situation catastrophique dans laquelle est plongé notre pays, consisterait en l’établissement d’une sixième république rompant totalement avec la précédente. Dans cette « nouvelle France », notre pays retrouverait sa souveraineté perdue et les nouveaux dirigeants auraient à cœur de préserver les intérêts des Français et non pas ceux de l’étranger, comme c’est malheureusement le cas depuis déjà trop longtemps.
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Dim 31 Juil - 9:17
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Je crois plutôt qu'on se dirige vers une religion républicaine si des attentas devraient se produire, c'est ce qui est programmé.La guerre civile n'est qu'un tremplin pour mettre en place la religion républicaine tant attendu par les FM.
Ça expliquerait aussi le comportement du pape qui en a plus rien a foutre des écrits biblique .
Quand il a dit que toutes les religions veulent la paix ,c'est comme s'il avait dit que toutes les guerres sont propres
A 2mn15 et 4mn,44 la vérité est dite
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C'est bien Dieu qui est attaqué, plutôt le père qui est attaqué
orné Modérateur
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 50 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Dim 31 Juil - 10:12
Bonjour Joseph, Bien vu, c'est une théorie que nous défendons depuis 2012 (nos début sur le net), C'est un plan de longue haleine, difficile de dire depuis quand exactement mais une chose est acquise depuis le début 1960 le plan a pris une forme concrète. C'est avec la Lucis Trust de Helena Blavatsky et Alice Bailey qui ont mis en place le New äge qui deviendra le modèle à suivre pour le remplacement des religions et toutes autre forme de spiritualité libre car calqué sur le modèle du luciférisme qui pour eux représente la connaissance. J'ai un document intéressent à se sujet qui laisse peu de place aux doutes quant aux intentions future du Vatican : JÉSUS-CHRIST LE PORTEUR D'EAU VIVE
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Dim 31 Juil - 21:32
A quand le nouvel age dans l'islam
Le new age c'est une soupe , un fourre tout spirituel
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Mar 27 Sep - 0:48
La France est en danger d’implosion réactionnaire et/ou de fascisation accélérée !
Georges GASTAUD
Fascisation et intensification des guerres, montée des tensions, au plan national et international, rentrée sociale et rentrée politique, après la fête de l’Humanité et le retour réussi dans la rue du mouvement social pour le retrait de la Loi Travail… la rédaction d’Initiative Communiste s’est entretenue avec avec Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF pour faire le point sur la situation en France
Georges Castaud – Oui, hélas. La France est bel et bien en danger d’implosion réactionnaire et/ou de fascisation accélérée. Sans parler ici des graves menaces sur la paix mondiale que fait peser le déploiement militaire agressif de l’UE/OTAN aux frontières de la Russie, la France est actuellement broyée, « malaxée » dirai-je même, par plusieurs « tenailles » politico-idéologiques. La tenaille politique principale, que le PRCF fut longtemps bien seul à dénoncer, prend le peuple français en étau entre les euro-désintégrateurs de nation du « Parti Maastrichtien Unique », le PMU (c’est-à-dire PS, LR, UDI et leurs satellites) et l’ultra-réaction de ce que nous appelions il y a peu l’UM’ Pen : nous entendons par là le bloc qu’alimentent les surenchères entre le FN et les LR, de plus en plus fascisants. Ce broyeur idéologique veut forcer le pays à « choisir » entre deux formes de mort déshonorante : ou bien la dissolution sans restes dans l’Empire euro-atlantique du capital (substitution des euro-Länder à la République une et indivisible, arrachage du français au profit de l’anglais « transatlantique », éradication des conquêtes de 1936 et du CNR, éradication du produire en France industriel et agricole, démantèlement des services publics et de la loi de 1905 séparant l’État des Églises...), ou bien le repli chauvin, raciste et grossièrement anti-Musulmans sans pour autant quitter réellement l’UE puisque Mme Le Pen, comme ses amis Viktor Orban (Hongrie), Jarosław Kaczynski (Pologne) et autres réactionnaires à la tête des pays baltes, de la Croatie, etc., veut seulement se « concerter » avec Berlin sur la sortie de l’UE : bref, agir à l’instar de Cameron qui, que l’on sache, est le perdant, et non le gagnant du référendum sur le BREXIT. Dans les deux cas, PMU « classique » ou UM’ Pen, le processus de fascisation se poursuivrait : car pour dissoudre le pays de 1789, de la Commune et du CNR dans l’Europe germano-étasunienne du capital, et pour le faire au seul profit de l’oligarchie capitaliste « française » et au détriment de 90% des Français, Hollande, Sarko ou Le Pen devront demain gouverner par ordonnances, interdire les manifs ouvrières, étrangler le droit de grève, museler la CGT, mettre au pas la jeunesse, resserrer la dictature médiatique : et avec Hollande et Valls, cette ligne liberticide est déjà sur les rails comme on l’a vu à l’encontre de la CGT et de ses alliés syndicaux !
Imaginons que la nation française termine son histoire, contradictoire mais non moins porteuse d’avancées universalistes (l’humanisme de Rabelais, l’Édit de Tolérance d’Henri IV, les Lumières et Rousseau, la Grande Révolution, les insurrections ouvrières et républicaines du 19ème, sans parler de Jaurès, du Congrès de Tours, de 36, de la Résistance antifasciste, des conquêtes communistes de 1945, de la grève de masse de Mai 68...) par une guerre civile inter-communautariste sur fond de xénophobie et d’intégrisme islamiste, quelle terrible victoire MONDIALE ce serait alors pour la réaction qui, dans les trois dernières décennies s’est déjà acharnée sur la Révolution d’Octobre (restauration contre-révolutionnaire du capitalisme à l’Est) et à la Grèce, berceau de la pensée libre depuis Thalès et Socrate... En réalité, le prétendu « suicide français » en cours est un assassinat de classe : pour écraser la classe travailleuse française, pour « thatchériser » nos acquis, en finir avec l’ « esprit frondeur » ancré dans notre pays depuis le Moyen Âge et surtout, pour asseoir en bonne place l’impérialisme français à la table du profit mondialisé, le MEDEF, le CAC-40 et leurs commis politiques ont largement engagé les travaux pratiques de la liquidation nationale. Il suffit pour s’en convaincre de lire le Manifeste du MEDEF intitulé « Besoin d’aire » (déc. 2011) et d’examiner les ACTES des grands capitalistes « français » sur les scènes industrielle (dépeçage d’EDF et d’Alstom par ex.), agricole (mise à mort de la petite et moyenne paysannerie au moyen des orientations européennes et des pratiques de la distribution capitaliste), linguistique (combien d’émissions sont désormais intitulées en anglais par l’audiovisuel public ?) et proprement politique (les « primaires » importées des EU et admirées par Pierre Laurent, tirent le pays vers la pire réaction !).
Ajoutons à ce sombre tableau que l’euro-séparatisme régionaliste monte doucereusement en puissance dans notre pays : en Catalogne, le pseudo-indépendantisme de la bourgeoisie barcelonaise (avec pour slogan : « Catalunya a new nation in Europe » : sans commentaire !) lorgne sur les Pyrénées-Orientales et cet irrédentisme est alimenté par le retrait de l’État-nation français qui coupe les subventions aux collectivités territoriales. En Corse, le sécessionniste Talamoni refuse illégalement de parler français au Conseil régional et, même si tous les autonomistes ne sont pas à mettre dans le même sac, le « On est chez nous ! » clamé à Sisco ne peut se dissocier des honteux slogans racistes « IFF » (I Francesi fora, « les Français dehors », qu’on voit à Bastia) et « Arabi fora » (« Arabes dehors ! », sic) qui déshonorent la langue corse. Combien de temps les « Bonnets rouges » bretons resteront-ils en sommeil, cette décomposition nationale étant favorisée par la contre-réforme territoriale qui démolit les départements, les communes et l’État-nation au profit des métropoles et d’une Europe des régions chapeautée par l’OTAN et par le Traité transatlantique : car on peut parier gros que les négociations sur le TIPE reprendront de plus belle après les élections françaises et allemandes, lesquelles forcent très provisoirement les gouvernants « nationaux » à adopter des postures patriotiques...
Du point de vue marxiste, c’est-à-dire d’un point de vue de classe intégrant la référence à l’anti-impérialisme et la revendication universaliste du droit égal de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes, il n’y a rien de paradoxal à constater que l’euro-dissolution fascisante de la France avance du même pas que les ingérences néocoloniales au Mali, en Syrie, en Libye ou en Ukraine. Comme disait Engels, « un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre ». Il faut donc conjuguer le patriotisme républicain à l’internationalisme prolétarien, le drapeau rouge au drapeau tricolore, l’Internationale à sa sœur aînée, la Marseillaise, pour combattre le racisme et les ingérences néocoloniales, et pour dénoncer l’auto-phobie nationale – ce cosmopolitisme bobo qui enduit de rose la casse de la nation, de sa langue, de sa production et, in fine, de sa classe ouvrière, de sa paysannerie laborieuse et de ses intellectuels progressistes.
Initiative Communiste – Cette vision n’est-elle pas trop pessimiste ? Existe-t-il des moyens de contre-attaquer ?
Georges Gastaud – Comme le disaient Romain Rolland, et après lui, Gramsci, « pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté ! ». Cassandre n’avait pas tort d’annoncer la prise imminente de Troie, ce sont les Troyens qui eurent tort de ne pas prendre les dispositions nécessaires pour interdire à l’ennemi d’introduire son Cheval dans la Cité. Quand on voit les périls, on peut les combattre, et c’est ce que faisait le jeune PCF des années trente qui préparait ainsi, éditoriaux d’Aragon et de Gabriel Péri en tête, la Résistance et la Renaissance patriotiques, antifascistes et populaires. D’autant que le peuple de France est riche d’une incroyable tradition rebelle ; rappelons la phrase du déporté-résistant, syndicaliste CGT et ministre communiste que fut le grand Marcel Paul, créateur d’EDF à la Libération : « il y a en France un noyau révolutionnaire indestructible » ! Et surtout, le printemps 2016 a vu le réveil prometteur du syndicalisme de classe et de masse avec l’émergence d’une avant-garde de militants syndicaux aspirant au tous ensemble, résistant à la violence antisyndicale (l’État policier mais aussi, celle bien souvent, des casseurs instrumentalisés) et avide de contre-attaquer sur l’ensemble des contre-réformes...
Sur la base de cet élan de classe, il faut briser plusieurs verrous qui bloquent la convergence des luttes. D’abord, faisons sauter le tabou de l’euro-béatitude syndicale. Non seulement la CES n’est pas un allié potentiel pour fédérer les luttes en Europe, mais c’est une courroie de transmission de Bruxelles, d’où est venue la Loi dite El Khomri. Non seulement le Parti de la Gauche Européenne présidé par Pierre Laurent n’est pas un outil permettant de fédérer les progressistes d’Europe, mais il est un satellite « rose vif » de cette social-eurocratie dont le seul but est de sauver la « construction » européenne tout en feignant de critiquer la seule « austérité », qui n’est qu’une conséquence. Tous SAVENT pourtant qu’une réorientation progressiste de l’UE est impossible puisque le socle de l’UE est la supranationalité libre-échangiste et néolibérale qui définit l’Union comme « une économie de marché ouverte sur le monde dans laquelle la concurrence est libre et non faussée ». Non seulement ce cadre totalitaire prohibe le socialisme révolutionnaire (les partis communistes sont pourchassés dans nombre de pays européens !), mais il est conçu comme une assurance-vie du capital contre toute forme de nationalisation démocratique : impossible de nationaliser franchement Alstom, d’exproprier les actionnaires prédateurs qui le dirigent, de diriger vers Alstom les commandes de la SNCF et de la RATP, sans sortir du carcan européen : toutes les jérémiades des « eurocommunistes » du PGE (communistes en paroles, sociaux-maastrichtiens en fait) sur l’introuvable « Europe sociale » ne pourront pas éternellement cacher cette évidence.
En réalité, si l’on veut vraiment fédérer les luttes des services publics, de l’industrie privée, des éleveurs en lutte ou des taxis écrasés par l’ubérisation, l’UE doit en quelque sorte servir de « critères de convergence au négatif » car, sans que cela ne dédouane Hollande et les autres gouvernements (anti-)nationaux d’Europe, ce sont Bruxelles et Francfort qui orchestrent la casse nationale, sociale et démocratique à l’échelle continentale, en témoigne la volonté la volonté de créer une « armée européenne » intégrée à l’OTAN dont la tâche n°1 sera de briser les insurrections populaires inévitables qui vont surgir en Europe contre l’UE. Sans retomber dans le mortifère « syndicalisme rassemblé » derrière la CFDT jaune, il faut aussi relancer le front intersyndical sur une plate-forme et sur un calendrier militant qui permettent de lutter à la fois pour l’emploi, les salaires, les services publics et la protection sociale. Sans se subordonner aux échéances électorales politiques ou professionnelles et en évitant si possible que le temps fort des manifs centrales de combat à Paris ne coïncide systématiquement avec la veille des vacances scolaires, car l’alliance de combat des travailleurs et de la jeunesse populaire est stratégique pour le front anticapitaliste.
Initiative Communiste : Et sur le plan politique proprement dit ?
Georges Gastaud : La réponse originale du PRCF reçoit un écho grandissant dans les avant-gardes politiques, syndicales et populaires parce qu’elle est objectivement la seule, face à l’union de la gauche en faillite, à pouvoir fédérer la majorité du peuple autour de la classe ouvrière pour sauver la nation en la réinscrivant dans la marche vers ce que Marx appelait « l’humanité sociale » : ce sont les quatre sorties, dont le principe a été adopté mais pas encore vraiment mis en œuvre par les Assises du communisme : sortie par la voie progressiste de l’euro, de l’UE, de l’OTAN dans la perspective d’une rupture révolutionnaire avec le capitalisme, c’est-à-dire – pour répondre aux ineptes procès d’intention gauchistes – de la révolution socialiste pour la France. Dans la période électorale qui vient, le PRCF a pris la décision de diffuser au moins 100 000 tracts aux manifs populaires et aux entreprises pour présenter, non seulement ses « quatre sorties », mais ses « dix entrées » programmatiques pour une rupture progressiste. Il s’agit de dessiner la voie à emprunter pour amorcer DANS LES FAITS la rupture avec la domination du grand capital sur notre pays : nationalisation démocratique des secteurs-clés de l’économie et reconstruction planifiée, à partir du secteur public (banque, grande industrie, grandes surfaces et infrastructures essentielles), du « produire en France », de la protection sociale, des services publics, du logement social, d’une Éducation nationale de qualité pour tous, tout cela dans la perspective d’une coopération internationale affranchie de l’UE (pour desserrer l’étau germano-américain, tournons-nous vers la coopération mutuellement avantageuse et d’État à État avec l’Europe du Sud et de l’Est étouffée par Berlin, avec les BRICS, avec l’Afrique francophone débarrassée de la tutelle néocoloniale, avec Cuba et l’ALBA latino-américain...
Quant à la question environnementale, si l’on me permet pour une fois un aparté philosophique, il faut considérer que la future production communiste mondiale ne devra pas seulement être « éco-compatible », comme si le souci environnemental venait, du dehors, limiter le souci productif. Par une gigantesque négation de la négation historique, la production communiste de l’avenir ne devra ni s’agenouiller devant la nature (comme à l’époque du communisme primitif et des « religions de la nature »), ni traiter la nature en ennemi : la continuité du progrès historique imposera de reproduire scientifiquement, techniquement, j’allais dire : artificiellement – les conditions naturelles indispensable au déploiement de la culture humaine et de la liberté. C’est un paradoxe, mais quand tant de cycles naturels ont été brisés par le mode de production capitaliste en phase impérialiste et exterministe, il reviendra à l’homme – de plus en plus savant et technicien – de ne plus se contenter d’habiter la terre en la pillant, ou au mieux, en la réparant, mais d’utiliser sa science pour que l’humanité REDEVIENNE viable. Si je puis risquer ce paradoxe, c’est désormais sur terre, et pas sur on ne sait quelle exo-planète (on n’en est pas là !) qu’il faudra faire ce que certains récits de science-fiction appellent la « Terra-formation ». Mais pour y parvenir, le communisme est plus vital que jamais car la « guerre de tous contre tous » que porte le capitalisme agonisant conduit déjà à la non-viabilité radicale de l’humanité. Il faut en un mot combattre le primat de la nature au sein de la culture (la survie du capitalisme signifie la sauvagerie dans la civilisation même !), donc effectuer une révolution « sociale », pour civiliser notre rapport à la nature elle-même : on est aux antipodes de ce que l’éco-capitalisme appelle, en anglais naturellement, le « green washing ».
Pour nourrir la contre-offensive progressiste, le PRCF a soumis à ses partenaires nordistes l’idée d’une manifestation départementale, voire régionale Nord-Pas-de-Calais-Picardie pour la rupture progressiste avec l’UE, avec l’idée d’ancrer en bas, au plus près des revendications, l’idée du « FREXIT progressiste » (nous disons parfois le « FRECSIT », Franche Rupture avec l’Europe Capitaliste Supranationale à l’Initiative des Travailleurs), rien n’interdisant a priori de nationaliser cette idée en descendant de Lille-Lens-Amiens (le Nord ouvrier et paysan de la France a le plus voté Non à Maastricht et au TCE) vers Paris. C’est sur du concret, pas sur d’interminables discussions stratosphériques, qu’il faut fédérer les communistes indépendamment de l’état-major euro- et socialo-dépendant du PCF-PGE, qu’il faut aider les syndicalistes de classe à s’affranchir de l’illusion euro-constructive, qu’il faut rassembler les antifascistes en cassant la scandaleuse équation « patriotisme=fascisme » (une équation qui fait bondir les anciens Résistants et qui réjouit tous les anciens Kollabos !). A cette fin, notre Pôle fera tout ce qu’il peut à son échelle pour diffuser un programme communiste de transition révolutionnaire que le PCF officiel est incapable de proposer (à la Fête de l’Huma dominaient d’une part, une « consultation citoyenne » remarquable de vacuité, et une affiche extrêmement « politique » : « je suis communiste, ça fait du bien » !). Et bien nous, militants FRANCHEMENT communistes, nous militons pour les quatre sorties sous les deux drapeaux révolutionnaires inventés par notre peuple, le rouge et le tricolore. Et notre but est clairement de reconstruire notre pays cassé, de stopper la fascisation et la mondialisation des guerres impérialistes (lourdes menaces de l’OTAN contre la Russie) et de rouvrir à notre combative classe ouvrière la perspective concrète du socialisme et du communisme !
Initiative Communiste : Et sur le plan électoral. Que penser de la « France insoumise », des propositions de la gauche de gauche, d’une candidature PCF aux présidentielles ?
Georges Gastaud.- Le PRCF débat actuellement de son positionnement, c’est son Comité central qui en décidera démocratiquement début novembre après discussion dans nos organisations locales et départementales. Je ne puis que redire ce que j’ai dit à la Fête de l’Huma lors de notre débat politique pluriel avec les Clubs Penser la France, le Front syndical de classe, le réseau Faire vivre et développer le PCF et les camarades du Mouvement pour le socialisme du XXIe siècle.
Concernant les propositions de Pierre Laurent, leur crédibilité est devenue voisine de zéro. Le revenant Montebourg, que Pierre Laurent a tenté de courtiser, s’inscrira dans la primaire du PS : en clair il soutiendra Hollande si ce dernier gagne la primaire, ce que ne rend pas improbable le soutien déclaré de Cambadélis et de l’appareil PS au président sortant. Les écolos auront leur propre primaire. La candidature Mélenchon ira jusqu’au bout, sauf si certains appareils organisent « démocratiquement » le blocus des parrainages. On a surtout l’impression que Pierre Laurent, plus occupé par la lutte des places que par celle des classes, est prêt à tout pour sauver le groupe parlementaire du PCF, y compris à obtenir un appui du PS (des candidatures uniques de la gauche au 1er tour des législatives ?) en échange d’un torpillage de tout ce qui pourrait sérieusement menacer Hollande sur sa gauche. Ce n’est plus seulement de l’opportunisme, c’est de l’illusion pure et simple car toute l’histoire montre que le PS ne renvoie jamais l’ascenseur et qu’il est d’autant plus tenté de « plumer la volaille communiste » qu’il risque fort de se faire étriller par les LR et le FN. Ne doutons pas une seconde qu’il tentera de prendre sur sa gauche ce qu’il aura perdu sur sa droite !
Concernant l’idée d’une candidature communiste aux présidentielles, elle est tout-à-fait recevable dans son principe et nous, PRCF, avons trois soucis par rapport à cette élection : a) qu’elle ne mette pas le combat social sous l’éteignoir pendant des mois : primat absolu en toutes circonstances au mouvement populaire ! b) qu’elle n’écrase pas l’espace de la future renaissance d’un vrai parti communiste, et c) qu’elle laisse ouverte à la gauche de la gauche l’espace politique, le « vivier progressiste » indispensable pour construire ce que nous appelons le FRAPPE(FRont Antifasciste, Patriotique, Populaire et Écologique), qu’elle ne se traduise pas par la catastrophe intégrale que serait, outre le cauchemardesque second tour thatchéro-fascisant que nous promettent les LR et le FN, le laminage définitif de la gauche populaire et républicaine.
Si donc une candidature « communiste » doit émerger au premier tour, ce ne peut pas être une candidature « de témoignage » issue de la direction déboussolée du PCF et objectivement située... à la droite de Mélenchon ! Au moins ce dernier proclame-t-il que « l’UE, on la change ou on la quitte », alors que la simple idée d’une rupture avec l’UE donne des boutons à MM. Laurent, Chassaigne, Dartigolles, etc. Si une candidature communiste émerge, quitte à risquer le score de « témoignage », ce doit être au moins sur un contenu franchement communiste, 100% anti-UE et de classe, autrement elle ne serait qu’un leurre politique et ne ferait que diviser encore davantage l’espace communiste et l’espace progressiste en bénéficiant uniquement à Hollande.
Quant à Jean-Luc Mélenchon, il ne serait pas plus sérieux de nier ses avancées politiques (sur l’OTAN, la Syrie, l’Ukraine, Cuba, sur la laïcité républicaine, les luttes sociales, l’Éducation nationale, la nationalisation d’Alstom, etc., nos positions sont objectivement proches, et ce n’est pas nous qui avons bougé !), que d’ignorer certains blocages persistants, notamment sur la nécessaire rupture franche avec la dictature européenne : militants de la Renaissance communiste, nous nous prononçons pour sortir d’emblée, voire unilatéralement, de l’UE et nous jugeons risqué de négocier on ne sait quel accord futur avec Anhela Merkel au risque de reporter à plus tard les réformes urgentes attendues par le peuple français, de nourrir la déception populaire, de faciliter la contre-attaque réactionnaire et de sembler négocier ce qui est par définition non négociable : la souveraineté nationale ! Toutefois nous regardons cette candidature dans un esprit d’ouverture et de débat ; car si la gauche de la gauche indéfiniment fractionnée par ses micro-appareils obtient 4%, et cela au moment même où la fascisation et la criminalisation du communisme venue de l’Est se déploient sur toute l’Europe, ce ne sera pas « le même prix » à payer pour le mouvement populaire, face à Sarko-Le Pen qui rappliquent au galop, que dans l’hypothèse inverse où la gauche populaire et euro-critique talonnerait, voire dépasserait le PS en plongeant cette organisation globalement néfaste au mouvement populaire dans une crise existentielle bien méritée. En l’occurrence, ce sont nos camarades qui décideront librement et collectivement à partir des éléments fournis par la direction élue du PRCF.
Cela dit, le PRCF n’aura cure de se diviser sur une élection bourgeoise dont le peuple ne contrôle pas les attendus : quel que soit son positionnement final, le Pôle demeurera strictement indépendant de tout dispositif non communiste, soucieux à la fois de défendre l’espace de la renaissance communiste, de placer les luttes au premier plan et de favoriser la dynamique unitaire d’affrontement progressiste avec l’UE et avec l’ensemble des forces de fascisation. En réalité, nul ne se trompera s’il rejoint notre organisation franchement communiste et 100% anti-UE pour l’aider à diffuser massivement dans la population travailleuse et dans la jeunesse ce qui fait actuellement le plus défaut pour ouvrir la perspective : un programme communiste de transition révolutionnaire.
Il n'est plus un secret que le Bilderberg et ses sections telles que la "French-American-Connection", placent de plus en plus dangereusement leurs pions aux plus hauts niveaux des hiérarchies gouvernementales et européennes. Apprenez avec moi à les voir venir de loin...
Cet ancien inspecteur des finances, qui a probablement oublié d'inspecter de nombreux français vivant en Suisse ou en Belgique, est sorti de l'ENA en 2004, malgré quelques belles beuveries à "l’Académie de la Bière" (heureusement, cette année là, l'ENA a buggé). Repéré très tôt par les chasseurs de têtes du Bilderberg, il est nommé rapporteur de la Commission Attali (Commission pour la libération de la croissance française).
Sur recommandation de Jaques ATTALI, il se met en 2008 "en disponibilité" de la fonction publique, et devient "banquier d'affaires, dans l'une des antichambre du pouvoir et au cœurs du système Bilderberg.
Petit bourgeois médiocre et complexé dans son enfance, il met sur le compte de l'échec de son militantisme gauchisant local et l'élection de N. Sarkozy à la présidence de la République l'ont poussé dans les bras du capitalisme (il a pour le moins compris que le blanchiment d'exil fiscal amenait aux plus hautes sphères de l'état, à l'instar de Georges POMPIDOU, le premier président de la république française mis en place par le Bilderberg (après l'éviction de Charles DE GAULLE par la CIA en 1968).
L'histoire des Rothschild, une famille qui pèse 450 milliards de dollars
Sa "docilité" et son enthousiasme à se "bâfrer" AU râtelier de la banque De Rothschild lui rapportent la décoration suprême : A-SSO-CIÉ !
Devenu associé-gérant, il pilote une fusion acquisition pour le compte de Nestlé, de plus de 11 milliards de francs suisses. Les royalties offertes le rendent millionnaire en €uros... François HENROT, bilderbergien historique, le consacre au plus haut grade de l'ultra-capitalisme, en déclarant qu' " il aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleur en Europe". Le nouveau ministre du Bilderberg ne paie cependant pas pour autant l'ISF.. : une partie de ses revenus a été utilisée afin de "rénover" sa maison familiale du Touquet... de manière à ce que ses gains n’atteignent pas la somme de 1,3 million d’euros, seuil à partir duquel l’impôt sur la fortune est obligatoire. N'est pas de gauche qui veut...
Non satisfait d'avoir collé le suisse Manuel VALLS-GALFETTI aux basques du pauvre Hollande, le bilderberg a "verrouillé" les éventuelles velléités de "François Dernier" en nommant Manuel MACRON "Secrétaire Général-adjoint de la Présidence de la République". Il y fait ses premiers dégâts par le biais du "pacte de responsabilité" et du "crédit d'impôts pour la compétitivité et l'emploi", 2 des plus beaux cadeaux offerts à ses potes du Medeef.
La récompense ne tarde pas (M. Moscovici peut témoigner du fantastique "effet ascenseur" dont bénéficie les bons élèves du Bilderberg) : l’Élysée annonce en juin 2014 qu'il quitte le cabinet de François Hollande, ou il cumulait les postes de "Conseiller Economique et Financier" et de "Secrétaire Général Adjoint de l’Élysée". Officiellement, Emmanuel MACRON aurait quitté la présidence pour des projets personnels... qui auront été très, très vite menés, puisqu'il est nommé ministre de l’Économie, de l'Industrie et du Numérique du gouvernement VALLS II. Ainsi donc, la machiavélique manigance des années 1973 se renouvelle : MACRON devient le plus jeune ministre de l'économie depuis VGE (à qui les Rothschild avaient fait voter la fameuse loi de 1973 sur le financement de la dette).
Quelle pire forfanterie nous réserve donc le nouveau pion du Bilderberg ? Parce que c'est bel et bien au pire qu'il faut s'attendre. Tel sera le prix pour être le 1er ministre du président VALLS en 2017... si tout fonctionne comme nos chers multimilliardaires l'ont prévu (voire même son concurrent pour la présidence, allez savoir...) !
Il est à noter qu'à ce jour, ce monsieur n'a JAMAIS été élu où que ce soit pour quelque mandat que ce soit : il s'agit bel et bien d'une usurpation de la démocratie.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Sam 22 Oct - 5:21
Le secrétaire d'Etat Le Guen accusé d'avoir voulu se vendre au Qatar pour faire taire les élus PS
Une enquête de George Malbrunot et Christian Chesnot, dont les bonnes feuilles sont publiées par le Point, met en lumière les relations troubles entre politiques de tous bords et le Qatar. Jean-Marie Le Guen est gravement mis en cause.
Acheter un politique français, combien ça coûte ? C'est à cette épineuse question que se sont intéressés les deux journalistes George Malbrunot et Christian Chesnot dans leur ouvrage Nos très chers émirs, paru le 20 octobre.
Ainsi, pour le secrétaire d'Etat Jean-Marie Le Guen, la somme de 10 000 euros par mois serait suffisante pour s'assurer que les députés et sénateurs de la majorité socialistes, ainsi que les autres membres du gouvernement, se gardent de toute remarque négative concernant le Qatar. Ces révélations, explosives pour un représentant du gouvernement en exercice, émanent de responsables qataris.
«Il nous faisait régulièrement du chantage», affirme un représentant de Doha, citant les propos attribués à Jean-Marie Le Guen aux diplomates qataris à Paris : «En tant que ministre chargé des Relations avec le Parlement, je tiens tous les députés et sénateurs de mon camp, via les questions au gouvernement. Je peux bloquer des questions hostiles au Qatar ou au contraire les alimenter. Mais je n'ai pas à le faire gratuitement».
Les auteurs du livre décrivent la campagne de «forcing» du secrétaire d'Etat pour rencontrer l'ambassadeur du Qatar en France, Meshaal al-Thani. Cette campagne se serait étendue sur un an et aurait été rythmée de nombreux SMS, dont certains auraient eu une tournure menaçante. L'un de ces messages, joint à un article de presse faisant état de l'influence du secrétaire d'Etat au sein du gouvernement, aurait été : «Notre ami Meshaal devrait lire cet article et comprendre le poids de Le Guen et se dépêcher de nous caler un rendez-vous».
Jean-Marie Le Guen rackettait le Qatar pour entraver les questions parlementaires gênantes sur le payshttps://t.co/dqsd3Rysrz
Embarrassé, l'ambassadeur aurait accepté de déjeuner avec Jean-Marie Le Guen, qui lui aurait proposé les services d'une agence de communication dirigée par un proche, Alexandre Medvedowsky, afin de «protéger» le Qatar «à l'Assemblée Nationale et au Sénat». Jean-Marie Le Guen espérait recevoir 10 000 euros par mois de la société en échange de ce juteux contrat. Mais Doha ne donnera jamais suite.
J'ai appris avec stupéfaction et consternation les allégations délirantes du livre de MM. Chesnot et Malbrunot, et publiées dans @LePoint
Jean-Marie Le Guen a vivement réagit en qualifiant les accusations des deux auteurs du livre d'«allégations délirantes» et de prévenir, via Twitter : «Evidemment, je porte plainte en diffamation et poursuivrai également tous [sic] les personnes qui reprendraient ces propos mensongers».
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Ven 28 Oct - 1:43
Monsieur 4% et les sans-dents
Le président français bat des records d’impopularité. Cela peut paraître embarrassant mais n’a en réalité strictement aucune importance pour un système qui a abandonné toute préoccupation populaire, estime le chroniqueur Matthieu Buge.
Il y a un peu moins d’un siècle, Calouste Gulbekian, brillant financier arménien, entrait dans la légende en devenant «Monsieur 5%» grâce à une part de la Turkish Petroleum Company qu’il avait intelligemment négociée. Aujourd’hui, François Hollande, piètre homme d’Etat, entre dans la légende en devenant «Monsieur 4%» à cause d’une cote de popularité qu’il a très consciencieusement élaborée pendant un mandat désastrueux. A chaque époque ses grandes figures, à chaque pays les représentants qu’il mérite.
Selon une nouvelle enquête Ipsos pour le Cevipof et Le Monde, François Hollande aurait donc atteint de nouvelles profondeurs abyssales avec 4% de cote de popularité. On fait certes dire aux sondages ce que l’on veut quand bon nous semble, mais ce dernier a été réalisé auprès de 17 000 personnes (ce qui est une dizaine de fois plus qu’un sondage classique), et, alors que la gauche française tente de surnager et que la classe médiatique vole habituellement à sa rescousse, on serait bien en peine de douter. François Hollande est au fond du gouffre. On pourrait bien arguer que ce sondage est uniquement à destination de François Hollande lui-même, qu’il a été commandé par son propre entourage pour le décourager de se présenter à sa propre succession, mais admettons pour l’heure que ce sondage est bel et bien l’expression d’une vision populaire.
Comment peut-on être déconnecté des électeurs à ce point ? On peut bien fustiger Jean-François Copé et son estimation au petit bonheur la chance du prix du pain au chocolat. Copé est de droite. L’étiquette exige de se le représenter avec un havane dans une main et un paquet de chips au cygne dans l’autre. Mais le président français est lui catalogué à gauche. Ne soyons pas surpris. Il ne s’agit que d’une énième preuve que, dans le grand cirque politique, tous les numéros sont interchangeables. Face à cette question sur le prix du pain au chocolat, François Hollande aurait sans doute répondu la même chose que Jean-François Copé – tout en se demandant intérieurement comment les «sans-dents» pouvaient bien manger du pain...
On peut imaginer que François Hollande, comme d’autres, pense sincèrement aller dans la bonne direction et qu’il se voit comme l’un des leaders d’une politique nécessaire, à l’instar d’une autre personnalité totalement impopulaire comme Bernard-Henri Lévy
Fluctuat nec mergitur
Pourquoi est-il encore là ? C’est la question de bon sens que nombre de gens se posent.
L’ancien ministre des Finances Emmanuel Macron, après lui avoir remis sa démission, aurait dit au sujet du président français qu’il était «sociopathe». C’est une explication séduisante : après tout, dans l’Histoire, bien des chefs d’Etat ont été sociopathes voire psychopathes, menant leur barque sans avoir même conscience des conséquences de leurs actions sur leur entourage. Mais le diagnostic n’appartient qu’à Emmanuel Macron (s’il s’est vraiment exprimé ainsi) et, même s’il est avéré, est-ce une raison bien suffisante pour que François Hollande reste où il est, et ose même potentiellement se présenter à sa propre succession ? On peut imaginer, sans trop de difficultés, que François Hollande, comme beaucoup d’autres, pense sincèrement aller dans la bonne direction. Il est fort probable qu’il se voit comme l’un des leaders d’une politique nécessaire, à l’instar d’une autre personnalité totalement impopulaire comme Bernard-Henri Lévy. Eux savent. Le peuple non. Il faut le guider. Dans ce cas, François Hollande devrait, s’il se considère démocrate, s’interroger. Mais cela n’arrivera pas. Car, même si un Manuel Valls passe son temps à donner des leçons de démocratie, aucun d’entre eux n’est réellement «démocrate».
Tout au long de l’Histoire, dans la plupart des systèmes politiques, un dirigeant aussi peu populaire était chassé de son siège par les siens, trop impatients de se présenter comme opposants, hommes du renouveau ou, au minimum, disciples ayant tiré les leçons des échecs de leur maître. Les temps ont changé. Jusqu’à présent, pendant cinq ans de dégringolade continue, les rats n’ont que très discrètement quitté le navire. Emmanuel Macron ne compte pas vraiment : il a dit lui même ne pas faire partie de «cette caste». Aucun Brutus ne s’est totalement dévoilé – même si on sent que Manuel Valls est titillé par ses ambitions. A cela, deux conclusions possibles. Soit le cénacle hollandais, comme son président, s’estime à la pointe de la vision politique et, contre vents et marées, entend mener à bien sa politique, soit toute cette tripotée de haut fonctionnaires a trop bien compris que mettre aux fers le capitaine reviendrait à saborder le navire, à perdre sa place de choix dans le système. Que sauver les apparences maintiendrait le bateau à flot.
Ils ne prennent pas beaucoup de risques. Car il n’y aura (curieusement ?) pas de Maïdan en France. Et c’est tant mieux. François Hollande a été démocratiquement élu pour cinq ans. Le contrat sera respecté. Il fera ses cinq ans. Et devrait logiquement déguerpir dans quelques mois. Certes, que le peuple français, avec sa «tradition révolutionnaire» dont il est si fier, se soit cantonné pendant ce quinquennat à des «nuits debouts» d’un côté et à des «manifs pour tous» de l’autre, peut paraître étonnant. Mais l’épouvantail fasciste et/ou populiste a toujours fonctionné à merveille, il permet de dompter l’énergie des foules. Et si Alain Juppé passe en 2017, la gauche néolibérale reprendra en 2022, et la roue tournera comme elle tourne depuis cinquante ans : toujours dans le bon sens. Les 96% de grognons s’en contenteront : c’est ça ou le nazisme.
Le système est bien rodé. En dépit des événements et du bon sens, il est battu par les flots, mais ne coule pas.
Etre populaire auprès de ses électeurs est désormais un mauvais signe, celui du retour aux heures les plus sombres.
Quand les sondages rencontrent Orwell
François Hollande n’est pas le seul à devoir faire face à une popularité en chute libre. Le parti d’Angela Merkel, en ce mois d’octobre 2016, en est à 29,5%. C’est certes 7,3 fois mieux que François Hollande, mais on ne saurait dire qu’il s’agit là d’un glorieux résultat. Et pourtant. Angela est déterminée. Elle est convaincue, maintient le cap. Ces exemples catastrophiques s’expliquent par bien des choses concrètes (austérité en Europe, crise des migrants, soumission de plus en plus évidente à l’ordre nord-américain), mais leur impact s’annule par un procédé très abstrait : l’inversion des valeurs. On le sait depuis des années, en Occident, la guerre, c’est la paix et la paix c’est la guerre. Mais l’orwellisation du discours ne concerne pas que les affaires militaires.
Alors que François Hollande aurait peut-être, en d’autres temps, subi le même sort que Louis XVI, il s’est vu récompensé en tant qu’«homme d’Etat de l’année» par la fondation américaine Appeal of conscience. Sarkozy l’avait été avant lui – autre preuve de l’interchangeabilité de ces individus. Barack Obama, de son côté, a réussi à fustiger Vladimir Poutine à cause de sa popularité, estimant que cette dernière était digne de celle de Saddam Hussein. Tout cela est assez cohérent. Etre populaire auprès de ses électeurs est désormais un mauvais signe, celui du retour aux heures les plus sombres. Un bon dirigeant est un dirigeant qui poursuit les objectifs de l’élite. Un bon dirigeant est un dirigeant qui fait du base jump sans parachute depuis l’échelle de la popularité.
Dans la veine de la confusion conceptuelle volontaire, un autre représentant du système, Daniel Cohn-Bendit, a un jour expliqué que la démocratie n’était pas de favoriser la majorité au détriment des minorités mais la «défense» («promotion» conviendrait mieux) des minorités face à la majorité. Une recette que le Parti socialiste comme les démocrates clintoniens aux Etats-Unis ont bien en tête. Ce sont les minorités qui font le succès de ces dirigeants. Mais à ce stade (4% !), de quelles minorités s’agit-il ? Des journalistes, avec qui Hollande passe 30 à 40% de son temps ? Sans doute pas, la presse n’aurait sinon jamais relayé une information pareille. De toute évidence, il va falloir un peu plus de circonvolutions intellectuelles et de marketing pour faire croire au peuple que la politique de François Hollande, intérieure comme extérieure, est facteur de progrès.
Que restera-t-il de François Hollande dans six mois ? Peu importe en réalité. Même s’il devient Monsieur sans pourcent pour la majorité, il sera forcément Monsieur 100% pour une poignée, celle qui décide.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Mar 1 Nov - 4:56
Triste France
Ne changeons pas une équipe qui gagne.
Le libéralisme, tout comme le socialisme en son temps, milite pour une ouverture totale des frontières qui entrainera la destruction des Etats. Opportunité pour certains car le nationalisme a souvent conduit aux guerres interétatiques, cette situation fragilise les français qui se trouvent isolés face à d'autres prédateurs et sont désormais incapables de faire entendre leur voix et de défendre leurs intérêts. Dans ce contexte, les positions prises par la classe politique française témoignent, à de rares exceptions dont le Front National, de choix clairs en faveur du libéralisme et donc de la destruction de l'entité France en tant qu'Etat. Ce choix laisse les français sans protection dans un monde avide.
La France est elle encore un État ? L'impuissance des politique face aux défis auxquels la population française doit faire face soulève la question de leurs marges de manœuvre. Est-il normal que le président - normal - suscite un tel mécontentement alors qu'il semble plutôt content de son bilan au point d'envisager sérieusement de se représenter ? La démocratie a-t-elle encore un sens quand un président qui satisfait 4% de la population ne perçoit pas immédiatement le problème que pose sa candidature ? L’état de droit a-t-il en sens quand le meilleurs espoir pour les présidentielles est un candidat qui a été condamné à de la prison, certes avec sursis ? Au delà, est-il normal qu'il y ait autant de repris de justice dans les rangs politiques ? Sommes nous gouvernés par des malfrats et n'y a-t-il, dans un pays de 60 millions d'habitants, d'autre alternative qu'un vieillard déjà condamné et qui a largement contribué tout au long de sa longue - trop longue - carrière politique, à la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui la France ? La médiocrité des débats destinés à séparer les candidats dans ce rituel désormais obligatoire des primaires sont une véritable insulte pour le citoyen un tantinet éclairé. Les enjeux qui ont un impact sur l'avenir des français ne sont jamais posés. Les débats se jouent sur les marges, étant donné que tous ces gens, de droite comme de gauche, sont parfaitement d’accord sur l'essentiel : toujours plus d’Europe donc moins de France. Toujours plus de libre échange donc moins de protection du marché français, y compris du marché du travail. S'agissant de la « politique extérieure » de « la France », l'association de ces deux termes est désormais une incongruité tant il semble évident que la France n'a pas de politique extérieure mais uniquement un alignement sur la politique d'autres États. Au final, la France est devenu un instrument au service de puissances étrangères, un instrument au service de politiques qui lui sont souvent défavorables, un instrument utile avant que la réputation chèrement acquise grâce au courage et à la clairvoyance des hommes qui ont façonné ce pays s'estompe derrière l'image haïssable que laisseront certaines de nos positions et actions actuelles.
Pourtant, les enjeux ne manquent pas, dont il faudrait se saisir pour assurer un futur à ceux qui souhaitent encore unir leur destins derrière la protection que peut encore offrir la France. Le bateau monde coule et accueillir tous les naufragés dans le canot de sauvetage France ne va pas sauver l'humanité. Au contraire, il est temps de sécuriser ce qui peut l'être encore et de bâtir sur ce noyau un monde plus juste, plus robuste, respectueux des valeurs qui permettront à l'humanité de vivre confortablement, en symbiose avec une planète dont les ressources sont comptées. La France est capable de produire des cerveaux, le temps est peut-être venu de les utiliser pour autre chose que la spéculation financière. Les prochaines évolutions technologiques, robotiques et intelligence artificielle, devraient augmenter le temps disponible pour cet autre chose. L'économie libérale, incapable d'intégrer ce temps libre, anticipe froidement une augmentation du chômage. Il est temps de lui trouver une alternative. Concentrer la richesse produite entre les mains d'une minorité tout en affamant et frustrant la majorité conduit tout droit à des troubles inévitables. Une distribution de la richesse produite, décorrélée du travail, fait partie des sujets qui devraient préoccuper les candidats soucieux de l'avenir. Pourtant, personne ne prend position sur ces questions. Le débat reste cantonné à la dichotomie mise en place par Sarkozy entre ceux qui se lèvent tôt et les autres. Pourtant, si une seule personne peut produire la nourriture nécessaire pour 2 personnes, doit elle laisser mourir de faim celui qui ne produit pas ? Le raisonnement vaut pour toute la production. Aujourd'hui, un pourcentage toujours décroissant de la population est capable de produire les biens nécessaires pour l'ensemble de l'humanité. Faut-il sortir du marché de la consommation ceux qui ne produisent pas ? Faut-il au contraire leur fournir gratuitement certains biens ? Lesquels ? Ces questions devraient figurer en bonne place dans le débat politique mais il n'en est jamais question. De même, une désindustrialisation de la France peut elle permettre de maintenir un haut niveau de formation ? Ou vont travailler les ingénieurs formés par les écoles françaises s'il n'y a plus de centre de production en France ? Peut-il y avoir une recherche sans centre de production ? La France a-t-elle vocation à devenir un musée ou les touristes du monde entier viennent contempler l'architecture du XIXème siècle et profiter du bon vin, c'est à dire veut-on un futur de serveurs et de femmes de ménage pour nos enfants ?
A ce stade de la campagne, la médiocrité du débat politique n'encourage pas à l'optimisme quant au futur de nos enfants. Pour ma part, j'encourage les miens à préparer des diplômes qui leur permettront de travailler à l'étranger. Je ne vois que des raisons de désespoir parmi les affligeantes candidatures qui sont proposées à mon bulletin de vote, pas sûr même que j'aille voter. La pire de toute étant probablement celle de Juppé qui pousse l'indécence au delà des limites communément admises, au nom d'une foi immuable dans un destin personnel que son histoire politique semble à tout prix vouloir contrarier. Mais en France, même Copé pourrait croire en son destin. Par contre, je voterai les yeux fermé pour un candidat, fut-il d'interim, qui débarrasserait la scène politique française de ses repris de justice, corrompus et autres traîtres qui pactisent au vu et au su de tous avec des puissances ouvertement contraires à nos intérêts. Mais pour l'instant, je ne déprogramme pas ma partie de pêche les jours d'élection. Et qu'ils ne comptent pas sur moi pour faire un « front républicain » face à Marine Le Pen. Si elle est au deuxième tour, ce ne sera que la conséquence de leur médiocrité.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Jeu 10 Nov - 1:47
La loi Sapin aligne la loi française sur la loi américaine : La justice française pourra être achetée !
TTIP/TAFTA, Loi Sapin 2, OTAN, Culture : La France bientôt la 51ème étoile du drapeau américain ? Autre innovation de la loi Sapin 2, la justice française pourra être achetée comme aux Etats-Unis .
Si vous ne voyez pas ce qui se passe vraiment, alors vous êtes clairement aveugle, ou bien dans le déni le plus total. sic… Il crée en particulier une « convention judiciaire d’intérêt public », véritable « ovni » dans le paysage judiciaire français, selon Benjamin Blanchet, de l’Union syndicale des magistrats, organisation majoritaire dans la profession.
Une entreprise poursuivie pour corruption et/ou blanchiment de fraude fiscale pourra négocier une amende, dans la limite de 30% du chiffre d’affaires annuel, sans aller en procès ni plaider coupable. L’accord devra être validé par un juge, publiquement. L’entreprise pourra être placée temporairement sous la surveillance d’une nouvelle agence anticorruption … Sapin 2 importe l’esprit du système américain ».
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Dim 27 Nov - 2:14
NO COMMENT !!
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Mer 14 Déc - 0:32
Les fous de la République
Valls ! Macron ! Quels sacrés phénomènes, ces deux ex-ministres d’un autre phénomène, quoique d’un tout autre genre, François Hollande himself ! Soit ce sont d’excellents acteurs, des imitateurs hors pair parodiant des personnages historiques que nous connaissons si bien, tels que Mussolini ou Hitler, soit il y aurait peut-être quelque chose de commun entre tous ces orateurs qui croient que pour convaincre il est indispensable d’entrer en transe et de péter les plombs.
A voir ces deux spécimens, le constat n’est pas rassurant. Généralement, un bon acteur maîtrise son personnage et son rôle. Force est de constater que ni Valls, ni Macron, ne maitrise quoi que ce soit ; ils se laissent emporter dans leur délire. Donc ils ne jouent pas. A supposer quand même qu’ils ne soient que de formidables acteurs, des comédiens jouant admirablement un rôle qui semble leur aller comme un gant, comment, dès lors, faire la différence entre la comédie et la posture sincère, entre le vrai et le faux dans tout ce qu’ils disent ou font ? Comment trier dans toutes leurs promesses ? Ont-elles même un sens ?
L’avantage entre ces deux personnages, c’est que l’on connait déjà le gagnant en cas de duel entre eux. D’un côté, il y a Valls, coaché par BHL, donc sous la direction de Tel Aviv. De l’autre, il y a Macron, coaché par Attali, donc également sous la direction de Tel Aviv. Quelle que soit la férocité des attaques qu’ils se porteront, en toute logique le gagnant est… (Suspens, roulement de tambours…) Benjamin Netanyahou. Généralement, personne ne se préoccupe du perdant, ni même de savoir qui c’est, mais on vous le dit quand même… c’est la France. Elle sera vendue par quelques 30% de Français qui représenteront un peu plus de 50% des votants au moment du scrutin, et qui seront les premiers à crier qu’ils ont été trahis par leur élu. Gardons cependant espoir qu’ils ne seront pas si nombreux à être des imbéciles.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Dim 18 Déc - 1:13
Haute trahison gravissime et mise en place d’une dictature en France : le coup d’État de Manuel Valls du 5 Décembre 2016, son atteinte à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, et sa violation flagrante de la constitution :
Le coup d'Etat du 5 décembre 2016 était préparé depuis longtemps, mais ne devait pas intervenir aussi vite. La précipitation des politiciens à établir une dictature sur la France leur a fait commettre des erreurs.
Le vrai visage de Manuel Valls : interview choc d'Emmanuel Ratier
Le vrai visage de Manuel Valls en quelques points :
- son soutien à la Palestine de 1980 à 2008- - les mensonges sur la fuite de sa famille pendant l'Espagne franquiste - le fils d'une des familles les plus riches de Catalogne.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Lun 26 Déc - 0:10
Bonsoir mes frères & sœurs Je vous proposes la lecture d'un article d'une fine intelligence traitant de la démocratie "à la française", comprendre de nos élites dirigeante bien entendu. Une démocratie basée sur le chers concept républicains et laïques mais vidé de leur substantiel signification. Qui n'a donc plus grand chose à voir avec ce que le peuple d’antan a lutter à même la rue, pour les obtenir, une démocratie et une république ou paradoxalement le peuple n'est plus le centre de leurs préoccupations, mais plutôt de répondre aux exigences de la haute finance... Akasha.
La Démocratie sans frontières
Un des textes les plus savoureux que j’aie jamais lu. Dégustez-le en une fois ou par petits bouts, à votre rythme, mais c’est un vrai régal. A consommer sans modération et, surtout, faites-en profiter vos amis. [url=Un des textes les plus savoureux que j’aie jamais lu. Dégustez-le en une fois ou par petits bouts, à votre rythme, mais c’est un vrai régal. A consommer sans modération et, surtout, faites-en profiter vos amis. RI *** En savoir plus sur http://reseauinternational.net/la-democratie-sans-frontieres/#Dluzy0Xj0mloJUsz.99]RI[/url] ***
Dans une vibrionnante tribune intitulée « En France, les femmes sont libres » (Huffington Post, 05/09/2016) Manuel Valls s’est fixé dernièrement un nouveau challenge pédagogique: faire entrer dans le crâne d’une journaliste étrangère les concepts de principes républicains et de laïcité à la française. A lire ses explications pour le moins embrouillées, on devine que la tâche est rude. D’ailleurs il concède, bon prince, à propos de la laïcité: « Je sais combien cette singularité française a du mal à être comprise à l’étranger ». Car il faut bien le reconnaître, la laïcité « à la française » n’a pas grand-chose à voir avec celle des autres. Il en va de même pour les « principes républicains », inconnus dans le reste du monde, ce qui explique le fait qu’en France les femmes soient libres, contrairement à celles qui vivent ailleurs.
Difficile de lui donner tort: nos principes ne manquent pas de susciter la perplexité hors de l’hexagone, notamment à l’ONU qui voit dans les arrêtés anti-burkini une « interdiction discriminatoire » et « stupide » (Le Monde 30/08/16). Certains ont du mal à comprendre qu’au pays autoproclamé de la liberté et de la tolérance, celles-ci doivent s’exercer sous contrainte policière, à coups de procès-verbaux et d’humiliations publiques. Prompts à s’imaginer les Français comme autre chose que des animaux, ils continuent à ne pas voir ce qui fait notre singularité : la passion de l’obéissance.
La France étant aussi le pays de l’égalité (c’est écrit sur la boîte), on serait bien en peine d’y dénicher la moindre trace de rapports de force, d’antagonismes de classes ou autres vieilleries de ce genre. Il y a bien quelques inégalités ici ou là (une personne sur sept sous le seuil de pauvreté), qu’on s’emploie naturellement à « réduire », sans le moindre résultat car les inégalités c’est un peu comme le terrorisme ou la sclérose en plaques, un phénomène quasiment impossible à expliquer, et contre lequel on lutte avec les moyens du bord, c’est-à-dire en commençant par relativiser les choses. D’autant que les prêcheurs de la gauche libérale nous mettent régulièrement en garde: à trop vouloir prendre ces questions au premier degré, on a vite fait de basculer dans l’extrémisme, quitte à se retrouver à la lisière du fascisme… Est-ce bien raisonnable?
Pour rester fréquentables nous avons donc mis le social de côté au profit des valeurs, notion suffisamment protéiforme pour que tout le monde s’y retrouve, et auréolée d’une noblesse indéfinissable. Nous avons pris de la hauteur vis-à-vis des sempiternels clivages partisans, et pour réaliser ce bond qualitatif il a suffi de ressortir de nos armoires l’imagerie des années trente, avec ses démocraties, ses dictateurs, son Bien et son Mal absolus. Désormais c’est pour la démocratie et elle seule que nous roulons, à l’image de nos aïeux unis dans la résistance contre la dictature et la barbarie. A présent que les idéologies ont prouvé leurs dangers, comme on dit, s’avouer de droite ou de gauche n’émeut de toute façon plus grand-monde. On peut même être des deux à la fois, ce qui n’est pas un mince progrès, et exercer sa liberté d’opinion sans se sentir obligé d’en avoir une.
Notre ennemi ce n’est plus la finance mais l’oppression, la haine, le sexisme, etc. Le langage des valeurs c’est comme une lessive à laquelle aucune tache ne résiste: sa vertu essentielle est de pouvoir légitimer à peu près tout, à commencer par les décisions du gouvernement, qui en ont souvent bien besoin. C’est la certitude, inestimable, de ne plus jamais se tromper de camp. « L’occident est allé au secours de population qui luttaient contre des régimes dictatoriaux et oppresseurs.[…] La France ne se déshonorera pas à soutenir des dictatures ou à fermer les yeux sur leurs agissements »s'autocongratule Franck C, membre zélé de la normalosphère, à propos du désastre syrien. Il est clair que l’appartenance à la démocratie, jointe à notre foi servile en ses représentants, confère à chacun d’entre nous une autorité morale sur le restant de l’espèce humaine. Résolument optimistes, nous ne sommes pas à court de munitions pour rendre le monde meilleur, et ne désespérons pas qu’il finisse un jour par trouver grâce à nos yeux.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Mer 18 Jan - 1:12
Macron : Ah ! Comme il aime le peuple celui-là !
Les gens du Nord ont apprécié : Alcoolique, faignants, voilà que sa seigneurie Macron pense du petit peuple de cette région touchée de plein fouet par la politique de désindustrialisation de la France organisée par ses amis et les coquins de Bruxelles, je le rappelle. Manifestement, il n’a aucune notion du tempérament des nordistes. Autant le soleil du Sud peut incliner à une certaine nonchalance, autant les gens du Nord ont depuis toujours une réputation de bosseurs et quand ils ne travaillent pas, c’est qu’il n’y a pas de boulot. Pour les connaître un peu et depuis longtemps, je peux témoigner que ce sont des personnes globalement ouvertes, accueillantes, solidaires et courageuses. Ces insultes sont indécentes.
C’est soi-disant du « parlé vrai ». Enfin, vrai pour lui, le nanti. Le problème n’est pas de savoir s’il a raison et si on boit plus qu’ailleurs chez les gens du Nord. Le problème est que ce petit monsieur montre qui il est vraiment. Emmanuel Micron est bien le digne représentant de cette élite auto-satisfaite, méprisante, et exécrable qui nous juge du haut de son immense sagesse de morveux de la politique. Son sentiment de supériorité est tellement développé qu’il en perd toute retenue.
Ne vous laissez pas avoir par ce pur produit marketing mes amis. Comprenez bien ce que de telles paroles révèlent de sa personnalité profonde.
Ne le laissons pas approcher des manettes, il est dangereux. Il ne nous aime pas, il n’aime que lui.
Chômeurs fainéants, nordistes alcooliques : le strike de Macron
En meeting à Lille, ce samedi 14 janvier, Emmanuel Macron, a longuement évoqué la question sociale. « Au risque de choquer certains, [je veux] regarder en face la grande misère qui s’est installée dans ces terres de combat« , a-t-il revendiqué, selon LCP. Une partie du problème, selon le candidat ? La paresse de certains chômeurs ! « Je ne veux plus entendre ‘j’ai encore droit de rester un peu au chômage’ ou ‘on ne me propose rien’ !« , a-t-il affirmé, insinuant qu’il entendait régulièrement ce genre de discours empreints d’indolence.
Les statistiques sur la fraude avérée sont loin de corroborer cette sensation. Selon des chiffres communiqués par Pôle emploi en 2014, 7308 dossiers de fraude aux allocations chômage ont été détectés en 2013. Rapporté aux 3,3 millions de chômeurs en catégorie A à la fin de cette année, le taux de fraude atteint à peine 0,2%.
Alcoolisme installé
La veille, l’ex-banquier d’affaires s’était déjà fait remarquer en évoquant l’alcoolisme et le tabagisme dans le Pas-de-Calais. En visite dans la cité minière de Noeux-les-Mines, il avait affirmé que « l’alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier« , selon l'Avenir de l'Artois et l’AFP.
Ces derniers mois, Emmanuel Macron a multiplié ce type de propos abrupts. En novembre dernier, il défendait auprès de Mediapart l’entreprise Uber, qui embauche mais propose des rémunérations en dessous du Smic, en mettant en balance cet emploi et le trafic de drogue en banlieue :
« Allez à Stains (en Seine-Saint-Denis, ndlr) expliquer aux jeunes qui font chauffeur Uber de manière volontaire qu’il vaut mieux tenir les murs ou dealer«
Dans la même veine transgressive, il expliquait en juin dernier à un militant anti-loi Travail qui lui reprochait un certain mépris social que « la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler« .
A force de vouloir « nommer les choses« , Emmanuel Macron trébuche. C’était déjà le cas le 17 septembre 2014, dans une de ses premières prises de parole publiques. Il avait alors qualifié les ouvrières de l’abattoir de Gad, dans le Finistère, d' »illettrées« . L’après-midi, il avait reconnu avoir employé un terme « extrêmement blessant » et s’était excusé « platement » à l’Assemblée nationale.
Le phénix renaissant de ses cendresPhoto prise par: gravure du XVIIIe siècle
Il y a quelques mois la gauche mondialiste se trouvait discréditée et laminée en la personne de François Hollande. Aujourd’hui, elle a repris la main dans la présidentielle grâce à une opération politico-médiatique de grand style dont l’affaire Fillon est le dernier mouvement en date. Même Daech n’y pouvait rien. Malgré massacres et décapitations, la cote de Hollande retombait plus bas après chaque attentat, au point qu’on prévoyait pour lui une popularité à un chiffre. Le président avait beau recevoir des distinctions internationales et jouir de l’estime de la communauté mondialiste, il sombrait. Et il entraînait dans son naufrage une gauche aussi divisée que discréditée. Tout le monde s’accordait à dire qu’elle n’atteindrait pas le second tour de la présidentielle. Aujourd’hui, les sondages sortent par rafales, et nous prédisent que tant Hamon que Macron peuvent être finalistes de la présidentielle : la gauche mondialiste a repris la main, soit sous sa forme classique et bancaire, soit sous sa forme prolétarienne et altermondialiste. Comment en est-on arrivé là ?
Juppé, première étape du retour de la gauche
L’opération a commencé en pleine débine de la gauche, quand François Hollande préparait sa candidature. C’est alors que fut lancée par les médias l’image d’un Juppé vainqueur. Sous couleur de la lassitude présumée des Français devant les figures trop connues, pour ne pas jouer le match retour de 2012, on fit passer l’idée, grâce à des sondages répétés et une campagne de tous les instants, que Juppé était le candidat approprié pour battre la gauche. Le faire passer pour un homme neuf relevait de la gageure, il était déjà premier ministre voilà plus de vingt ans, mais on y arriva. Les Français, on le sait bien, ont la mémoire courte. Pourquoi cette Juppémania ? Parce que l’homme est islam et immigration friendly, et que l’on voulait éliminer la parole de Nicolas Sarkozy au profit de « l’identité heureuse ». Président aussi lamentable qu’un autre, Sarkozy est en effet un excellent candidat à la présidentielle, il excelle à prendre le vent de l’opinion, et commençait une campagne très à droite, axée sur le refus de l’invasion et la défense de l’identité française, ce dont le lobby mondialiste ne veut à aucun prix. Il se rappelle que 2007 a donné un coup d’accélérateur au mouvement populiste.
Fillon, deuxième étage de la manip présidentielle
Utile contre Sarkozy, Juppé ne pouvait pas tenir la route longtemps. Trop vieux, trop ennuyeux, et surtout trop à gauche pour les électeurs de la primaire de la droite. On a senti dans les derniers jours de la campagne précédant le scrutin que l’électorat exaspéré par Hollande et la gauche, qui se sent parfois tenté par Villiers ou Le Pen, s’est reporté sur Fillon, Sarkozy étant démonétisé, parce que celui-là reprenait en quelque sorte le rôle que celui-ci avait tenu en 2007, mais en plus propre, en plus catholique aussi. Fillon sut en effet, lui qui ne veut revenir ni sur la loi Veil, ni sur la loi Taubira, recueillir le soutien de Sens Commun (ces gens qui prétendent défendre la vie, la famille et le christianisme). Et il sut aussi, sans se laisser aller aux gros mots d’un Sarkozy, qui choquent dans les garden-parties sarthoises, se poser en transgresseur du système, refusant par exemple toute repentance de la France pour son histoire coloniale. Cela a marché comme sur des roulettes. Hélas pour lui, il en a fait un peu trop. Il s’est présenté en « chrétien » et en « gaulliste », ce que la mouvance mondialiste, de gauche ou non, ne lui a pas pardonné. Il a en outre continué à se faire des ennemis à droite en jouant cavalier seul. Tout était donc prêt pour l’affaire d’aujourd’hui.
Comment Hollande a sauvé la gauche en disparaissant
De l’autre côté, Hollande, ayant multiplié les fautes, incapable de faire quoi que ce soit d’efficace pour l’économie française, même dans le domaine des apparences, dut enfin renoncer. Il le fit avec habileté et un grand sens de la mise en scène, alternant demi soutiens et absences calculées, de sorte que la gauche, tout en restant divisée, se requinqua. Sans doute sa partie hollandienne, qu’elle prît le visage de Valls ou de Peillon, demeurait discréditée, mais Hamon sortit de ce coup de bonneteau. C’était du pain bénit pour Macron, pour lui-même, et pas très bon pour Mélenchon : celui-ci a prospéré parce que le parti socialiste, profitant du pouvoir et s’y accrochant, a renié certaines de ses promesses et déçu ses électeurs, qui se sont reportés sur les débris du PC agrégés dans le parti de gauche. Dès que, sous les traits de Hamon, le PS retrouve sa verve démagogue, avec par exemple le revenu pour tous, Mélenchon se dégonfle naturellement. On peut donc prévoir qu’une partie de la gauche de la gauche va rejoindre Hamon pendant qu’une partie de la droite du PS va rejoindre Macron.
La grande affaire aujourd’hui, c’est la « nouveauté »
Ce que sera le match entre les deux est difficile à prévoir, cela dépend d’eux-mêmes et des médias. Pour l’instant, les deux ont bénéficié d’une extrême complaisance, Hamon pour tuer Valls et faciliter ainsi la croissance de Macron, Macron parce que c’est le candidat parfait du système, pour reprendre la terminologie pour une fois pertinente de Christiane Taubira. Il est à la fois proche des Rothschild, européiste, mondialiste, extrêmement fragile et manipulable. On le présente en effet en homme neuf, c’est le terme qui le caractérise et attire vers lui la bienveillance de nombreux Français auxquels on explique depuis des mois que si la démocratie où ils vivent ne fonctionne pas c’est qu’on y rencontre toujours les mêmes têtes – c’est faux bien sûr, mais cela évite de poser les vraies questions, et cela permet en outre de mettre en selle de « nouvelles » figures. C’est-à-dire des créations nouvelles, des créatures du système, ce qui est le cas de Macron.
Une main mondialiste sur Macron, gentil Frankenstein fragile
Que peut signifier neuf en politique ? Vierge ? Inexpérimenté ? Vierge, Macron ne l’est pas. C’est un homme qui vient de la banque Rothschild et qui a passé cinq ans dans les pas de François Hollande, son mentor et son bienfaiteur. D’abord comme secrétaire général adjoint de l’Elysée, où il a pris part au plus haut niveau aux pires décisions du règne, ensuite comme ministre de l’Economie, ordinairement désastreux. Inexpérimenté, il l’est, dans une certaine mesure. Il n’a jamais été élu, ni n’a rien gouverné, agissant plus en conseil qu’en décideur final. Je ne vois pas en quoi cela peut être un bien pour les Français, si je vois en revanche comment cela peut aider ses commanditaires à le manipuler. Et puis il est sorti du chapeau de Hollande, via sondages et médias, il n’a d’autre consistance que son personnage médiatique : il est donc fragile et de ce fait soumis à ceux qui l’ont construit. Ce gentil Frankenstein ne risque pas d’échapper à ses créateurs, d’autant qu’ils le tiennent par sa vie privée. Il peut être descendu en flammes demain par n’importe quelle affaire.
Gauche droite mondialiste ou gauche gauche altermondialiste ?
Tout cela est au fond secondaire. Si Macron est opposé au second tour à Marine Le Pen, l’opération mondialiste aura pleinement réussi : la gauche droite moderne éliminera l’hydre populiste. Si c’est Hamon, ce sera la gauche gauche, et cela sera aussi bien pour le sérail mondialiste, avec un peu plus de socialisme encore, du sociétalement correct et l’invasion à fond les manettes. L’essentiel est que Fillon n’y soit pas. Non pas qu’il aurait fait un président meilleur que les autres, mais en tant que candidat dit de « droite », il se trouvait obligé à faire entendre une petite musique nationale et conservatrice forcément absente sans lui : car aucun des remplaçants éventuels n’y penserait. Wauquiez serait victime de croche pieds avant d’être candidat, quant aux quinquas Baroin et Bertrand, ils sont ostensiblement francs-maçons.
Quelle que soit l’issue de l’affaire Fillon, la droite est discréditée
Il n’est pas encore dit au moment où j’écris, malgré les cris de la meute qui presse Fillon, que l’affaire le mène à démissionner. Mais il aura suffisamment perdu de plumes, et les médias et les sondeurs s’emploient à amplifier le phénomène, pour que la gauche soit complètement requinquée, comme si elle n’avait pas fait pendant cinq ans la preuve de sa nocivité aggravée. Reste l’hypothèse où Marine Le Pen ne serait pas présente au second tour. Elle n’est nullement à écarter. Les sondages qui la font reine aujourd’hui peuvent la dégonfler demain. Mais gauche et droite me semblent avoir trop intérêt à ce qu’elle soit finaliste pour qu’elle ne le soit pas. En effet, elle se trouvera obligatoirement battue à plate couture par l’effet de l’interdit jeté sur le Front national. Il suffit de lui être opposée pour gagner. Voilà pourquoi les médias l’épargnent relativement en ce moment. Et pourquoi les coups de poignard tombent dans le dos de François Fillon.
Marine Le Pen a repris une thématique de gauche
Avec ou sans Marine Le Pen, le débat de la présidentielle, qui devait porter pour satisfaire les Français sur l’invasion et la faillite du socialisme mondialiste, s’est déporté d’abord sur des magouilles, ensuite sur des thèmes de gauche. Et Marine Le Pen ne fait rien contre : elle propose un socialisme vaguement national, maçonniquement très convenable sur les questions de société (avortement, peine de mort), et bien mièvre quant à l’identité. Le grand remplacement est nié et la pâle priorité nationale remplace la préférence nationale. Au moment même où Trump triomphe en Amérique, il n’y a plus d’offre populiste de droite en France. C’est pourquoi la gauche mondialiste, complètement discréditée pourtant, a repris la main.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Sam 11 Fév - 1:51
Macron est lié à l'oligarchie €uro-atlantiste qui dirige la France depuis le départ de De Gaulle. Il suffit de creuser un peu pour le savoir.
Cliquez sur l'image pour agrandir
Tout d'abord, sur l'affaire Alstom, qui est un scandale d'État... (Alstom Energie fabriquait les turbines de nos centrales nucléaires, de nos sous-marins nucléaires... des trucs hyper sensibles du point de vue de notre souveraineté, et participait aux projets d'hydroliennes)
On pourrait aussi parler de Technip, fleuron français de l'industrie para-pétrolière qui est passé sous pavillon américain... "Pétrole : Emmanuel Macron, parrain d’un mariage de cocus ?" http://www.marianne.net/petrole-emmanuel-macron-parrain-mar…
Et plus spécifiquement le soutien de BFM-TV... pour services rendus à son propriétaire, le milliardaire israélien Patrick Drahi, quand Macron était au gouvernement... "Mais pourquoi Macron est-il si soutenu par BFM-TV ?" https://eric-verhaeghe.entreprise.news/…/macron-soutenu-bf…/
(Pour tous les "progressistes"... Macron est quand-même soutenu par Yves de Kerdrel, de Valeurs Actuelles...)
Macron a été soutenu par Henri Hermand (aujourd'hui décédé), un milliardaire proche de la gauche rocardienne, et ex-administrateur de Terra Nova, le think-tank proche du P$ qui avait conseillé dans une note célèbre au candidat socialiste Hollande d'abandonner les classes populaires au profit d'un discours axé sur la défense des "minorités".... "Macron : Henry Hermand, l'ami qu'on ne voudrait pas avoir" http://www.lepoint.fr/…/macron-henry-hermand-l-ami-qu-on-ne…
Macron est également soutenu par Claude Bébéar, fondateur du groupe d'assurances Axa et de l'institut Montaigne, think tank libéral, Institut qui héberge justement le mouvement "En Marche" de Macron. http://www.europe1.fr/…/le-mouvement-de-macron-heberge-chez…
Enfin, je transmet le petit dossier qu'a composé l'UPR, et qui revient sur différents aspects du phénomène Macron et en particulier la manière dont il a vendu l'aéroport de Toulouse à un escroc chinois... (Lisez le contenu et les sources citées avant de critiquer l'UPR !) "Macron, symbole de l’escroquerie d’un monde politique en perdition". https://www.upr.fr/…/macron-symbole-de-lescroquerie-dun-mon…
Ajoutons à cela que Macron a été en 2012, comme Hollande ou Juppé avant lui, un "Young Leader" de la "French-American Foundation" (http://french-american.org/evenements-faf-fr/fab_2016sept/). Et qu'il a participé à une réunion du groupe de Bilderberg en 2014 (http://www.europe1.fr/…/bilderberg-la-mysterieuse-reunion-d…), un cénacle regroupant les membres des oligarchies de chaque pays ayant un projet transnational visant à détruire les cadres des États-nations, pour le plus grand profit des multinationales... ceux que Jean-Pierre Chevènement appelle "l'hyper-classe mondialée", les maîtres du monde en gros...
Macron est un danger pour la France... il est soutenu par tout un tas de gens que l'on voit beaucoup trop dans les médias... (http://premium.lefigaro.fr/…/31001-20170203ARTFIG00057-eric…) que ce soit Pierre Bergé, qui compare l'utérus des femmes aux bras des ouvriers pour justifier la GPA, que ce soit Jacques Attali dont le projet est le gouvernement mondial, Alain Minc qui nous vente encore sa "mondialisation heureuse" malgré les dégâts causés sur les classes populaires occidentales, Bernard Kouchner qui a fait beaucoup de dégâts dans le monde, sous couvert d'humanitaire (et pas toujours en servant les intérêts de la France, c'est le moins que l'on puisse dire) cf. le livre de Pierre Péan sur le personnage, ou Daniel Cohn-Bendit qui hante les plateaux télé depuis des années, qui a contribué à chasser De Gaulle du pouvoir en 68 (à l'affaiblir tout du moins), et qui a tenu des propos plus que gênants sur la sexualité avec les enfants...
Pas étonnant qu'avec de tels soutiens, Macron dise qu'"il n'y a pas de culture française".
Vous noterez au passage qu'il promeut en permanence les "start-up" où s'exprime le génie français... "start-up" qui se font ensuite racheter par des géants américains...
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Mar 14 Fév - 23:54
Une seule issue, la colère du peuple. Le meilleur article sur l'affaire Fillon ( A lire absolument et à faire LIRE ).
1 ) Scène de lapidation. 2 et suivantes. Cicéron fustige Catilina au Sénat de Rome il y 2000 ans. Détail du tableau. Catilina isolé et vaincu. C'est le deuxième texte de madame Lizotte que je publie sur « l'affaire Fillon », cette tentative, par delà la personne de l'ancien premier ministre, d'extinction de la France et de ce qu'elle représente pour ceux qui pensent encore. Aline Lizotte, philosophe, théologienne et enseignante d'origine Québécoise, habite Solesmes et dirige l'AFCP (l'association pour la formation chrétienne de la personne).
Le deuxième texte est plus remarquable encore que le premier.
Je sais bien qu'on lit de moins en moins actuellement, en dehors des SMS et du visionnage paresseux de liens internet sinon toujours vicieux, du moins insipides et soporitifs et/ou vulgaires.
Je suis de ceux qui ne se résignent pas.
Je lis, j'écris, je tente de faire lire, comme je l'ai fait durant des décennies à des générations d'élèves.
Ce blog n'a d'autre intention, que de maintenir un niveau de lecture pour un lectorat qui existe, conscient du danger de l'abâtardissement de nos pensées, et de nos âmes. Et, ce lectorat je le retrouve en vous lecteurs du Scrutateur. D'abord les fidèles entre les fidèles ( 500 par jour, sur le deul scrutateur, en moyenne. Et il y a aussi le lectorat plus modeste de facebook ).
En certaines périodes de crise, comme présentement le chiffre s'élève. Du premier au 10 février compris, la statistique gonfle, 48000 lecteurs, en moyenne toujours, avec une poussée de 12025 lecteurs dans la seule journée du 03 février.
Pour un petit blog guadeloupéen, je crois pouvoir dire que ce résultat n'est pas négligeable.
Et si je m'en réjouis vivement, ce n'est pas je tiens à le dire par je ne sais quel ridicule vanité d'un retraité qui comparerait ses statistiques quotidiennes avec celles des jours précédents, avec une joie sénile.
Si je me bats contre la fatigue, pendant mes heures de confrontation avec un clavier d'ordinateur, c'est parce que je me bats, en fait, pour faire progresser des idées, des valeurs qui sont celles qui sont en péril en ces jours, et dont l'érosion explique la chute de notre société, la crise dans la jeunesse, les signes certains du déclin face à des idéologies de mort.
L'on pensera que j'en fais trop à propos du harcèlement politique à l'encontre de François Fillon.
Je ne suis pas naïf. François Fillon n'est qu'un homme politique, avec ses qualités et ses défauts. Mais, excusez moi, on a vu pire à propos d'hommes et de défauts. Et ce que l'on vise à travers lui, ce ne sont pas ses défauts, ( qui n'en a ? ). C'est autre chose qu'Aline Lizotte nous explique ci-dessous dans un article vibrant et profond.
Un dernier mot avant de lui laisser la parole. Pensez à ceci : si 48000 lecteurs partagent son article, le communiquent à leurs amis, en discutent, en promeuvent les idées et l'inspiration, n'auraient-ils pas le sentiment de contribuer au bien public?
Hardi ! Mes amis. Il n'y a pas de combat perdu, tant qu'on n'a pas appris à se battre, et qu'on n'a pas livré bataille.
Une seule issue, la colère du peuple Quousque tandem abutimini, vos, patientia nostra ?1
Oui, jusques à quand abuserez-vous de notre patience ?)1
L'affaire Fillon, qui semble se tasser, mais non se régler, dépasse largement la personne même de l'ancien premier ministre. C'est toute une partie de l'électorat qui a été prise à la gorge et qui devient l'otage d'un pouvoir occulte, dont on pressent qu'il existe et que l'on ne saurait nommer. Les faces sont masquées, non identifiables, les complots rampent, les acteurs les plus impliqués se réjouissent de leur coup, les vrais auteurs espèrent que cette invraisemblable comédie aura pour eux son happy end. Les élus de la Droite s'énervent et demanderaient à leur chef de se retirer. Voir leur champion anéanti devant leurs yeux n'a rien d'agréable. Le chef est là pour leur faire partager la victoire, non pour les amener à la défaite. L'assemblée triomphante de La Villette est déjà oubliée Il ne faut pas gagner hier, il faut gagner demain ! Et demain, leur répètent les sondages du moment, est incertain. Qu’attend-on ? Que le Parquet financier proclame un jugement ? Oui, mais ce Parquet, qui a été d’une célérité inhabituelle pour intervenir, pourrait, pour les mêmes raisons, être d’une lenteur épuisante à donner ses conclusions ! Et les élections approchent ! Sur les lèvres et dans les cœurs, une seule question : Fillon s'en sortira-t-il ? Comme si s'était la bonne question !
(1 Quousque tandem, Catilina, abutere patientia nostra ? est une expression latine tirée de la première des quatre Catilinaires de Cicéron. Elle signifie : «Jusques à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience ?»Ces mots violents constituent l’exorde du premier discours contre Catilina prononcé par Cicéron le 8 novembre 63 av. J.-C. pour démasquer et punir la deuxième conspiration de Catilina, une tentative de coup d'État contre la République romaine. Catilina était impudemment présent ce jour-là parmi les sénateurs, alors que sa tentative d'assassinat de Cicéron et son complot venaient d'être découverts).
Pour trouver la réponse, changer la question
Supposons le scénario le plus sombre : Fillon retire sa candidature à la présidence, il se désiste de la campagne électorale et, avec sa femme, ils partent quelques mois dans les Caraïbes. Les enquêtes du Parquet financier n'auront plus aucun intérêt et, dans six mois environ, un non-lieu sera probablement prononcé. Plus personne ne s'intéressera aux emplois supposément fictifs de Penelope ! Autrement dit, ce n’est pas aux actes légaux ou moraux du candidat que l'on s'intéresse. Mais c'est au candidat qui a remporté le vote incontestable que l'on sait, au soir de la primaire de la Droite, et qui représente une force politique dangereuse ! Et ce candidat n'est pas seul ! Il a déjà derrière lui quelques millions de citoyens qui ont manifesté avec leurs pieds et leurs mains quel type de personnalité, quel choix de société, quelle sorte de gouvernement ils souhaitaient. Ce n'était pas une force en fin de course ! C'était une force en début de course. Une force qui ne pouvait que grandir, se développer, et vaincre ! Cette force-là, il fallait la miner, la disséminer, l'anéantir, la faire mourir !
Il fallait dès maintenant lui couper sa voie électorale, lui voler son droit de s'exprimer. L'affaire Fillon, ce n'est pas une attaque maladroite sur la réputation d'intégrité d'un homme : c'est la spoliation concertée du droit moral du vote, l'attaque camouflée de l'authenticité d'une démocratie politique. François Fillon s'en sortira-t-il ? Non, si l'on continue à se centrer sur cette question. Car tout a été fait pour qu'il ne s'en sorte pas !
Comprendre le processus
Pour comprendre l'importance de la stratégie, il faut analyser minutieusement le processus. Le Canard enchaîné reçoit un dossier. Lequel ? De qui ? Le saura-t-on jamais ? Si, comme le laisse entendre la rumeur publique, c'est une fuite du Service des Impôts, ce dossier donne au journal une matière sur laquelle travailler. Car les salaires de Madame Fillon ont été déclarés. On fait simplement l'impasse sur cette faute grave contre l'obligation du secret professionnel, une faute grave qui relève du Code pénal ! Il faudra, un jour, faire la lumière sur cette faute grave.
Le journal commence son «travail». Il ne s'agit pas seulement de comptabiliser les montants et d'aligner les jours de travail. Il s'agit de faire de cette «matière» non un simple fait, mais une cible médiatique. Véritable mob trigger (déclencheur de la populace), le Canard enchaîné est spécialiste en ce domaine : rappelons-nous les diamants de Bokassa évalués bien au-dessus de leur valeur, les emplois fictifs reprochés à Juppé, etc. La technique est simple : dépouiller les faits de tout leur contexte, de toutes les circonstances réelles qui les entourent. Les rendre totalement nus. On exagère les chiffres – montant brut et non net –, on minimise les périodes de rémunération, on évite de dire que le geste est légal, que les montants ont été déclarés aux impôts. On présente Madame Fillon comme une «bonniche», alors qu'elle est juriste de profession, capable de fournir une contribution professionnelle à son mari, membre du Conseil municipal de son village, etc.
Le fait, une fois dépouillé de toutes les décisions humaines qui l'ont engendré, réduit à sa seule matérialité, devient ainsi une pâture bonne à être jetée aux chiens. L'on est sûr de l'effet qu'il produira, de l'effet que l'on veut qu'il produise. À partir de ce moment, l'homme politique pris dans les filets dans lesquels on l'a enfermé sera condamné, quoiqu'il fasse pour rétablir la vérité humaine de ses actes. Tout ce qu'il dira se retournera contre lui. Fillon dit qu'il n'y a qu'un compte en banque, au Crédit agricole de Sablé. On dit qu'il ment ! Obligatoirement, il doit avoir un compte administratif et un compte personnel ! Qu'il veuille simplement affirmer qu'il n'a pas de compte caché à Singapour, à Genève ou à Kuala-Lumpur ! Peu importe ! Il ne peut pas dire qu'il n'y a qu'un compte, puisqu’il en a deux ! Madame Fillon dit, en 2007, qu'elle n'a jamais été l'assistante parlementaire de son mari, autrement dit, elle ne joue, ni ne veut jouer, les Carla Bruni ou les Cherie Blair. On ne veut retenir qu'une chose : elle n'a pas travaillé pour son mari !Ce processus est connu ! C'est celui de tous les accusateurs publics, depuis Marc-Antoine, le Sanhédrin, Cromwell, Fouquier-Tinville et aliis. Contre ce processus, la défense est perdue d'avance ! Plus Fillon tentera de se défendre, plus il s'enfoncera ! Plus on se demandera s'il en sortira, moins il en sortira.
Ce n'est pas Fillon qui est vraiment accusé ! C'est le peuple lui-même ! C'est le peuple que le hollandisme finissant, moribond, a méprisé, ignoré, injurié, trompé, qui est attaqué. C’est ce peuple, qui a commencé à dire qu'on abuse de sa patience, qui est bafoué ! Ce peuple qui veut en finir avec les conciliabules des «énarques», avec les théories sociologiques des Pierre Bourdieu en matière d'éducation, avec les manipulations des Taubira et de ses amis, qu'on veut à tout prix faire taire. Ce peuple à qui l'on veut opposer un Macron télégénique, sans assise politique, sans expérience de gouvernement, aux théories économiques de Thomas Piketty.
Une façon de s'échapper du filet !
Tant que la Droite se dissociera de son chef et qu'elle continuera à douter d'elle-même, elle est finie. Bientôt, avant la fin de la campagne électorale, elle sera morte ! Ce ne sont ni les Juppé, ni les Larcher, ni les Bayrou, ni aucun autre qui maintenant, à 70 jours des élections, peuvent remplacer Fillon. François Fillon a mis trois ans à construire son programme, il a parcouru toute la France, il a interrogé toutes les catégories d'électeurs. Il a bâti un programme en consultant des experts et des hommes de terrain. On a tout à fait le droit de critiquer ses solutions, tout-à-fait le droit de dire sur quoi l'on n'est pas d'accord. On ne peut, tout de go, faire le jeu du pouvoir occulte, le mettre sur une tablette et croire que l'espoir que l'on a mis en sa personne se reportera sur un quelconque valet qui endossera sa livrée ! C'est de la pure folie. Forcer le retrait de Fillon pour la Droite, c'est se suicider. Une bonne partie des électeurs, dégoûtés, ne voteront pas ! L'absentéisme aidant, ni Macron, ni encore moins Hamon, plus rien n'empêchera le FN de l'emporter. Et si Macron, par miracle, l'emportait ? La République serait-elle gouvernable, face à quelle Assemblée législative ?
Il n'y a qu'une façon de sortir du tunnel ! Une seule ! La COLÈRE. Le peuple français doit dire qu'il en a assez d'être méprisé. Il doit le dire, haut et fort. Il doit le dire avec colère, c'est-à-dire avec la véritable vertu qui régule la colère : la vengeance. Car, la vengeance, nous dit saint Thomas, est la vertu de la colère (S.Th., IIa-IIae, q. 108). Elle a comme objet de détruire le mal, pour que le bien soit possible. Le peuple doit le dire non seulement dans le secret des urnes, mais il doit le dire partout, en famille, dans les salons, à l'usine, à son cercle d’amis. Il doit dénoncer les accusations fausses, dénoncer les manœuvres qui spolient ses droits. Il doit reprendre les mots d'ordre de son hymne national : Aux armes citoyens ! Non pas s'armer de Kalachnikovs, mais se munir du bouclier de la vérité dans l'intelligence, du feu de l'amour du bien commun dans la volonté, du courage dans l'irascible et de la tempérance dans les moyens.
Autrement, nous deviendrons un peuple d'esclaves ! Et cela, ce n'est pas français !
Aline Lizotte
4 ) Et comme avec le Scrutateur il faut toujours un peu relativiser......!PSC.
"Si tu savais Najat, comme on était fiers et heureux, nous les Rinaldi, les Fernández, les Ribolowski, les Sebban, les Ayache, les Piemontesi, les Van de Kerkof, nous les Bernstein, les Bogossian , les Campana, les Suchodolsky ... d’écouter, les doigts encore douloureux et engourdis par la bataille de boules de neige de la récré, notre maître d'école nous parler de nos ancêtres gaulois qui avaient combattu les armées de César à Alésia et de nos ancêtres Francs qui avaient fait de Clovis leur roi. Si tu savais petite Najat, ministre inculte de l’Éducation Nationale, comme c'était bon, pour les petits français de neuf ans que nous étions, de faire mordre la poussière aux Anglais aux côtés de notre ancêtre Bertrand Duguesclin, connétable de France, de chevaucher aux côtés de notre ancêtre Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche. Si tu savais prétentieuse Najat, toi qui reconnais ne lire qu' un livre par an mais traite les membres de l'Académie Française de "pseudo z'intellectuels", comme c'était pénible pour nous de souffrir en sonnant du cor avec notre ancêtre Roland le Preux, mortellement blessé à Roncevaux en assurant les arrières de Charlemagne, comme c'était grisant de partir pour les Croisades avec notre ancêtre Saint Louis, sans oublier les exploits de Charles Martel arrêtant les Arabes à Poitiers...
Évidemment que nous savions, nous qui avions des noms si difficiles à prononcer ou à écrire, que nos héros n'étaient pas nos ancêtres et que nos ancêtres avaient eu d'autres héros....
Mais c'était si bon de croire le contraire, rien qu'une heure par semaine. On était si fiers de faire partie spirituellement de cette Histoire-là. Penses-tu, inculte, haineuse et revancharde petite Najat, que ton cerveau formé dans les années Mitterrand et lessivé depuis trente ans à l'eau de Javel de SOS racisme et de Terra Nova, sera capable un jour de comprendre cela ?" Penses-tu, inculte, haineuse et revancharde petite Najat, que ton cerveau formé dans les années Mitterrand et lessivé depuis trente ans à l'eau de Javel de SOS racisme et de Terra Nova, sera capable un jour de comprendre cela ?"
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Mar 21 Fév - 1:12
Dossier : "Non à Macron !" - Pourquoi je ne voterai pas Macron
Cette vidéo regroupe un certain nombre d'éléments reprochés à Macron lors des missions anti-Macron lancés sur Twitter sur les hashtags (#LeVraiMacron, #DemasquonsMacron et leurs nombreux dérivés). On y trouve également des articles de presse (sources : Résistance Républicaine, Le Figaro Magazine) et des extraits des rares émissions politiques qui expriment un opinion négatif sur Macron (sources : TF1, iTélé, BFMTV).
Désolé si je n'ai pas pu montrer et sourcer les contributions de tout les twittos qui ont contribué aux mouvements, mais j'espère que cette vidéo regroupera et défendra nos idées au mieux.
Pour la #Patriosphère , c'est une évidence qu' Emmanuel Macron serait un terrible président, peut-être pire que Hollande. L'élire serait empirer l'état actuel de la France (immigration, crise, insécurité...).
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 50 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Lun 27 Fév - 7:46
Bonjour, Macron serait ainsi démasqué ? Aux yeux de certains ça fait un bail, il suffit de lire l'intitulé du sujet pour s'en persuader. Puis par qui l'est-il ? Certainement pas par les mass médias, or tant que les mass médias ne l'épinglera pas, on ne pourra pas parler de révélations, tout ça reste confidentiel niché au sain d'un cercle d'initié, Macron n'est-il pas le candidat du système, celui qui est tout désigné pour succéder au Hollande ? Les médias le porte à bras le corps et lui passe la brosse à reluire. Ce sera difficile de ne fusse l'égratigner ! Orné
La supercherie Macron démasquée !!!
Une bulle , ça flotte, ça tourne en rond et puis ça finit par éclater. Ainsi en est-il du candidat né de la débâcle socialiste. Il y a une incompatibilité entre le socialisme et le gouvernement. Le dernier mandat l’a amplement prouvé. Cela conduisait à exclure le parti socialiste de l’élection présidentielle ou au moins de son deuxième tour. Ainsi est née l’idée d’un candidat couvé par la machine socialiste, mais qui paraîtrait la renier suffisamment pour séduire les gogos du centre. Ce serait l’idéal du microcosme auquel s’identifie le socialisme « hollandais », un homme du spectacle, réduisant son discours à de la communication ciblée, mi-slogans publicitaires, mi-banalités. Mondialiste, progressiste, humaniste pour rassurer la gauche, libéral et banquier au physique de gendre idéal pour séduire la droite. Ce candidat sans épaisseur était destiné à plaire à toutes et à tous. Mais il est léger au point de décevoir tout le monde. Passe-t-il la Méditerranée que les « éléments de civilisation » qu’il trouvait dans la colonisation vue de France deviennent de la barbarie et un crime contre l’humanité en Algérie. Le matin, il déplore l’humiliation infligée aux millions de Français de la « Manif Pour Tous » et le soir il promet la Pma pour les lesbiennes. Ses proximités politiques suggèrent lequel des deux publics est roulé dans la farine, mais à ce petit jeu c’est la démocratie moribonde qui est achevée par une caste allergique au peuple au point de le croire composé d’idiots. « Discours de complexité » plaide le coupable pris en flagrant délire. Non ! Ces contradictions révèlent la stratégie commerciale qui consiste à diriger les slogans vers des cibles sectorisées. Le gouvernement, lui, aura à faire des choix, et par exemple, la Pma au profit des femmes seules humiliera encore davantage les millions de Français qui souhaitent que la famille demeure plus que jamais l’union d’un homme et d’une femme procréant ou adoptant leurs enfants.../... (site et fin)
Alors que leurs deux candidats à l’élection présidentielle Marine Le Pen et François Fillon sont rattrapés par la justice, le FN et Les Républicains s’attaquent au patrimoine de l’autre favori des sondages, Emmanuel Macron.
Le Front national et une faction des Républicains, dont les candidats à l’élection présidentielle sont mis en cause par la justice, ont relancé lundi leurs attaques sur le patrimoine de leur adversaire principal, Emmanuel Macron.
Le vice-président du FN, Florian Philippot, interrogé par BMFTV, a ainsi invité la presse à interroger l’ancien ministre de l’Économie sur ce qu’il a fait des revenus perçus quand il était à la banque Rothschild, de septembre 2008 à mai 2012.
Emmanuel Macron a déclaré à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) « un patrimoine faible, très faible, inférieur à la moyenne des Français », soutient le conseiller de la présidente et candidate du FN, Marine Le Pen.
« Or M. Macron a gagné plus de trois millions d’euros […] quand il était chez Rothshild », a-t-il ajouté. « Je pose une question : comment on explique cette disproportion entre ce qu’il a gagné et ce qui apparaît dans son patrimoine ? » Florian Philippot s’est référé au blogueur controversé Olivier Berruyer, qui décortique sur son site Les-crises.fr les déclarations de patrimoine d’Emmanuel Macron et s’interroge sur la façon dont il a dépensé 1,8 million d’euros après impôts.
Message à Ouest-France: c’est quoi cette déontologie de bouse de m’affubler sans arrêt de qualificatifs désobligeants ? J’ai regardé, je ne trouve pas dans vos archives ce même qualificatif accolé à Bernard-Henri Levy, pourquoi ? Merci donc de corriger svp.
L’entourage de Macron « tranquille »
Le député LR Jacques Myard renvoie pour sa part à ce site dans un communiqué de presse sous le titre Quel est le patrimoine du candidat Emmanuel Macron ? Un élu alsacien régionaliste, Paul Mumbach, « candidat des maires en colère » à la présidentielle, a rendu quant à lui publique une lettre dans laquelle il interroge la HATVP sur la « sincérité » du patrimoine déclaré par l’ancien ministre.
Autant d’insinuations balayées par l’entourage du fondateur et candidat du mouvement En Marche ! dont la percée dans les derniers sondages paraît affoler les états-majors des autres candidats, de la gauche à l’extrême droite.
« Leurs chiffres sont faux. Ils n’incluent ni la fiscalité ni les prêts qu’Emmanuel Macron a remboursés sur la période », a dit un membre du premier cercle de son équipe de campagne. « On est parfaitement tranquille. Emmanuel Macron est le plus insoupçonnable de tous les candidats. »
« Tout a été dit sur la façon dont il a gagné de l’argent et dont il l’a utilisé », a-t-il poursuivi. « On est parfaitement conscient qu’on veut nous entraîner dans des polémiques inutiles et stériles pour faire diversion par rapport aux problèmes que rencontrent les uns et les autres avec la justice. »
Baisse de revenus et de train de vie
Une information judiciaire a été ouverte sur des soupçons d’emplois fictifs et de trafic d’influence dont aurait bénéficié la famille de François Fillon, tandis que des proches de Marine Le Pen ont été mis en examen ou renvoyés en correctionnelle dans des affaires visant le fonctionnement et le financement du FN.
Emmanuel Macron n’entend pas à ce stade répondre aux questions de ses adversaires sur l’usage personnel ou familial qu’il a fait de ses revenus, ce qui relève de sa vie privée, a fait savoir l’un de proches.
« Quand les autres seront parvenus au niveau de transparence où nous sommes, peut-être accepterons-nous d’entrer dans ce débat », a-t-il ajouté. En attendant, le candidat d’En Marche ! se réserve le droit de poursuivre en justice « tous ceux qui insinueraient qu’on a maquillé quoi que ce soit », a-t-il averti.
Emmanuel Macron a déjà été interrogé à plusieurs reprises sur ses revenus et son patrimoine. Il a fait plusieurs fois valoir que son engagement politique s’était traduit, après son départ de la Banque Rothschild, par une forte baisse de ses revenus et de son train de vie.
Il rappelle également régulièrement qu’il a démissionné de la fonction publique pour se lancer dans la course à l’Élysée et vit aujourd’hui des droits d’auteur de son livre Révolution.
Bien sûr… Il refuse toujours de répondre aux mêmes questions du Canard Enchaîné de juin 2016 (oh, faut se réveiller le Canard…
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Mar 28 Fév - 0:21
J’ai déjà dit que je ne le soupçonnais d’aucun maquillage illégal.
Il me semble en revanche important de comprendre son rapport à l’argent, à la dette, aux dépenses somptuaires, à la bonne gestion de son patrimoine, au secteur bancaire.
Évidemment que les chiffres indiqués sont donnés après impôts – j’ai calculé !
Et en plus, ce sont leurs propres chiffres :
Qu’est-ce qui n’est pas clair avec “1 500 000 € après impôts” ?
M. Macron a touché l’équivalent d’un petit gain au Loto, au bout de 2 ans, il n’a plus un sou.
On lui demande des comptes, il répond comme un vulgaire Cahuzac “Allez-vous faire voir !” et ajoute “Confiez-moi l’État maintenant, même si je n’ai jamais été élu conseiller municipal d’opposition à la Bourboule”. Normal, quoi… #2017EnFrance
Admirez comme ils essaient de retransformer cette affaire en “No News” – on les laisse faire ?
Quand au “candidat le plus insoupçonnable….” – heum heum :
donc:
Je vous l’avais bien dit :
Mais comme je ne suis pas journaliste, je ne lâcherai rien… Il doit tenir sa parole du JDD 12/02 :
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Mar 28 Fév - 23:54
Natacha Polony : « Macron est idéologiquement quelque chose d’assez vide. Les gens vont se faire avoir ! »
Collaborateur parlementaire et militant : quand le fondateur des Jeunes avec Macron contourne la loi
Florian Humez, fondateur des Jeunes avec Macron
En plein FillonGate et à quelques semaines de la présidentielle, Marianne révèle que le fondateur des Jeunes avec Macron travaille à mi-temps pour un député macroniste, alors que la loi interdit de cumuler emploi parlementaire et activité militante.
Dans un article, Marianne révèle que Florian Humez, fondateur des Jeunes avec Macron est employé par le député macroniste Jean-Jacques Bridey.
Un emploi «à mi-temps» qui contourne la loi interdisant aux collaborateurs parlementaires de participer à des campagnes politiques (le Parlement n'a pas vocation à financer, sur son budget, des campagnes électorales) et permet au jeune-homme de très bien gagner sa vie tout en militant.
Car s’il est vrai en effet que les bénévoles d’une campagne électorale s’investissent déjà corps et âme pour leur candidat, à temps plein, sans être certains de la victoire, ils le font surtout gratuitement.
Certes, ils peuvent demander à être salarié de l'association de financement de la campagne, mais là, il leur faut croiser les doigts, car les budgets sont serrés et peu de monde peuvent bénéficier de cet arrangement.
Ni une ni deux, le député-maire macroniste de Fresnes (Val-de-Marne) Jean-Jacques Bridey a trouvé le «truc». Son nouveau collaborateur, le patron des «Jeunes avec Macron» Florian Humez est son salarié depuis le 1er décembre. Et tout en travaillant pour le parlementaire, il peut continuer à militer activement pour Emmanuel Macron.
L’astuce ? Le jeune-homme de 25 ans travaille à temps partiel «le mardi et le mercredi, soit 18 heures par semaine», ce qui, aux yeux de la loi reste légal, et par ailleurs, il touche un salaire se situant «à un bon niveau», selon son employeur et «suffisamment de quoi vivre dans une grande ville», selon le jeune collaborateur.
Contacté par nos confrères de Marianne, Jean-Jacques Bridey est formel : aucun tour de passe-passe dans ce procédé, aucun emploi factice. Le jeune-homme travaille bel et bien : «Il traite les courriers qui traînent, gère les relations avec les députés, il regarde les questions au gouvernement et me fait une revue de presse sur les questions de défense, qui relèvent de ma commission».
Mais alors qu’en est-il de la question du salaire qui visiblement permet au militant de vivre tout à fait correctement alors qu’il est employé à mi-temps ? La réponse du député est toute simple : «Je rémunère mes collaborateurs comme je le veux et je ne donne pas les salaires».
Par ailleurs, l'article de Marianne rappelle que l’Assemblée nationale a pris le 21 février une décision importante : les noms des collaborateurs parlementaires de chaque député sont désormais publiés, chaque mois, sur le site de l'assemblée.
Chose étonnante : vu que, de fait, le nom de Florian Humez est apparu associé à celui de Jean-Jacques Bridey, l'intéressé a reconnu s’être volontairement abstenu de communiquer sur cet emploi car «[il] ne voulais pas qu'on [l]'accuse de faire partie du système qu'[il] critique».
Cette révélation de Marianne arrive en pleine affaire du FillonGate et des emplois fictifs dont aurait bénéficié l'épouse du candidat LR à la présidentielle François Fillon.
Le thème des emplois fictifs ayant également touché le Front national, il semblerait ainsi que, plus la présidentielle approche, plus les candidats de bords différents sont ébranlés par des affaires douteuses au sein de les organes de leur parti.
Aucune entreprise n’a financé le mouvement [En marche!, NDLR], aucune structure juridique, se défendait Emmanuel Macron sur BFM TV le 24 février.
Certes. Mais il semblerait que ses anciens patrons sponsorisent tout de même l’enfant de la “maison” en toute discrétion. En témoigne ce texto envoyé il y a quelques mois par la direction de Rothschild à un listing très sélect de banquiers d’affaires de la place parisienne : « Chers amis, un cocktail dînatoire de levée de fonds est organisé pour Emmanuel Macron le 27 septembre à 20 heures à la Terrasse Martini, 50 avenue des Champs-Élysées. À cette occasion, Emmanuel vous fera part de sa vision et de ses propositions, cela sera aussi l’occasion de discuter avec lui de façon informelle. Si vous souhaitez vous joindre à nous, pourriez-vous le confirmer en répondant à ce SMS, en indiquant si vous serez accompagné. Pour des raisons de confidentialité, nous vous demandons une très grande discrétion autour de cet événement. Selon En marche!, 6,5 millions d’euros de dons ont été récoltés auprès d’environ 20 000 particuliers. Seulement 3 % de ces dons seraient supérieurs à 5 000 euros.
[b]Un ex-Rothschild à l’Elysée[b] Avril 2011. David de Rothschild suit avec toujours autant d’attention et d’intérêt la vie politique française. Il s’interroge : « Et qui voyez-vous comme candidat socialiste à la présidentielle ? » La question surprend. Depuis des semaines, la candidature de Dominique Strauss-Kahn s’impose dans tous les sondages. Les primaires socialistes seront pour lui une formalité, assure-t-on. Pourtant, David de Rothschild n’y croit pas. Il y a, chez DSK, ce je-ne-sais-quoi, cette réticence à se jeter dans le combat pour le pouvoir qui le gêne. « François Hollande, n’est-ce pas ? » poursuit-il. Dans la maison, Emmanuel Macron, le plus jeune associé gérant de la banque, a déjà rejoint l’équipe du futur candidat socialiste et travaille d’arrache-pied pour lui fournir des notes sur les sujets les plus divers. Tous se doutaient que ce brillant et atypique banquier d’affaires serait aspiré par le pouvoir. Quand il était arrivé à la banque, à 31 ans, en 2008, il avait déjà eu trois vies : étudiant en philosophie, il avait été assistant de Paul Ricoeur, avait commencé une thèse, avant de s’apercevoir que tout cela n’était pas pour lui. (…) Alors, il bifurqua vers la haute fonction publique (Sciences po, Ena) pour terminer, comme il se devait, dans la botte de l’Inspection des finances. A peine sorti de ses études, il est tenté par une troisième vie : la politique. Il s’embarqua pour faire de la politique locale chez les socialistes du Pas-de-Calais. Mais entre le jeune inspecteur des finances et les caciques de Liévin, le courant ne passe vraiment pas. Retour, donc, à l’Inspection des finances à temps plein. Il refuse d’intégrer un cabinet ministériel du gouvernement Sarkozy et reste à Bercy. C’est là que Jacques Attali le repère et l’appelle pour devenir rapporteur de sa commission sur la croissance. Les travaux de celle-ci ont connu le sort de toutes les précédentes : ils ont été enterrés dans les oubliettes de l’Histoire au premier obstacle, en l’occurrence la réforme des taxis parisiens ! Mais entre-temps, sur les conseils de Serge Weinberg et les recommandations de Jacques Attali, Emmanuel Macron avait rejoint la Banque Rothschild. « J’ai eu de la chance, dit-il. J’avais un parcours très peu intelligible. Personne ne pouvait le comprendre ailleurs que chez Rothschild. » Tout en découvrant le métier de banquier d’affaires, les affaires internationales, il planchait sur le programme économique de François Hollande. Car cette vie de vif-argent, pour lui, ne pouvait avoir qu’un temps. Mi-avril 2012, tout en conseillant, en tant qu’associé de la banque, le groupe Nestlé pour le rachat – pour 11,9 milliards de dollars tout de même – de l’activité de nutrition infantile de Pfizer, face à Danone, il continuait à s’entretenir quotidiennement avec les proches du futur président, à les abreuver de notes et de réflexions sur la crise, la macroéconomie, les banques et autres. Jusqu’à ce qu’on l’appelle à l’Elysée. « Rothschild, une banque au pouvoir », de Martine Orange (Albin Michel, 360 p., 20 E). A paraître le 14 septembre. http://www.lepoint.fr/economie/david-de-rothschild-un-banquier-si-puissant-13-09-2012-1696271_28.php
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 46 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Gouvernement Valls 2 ça va valser ! Macron ne vous offrira pas de macarons...:) Ven 17 Mar - 3:41
Macron en pré-campagne en 2016 à Las Vegas (381 000 € d’argent public)
Le 8 mars, le Canard enchaîné a révélé le problème “Macron à Las Vegas” :
Bien sûr, la presse a parlé du délit de favoritisme envers Havas par Business France.
Cependant très vite, le ministre actuel, Sapin, a déclaré que Macron était hors de cause : (car le ministre SAIT, pas besoin de la Justice) :
Mais en fait, moi, c’est ceci qui m’a particulièrement intéressé :
On voit que Macron a fait mettre une énorme pression pour organiser cet évènement le 6 janvier 2016 – pression qui a nécessairement conduit au dérapage (c’est comme si je demandais à quelqu’un de gagner 12 000 € demain. ce sera dur de le faire honnêtement…). Et que cet évènement a couté 381 000 € – OUBLIONS l’histoire de l’appel d’offres, peu importe.
Or cet évènement, c’était ceci :
“Gros succès” auprès des patrons français aux États-Unis, donc…
Et, hasard, que s’est-il passé le lendemain, 7 janvier 2016 ? Eh bien Macron faisait enregistrerr le nom de “en-marche.fr” pour sa future campagne :
Macron était donc bien en pré-campagne et profitait de son voyage pour faire du lobbying patronal…
D’autres éléments montrent bien d’ailleurs qu’il établissait sa stratégie depuis longtemps (ce qui est normal) – il ne s’est pas décidé à se présenter à la présidentielle un beau matin de fin 2016…
Le tout, donc, avec 381 000 € d’argent public, dont 100 000 € d’hôtel…
Ce qui se résume ainsi dans cette vidéo humoristique :