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Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Démocratie: la fin de la vie privée Dim 9 Nov - 3:57
Commentaire Akasha/ Bonsoir mes frères et mes sœurs :rev: Comme vous le savez certainement presque tous, nous sommes de plus en plus surveillé...Mais peux savent jusqu'à quel point, pourquoi et surtout par qui... Si nous laissons faire nous allons retourner aux heurs les plus sombres de l'histoire, quand nous voyons comment ça tourne, le fait que je dénoncé les Etats-unis comme étant lla suite logique du 3éme Reich prend tout son sens. Quand on est instruit on remarque bien toutes les similitudes qui vont jusqu'à l'emploie des mêmes slogans ! Quand on dénonçais la surveillance accrue de par le nat et les téléphones, etc...On nous traitais de paranoïaque de conspis de me... depuis les révélations de qui vous savez , et la tardive prise en charge des journalopes, dû surtout au scandale des surveillances de personnes influentes comme pour la Merkel. Sans ça le grand publique n'en saurait toujours rien, et nous serions resté de sale parano de conspi de me... Le plan Echelon c'est son nom était donc en cours depuis des nombreuse années par la NSA et son programme PRISM, et n'allez surtout pas vous imaginez que dorénavant ils ne le feront plus à cause du scandale, Obama a été claire là_dessus....Il c'est réfugié derrière la raison 1er de ce programme, le terrorisme ! Et son fameux "Patriot Act" et vu l'emploie accru des service proposé par le net qui sont made in USA, on est bel et bien sous la houppe étasunienne... .Mais législativement parlant quand est-il de l'UE ? Ne vous y fiez pas on est aussi mal loti que chez les Yankees à ce niveau... Avez_vous entendu parler de L'article 13 ? Eh bien il serait temps...Il faut aussi savoir que dans la foulée Caseneuve à fait voter une loi de blocage de sites sans à devoir en référer à un juge, donc sans mandat 'voyez les articles sur le lien si dessus article 13) Donc le monde commence à s'aligner avec les américains... Ce qui n'est pas étonnant quand on sais que l'UE est leur pure création et leur obéit...Il est évident que c'est une directive européenne vu que d'autre pays l'on déjà appliquer et que des autres vont suivre... Voyez se mini reportage bien réalisé et amusant qui explique les grandes lignes et vous invites à creuser la question..
Démocratie: la fin de la vie privée
Le respect de la vie privée est primordial pour le bon fonctionnement de la démocratie mais tout pousse à croire que nous ne prenons plus en compte ce détail si important. Nous avons fait cette vidéo afin de rappeler l’importance de la vie privée qui devient de moins en moins privée à cause de notre comportement et celui de certains États très puissants.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Démocratie: la fin de la vie privée Dim 10 Mai - 4:01
Bonsoir mes frères & sœurs la France poursuit sa logique de surveillance et de fin de la démocratie et de nos libertés si cher pays et pourtant déjà aléatoire..Mais ici il n'est plus question de tout venant, on y est, dans cette société au parfum de dictature..De plus on ne peut pas dire qu'au niveau contestation on aient eu affaire à une campagne de blocus..Le coup fut bien jouer n'empêche vu le choix propice pour lancer les projets de lois et mesures radicale, le bon peuple ne pouvait que approuver...on peut rajouter à cela la surveillance du net et les nouvelles lois de blocage de site, la campagne anti site et représentant "conspis" La prise en main des médias transformer en propagandiste et agent du gouvernement.. Des renforcements déjà bien avancer continue, en voici les dernières nouvelles. Akasha.
"La loi sur le renseignement n'a rien à voir avec le Patriot Act"...vraiment?
akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Démocratie: la fin de la vie privée Jeu 25 Juin - 1:41
La loi sur le renseignement définitivement votée
La loi renseignement, défendue par le gouvernement au nom de la lutte antiterroriste, est définitivement adoptée aujourd’hui par l’Assemblée nationale, certains élus et associations craignent une surveillance de masse de la population.
Vivement contestée dans la rue, mais votée sans encombre au Parlement. La loi renseignement est ratifiée par les députés réunis en séance.
Boîtes noires et algorithmes
Ce texte, que le gouvernement a présenté comme une réponse aux attentats de janvier 2015, apparaît pour ses détracteurs comme «la porte ouverte» à une véritable de surveillance de masse de la population, à l’image de ce que les Etats-Unis ont pu connaître après le 11 septembre 2001.
Dans le viseur de ces associations de défense des droits, les «boîtes noires» qui, placées chez les fournisseurs d’accès internet, permettront une surveillance de tout le trafic web et ce afin de détecter -grâce à de complexes algorithmes- les comportements suspects d’individus, en se basant sur leurs recherches et leurs contacts.
La loi autorise par ailleurs les Renseignements français à installer dans nos rues des IMSI-catcher, de fausses antennes-relais qui permettent d’aspirer les conversations téléphoniques. Des boîtiers de ce type, connus sous le nom de «stingray», avaient été découverts à Londres il y a quelques semaines, causant un certain émoi chez les Britanniques.
Une loi jugée également «liberticide» en raison du peu de contrôle qu’aura, dans les faits, sur ces écoutes la nouvelle autorité créée par la loi: la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement. Si, en effet la CNTCR devra se prononcer à chaque fois qu’une demande de surveillance lui sera adressée, l’avis rendu -qui ne sera que consultatif- pourra être à dessein outrepassé par le ministre de l’Intérieur et son cabinet.
Hollande saisira le Conseil Constitutionnel
Un texte très contesté dans la rue par de nombreux citoyens et associations, mais sur lequel le gouvernement avait pourtant fait le choix d’aller vite en déclenchant la procèdure d’urgence. Le projet de loi n’a donc été lu et voté qu’une seule fois par Chambre, ne laissant finalement que peu de place aux débats dans les hémicycles. Une méthode qui avait fortement déplu à nombre de parlementaires.
Aussi pour apaiser les tensions, le Président Hollande avait promis le 19 avril de saisir lui-même le Conseil Constitutionnel pour juger de la régularité de cette loi renseignement. «Pour que vous soyez bien convaincus que cette loi ne mettra pas, en aucune façon, en cause les libertés, je vais saisir, au terme de la discussion parlementaire, […] le Conseil constitutionnel. […] Cette garantie sera également apportée» avait-il déclaré.
L’arroseur arrosé
Hasard de l’actualité, le vote aujourd’hui au Parlement de cette loi coïncide avec les révélations de Mediapart et Libération sur les écoutes intempestives de plusieurs présidents français par les grandes oreilles américaines de la NSA. «C’est l’arroseur arrosé. Voilà un gouvernement qui vient de faire voter une loi sur les écoutes et qui se plaint d’être écouté», ironisait le sénateur UDI Yves Pozzo di Borgo. Laure de la Raudière, élue Les Républicains d’Eure-et-Loire, interpellait elle aussi le gouvernement sur ce retour de bâton: «Franceleak: ohé François Hollande ; Manuel Valls, Bernard Cazeneuve cela ne vous choque pas d’être écoutés. On attend vos réactions! (…) Etre écoutés, ce n’est pas grave, ils n’ont rien à cacher…».
Les Sages risquent donc d’avoir beaucoup de travail dans les prochaines semaines, puisqu’une centaine de députés (Les Républicains, Modem, FN et Vert) ont décidé, en parallèle de la saisine présidentielle, de se tourner vers le Conseil Constitutionnel pour «d’obtenir les réponses qu’ils n’ont pas eues du gouvernement» sur cette «collecte massive des données».
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Démocratie: la fin de la vie privée Jeu 1 Oct - 20:18
Renseignement : la course folle à la surveillance internationale de masse
Communiqué de l’OLN dont les organisations membres sont:Cecil, Creis-Terminal, LDH, Quadrature du Net, Saf, SM.
Renseignement : la course folle à la surveillance internationale de masse
L’examen de la proposition de loi relative aux mesures de surveillance des communications électroniques internationales débutera à bas bruit demain, 1eroctobre 2015. On lui prédit déjà un avenir radieux, fait d’examens éclair et débats expédiés. Après la censure du Conseil constitutionnel, qui avait amputé le système généralisé de renseignement de sa branche internationale, ce texte prétend combler le vide et introduire un « progrès décisif » : l’encadrement des activités du renseignement extérieur.
En fait d’encadrement, le texte construit minutieusement la toute-puissance de l’exécutif dans la surveillance hors des frontières nationales. L’espionnage international à grande échelle y est pensé comme une nécessité incontestable et qu’il est donc vain de contrôler : à peine les rédacteurs se sont-ils astreints, sous la timide incitation du Conseil constitutionnel, à enjoliver le texte de quelques limites, aussi lointaines que peu contraignantes.
Excroissance survitaminée de la loi du 24 juillet 2015, la proposition de loi confie au Premier ministre le pouvoir d’autoriser la surveillance des communications émises ou reçues à l’étranger. Les fondations de l’interventionnisme massif ont été posées par le nouvel article 811-3 du code de la sécurité intérieure issu de la loi sur le renseignement, mêlant prévention de la criminalité organisée, du terrorisme, défense et promotion des intérêts économiques, soutien de la politique étrangère, surveillance des mouvements contestataires, comme autant de motifs pour espionner quiconque présenterait, par ses idées ou celles de son entourage, sources hypothétiques d’actions, une menace toute aussi potentielle à ces « intérêts fondamentaux de la Nation ».
Hors des frontières, quelle que soit la nationalité des cibles, il suffira aux services de se référer à l’un de ces critères, aussi larges qu’imprécis pour déclencher la collecte massive des données de connexion et communications, surveillance sous la seule direction de l’exécutif. Le texte autorise les services à mener des surveillances ciblées et, surtout, à recueillir massivement des données de connexion et des communications sur des « zones géographiques, des organisations, des personnes ou des groupes de personnes » : en bref, un permis général d’espionner. Le tout permettant de constituer de véritables réserves d’informations, mobilisables pendant des années, jusqu’à 8 ans pour les données chiffrées…
Dès lors qu’elles se trouveront à l’étranger, ni les professions dites protégées, ni les personnes utilisant des numéros ou des identifiants « rattachables au territoire français » ne bénéficieront des garanties d’un État de droit, ni même des conditions minimalistes de la loi du 24 juillet 2015. Leur exclusion de la surveillance internationale n’est que de façade, le texte organisant lui-même son propre contournement : il suffira de supposer qu’ils représentent une « menace » pour les soumettre au non-régime de la surveillance internationale.
La nouvelle commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), présidée par un ancien secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, fait de la figuration : pas même sollicitée pour donner un avis préalable, elle devrait exercer un contrôle a posteriori. Sa marge de manœuvre au préalable encadrée par les choix du Premier ministre (dans la définition des dispositifs de traçabilité des interceptions, dans les modalités de la centralisation des renseignements collectés), la CNCTR devra digérer, après coup, les autorisations données et les renseignements massivement collectés, tout en restant dans l’ignorance des échanges d’information avec les services de renseignement étrangers et de leurs méthodes. Qu’il soit d’initiative ou sur la saisine des personnes visées -hypothèse d’école-, nul doute que le contrôle, par le double mécanisme de recommandations non impératives au Premier ministre et de la saisine du Conseil d’État, sera en réalité illusoire.
Le rythme et la publicité resserrés donnés à l’examen de ce texte ne leurreront ni les parlementaires ni les citoyens, qui avaient déjà identifié dans la loi du 24 juillet 2015 un basculement dans la surveillance de masse et une mise en péril de nos principes démocratiques. Nos élus doivent rejeter cette proposition de loi et le gouvernement, ouvrir un véritable débat public sur la course à la surveillance internationale, voilà ce dont notre démocratie a besoin.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Démocratie: la fin de la vie privée Jeu 29 Oct - 3:59
Internet : la liberté d'expression recule en France
L'ONG Freedom House épingle dans un rapport Paris pour sa loi controversée sur le renseignement adoptée par l'Assemblée nationale en juin 2015. SOURCE AFP
La liberté d'accès à Internet a reculé pour la cinquième année consécutive dans le monde, selon l'ONG Freedom House qui souligne dans un rapport publié mercredi les "reculs notables" enregistrés en Libye, en Ukraine et en France. Près de six personnes sur dix (58 %) dans le monde vivent dans un pays où des internautes et blogueurs ont été emprisonnés pour avoir partagé en ligne des contenus portant sur des sujets politiques, sociaux ou religieux, selon le rapport annuel 2015 de Freedom House.
La liberté d'expression sur Internet a reculé dans 32 des 65 pays étudiés par l'ONG depuis juin 2014. "Des reculs notables ont été enregistrés en Libye, en France et, pour la deuxième année consécutive, en Ukraine, sur fond de conflit territorial et de guerre de propagande avec la Russie", souligne l'ONG dans un communiqué. "La position de la France a baissé principalement à cause de politiques problématiques adoptées après les attaques terroristes de Charlie Hebdo" en janvier, explique Freedom House.
Neuvième des pays "libres"
L'ONG mentionne directement la loi controversée sur le renseignement adoptée en France par le Parlement en juin, citant en exemple l'installation désormais autorisée sur les réseaux d'outils d'analyse automatique des données, qualifiés de "boîtes noires" par ses détracteurs. Freedom House cite également pour la France "les restrictions imposées sur les contenus pouvant être perçus comme faisant l'apologie du terrorisme et les poursuites engagées contre des internautes". Malgré son recul, la France figure à la neuvième place des 18 pays classés "libres" (avec 24 points contre 20 points en 2014, 0 désignant le plus haut degré de liberté). La Libye, classée parmi les 28 pays "partiellement libres", a vu son score reculer depuis juin 2014 à cause notamment de "la violence inquiétante visant les blogueurs". Après le Printemps arabe de 2011 et le grand rôle joué à l'époque par les réseaux sociaux, la plupart des gouvernements du Maghreb et du Proche-Orient ont renforcé leur contrôle sur Internet, selon Freedom House.
La Chine dernière
Nouvelle tendance globale relevée par Freedom House en 2015 : "Les gouvernements font de plus en plus pression sur les particuliers et le secteur privé", à travers des groupes comme Alphabet (ex-Google), Facebook ou Twitter, pour que ces derniers retirent des contenus plutôt que de les censurer directement. La Chine affiche le plus mauvais score de la liste (88), arrivant en queue des 19 pays n'étant "pas libres", derrière la Syrie et l'Iran ex aequo (87 points). La meilleure élève est l'Islande (6 points), suivie de l'Estonie, du Canada, de l'Allemagne, de l'Australie, des États-Unis, du Japon et de l'Italie.
Les Eurodéputés refusent de défendre la neutralité du Net….
Ils ont rejeté des amendements qui auraient permis de garantir le principe d’un Internet ouvert et équitable… En clair! ceux qui sont riches pourront passer avant les autres. Il est à craindre que les sites de ré-information soient ralentis voire bloqués, car empêchés de diffuser les infos que les autres feront payer? Encore une liberté qui fout le camp… ?
Soyons honnêtes, la neutralité du Net, c’est aussi excitant que des haricots verts à la cantine. Et entre les différents organes législatifs européens, on s’y perd beaucoup. Mais le dernier vote est tombé, et comme le précédent, il laisse un peu plus la porte ouverte à un Internet à deux vitesses. Les appels de grands noms, comme celui du père du World Wide Web, Tim Berners-Lee, n’auront donc rien changé.
C’est pourtant le contraire que jure le rapporteur, l’eurodéputée espagnole Pilar del Castillo Vera (PPE). Mais le texte est suffisamment vague pour permettre, au nom de l’innovation, «de créer des voies rapides payantes», dénonce la Web Foundation de Tim Berners-Lee. Malgré le soutien de la gauche et des Verts, les députés ont largement rejeté des amendements qui visaient à établir des garde-fous. Pire, la députée du parti pirate, Julia Reda, relève même que la loi télécoms ne comporte même pas l’expression «neutralité du Net».
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Démocratie: la fin de la vie privée Mer 18 Mai - 1:21
Réforme pénale : un pas de plus vers la dictature politique
Les députés débattent à partir d’aujourd’hui de la réforme pénale destinée à « renforcer la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement et améliorer l’efficacité et les garanties de la procédure pénale » comme son intitulé l’indique. Un texte à haut risque pour les libertés publiques selon le défenseur des droits, Jacques Toubon, qui redoute un abaissement de la démocratie et des droits fondamentaux. En effet, il ne s’agit ni plus ni moins que de constitutionnaliser l’état d’urgence en inscrivant certaines de ses dispositions, propres à la lutte antiterroriste, dans le droit commun pour faire en sorte que l’exception devienne la règle. Même le député Les Républicains Patrick Devedjian s’est inquiété d’un texte qui banalise la surveillance de masse des citoyens et donne des pouvoirs exorbitants à la police administrative. Mais l’exécutif pourra sans nul doute compter sur la grande majorité des élus de l’UMPS pour valider une réforme dont la fonction première est de museler la contestation sociale, à l’image de l’état d’urgence.
De nouveaux pouvoirs donnés à la police. Les forces de l’ordre pourront désormais, lors d’un contrôle d’identité, retenir une personne dans une limite de 4 heures « lorsqu’il y a des raisons sérieuses de penser que son comportement est lié à des activités à caractère terroriste, le temps nécessaire à l’examen de la situation ». Cette rétention quasi-arbitraire pourra se faire même si la personne dispose d’une pièce d’identité. Dans la même veine, les officiers de polices judiciaires, pourront procéder aux fouilles de bagages en plus de la visite des véhicules, et contrôler n’importe qui, le tout sans l’aval d’un juge ni même présomption d’infraction. Toujours sans mandat, les perquisitions de nuit pourront être ordonnées par les enquêtes préliminaires du parquet dans les cas où elles permettent de « prévenir un risque d’atteinte à la vie ou à l’intégrité physique ». Le but étant clairement de contourner le garde-fou judiciaire au profit du préfet qui lui est hiérarchiquement aux ordres du ministre de l’Intérieur. Enfin, les forces de l’ordre pourront procéder à des achat d’armes illégales, comme elles en ont la possibilité dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Présomption de légitime défense pour les policiers. L’une des mesures-phares du programme de Nicolas Sarkozy est reprise dans le texte : la présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre, gendarmes ou policiers. La réforme va mettre en place un nouveau régime d’irresponsabilité pénale au bénéfice des force de l’ordre en cas « d’absolue nécessité » contre quelqu’un qui vient de commettre ou tenter de commettre un meurtre et s’apprêterait à recommencer. La droite avait déjà fait des propositions allant dans ce sens mais celles-ci avaient été écartées par le gouvernement qui les jugeait alors contraires au droit européen. Le texte actuel prévoit donc un nouveau régime afin de contourner l’obstacle européen. Encore plus de surveillance pour citoyens. De nouveaux pouvoirs vont être donnés aux procureurs pour intercepter les communications, comme les « imsi catcher » – des valisettes permettant l’espionnage téléphonique – et pour ordonner des perquisitions de nuit ou placer des micros dans les lieux d’habitation. Toujours hors de tout contrôle judiciaire. Répondant à une demande de la droite, le texte donne aussi la possibilité à l’administration pénitentiaire de recourir aux techniques utilisées par les services de renseignement. Contrôle renforcé des déplacements et des flux financiers. Un autre point du texte concerne les personnes qui se sont rendues « sur un théâtre d’opération de groupements terroristes » dans des conditions « susceptibles de les conduire à porter atteinte à la sécurité publique ». Celles-ci pourront être contrôlées administrativement dès leur retour sur le sol français, être assignées à résidence, se voir demander les codes de leurs téléphones et ordinateurs et devoir signaler leurs déplacements sans pouvoir parler à certaines personnes, le tout sur ordre du préfet. Un contrôle judiciaire sans juge, en quelque sorte. Le projet de loi vise enfin à s’attaquer au financement du terrorisme en facilitant l’encadrement et la traçabilité des cartes prépayées dont se sont servis, par exemple, les assaillants du Bataclan. Tracfin, l’organisme anti-blanchiment du ministère de l’Economie, pourra par ailleurs signaler aux banques des opérations et des personnes à risques et faciliter le gel de leurs avoirs. Un pouvoir sans juges ? Le but de cette réforme, comme celui des précédentes lois sécuritaires votées par ce gouvernement, est de renforcer le pouvoir exécutif en affaiblissant le garde-fou judiciaire : supplanter le juge d’instruction, relativement indépendant, par les procureurs, directement soumis au ministère de la Justice, ou par les préfets, étroitement dépendants du ministère de l’Intérieur. Cette politique, qui suscite régulièrement des levées de boucliers chez les juges, vise clairement à laminer la séparation des pouvoirs propre à toute démocratie pour instaurer, in fine, ce qui ressemble de plus en plus à un État Policier. ` Voir ici une vidéo de présentation de mes travaux.
Voir également sur ce site : un entretien à propos de mon dernier ouvrage « La République contre les libertés« . Rejoignez-moi sur facebook et twitter !
Morpho’s unique expertise lies in providing cutting-edge security solutions for the civil identification, criminal justice and public security, transport and border control, critical infrastructure and digital ID and smart transaction markets. (extrait du site morpho.com)
Au point d’être leader sur le marché et d’avoir remporté le premier appel d’offres pour le TES (Titre électronique sécurisé). Le TES : vous savez, le fameux fichier monstre de notre Cazeneuve défenseur des libertés sozialistes, qui démarre sous peu (le fichier, pas Cazeneuve) et va ingurgiter les données biométriques de l’intégralité de la population française (sauf les moins de 14 ans). Mais pourquoi donc s’intéresser à Morpho, cette honorable entreprise de haute technologie dotée d’un comité éthique idoine et de vertus incomparables [selon leur service marketing] ? La biométrie, c’est le dada de Morpho la filiale de Safran :
La biométrie facilite les investigations des forces de l’ordre. Les systèmes biométriques de Safran Identity & Security sont déployés dans plus de 70 pays, notamment auprès du FBI américain et d’INTERPOL. La technologie biométrique est également utilisée dans le cadre du contrôle aux frontières. Elle permet aussi de repérer des personnes suspectes ou d’autoriser l’accès aux personnes censées ne pas présenter de risques
L’histoire de Morpho démarre il y a 15 ans, mais c’est il y a peu, en 2015 que la « petite boîte » ultra pointue (et bien placée côté gouvernemental) participe à un programme de recherche à l’Institut Mines Telecom, dans le fameux Teralab. Le but du bazar ? Créer un Predpol (Bluetouff nous en parlait en 2015) français, une IA de prédiction des crimes qui offrira à nos plus fins limiers de la gendarmerie, le pouvoir— en un clic ou presque — de savoir où et quand les vilains criminels agiront. Tout ça est commandé par le SCRC (Service Central de Renseignement Criminel -Gendarmerie Nationale)
« Les résultats obtenus avec l’analyse rétrospective, nous permettent d’avoir de sérieux doutes sur l’efficacité propre de Predpol en condition réelle. Ceci nous amène à continuer notre investigation »
Les données dévorées par le super soft Anticrime (nommé aussi Horizon), sont de nature différentes et, à l’époque déjà, plutôt intrusives : extraction des réseaux sociaux, blogs, données INSEE, fichiers de police, etc… La vie publique et administrative des Français, du moment que c’est pour « la bonne cause » ne semble concerner ni les concepteurs ni les commanditaires du projet. L’idée de passer à la moulinette algorithmique les informations concernant des millions de citoyens et de laisser la bestiole binaire régurgiter des futurs coupables de crimes inexistants — puisque potentiels et futurs — ne semble gêner personne non plus. Mais l’affaire ne s’arrête pas là.
L’empressement du gouvernement à faire voter le TES et esquiver un maximum de questions fondamentales en rapport avec les libertés publique a surpris plus d’un observateur de la chose. Mais de nombreux éléments — une fois rassemblés — laissent présumer un plan bien plus vaste que ce que le sozialist Herr Bernard Cazeneuve a voulu laisser entendre. Premier point : la version 1 du TES est confiée aux bons soins de… Morpho (aidée d’Atos devenu… Atos-Bull).
Un premier appel d’offres « TES » est remporté en 2008 par Atos et Safran pour un montant total de 61,2 millions d’euros. Il concerne l’ensemble de l' »acquisition, développement informatique, mise en exploitation, maintenance et déploiement des matériels, des systèmes et des dispositifs nécessaires à la délivrance des ‘titres électroniques sécurisés’ ainsi que formation ».
Le 5 juillet dernier, au siège du Parlement européen à Strasbourg, l’ECSO (European Cyber Security Organisation) et la Commission européenne ont signé un accord de partenariat public-privé dans le domaine de la cybersécurité, associé à un budget de 450 millions d’euros, qui s’inscrit dans le cadre du programme de recherche et d’innovation européen Horizon 2020. Safran Identity & Security fait partie des membres fondateurs d’ECSO.
Morpho a créé la première version du TES qui va contenir des données biométriques de tout un chacun, Morpho a développé un logiciel intelligent de prédiction du crime à destination des forces de l’ordre françaises (et européennes, nous en parlerons plus tard), Morpho est au cœur du PPP européen à 450 millions d’euros, et pour finir, on retrouve Morpho dans le rapport sur la Police du futur, les cyber-flics [sauce Minority Report] de 2025. Ca fait beaucoup de Morpho, non ?
Avec IOL et Anticrime, le futur, c’est maintenant !
Si l’on reprend les éléments constitutifs de la « cyber-surveillance prédictive française » en cours de constitution depuis quelques années, nous arrivons à ce constat : l’un des fleurons des armes numériques, Qosmos, vend une solution de sondes réseaux au gouvernement français en toute discrétion dans le cadre d’un programme secret que Sarkozy valide en 2009 : IOL.
99% des communications de l’ADSL domestique hexagonal peuvent être interceptées depuis cette époque, selon les documents que Reflets possède. De 2013 à 2015, plusieurs lois de sécurité intérieure et de renseignement légalisent l’utilisation des sondes d’IOL. A la même époque, Morpho, filiale du groupe Safran, et renommée Safran Identity & Security, développe les bases d’un système intelligent de prédiction du crime au sein du Laboratoire de l’école d’ingénieurs Mines-Telecom. Ce système, nommé Antictrime/Horizon, nécessite — pour être efficace — de traiter le maximum de données [nationales et plus ?] concernant la population. Depuis cet été, Morpho-Safran Identity & Security participe — et est financée — pour un vaste programme européen de cybersécurité, et a remporté en amont l’appel d’offres pour constituer le premier fichier national biométrique français, TES.
Questions : le système prédictif Horizon-Anticrime de Morpho, s’il est prêt à fonctionner, n’a-t-il pas intérêt à être alimenté avec les données qu’IOL pourrait lui fournir (IOL : mais à quoi ça pourrait bien servir ?) ? A terme, puisque des accès à TES sont possibles pour les forces de l’ordre, Anticrime ne pourrait-il pas être aussi alimenté par les données du fichier TES (reconnaissance faciale automatisée/matchnig TES)?
Le programme Police 3.0 va jusqu’en 2025. Horizon (le plan européen, pas le logiciel) c’est 2020. TES démarre ce mois-ci. Le futur se dessine. Maintenant. Stay tuned. Reflets à encore des choses à dire et (dé)montrer sur ce sujet…