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| La marche funèbre de l'océan | |
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Invité Invité
| Sujet: La marche funèbre de l'océan Sam 25 Oct - 12:20 | |
| La marche funèbre de l'océan Quelque chose fonctionne pas correctement dans l'océan. Le problème est trouvé partout dans la chaîne alimentaire marine de la base, le plancton (en montrant de premiers signes de reproducteurs et de complications de maturation) aux plus grandes espèces de poisson dans l'eau, le requin de baleine (sur la liste d'espèces mise en danger. ) L'océan ne fonctionne pas correctement. C'est un problème pourrissante qui ne partira pas. Il a appelé l'acidification et, aussi longtemps que les combustibles fossiles prédominent, il va méthodiquement et assurément, au fil des années, tuez l'océan. Les scientifiques ont déjà l'évidence de problème dans le eau de mers. L'utilisation de combustible fossile, dans la grande mesure, est le route primaire derrière cet événement d'extinction imminent. Les quantités excessives de CO2, dont l'océan absorbe 30 % de CO2 émis dans l'atmosphère, changent la chimie de l'océan, appelée l'acidification, qui a finalement le potentiel pour tuer le plus, mais pas tous, les formes de vie océaniques. Ce problème est sérieux incontestablement et est ici pourquoi : Le taux de changement de pH océanique (la mesure d'acidité) est 10 fois plus rapide qu'il y a 55 millions d'ans. Cette période d'histoire géologique a été directement reliée à un événement d'extinction de masse puisque les niveaux de CO2 sont mystérieusement grimpait en fleche. Selon C.L.Dybas, Sur un Cours de Collision : Plancton d'Océans et Changement climatique, BioScience, 2006 : “Cette acidification se produit à un taux [10 à 100] des temps plus vite [selon la région] que jamais enregistré.” En d'autres termes, autant que la science est inquiétée, le taux de changement de pH dans l'océan est “hors des graphiques.” Donc et par conséquent, personne ne sait comment ce sera developee parce qu'il n'y a aucun exemple connu dans l'histoire géologique d'un changement si rapide dans le ph. Cela demande la plus grande question de temps modernes, qui est : L'acidification océanique provoquera-t-elle un événement d'extinction ce siècle, dans les vies actuelles ? L'Événement d'Extinction A l'air Déjà d'être En route Selon l'État du Rapport Océanique, d/d le 3 octobre 2013, le Programme international sur l'État de l'Océan (IPSO) : “Ce [l'acidification] de l'océan est sans précédent dans l'histoire connue de la Terre. Nous entrons dans un territoire inconnu de changement d'écosystème marin … L'extinction de masse suivante peut avoir déjà commencé.” Selon Jane Lubchenco, le doctorat, qui est ancien directeur (de 2009-13) de l'administration Océanique et Atmosphérique nationale américaine, les effets d'acidification est déjà présent dans quelques pêcheries d'huître, comme la Côte Ouest des Etats-Unis. Selon Lubchenco : “Vous pouvez voir en fait cet événement … Ce n'est pas quelque chose un long chemin dans l'avenir. C'est un très grand problème”, Fiona Harvey, l'Acidification Océanique en raison des Émissions de Carbone est au Plus haut pour 300M les Années, The Guardian le 2 octobre 2013. Et, selon Richard Feely, doctorat, (Dépôt D'océanographie, université de Washington) et Christopher Sabine, doctorat, (Type aîné, université de Washington, Institut Collectif pour l'Étude de l'Atmosphère et de l'Océan) : “Si les tendances d'émission de dioxyde de carbone actuelles continuent … l'océan continuera à subir l'acidification, vers une mesure et aux taux qui ne se sont pas produits depuis des dizaines de millions d'années … presque toutes les formes de vie marines qui construisent des coquilles de carbonate de calcium et les squelettes étudiées par les scientifiques ont montré jusqu'à présent la détérioration en raison des niveaux de dioxyde de carbone augmentants dans seawater”, Dr Richard Feely et Dr Christopher Sabine, les Océanographes, Dioxyde de carbone et Notre Legs Océanique, le Laboratoire de L'environnement Marin Pacifique de l'administration Océanique et Atmosphérique nationale, l'avril de 2006. Et, selon Alex Rogers, doctorat, Directeur Scientifique du Programme international sur l'État de l'Océan, OneWorld (le Royaume-Uni) Vidéo, août de 2011 : “Je pense si nous nous poursuivons sur la trajectoire actuelle, nous regardons une extinction de masse d'espèces marines même si seulement les systèmes de récif de corail descendent, qu'il semble qu'ils aillent certainement vers la fin du siècle.” “L'acidification incitée par les humains d'aujourd'hui est un événement unique dans l'histoire géologique de notre planète en raison de son taux rapide de changement. Une analyse d'acidification océanique au cours des 300 millions d'ans derniers accentue le taux sans précédent de changement de l'acidification actuelle. L'événement le plus comparable il y a 55 millions d'ans a été relié aux extinctions de masse … En ce moment-là, bien que le taux de changement de pH océanique soit rapide, cela peut avoir été 10 fois plus lent que le changement actuel”, IGBP, IOC, SCOR [2013], Résumé d'Acidification Océanique pour Policymakers – le Troisième Symposium à propos de l'Océan dans un Haut - le Monde de CO2, le Programme de Geosphere-biosphère international, Stockholm, Suède, 2013. Il y a cinquante-cinq millions d'ans, pendant une période sombre connue comme Paleocene-Eocene Thermal Maximum (PETM), d'énormes quantités de CO2 ont été d'une façon ou d'une autre libérées dans l'atmosphère, personne ne sait d'où ou comment, mais les températures est monté dans le monde entier de 10 degrés F et les profondeurs océaniques est si devenu corrosif que les coquilles marines simplement dissoutes plutôt que s'accumulent sur le fond de l'océan. “Plupart, sinon tous, des cinq extinctions de masse globales dans l'histoire de Terre portent les empreintes digitales des symptômes principaux de réchauffement global …, acidification océanique et anoxia ou manque d'oxygène. Ce sont ces trois facteurs — le ‘trio mortel’ — qui sont présents dans l'océan aujourd'hui. En fait, (la situation) est sans précédent dans l'histoire de la Terre à cause du taux élevé et de la vitesse de changement”, Rogers, A.D. Laffoley, D. d’A. 2011. Atelier d'Expert de Système de Terre international sur les Tensions Océaniques et les Impacts, le Rapport Sommaire, IPSO Oxford, 2011. L'agrandissement dans sur l'Avenir, environ 2050 – Endroit : Castello Aragonese Les scientifiques ont découvert une vie réelle le plat de Petri de conditions seawater semblables à ce qui se produira à l'année 2050, les humains supposants continuent à émettre CO2 aux taux actuels. Ce plat de Petri de vie réel est localisé dans la Mer Tyrrhenian à Castello Aragonese, qui est une très petite île qui se lève directement de la mer comme une tour. L'île est localisée à 17 miles à l'ouest de Naples. Les touristes aiment visiter le château Aragonese (l'évaluation. 474 BC) sur l'île pour voir l'étalage d'appareils de torture médiévaux. Mais, l'action réelle est au large, sous l'eau, où Castello Aragonese tient un secret très spécial, qui est un étalage sous-marin qui donne des années de la fenêtre 50 aux scientifiques dans l'avenir. Voici la pelle : Une excentricité de géologie est en train de travailler par quoi les bouches volcaniques sur le seafloor l'encerclement de l'île émettent de grandes quantités (moussant) de CO2. À tour de rôle, cela copie le niveau de scientifiques CO2 s'attendent à ce que l'océan absorbe sur le cours des 50 ans prochains. “Quand vous arrivez à extrêmement haut CO2 presque rien ne peut le tolérer”, selon le Jason-hall Spencer, le doctorat, le professeur de biologie marine, l'École de Science Marine et Ingénierie, université de Plymouth (le Royaume-Uni), qui étudie le seawater autour de Castello Aragonese (Elizabeth Kolbert, La Mer acide, National Geographic, l'avril de 2011. ) Les effets néfastes de CO2 excessif sont trouvés partout dans les alentours immédiats de la très petite île. Par exemple, les bernacles, qui sont une des plus dures de toute la vie marine, manquent autour de la base de l'île où les mesures seawater montrent la plus lourde concentration de CO2. Et, dans l'eau, les berniques, qui se promènent dans la nourriture de recherche de région, montrent la dissolution de coquille sévère. Par conséquent, leurs coquilles sont complètement transparentes presque. Aussi, l'herbe marine sous-marine est un vert vif, qui est anormal parce que de très petits organismes enduisent d'habitude les lames d'herbe marine et ennuyeux la couleur, mais aucun tel organisme n'existe. Supplémentairement, les gamins marins, qui sont ordinaires plus loin loin des bouches, ne doivent nulle part être vus autour de l'île. Les seules formes de vie trouvées autour de Castello Aragonese sont la méduse, l'herbe marine et les algues ; alors que, une abondance de vie marine sous-marine est trouvée dans les eaux environnantes plus lointaines. Ainsi, le plat de Castello Aragonese Petri est essentiellement une mer Morte à part de mauvaises herbes. Cela explique pourquoi Jane Lubchenco, l'ancien chef de l'administration Océanique et Atmosphérique nationale, appelle l'acidification océanique comme "l'également méchant jumeau de réchauffement global”, Ibid. À cette fin, une marche funèbre de ralenti consomme la vie dans l'océan en temps réel et nous les humains sont des témoins à cet événement d'extinction. Que faire ? La logique est tout à fait simple. Si les combustibles fossiles provoquent des événements d'extinction, arrêtez d'utiliser des combustibles fossiles. Post-scriptum : Alex Rogers, Directeur Scientifique d'IPSO et professeur de Biologie de Conservation au Département de Zoologie, l'université d'Oxford (Type de Collège Somerville) : “Le changement climatique affecte vont être extrêmement sérieux et il est intéressant quand vous croyez beaucoup de personnes qui en parlent du point de vue ce qui arrivera dans l'avenir … nos enfants en verront les effets. Bien, en fait nous voyons des impacts très sévères du changement climatique déjà … Nous sommes déjà là.” (Source : État de l'Ocean.org, l'Interview Vidéo, Dr Alex Rogers) http://www.counterpunch.org/2014/02/17/the-oceans-death-march/ |
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| Sujet: Re: La marche funèbre de l'océan Sam 25 Oct - 12:24 | |
| Changement climatique et corail : des projections inquiétantes Le blanchissement des coraux est un phénomène de stress provoqué par une hausse des températures océaniques au-delà de 30°C, pouvant entraîner la mort de l’animal. Des chercheurs du Centre de recherche insulaire et observatoire de l’environnement – CRIOBE (CNRS / EPHE), associés à la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), viennent d’établir une cartographie des zones à risques sur la base des dernières projections climatiques du GIEC. Le constat est alarmant : en 2040, si rien n’est fait pour enrayer la hausse des températures atmosphériques, les ¾ des récifs coralliens de la planète subiront des phénomènes de blanchissement au moins une fois par an ; en 2056, c’est la totalité des récifs qui seront concernés. « Ce phénomène, lié à l’expulsion de l’algue-hôte qui nourrit le corail et lui donne sa couleur, se produit lorsque la température de l’eau dépasse 30 °C durant deux à quatre semaines consécutives » indique Serge Planes, chercheur CNRS au CRIOBE et co-auteur de l’étude parue dans Nature climate change. Le blanchissement du corail n’est pas sans risque, puisqu’il entraîne la mort de l’animal dans 15 à 60 % des cas. Les chercheurs du CRIOBE, associés à la National Oceanic and Atmospheric Administration, ont utilisé les dernières projections du groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (GIEC), qui prévoient une hausse de 1 à 3 °C de la température atmosphérique d’ici à 2050, pour modéliser l’élévation des températures océaniques et prédire les phénomènes de blanchissement. Les récifs les plus fragiles, qui seront touchés par ces phénomènes de blanchissement annuel dès 2025-2030, se trouvent notamment en Australie du nord-ouest, aux Philippines et en Papouasie-Nouvelle Guinée. Les zones les moins fragiles, qui ne devraient pas être impactées avant 2056, incluent la grande barrière de corail en Australie et la Polynésie française. « Il reste difficile de prédire comment le corail s’adaptera à la modification des équilibres actuels, nuance Serge Planes. Les récifs vont changer et les espèces dominantes d’aujourd’hui ne seront probablement pas celles de demain ». A noter que la France abrite près de 8% de la surface mondiale de récifs coralliens, répartis dans tous les océans. http://www.cnrs.fr/inee/communication/breves/planes.htmExplication du phénomène Ces dernières décennies, les récifs coralliens subissent de nombreuses dégradations, aussi bien à l’échelle locale que mondiale (Stone et al., 1999). Parmi les nombreuses pathologies auxquelles ils font face (maladie des bandes noires, des bandes jaunes, des bandes rouges…), l’une d’entre-elles augmente en fréquence et en sévérité (Wilkinson, 1999), il s’agit du blanchiment corallien. Ce processus qui n’est pas limité aux coraux, mais qui est développé par tous les organismes vivant en symbiose avec des dinoflagellés du genre Symbiodinium, peut être défini comme étant l’altération de la couleur de l’animal suite à la perte partielle ou presque complète des populations de zooxanthelles et/ou à la dégradation des pigments au sein de ces algues (Lesser et al., 1990 ; Brown, 1997a, 1997b ; Kinzie et al., 2001 ; Douglas 2003). Lors du blanchiment, les zooxanthelles sont éliminées, laissant ainsi apparaître le squelette calcaire à travers les tissus hôtes devenus transparents (Douglas, 2003). Les voies d’élimination de ces algues sont diverses : exocytose, nécrose, apoptose et détachement des cellules hôtes (Gates et al., 1992, Ladrière, 2007). Cette pathologie est actuellement considérée comme étant une réaction à des conditions environnementales anormales et elle est observée suite à la variation de paramètres physico-chimiques du milieu (Hoegh-Gulberg and Smith, 1989 ; Jones, 1997) qui sont souvent accompagnés par la production d’agents oxydants ( Brown, 1997a, 1997b ; Downs et al., 2000). Il a également été constaté que le blanchiment pouvait être provoqué, dans des conditions particulières, par des agents pathogènes (Rosenberg and Ben-Haim, 2002). Historique Le blanchiment des coraux, à grande échelle, dans l’Océan Pacifique a été décrit pour la première fois par Glynn en 1984. Depuis, ce phénomène survient de plus en plus fréquemment et sur une plus grande étendue, dans les Caraïbes (Hughes, 1994), l’Océan Indien (Brown et al., 1996) et l’Océan Pacifique (Hoegh-Guldberg and Salvat, 1995). Bien que les déclencheurs environnementaux de ces évènements soient divers, la communauté scientifique s’accorde à dire que la première variable responsable du blanchiment est l’élévation de la température (Hoegh-Guldberg, 1999). En effet, les épisodes de blanchiment de masse, enregistrés jusque maintenant, coïncident avec les températures de surface élevéeset le phénomène El Niño. Pour la première fois, en 1998, un phénomène de blanchiment massif à été enregistré sur l’ensemble des récifs du globe. Certaines régions, comme Singapour, n’en avaient encore jamais été touchée auparavant (ICRS, 1998). Selon certaines estimations, environ un sixième des récifs coralliens a été détruit sur une période de 9 mois (Wilkinson, 2000). Lors de cet épisode et parmi ces récifs, de nombreuses colonies massives sont mortes, dont certaines étaient âgées de plusieurs centaines d’années (ICRS, 1998). D’après Hoegh-Guldberg (1999), la fréquence de blanchiment ne va pas cesser d’augmenter et elle devrait même devenir annuelle d’ici 2050. Certaines régions comme l’Asie du Sud-Est, les Caraïbes et la Grande Barrière australienne pourraient voir leurs récifs blanchir systématiquement,s suite à des variations saisonnières de la température de l’eau dès 2020. A terme, il est possible que les coraux ne puissent pas s’adapter à ces stress répétitifs. Ils deviendraient alors moins compétitifs face aux macroalgues qui prendraient progressivement leur place. Les mécanismes d’adaptation face au blanchiment Les réponses des coraux face à l’augmentation de température, suggèrent que, dans la plupart des cas, les coraux vivent à proximité de leur limite thermique supérieure (Lesser, 1997). Cette constatation pourrait être vue implicitement comme étant une preuve de leur incapacité à s’adapter à l’augmentation de température au cours de ces derniers siècles (Hoegh-Guldberg, 1999). Cependant, la différence de sensibilité aux températures et aux irradiations importantes entre les écoespèces coralliaires (association entre un corail et une population majoritaire de zooxanthelles d’un clade particulier), indique qu’une acclimatation et une adaptation restent néanmoins possibles (Brown, 1997 ; Warner et al., 2006). Malheureusement, un tel processus pourrait s’étendre sur des centaines voire des milliers d’années soit beaucoup plus lentement que les changements climatiques qui nous affectent, et donc, pousser les récifs coralliens que nous connaissons à disparaître à terme. Les impacts du blanchiment Le blanchiment des cnidaires aura des effets physiologiques et écologiques importants. En effet, les symbiontes fournissent une partie de l’énergie nécessaire, à la maintenance, la croissance et la reproduction de nombreuses colonies de coraux (Szmant and Gassman, 1990). Donc, la perte de ces algues suite à un stress aura pour conséquence de diminuer le taux de croissance (Lesser, 1996), la calcification (Muscatine, 1990) et les capacités reproductrices des coraux (Szmant and Gassman, 1990). Le blanchiment est également accompagné d’une augmentation du taux de respiration, d’une diminution du contenu lipidique, du contenu en hydrates de carbone et en protéines chez l’hôte (Glynn, 1990). Enfin, les coraux blanchis sont plus sensibles aux infections parasitaires, bactériennes et virales (Kushmaro et al., 1996) pouvant conduire à la mort de l’organisme (Kleppel et al., 1989). Ces différentes perturbations peuvent notamment, réduire la couverture coralliaire, réduire la diversité spécifique et induire des changements de composition dans la communauté récifale (Connell, 1997). De plus, suite à l’altération de leur calcification, les coraux sont susceptibles à la fois : de subir des dommages importants lors de tempêtes ou de tsunami et d’être envahis par des organismes érodeurs (Mokady et al., 1998). Enfin, ils pourraient ne plus être compétitifs pour l’espace, face aux organismes à croissance plus rapide tels que les macroalgues, les éponges et d’autres invertébrés (Glynn, 1993). Par ailleurs, les récifs représentent une source importante de revenus et de ressources (tourisme, pêche, protection côtière, médecine), générant des milliers d’emplois et des millions de dollars. Par conséquent, la dégradation de cet écosystème aura des effets globaux extrêmement importants au niveau socio-économique. http://www.leae.ulg.ac.be/coralbleaching.html |
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| Sujet: Re: La marche funèbre de l'océan Sam 25 Oct - 12:29 | |
| http://www.glaciers-climat.fr/Gulf_Stream/Gulf_Stream.htmlAout/septembre 2010 : Actuellement certains sites ou forums friands d'extravagants délires, fantasment sur un arrêt du Gulf Stream à cause de la marée noire du Golfe du Mexique. Tout est bon à copier sur internet lorsque cela "arrange" leurs certitudes. Soyez vigilants et gardez un esprit critique, trop de manipulations et de désinformation ! Le Gulf Stream : Le courant marin mondial est un courant océanique qui prend sa source entre la Floride et les Bahamas et se dilue dans l'océan Atlantique vers la longitude du Groenland. Son nom est abusivement utilisé pour désigner la dérive Nord Atlantique, voire l'ensemble de la circulation de surface de l'océan Atlantique Nord. Ce courant marin est propulsé et contrôlé par une combinaison d'interactions dont les forces éoliennes, les différences de densité de l'eau (température, salinité), les apports d'eau douce continentale, pluviale et la géographie des côtes etc. Le moteur de la circulation thermohaline est la différence de densité due à la salinité et à la température des eaux. Les eaux arctiques sont plus denses car elles sont plus froides et plus salées. Les eaux atlantiques sont moins denses car elles sont plus chaudes et moins salées. Les premières plongent donc sous les secondes en direction de l'Antarctique, créant une aspiration des eaux atlantiques vers le nord. La dérive Nord Atlantique est un courant océanique chaud et puissant qui prolonge le Gulf Stream vers le nord-est. Elle se sépare en deux à l'ouest de l'Irlande. Une des branches (le courant des Canaries) va vers le sud tandis que l'autre continue le long des côtes du nord-ouest de l'Europe où il a une influence considérable sur le climat en le réchauffant. D'autres branches incluent le courant d'Irminger et le courant norvégien. À l'origine, c'est une extension du Gulf Stream qui va encore plus loin vers le nord et se jette dans l'Océan Arctique. Le changement de climat, et, en particulier, le réchauffement global, peut avoir un effet significatif sur la dérive nord atlantique. Le conflit des masses d'eau froide du courant du Labrador, qui descendent le long du Canada (Québec) et rencontrent les eaux chaudes qui montent vers le Nord Est, transportées par le Gulf-Stream. Le courant des profondeurs. Voici en 4 étapes, des points cruciaux d'une rupture annoncée selon le documentaire Le Courant des Profondeurs de la chaine de TV NHK. L'Extention du Gulf Stream dénommée Dérive Nord Atlantique est mise à mal dans un réchauffement climatique où l'effet de surprise doit être pris en compte. Ici les fameuses colonnes où chacune d'elle font plusieurs fois le débit de l'Amazone. Ces colonnes se situent au large du Groenland dans l'Altantique Nord. Grace à un isotope radioactif, on a découvert le Courant de retour du Gulf Stream (Dérive Nord Atlantique dans les années 50-60 : Ici on découvre donc la plongée jusqu'à 4000 m du Gulf Stream en coupe dans l'Altantique Nord. Ces mêmes plongées qui se sont ralenties d'une façon très significative dès les années 1990. Le point en rouge montre des cheminées de plongée qui se situaient dans la zone bleue pendant les années 50-60. Au début des années 2000, selon Peter Wadhams, sur 12 immenses colonnes, il n'en resterait plus qu'une, elle ne descendrait jusqu'à 1000 mêtres de profondeur. Depuis, en ces années 2008/2010, ces cheminées se seraient bien réactivées. Les vents circulant tout autour de notre planète se sont intensifiés ces dernières années, la fonte des glaces, de la banquise, du permafrost et l'apport très important de pluies aux hautes latitudes dû à la condensation des océans et de l'effet de serre, joue un rôle majeur dans la baisse de la salinité de l'Altantique Nord. Cette salinité qui joue un rôle majeur dans la circulation thermohaline des courants marins. En effet, lors de la formation de la banquise, le sel est éjecté et créé une eau plus dense qui plonge dans les fonds marins créant au final les fameuses colonnes du Gulf Stream sur le chemin du retour. Nous voyons sur l'image de dessus, cette extension du Gulf Stram qui est attiré comme un aimant vers l'Atlantique Nord. Le réchauffement global : l'amorce d'une nouvelle ère glaciaire ? Les conclusions sont à prendre avec beaucoup de recul... Se souvenir que le Dryas récent a été provoqué par la vidange brutale du gigantesque lac Agassiz, sans commune mesure avec une fonte glaciaire, ou la fonte de la banquise. Après cette étude des différentes actions du Gulf Stream, il apparaît que l'impact climatique de ce courant sur l'Europe se traduit par une douceur anormalement élevée pour la latitude, accompagnée d'une grande humidité, qui résulte de l'évaporation des eaux chaudes. Ceci permet la présence d'une végétation très diversifiée dans une région où devrait dominer la toundra. La civilisation européenne telle qu'on la connaît, nous l'avons vu, est étroitement liée aux conséquences climatiques inhérentes au courant de l'Atlantique Nord ( autre appellation du Gulf Stream ), qui ont permis l'essor de ce grand foyer de population, là où une carte du seul rayonnement solaire indiquerait un climat très rude, excluant cet espace de l'œcoumène. L'Europe est donc ce qu'elle est, grâce au courant de l'Atlantique Nord… Mais qu'en serait-t-il sans son action ? Qu'adviendrait-il si les courants marins s'immobilisaient, cessant ainsi leur rôle de régulateurs thermiques ? Une catastrophe climatique menacerait l'Europe, ainsi que tous les autres espaces géographiques situés à la même latitude. En effet l'équilibre qui permet la régulation thermique grâce aux courants marins, et notamment au Gulf Stream, apparaît relativement fragile; les dernières études montrent que si le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre continu d'affecter le planète, la circulation des courants s'en verra ralentie, voire stoppée. La raison pourrait en être la fonte de la banquise en mer de Ross, et en mer de Wedel ( immenses mers de glace situées en Antarctique ). Celle-ci, si elle était massive ( comme ce fût le cas il y a quelques mois quand une barrière de glace de plusieurs milliards de tonnes s'est détachée sous l'effet du réchauffement climatique en Antarctique ), perturberait la cinétique du Gulf Stream en entraînant son ralentissement et peut-être son arrêt temporaire selon l'ampleur du réchauffement. En effet nous avons vu précédemment que la différence de densité entre masses d'eau est le moteur essentiel de la circulation des courants marins ; elle se caractérise par la plongée des eaux refroidies au contact des glaces à proximité des pôles. La fonte de ces glaces empêcherait donc les masses d'eau de se refroidir suffisamment et pourrait alors provoquer Les énormes quantités d'eaux douce issues de la fonte de la banquises endosseraient la plus grande responsabilité dans ce phénomène : en affectant la densité des masses d'eau, elles perturberaient ainsi durablement leur plongée, amplifiant le problème lié à l'insuffisance de leur refroidissement.un sévère ralentissement du Gulf Stream. L'Europe ne bénéficiant plus de l'influence du courant se verrait alors confrontée à un climat digne de celui du Canada selon les prévisions les plus optimistes. En annihilant le rôle régulateur des principaux courants marins de la planète, le réchauffement climatique entraînerait en fait un net refroidissement du climat ( peut-être synonyme d'une nouvelle période glacière pour les plus pessimistes ) et cela bien au-delà du simple espace européen. Les scientifiques ont nommé ce phénomène "paradoxe du Gulf Stream". Ce ralentissement serait donc lourd de conséquences pour les européens, et pour l'ensemble des humains vivant sous de hautes latitudes. Un tel scénario catastrophe suscite de vives inquiétudes dans la communauté scientifique, qui ne cesse de lutter pour la réduction des gaz à effet de serre. Malheureusement elle n'est que trop peu entendue… Cependant, avec un nouvel argument qui risque de peser lourd : celui de la sauvegarde du Gulf Stream et plus largement de l'Europe économique et humaine telle qu'on la connaît actuellement, les adeptes du développement durable auront peut-être plus de crédit à l'avenir ( mais avant faudra-t-il convaincre les politiques du bien fondé de cette terrible menace, ce qui sera sans doute la partie, de loin, la plus difficile ). Car après les désillusions du sommet de Johannesburg, et le constat qu'un accord international sur la réduction des gaz à effet de serre ne verra sans doute jamais le jour, ou enfin, sous une forme réellement efficace, les dirigeants européens tardent à prendre conscience du réel danger qui guette notre civilisation. La menace est pourtant patente : il est avéré depuis quelques mois que le courant de l'Atlantique Nord a enregistré un régulier ralentissement au cours de la dernière décennie. Le lien avec le réchauffement global est peut-être un peu prématuré, mais très fortement probable. Les dirigeants politiques devraient donc s'alarmer de ces signes préoccupants à moins qu'ils ne prennent conscience de la menace une fois le phénomène entré dans une phase de non-retour. ce qui naturellement n'est pas à souhaiter… De plus, un paramètre majeur reste ignoré : celui de la durée. Personne ne sait aujourd'hui le temps nécessaire à un tel bouleversement climatique, aucun modèle informatique n'étant assez performant et fiable pour l'instant. En fait, tout pourrait aller très vite, car dans le pire des scénarios, seulement quelques décennies suffiraient.… Iceberg géant partant à la dérive, pris dans les courants océaniques, depuis l'Antartique. |
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| Sujet: Re: La marche funèbre de l'océan Sam 25 Oct - 12:34 | |
| http://www.glaciers-climat.fr/Gulf_Stream/Gulf_Stream.htmlScénario noir à la Maison-Blanche, si le Gulf Stream s’arrête... Ce n'est qu'un scénario, qui commence à dater, et largement soumis à controverses, mais ce n'est en aucun cas une prévision. Réchauffement climatique plus fonte des pôles égale arrêt du courant océaniqueplus panique sur la planète. C’est l’équation remise par deux chercheurs américainsà George W Bush, qui s’est empressé de l’enterrer. Certains rapports font froid dans le dos. Celui qu’ont écrit Peter Schwartz et Doug Randall à la demande du Pentagone a pour titre: «Pensons l’impensable». On n’aurait normalement jamais dû en entendre parler: George Bush ne voulait pas qu’il soit publié. Mais il y a toujours des fuites. «L’impensable» a donc été dévoilé fin février. En deux mots: il va faire froid et ça va chauffer sur la planète. Le froid, c’est pour le climat. Le chaud, ce sont les énormes conflits que ce refroidissement risque d’entraîner. A ceux qui croiraient naïvement que nous sommes dans une période de réchauffement climatique qui entraînera dans le futur des canicules à répétition, rappelons, comme le font Schwartz et Randall, que rien n’est simple en matière de climat. Et qu’il est déjà arrivé dans le passé que des épisodes de chaleur provoquent des températures sibériennes en Europe et ailleurs. C’était il n’y a pas bien longtemps: 12600 ans à peine, une période que les géologues appellent le Dryas récent. Le climat était alors à peu près le même qu’aujourd’hui, même si le niveau des mers était sensiblement plus bas. Mais les eaux chaudes du Gulf Stream baignaient déjà les côtes d’Europe jusqu’en Norvège, et tout allait bien. Trop bien, car avec la chaleur les glaces de l’Arctique se sont mises à fondre. Et se sont répandues d’un coup, gigantesque débâcle glaciaire, dans tout l’Atlantique Nord. Avec une conséquence inattendue: cet apport d’eau douce a bloqué le Gulf Stream, ce «gigantesque tapis roulant hydraulique» qui parcourt les océans de la planète tantôt en surface, tantôt en profondeur, selon l’expression du paléoclimatologue français Jean-Claude Duplessy. (1) Rendues plus légères par cette pellicule d’eau douce, les eaux du Gulf Stream cessèrent de se mélanger avec les eaux plus denses des fonds marins. Le célèbre courant, qui ne pouvait plus plonger pour continuer sa course océanique, fut considérablement ralenti. Conséquences immédiates: Les îles Britanniques connaissaient le climat de la Sibérie.0 Et les glaces, l’hiver, descendaient au large des côtes du Portugal! L’épisode dura un bon millier d’années, avant que le grand courant calorifère ne se remette en marche.en moins de soixante-dix ans, l’Europe se retrouva plongée en pleine période glaciaire. C’est exactement ce que nous annoncent les experts du Pentagone: un nouveau Dryas, un coup de froid sévère sur l’Europe, avec toutes les conséquences qui s’ensuivraient, dans le monde entier. Car le froid entraînerait la sécheresse, perturberait les moussons jusqu’en Asie du Sud-Est. La famine menacerait 400 millions de personnes. La famine menacerait 400 millions de personnes. Leur préconisation: transformer les Etats-Unis en une sorte de forteresse capable de résister à l’assaut des populations affamées du reste de la planète. Mais pas un mot sur la nécessité de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre dont les Etats-Unis sont les principaux responsables.. Ce silence pudique n’a pas suffi à George Bush, pour qui toute évocation des conséquences d’un réchauffement climatique global est une hérésie.. Il a donc mis le rapport au panier, comme il le fait régulièrement – le député démocrate Henry Waxman a dénombré 21 cas au moins – quand des scientifiques payés par le gouvernement vont contre les idées ou les intérêts du président.. Faut-il redouter la quasi-guerre mondiale que nous annoncent les experts du Pentagone? Pas sûr. Eux-mêmes prennent quelques précautions, parlent d’hypothèses plausibles. Mais, ajoutent-ils, ils étudient tous les scénarios. Jean-Claude Duplessy, lui, aurait tendance à qualifier ce genre de littérature de «délire militaire». D’abord parce que la salinité des eaux y a baissé. Ensuite parce que dans un des trois détroits par lesquels s’engouffre le Gulf Stream dans la mer de Norvège, la vitesse du grand courant océanique a baissé de 20% depuis le milieu des années 1990. Ailleurs, les mesures n’ont pas encore été faites. Ajoutons à cela que les glaces du Groenland pourraient bien se mettre à fondre si les températures montaient de plus de 2 °C, prévision la plus optimiste pour cette fin de siècle. Allons-nous condamner nos petits-enfants à vivre un nouvel âge glaciaire? Difficile à dire. Comme le souligne Jean-Claude Duplessy: «C’est la première fois dans l’histoire connue de la planète que nous allons passer d’une période chaude à une autre, plus chaude encore. Et là, nous manquons totalement de repères !». (1) Auteur de «Quand l’océan se fâche: histoire naturelle du climat» aux Editions Odile Jacob, 1996. Gérard Petitjean. Si l'on en croit ce qui est dit, le continent nord européen serait le plus "touché" - ( avec un froid spéctaculaire ) - le nord est canadien et americain aussi, et il y aurait d'eventuelles repercussions sur le nord asiatique. Le seul "hick", c'est que bien qu'il soit prevu une chute des temperatures de l'ordre de 3°Farenheit par an dans nos regions, il y a peu de données concernant l'influence du Jet-Stream, et sa façon de rechauffer nos regions. Il se pourrait ainsi que nous ayons des hivers particulièrement froid et longs, et des periodes estivales très courtes, mais : - -sans gulf stream, on peut s'attendre à des masses anticycloniques stagnantes sur l'atlantique nord. -des remontées chaudes poussées par le jet stream, notamment l'été, nous apportant ainsi de courtes periodes estivales, mais au combien chaudes et seches.-un peu comme l'été 2003 Wink Le temps que nous avons ces derniers temps ( été 2004, chaud au sud, frais au nord + grosses différences thermiques aux extremes ) est peut-etre aussi une indication, sachant que le gulf stream a deja perdu pres de 40% de sa "force". Reste à savoir quand "l'assiette" basculera Wink Lu sur : http://www.notre-planete.info/Le petit âge glaciaire : En bref, il semblerait que le petit age glaciaire du moyen-âge fut la cause d'un rechauffement qui se serait produit notamment dans les années 1100 à 1300 après JC. La cause serait une variation solaire qui aurait permit la fonte de glaces polaires, etc entrainant un essouflement du gulf-stream pendant près de 550 ans. Pendant ce petit âge glaciaire la variation solaire aurait produit également le minimum de Maunder et celui de Dalton. Le Jet-Stream : Courant aérien. Le jet stream est donc un courant de vent violent en forme de ruban ou de tube aplati circulant juste en-dessous de la tropopause et qui se déplace d'Ouest en Est, parfois de manière sinueuse. Ces dimensions sont très variables d'une situation à l'autre. On a conventionnellement fixé la vitesse minimale de ce courant à 100 noeuds. En fait, ce n'est pas seulement l'existence d'une vitesse élevée, mais la présence d'un fort gradient de vitesse autour de cette "rivière de vent" qui permet de déterminer qu'il s'agit bien du jet stream. Dans ces conditions, il peut avoir une épaisseur de 15000 à 20000 pieds au maximum. Ses dimensions horizontales sont extrêmement variables : 100 à 200 km pour la largeur, de 1000 à 2000 km pour la longueur moyenne. Sa vitesse maximale est d'environ 400 noeuds au-dessus du Pacifique ! Dans le plan vertical il se situe dans l'air chaud, entre la tropopause associée à la masse d'air chaud et celle associée à la masse d'air froid. Etant donné qu'il ne peut pas s'élever il prend une position horizontale et s'accélère donc naturellement. Source Astrosurf.com http://www.glaciers-climat.fr/Gulf_Stream/Gulf_Stream.html |
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