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| Médias, propagande, démocratie, et réalité : la victoire de Donald Trump confrontée aux fantastiques prévisions des arrogants experts médiatiques et politiques français | |
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akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
| | | | akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
| Sujet: Re: Médias, propagande, démocratie, et réalité : la victoire de Donald Trump confrontée aux fantastiques prévisions des arrogants experts médiatiques et politiques français Ven 25 Nov - 3:39 | |
| Bonsoir mes frères & sœurs Je vous proposes se soir une analyse pragmatique sur l'élection du Trump qui démontre une fois de plus qu'il ne s'agit pas d'un vote de blancs racistes (même si ils doit forcément y en avoir), mais plus d'un vote de "barrage" tantôt contre une Clinton juger pire, tantôt contre un establishment qui décide à la place du peuple et influence leur choix par le truchement d'un média orienté. Les votes pour Trump exprime également une raz-le bol total pour la politique américaine qui pour la plupart était incarnée par Clinton, faire élire Trump était aux yeux de TOUTES les ethnies américaines un signal fort qu'ils n'en voulaient plus, déjà déçue par la politique de Obama qui s'est avérée au final le prolongement des Bush et Clinton... Akasha.Je suis Arabe et beaucoup d’entre nous sommes heureux de la victoire de Trump, par Omar KamelCe n’est pas que nous prenons Trump pour autre chose que ce qu’il est. Trump est un raciste et misogyne égocentrique qui, dans un monde rationnel, ne devrait occuper aucune position de pouvoir. Mais Hillary Clinton non plus. Nous avons suivi le lancement de la campagne présidentielle de 2016 de loin (aussi « loin » que cela est possible dans un monde où il y a internet) et, au départ, nous voulions que Bernie Sanders gagne, et étions vraiment contents de voir tous les soutiens qu’il a réussi à obtenir. Mais hélas, Bernie a fait deux très mauvais choix. Il a dit être d’accord avec la liste noire d’Obama et son usage des frappes par drones, et il a aussi dit qu’il soutiendrait Clinton si elle gagnait la primaire. Certaines personnes ont continué à soutenir Bernie, mais pour beaucoup d’entre nous, pour moi, c’en était trop. Bernie a eu beau dire qu’il était « mieux », il ne pouvait certainement pas dire qu’il était « bien ».
Nous avons également observé l’élite politique ignorer Bernie et mettre en avant Clinton face à celui qui se décrivait lui-même comme « socialiste ». Nous avons vu des gens comme John Oliver et toute l’équipe du Saturday Night Live attaquer sévèrement Trump et essayer de préparer la voie à une victoire de Clinton. Oliver en est même arrivé à attaquer et à ridiculiser des candidats mineurs comme Stein et Johnson, mais pas Clinton. Nous avons vu comment de soi-disant libéraux et soi-disant démocrates ont fait de Clinton un héros. Nous avons vu comment toutes ces personnes s’aplatissaient et prétendaient que Clinton était quelqu’un de bien, parce qu’ils se sentaient obligés de choisir entre le « moins pire ».
C’était pathétique.
Il y a certes un peu de fatalité dans ces lignes, et un profond degré de cynisme. Nous sommes beaucoup à penser que si l’Amérique n’a pas su choisir la meilleure option, alors elle méritait la pire. De plus, il y a une forte envie qu’éclate la vérité brute, plutôt que de continuer avec la façade hypocrite. En un sens, de nombreux Américains sont comme Trump, mais la plupart d’entre eux aiment se considérer comme plus proches de Clinton qui prétend être libérale, démocratique, de gauche, humaine, charitable, gentille. Certains ont fait face aux faits avec honnêteté et ont admis que Clinton était une criminelle et une manipulatrice qui s’amuse avec les pires délinquants de la planète (Arabie saoudite et Israël, par exemple), et s’appuie sur leur soutien financier et politique. Ils ont compris qu’en promettant de poursuivre l’héritage d’Obama, Clinton promettait en fait de tuer 4 000 innocents pakistanais par des attaques de drones dans une tentative illégale d’assassiner des « terroristes » supposés. Ils comprennent que c’est une femme pour qui Madeline Albright est un modèle et Kissinger une icône, une femme qui a commencé sa carrière chez les Républicains avant de changer de bord et d’agir comme si elle était une Démocrate, probablement parce qu’elle a réalisé qu’en tant que femme, elle pourrait aller plus loin en étant Démocrate. C’est une menteuse qui prétend avoir échappé au feu d’un tireur embusqué dans une terre étrangère, alors qu’en réalité elle a été accueillie avec des fleurs.
Tout au long de la campagne, les partisans de Clinton ont fermé les yeux sur ses échecs. D’une certaine façon, ils étaient plus horrifiés par ce que Trump pourrait faire que par ce que Clinton a déjà fait.
Donc non, nous n’étions pas très enthousiasmés par une victoire de Clinton. Rien ne changerait. L’Amérique continuerait à se prendre pour une démocratie progressiste qui a d’abord voté pour un homme noir, puis pour une femme. Le démon continuerait à porter un visage acceptable, à se montrer… présentable.
Nous ne pensons pas que Trump vaille mieux, mais nous pensons qu’une victoire de Trump peut forcer les Etats-Unis d’admettre ce que le pays est devenu, et permettrait à d’autres pays du monde de réagir correctement une fois l’image de façade disparue.
JFK aussi se cachait derrière un masque, mais en dessous, il était un adultère menteur qui a levé l’embargo sur les armes à Israël, permettant aux Etats-Unis de lui fournir les armes utilisées contre les Palestiniens. La « relation spéciale » entre les USA et Israël a commencé avec JFK. Son sourire et son charme, cependant, font que les gens, même dans le monde arabe, se sont tournés vers lui avec tendresse. Avec Bill Clinton c’était pareil, le charme et le sourire, alors qu’il a signé en faveur de l’utilisation de la force militaire contre des Américains sur le sol américain (à Waco), et a poussé les Palestiniens à Oslo, puis plus tard, dans ses audiences de mise en accusation, a menti sur ce qui relevait pourtant de choses évidentes. Le Bill Clinton dont je me souviens était un menteur arrogant et un meurtrier, pas un homme charmant du tout. Le dernier de cette série de supposés bons gars est Obama, fièrement noir, mais plus proche de ce que Malcolm X a appelé un « n**** de maison ». Obama n’a pas arrêté la machine de guerre, et n’a pas fermé Guantanamo. L’usage des drones pendant le mandat d’Obama a augmenté de façon exponentielle, mais … il est un admirable comédien. Il pleure quand les fusillades scolaires ont lieu, il rit de lui-même, il danse et rape pour votre plaisir, il semble cool et décontracté, un grand papa, un gars amusant.
Pour des dizaines de milliers de Pakistanais cependant, Obama n’est rien d’autre qu’un assassin au sang froid. Pour les Égyptiens, il est juste un de plus dans une longue lignée de présidents américains qui ont soutenu une dictature militaire, lui fournissant argent et armes. Au Yémen (pays arabe le plus pauvre), il est l’homme qui a contribué à fournir à l’Arabie saoudite (ostensiblement le pays le plus fasciste sur Terre) plus de 100 milliards de dollars d’armes avec lesquelles ils ont détruit le Yémen. Pour des millions de personnes à travers le monde, il est une bombe qui arrive à avoir un sourire peint sur elle.
Et maintenant, enfin, plutôt que de subir l’argument du supposé progrès qu’aurait conforté la présence d’une femme à la présidence, l’Amérique a voté pour Trump.
Bien.
Dévoilez le racisme, mettez à nu l’arrogance, mettez à nu les mensonges et les brutalités.
Faites face à vous-mêmes, voyez-vous, et alors peut-être, peut-être, les choses vont-elles changer… Source : Etat d’exception, Omar Kamel, 15/11/2016 | |
| | | sam153389 Membre Actif
Messages : 208 Date d'inscription : 30/01/2015
| Sujet: Re: Médias, propagande, démocratie, et réalité : la victoire de Donald Trump confrontée aux fantastiques prévisions des arrogants experts médiatiques et politiques français Ven 25 Nov - 18:36 | |
| Je n' ai pas le temps de développer, mais les médias mainstream avaient reçu ordre de la cabale de donner de faux sondages (comme d' habitude) concernant les élections américaines. Ca fait partie du plan de confusion menant à la colère générale et la troisième guerre mondiale. Tout ceci est fait exprès, y compris bien sur en France pour nos élections. Ce ne sont pas des imbéciles, ils savent parfaitement ce qu' ils font. Le Brexit, l' élection de Trump, etc., ne sont que des apparences de " retour " à la démocratie, en réalité les memes personnes sont toujours aux manettes, ce que Asselineau refuse toujours de voir. | |
| | | akasha Administrateur
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
| Sujet: Re: Médias, propagande, démocratie, et réalité : la victoire de Donald Trump confrontée aux fantastiques prévisions des arrogants experts médiatiques et politiques français Ven 2 Déc - 2:05 | |
| « Faire passer les classes populaires pour fascisées est très pratique » De l’Amérique de Trump à la France périphérique, il n’y a qu’un pas. Le géographe Christophe Guilluy nous explique pourquoi. Interview.
« Trumpisation » de la société, « lepénisation des esprits », « jeanpierrepernaultisation de l’information », les éditorialistes ne savent plus qui accabler pour expliquer la montée des populismes. Il existe pourtant une autre lecture du phénomène.
Christophe Guilluy est le géographe maudit de la gauche française. Ses torts ? Une analyse qui prend les réformistes à rebrousse-poil et des livres qui décortiquent les rouages inconscients de notre ordre social.
Le Point.fr : L’élection d’un populiste comme Donald Trump ne semble pas vous étonner. Un tel scénario pourrait-il advenir en France ?
Christophe Guilluy : Étant donné l’état de fragilisation sociale de la classe moyenne majoritaire française, tout est possible. Sur les plans géographique, culturel et social, il existe bien des points communs entre les situations françaises et américaines, à commencer par le déclassement de la classe moyenne.
C’est « l’Amérique périphérique » qui a voté Trump, celle des territoires désindustrialisés et ruraux qui est aussi celle des ouvriers, employés, travailleurs indépendants ou paysans. Ceux qui étaient hier au cœur de la machine économique en sont aujourd’hui bannis.
Le parallèle avec la situation américaine existe aussi sur le plan culturel, nous avons adopté un modèle économique mondialisé. Fort logiquement, nous devons affronter les conséquences de ce modèle économique mondialisé : l’ouvrier – hier à gauche –, le paysan – hier à droite –, l’employé – à gauche et à droite – ont aujourd’hui une perception commune des effets de la mondialisation et rompent avec ceux qui n’ont pas su les protéger.
La France est en train de devenir une société américaine, il n’y a aucune raison pour que l’on échappe aux effets indésirables du modèle.
Vous considérez que personne n’a vu venir le phénomène Trump ou le Brexit, car les représentations des classes populaires sont erronées…
Dans l’ensemble des pays développés, le modèle mondialisé produit la même contestation. Elle émane des mêmes territoires (Amérique périphérique, France périphérique, Angleterre périphérique… ) et de catégories qui constituaient hier la classe moyenne, largement perdue de vue par le monde d’en haut.
Oui, la perception que des catégories dominantes – journalistes en tête – ont des classes populaires se réduit à leur champ de vision immédiat.
Je m’explique : ce qui reste aujourd’hui de classes populaires dans les grandes métropoles sont les classes populaires immigrées qui vivent dans les banlieues c’est-à-dire les minorités : en France elles sont issues de l’immigration maghrébine et africaine, aux États-Unis plutôt blacks et latinos. Les classes supérieures, qui sont les seules à pouvoir vivre au cœur des grandes métropoles, là où se concentrent aussi les minorités, n’ont comme perception du pauvre que ces quartiers ethnicisés, les ghettos et banlieues… Tout le reste a disparu des représentations.
Aujourd’hui, 59 % des ménages pauvres, 60 % des chômeurs et 66 % des classes populaires vivent dans la « France périphérique », celle des petites villes, des villes moyennes et des espaces ruraux.
Pour expliquer l’élection de Trump, les médias américains évoquent « la vengeance du petit blanc ». Un même désir de vengeance pourrait-il peser dans la prochaine élection française ?
Faire passer les classes moyennes et populaires pour « réactionnaires », « fascisées », « pétinisées » est très pratique. Cela permet d’éviter de se poser des questions cruciales. Lorsque l’on diagnostique quelqu’un comme fasciste, la priorité devient de le rééduquer, pas de s’interroger sur l’organisation économique du territoire où il vit.
L’antifascisme est une arme de classe. Pasolini expliquait déjà dans ses Écrits corsaires que depuis que la gauche a adopté l’économie de marché, il ne lui reste qu’une chose à faire pour garder sa posture de gauche : lutter contre un fascisme qui n’existe pas. C’est exactement ce qui est en train de se passer.
C’est-à-dire ?
Il y a un mépris de classe presque inconscient véhiculé par les médias, le cinéma, les politiques, c’est énorme. On l’a vu pour l’élection de Trump comme pour le Brexit, seule une opinion est présentée comme bonne ou souhaitable. On disait que gagner une élection sans relais politique ou médiatique était impossible, Trump nous a prouvé qu’au contraire, c’était faux. Ce qui compte, c’est la réalité des gens depuis leur point de vue à eux. Nous sommes à un moment très particulier de désaffiliation politique et culturel des classes populaires, c’est vrai dans la France périphérique, mais aussi dans les banlieues où les milieux populaires cherchent à préserver ce qui leur reste : un capital social et culturel protecteur qui permet l’entraide et le lien social. Cette volonté explique les logiques séparatistes au sein même des milieux modestes. Une dynamique, qui n’interdit pas la cohabitation, et qui répond à la volonté de ne pas devenir minoritaire.
Donc pour vous les élites essaieraient de « rééduquer le peuple » plutôt que de le régler ses problèmes ?
La bourgeoisie d’aujourd’hui a bien compris qu’il était inutile de s’opposer frontalement au peuple. C’est là qu’intervient le « brouillage de classe », un phénomène, qui permet de ne pas avoir à assumer sa position. Entretenue du bobo à Steve Jobs, l’idéologie du cool encourage l’ouverture et la diversité, en apparence. Le discours de l’ouverture à l’autre permet de maintenir la bourgeoisie dans une posture de supériorité morale sans remettre en cause sa position de classe (ce qui permet au bobo qui contourne la carte scolaire, et qui a donc la même demande de mise à distance de l’autre que le prolétaire qui vote FN, de condamner le rejet de l’autre).
Le discours de bienveillance avec les minorités offre ainsi une caution sociale à la nouvelle bourgeoisie qui n’est en réalité ni diverse ni ouverte : les milieux sociaux qui prônent le plus d’ouverture à l’autre font parallèlement preuve d’un grégarisme social et d’un entre-soi inégalé.
Vous décrivez le modèle économique libéral comme « prédateur » du modèle républicain… Vous y allez un peu fort !
Nous, terre des lumières et patrie des droits de l’homme, avons choisi le modèle libéral mondialisé sans ses effets sociétaux : multiculturalisme et renforcement des communautarismes. Or, en la matière, nous n’avons pas fait mieux que les autres pays.
Seul le FN semble trouver un écho dans cette France périphérique…
Le FN n’est pas le bon indicateur, les gens n’attendent pas les discours politiques ou les analyses d’en haut pour se déterminer. Les classes populaires font un diagnostic des effets de plusieurs décennies d’adaptation aux normes de l’économie mondiale et utilisent des candidats ou des référendums, ce fut le cas en 2005, pour l’exprimer.
Comment percevez-vous le phénomène Macron ?
Il y a au moins une chose qu’on ne peut pas lui reprocher : il n’avance pas masqué ! Il ne cherche pas à faire semblant de tenir un discours « de gauche ». Il dit : « pour s’en sortir, il faut encore plus de libéralisme » ce qui est assez cohérent intellectuellement et assez représentatif de ce qu’est devenue la gauche.
http://www.lepoint.fr/societe/faire-passer-les-classes-populaires-pour-fascisees-est-tres-pratique-16-11-2016-2083327_23.php
LIRE aussi Christophe Guilluy : « Nous allons vers une période de tensions et de paranoïa identitaire »
Dernier ouvrage publié : Le Crépuscule de la France d’en haut, 2016,Flammarion, 256 pages.
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