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Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Que cache la grogne de la police française ? Dim 23 Oct - 11:20
Bonjour, On assiste actuellement en France à une action coup de point de la police française qui en aurai assez des violences à leur encontre. Mais je doute que cela s'arrête qu'à cette cause, on peut raisonnablement penser que derrière se cache quelque chose de bien plus ténu. Il s'agit surtout d'un noyau dur de policiers pro extrême droite réuni en syndicat plus où moins puissant adoubé par la franc-maçonnerie afin de faire tomber le gouvernement. Une action comme pour le fameux Février 1934. C'était un coup d'état fomenté par des Ligue d'extrême droite pour protester contre le limogeage de Jean Chiappe à la suite de l'Affaire Stavisky. Une manifestation qui tourna en émeute place de la Concorde et fit des dizaines de victimes. Ici le cas est assez similaire mais avec la spécificité que les acteurs de celle-si sont encore mieux encadrer et on quasi carte blanche, hormis celle du ministère de l'intérieur vu qu'elle est explicitement viser par ce qu'on pourrait nommer l'opposition incarné par l'extrême droite. Bien évidemment on vois monter au créneau les idiots utiles incarné par les antifas incapable du moindre raisonnement factuel ou tout autres gauchistes bobo qui n'ont jamais rien vécu et sont totalement conditionné par les médias alignés. Alors qu'en réalité il est de bon aloi de rester pondérer et de se dire qu'il y a de bonnes raisons mais aussi beaucoup de mauvaise foi quand on connais la propension à la violence à laquelle les flics ont trop souvent recours contre une population qui pour le coup auront du mal à suivre se mouvement alors que c'eut été bien intéressant car l'union fait la force, c'est tout ensemble que nous renverserons le pouvoir en place. N'oublions pas que nous sommes les 99 % et que pourtant on est incapable de renverser se petit 1 %. Orné
Quand la police balaie le « bien vivre ensemble » sans ménagement...
Derrière la grogne qui embrase la police, il n’y a pas qu’une révolte contre le management aristocratique pratiqué par les grands corps de l’Etat. On trouve autre chose qui ne dit son nom que peu à peu: la remise en cause du « Vivre Ensemble » et du deux poids deux mesures vis-à-vis des « quartiers », valeur dominante de l’élite au pouvoir.
La police face aux quartiers
Ce n’est pas un sujet nouveau: la répartition des effectifs de police en France est ubuesque, et l’absurdité non seulement n’a jamais été corrigée, mais elle s’est même aggravée. Dans la pratique, les effectifs policiers sont, de longue date, distribués sur une logique qui est sans lien avec le taux de criminalité des zones concernées.
Les suppressions de postes pratiquées depuis la RGPP ont frappé, en toute opacité, des zones fortement criminogènes. Tout ceci concourt à dégrader les conditions de travail des policiers en zone sensible. Cette dégradation est directement imputable aux politiques publiques et à l’incapacité du management à allouer ses moyens de façon optimale.
Un management au service de ses ambitions
Face à cette politique suicidaire dont la hiérarchie policière (corps préfectoral et administration centrale de l’Intérieur en premier lieu) est directement responsable et coupable, la terrible politisation de la haute fonction publique a fait son oeuvre. Pour être bien vu, il ne faut pas sécuriser la voie publique, mais rendre de bonnes statistiques au ministère. Et surtout ne pas faire de vagues. Donc, il faut demander aux agents de terrain de s’occuper des gens honnêtes et sans problème, et leur ordonner de ne pas prendre de risque inconsidéré dans les « quartiers ». Une bavure est si vite arrivée.
Et voici comment une évaluation purement politique des commissaires, déconnectée du service à rendre au citoyen contribuable, déstabilise toute une société: les racailles sont impunies parce qu’elles font peur, les gens honnêtes sont mis sous surveillance parce qu’ils ne constituent pas une menace.
Les langues commencent à se délier dans la police
Cette logique de répression des gens honnêtes et d’impunité pour les voyous est très bien décrite par un policier sur les antennes de RMC:
« On nous demande d’aller dans les cités avec parcimonie, de ne pas effectuer trop de contrôles et de ne pas bousculer l’économie souterraine des cités, alors que par contre on nous demande d’aller au carrefour pour verbaliser monsieur tout-le-monde qui va au travail pour gonfler les chiffres et faire en sorte que les carrières de nos chers patrons montent en flèche »
Tout est dit, et ce policier met enfin des mots sur une vérité que tous les Français du tiers-état vivent au jour le jour: il est plus facile de verbaliser un passant ordinaire qu’un voyou qui défie la loi. Donc, il existe, en France, une prime à la malhonnêteté, sauf dans les beaux quartiers qui sont quadrillés par des sureffectifs policiers.
Le prix à payer pour le Vivre Ensemble
On ne remerciera jamais assez ce policier d’avoir décrit, en ombre chinoise, ce qu’est la réalité du Vivre Ensemble pour la grande majorité des Français, exposés à ses conséquences quotidiennes. Dans les quartiers difficiles, il existe des zones de non-droit où la police n’agit plus, n’intervient plus, où elle laisse les voyous prendre possession du territoire. Ce sont eux qui y font la loi. La hiérarchie policière y craint les bavures.
Alors ce sont les honnêtes gens qui trinquent. Non seulement ils sont placés sous la coupe de petites bandes mafieuses qui y rendent la vie impossible, mais ils subissent en plus le harcèlement administratif officiel auquel tous les citoyens ordinaires sont soumis. Telle est la réalité du Vivre Ensemble pour la société française: une prime au banditisme, et une sanction constante pour l’honnêteté.
Il existe donc bien des zones de non-droit
Contrairement à ce que disaient les hiérarques des Républicains qui préparent la primaire de leur parti, Frédéric Péchenard en tête, tous les problèmes ne se concentrent donc pas sur la justice. La police française pose problème. Ou plutôt sa hiérarchie, obnubilée par sa carrière et indifférente à sa mission de service public.
Cela va mieux en le disant. Les manifestations spontanées qui se propagent montrent qu’une réforme en profondeur de la police (et probablement du statut des hauts fonctionnaires) est aujourd’hui de salubrité publique. L’élite administrative bloque la réforme de l’Etat
Il est saisissant de voir, une fois de plus, que ceux qui bloquent la réforme de l’Etat et son adaptation à l’intérêt général, ce ne sont pas les fonctionnaires de terrain, mais les décideurs, les managers, les hauts fonctionnaires. Contrairement à l’idée répandue, ce ne sont pas les petites gens qui refusent les réformes, ce sont les puissants.
Démonstration est faite que la réforme, en France, est possible, à condition de balayer la bureaucratie qui la bloque.
Les syndicats policiers jouent en ce moment une petite musique bien connue et très attendue par leur ministre de tutelle. Rendus silencieux et dociles par une cogestion bien huilée au jour le jour, ils sont désormais débordés par une base qui ne se reconnaît pas en eux. Face à la contestation collective qui prend forme, le ministère de l’Intérieur compte sur la bureaucratie syndicale qu’il entretient au jour le jour pour récupérer la situation et calmer le jeu.
Telle est la fonction du syndicalisme de co-gestion : maintenir la paix sociale en échange de quelques gratifications bienvenues.
Mais ce système coûteux pour la collectivité montre aujourd’hui ses limites, à en juger par la persistance d’une fronde très vivace sur le terrain.
Les syndicats policiers évitent toujours les sujets qui fâchent
Si les syndicats policiers sont aujourd’hui débordés par un mouvement collectif qui remet en cause le mépris exprimé par le management, c’est précisément parce que la bureaucratie syndicale adore répéter une litanie qui dénonce le manque de moyens et les conditions de travail, mais qui évite toujours avec beaucoup de soins d’aborder le sujet qui fâche. Il suffisait de suivre les témoignages des syndicalistes après les événements terribles de Viry-Chatillon pour comprendre que les syndicalistes sont là pour réclamer des moyens, dénoncer les dysfonctionnements de la Justice, déplorer les malheurs de la société, mais surtout ne pas poser la question de l’incompétence des hiérarques.
C’est par exemple le cas de l’intervention de Jean-Claude Delage, le secrétaire général du syndicat Alliance Police : https://youtu.be/1V_SA0q9UcI
Luc Poignant, secrétaire général de FO Police, évite lui aussi le sujet et préfère expliquer que le problème, c’est le fonctionnement de la justice : https://youtu.be/jFVyF663H-E
Sur ces points, les discours des syndicats policiers sont les mêmes que ceux de la technostructure qui se gave sur le dos du système et ne veut surtout pas le remettre en cause.
Dans la co-gestion, ce sont les prisonniers qui gardent le camp
Le fondement de la co-gestion explique facilement pourquoi la bureaucratie syndicale rejoint le discours du commandement. Dans un système de co-gestion, l’employeur propose aux organisations syndicales un échange de bons procédés. D’un côté, l’employeur finance la bureaucratie syndicale en lui accordant une multitude de petits privilèges qui la corrompent. Il crée ainsi une caste de privilégiés dont les intérêts se distinguent de la « base », et qui souhaite la préservation du système en place. D’un autre côté, il confie à la bureaucratie syndicale la fonction de maintenir l’ordre sur le terrain en canalisant les revendications et surtout en les neutralisant.
La co-gestion vise donc à intéresser une élite syndicale à la préservation d’une rente injuste: son objectif est d’assurer la pérennité d’un système en équilibre sous-optimal par l’achat de la paix sociale, grâce à la neutralisation des relais d’opinion susceptibles de perturber l’ordre. Autrement dit, dans la co-gestion, ce sont les prisonniers qui gardent le camp à la place des matons.
Les secrets bien gardés du ministère de l’Intérieur
Sur ces pratiques, le ministère de l’Intérieur conserve un secret tout à fait suspect. Aucun compte syndical n’est publié et il est impossible de savoir par quel circuit financier précis s’organise le financement des organisations syndicales publiques, et en particulier le financement des syndicats de policiers. On sait juste qu’ils disposent d’un nombre important de gratifications sous des formes différentes.
Dans l’absolu, l’opacité en vigueur sur les moyens accordés aux syndicats, déjà pointée du doigt par plusieurs instances, devient un véritable problème pour la démocratie.
La question de l’action sociale
Au-delà des subventions directes aux organisations syndicales, et des décharges d’heures sur lesquelles le citoyen n’a, en violation de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, aucune visibilité, l’administration met en oeuvre une autre pratique divertissante: l’action sociale. Cette mine d’or, à l’abri des regards, réserve quelques belles surprises.
Au ministère de l’Intérieur, elle porte quand même sur la coquette somme de 33,6 millions €, sans compter les salaires versés dans ce cadre. Voici ce que la loi de finances 2017 devrait assurer sur le sujet :
Source: PLF 2017 Dans cet ensemble, les petits cadeaux aux organisations syndicales se cachent d’abord dans la ligne « partenariat social », qui est dotée d’un budget de 13 millions €.
Les dérives de l’action sociale coûtent cher
Ce partenariat social à près de 13 millions € fait partie des fromages que le ministère de l’Intérieur alloue à ses syndicats pour les « tenir ». Il permet de confier des sinécures à quelques « grandes gueules » qui se transforment ainsi en moutons dociles prêtes à tout pour continuer la dolce vita. L’ensemble est d’ailleurs chapeauté par la Commission Nationale de l’Action Sociale (CNAS) où siègent les syndicats représentatifs du ministère.
Sur ce point, l’inspection générale de l’administration a rendu, en juillet 2015, un rapport tout à fait intéressant, qui pontait du doigt… la confusion des genres dans le système. L’inspection déplorait que des membres de la CNAS exercent des fonctions exécutives dans des organismes sociaux que cette CNAS était chargée de contrôler ou de surveiller. Ainsi va la distribution des fromages.
Source: extrait du rapport de l’IGA de juillet 2015
Le cas de la Fondation Louis Lépine
Le mélange des genres entre l’action syndicale et l’action sociale n’est pas un accident. Il est un choix: celui de confier à des syndicalistes trop turbulents des fonctions qui les « calment » et constituent, sous une forme ou sous une autre, un achat de leur silence.
Pour les policiers, c’est la Fondation Louis Lépine qui joue ce rôle. Chargée de faciliter le logement des policiers, de leur accorder des prêts sociaux et d’organiser un arbre de Noël, cette fondation reçoit une multitude de subventions au-delà de son budget « normal », soit un ensemble de plus de 11 millions €. Dans la réalité, ce budget est insincère dans la mesure où il « oublie » les agents mis à disposition gratuitement par la préfecture de police. Voici ce qu’en dit le rapport de l’IGA/
Source: rapport de l’IGA Autrement dit, la Fondation Louis Lépine est un fromage mis entre les mains des organisations syndicales pour acheter leur complaisance vis-à-vis de la hiérarchie policière. Personne n’y décompte le nombre de fonctionnaires qui y travaillent, ou qui y sont affectés de façon fictive pour exercer des fonctions syndicales par ailleurs. Pour la Préfecture, ce système coûteux est évidemment une aubaine, puisqu’il permet de « tenir » les syndicalistes, dont le sort est en permanence suspendu au bon vouloir de l’employeur.
Les nominations de complaisance aux postes de prestige
Il était évidemment impossible d’aborder la question de la cogestion syndicale sans évoquer le système de nominations de-ci de-là pour remercier les syndicalistes de leurs bons et loyaux services.
Dans ce petit monde où l’on s’embrasse sur la bouche pour se dire merci, la constitution de la Vè République a même prévu une institution spécifique: le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) où siège notamment… Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance Police, au titre de la CGC. Si cette nomination n’a rien d’illégal, elle rappelle que la co-gestion est un système coûteux que la France adore, mais qui montre aujourd’hui ses limites sur tous les sujets.
Au passage, on notera que Jean-Claude Delage a bénéficié d’un renouvellement de son mandat au CESE en septembre 2015… contre les statuts de sa confédération syndicale. Soutien massif de sa présidente d’alors, Carole Couvert, qui avait changé les statuts pour assurer le renouvellement du poste de ses amis au CESE, Jean-Claude Delage a bénéficié d’une mesure d’exception, qui a finalement coûté sa présidence de la CGC à Carole Couvert.
Pas sûr que tous les policiers de terrain soient bien au courant de ce genre de combinazione.
La co-gestion contre l’intérêt général
On voit bien les limites de cette façon très française d’acheter les organisations syndicales. Faire taire les revendications de la base en créant une bureaucratie syndicale à la solde du pouvoir permet de retarder les réformes et de prolonger artificiellement la survie des rentes de situation. Mais retarder les réformes ne veut pas dire les éviter. Tôt ou tard, la réalité rattrape l’aristocratie qui se gave. Et la rattrapage est d’autant plus brutal qu’il est tardif.
Messages : 3783 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 47 Localisation : ben là au bout tu vois pas ?
Sujet: Re: Que cache la grogne de la police française ? Lun 24 Oct - 14:09
Cela fait quatre années qu’ils humilient les flics, c’est terminé !
Le gouvernement actuel est responsable du niveau de délinquance inouï que connaît notre pays. Les tentatives de meurtres dont sont victimes les policiers sont une des conséquences du sentiment d’impunité qu’éprouvent les criminels…pardon, les sauvageons. Le laxisme judiciaire n’est pas tombé du ciel. Il n’est pas non plus un effet indésirable d’un système pénal conçu pour protéger les citoyens. Non, ce laxisme a été sciemment bâti, pierre par pierre, réforme après réforme, par un gouvernement aveuglé par l’idéologie socialiste selon laquelle le criminel est avant tout une victime sociale et l’agressé un bourgeois nanti qui n’a en définitive que ce qu’il mérite. Nous n’exonérons bien sûr par son prédécesseur LR/UMP/RPR puisqu’ils sont les deux faces faussement antagonistes d’un système destiné à détruire la Nation française.
Quand on voit les ministres socialistes verser des larmes de crocodile pour exprimer leur compassion à l’égard des policiers blessés on ne peut que rigoler. Même si c’est un rire jaune, hélas tragique.
Le 25 juin 2012, Manuel Valls déclarait à l’occasion de la sortie d’une nouvelle promotion d’ élèves commissaires de police.
« Je serai inflexible quant au respect des règles de déontologie. Et je sais que l’immense majorité des policiers s’attache à la respecter.(…).Je demande que les policiers s’astreignent à une certaine distanciation professionnelle, en conservant leur sang-froid en toutes circonstances et en proscrivant par exemple le tutoiement. Mais, en tant que chefs de service, vous devrez veiller à proscrire les contrôles abusivement répétés ou réalisés sans discernement. Non motivés ou proportionnés, le risque fort existe que certains contrôles ne fassent qu’alimenter le ressentiment d’une partie de la population. Il vous faudra, également, veiller à ce que les fonctionnaires de vos services ne manifestent pas de réactions de défiance – contre-productives -à l’égard des décisions de justice« .
Les policiers étant par essence de dangereux psychopathes, le gouvernement mettait en place en septembre 2013 une plateforme pour permettre aux citoyens de dénoncer par Internet les bavures des forces de l’ordre. C’est bien connu, la police agresse et tue quotidiennement et ce dispositif, placé sous la houlette de l’Inspection générale de la police nationale (la fameuse IGPN, cette belle institution qui avait récemment reçu pour mission de sanctionner les policiers ayant manifesté après l’attaque de Viry-Châtillon et qui, dans un autre registre, avait omis de préciser que les forces mobiles protégeaient le 14 juillet dernier les agapes de Flamby avec ses amis théâtreux d’Avignon au lieu d’assurer la sécurité des Niçois) devait permettre de remettre les flics dans le droit chemin.
Le 1er janvier 2014, le gouvernement socialiste imposait aux policiers le port apparent d’une sorte de matricule appelé RIO pour « Référentiel des identités et de l’organisation ». Le but de cet étiquetage des poulets était soi-disant d’éviter les contrôles au faciès en permettant aux pauvres jeunes chances pour la France de se venir déposer plainte contre les méchants policiers harceleurs. Cette initiative, purement idéologique, avait pour seul but de donner un petit nonos à ronger aux chiens gauchistes en échange de l’abandon de la promesse inapplicable de Flamby d’instaurer des récépissés lors des contrôles d’identité (un pur délire…). N’importe quel étudiant en DEUG de droit pourra le vérifier, le RIO est une absurdité puisque le contrôle d’identité est régi par les dispositions de l’article 78-2 du code de procédure pénale. En conséquence, si les policiers découvraient un délit à l’issue d’un contrôle non conforme au 78-2 l’ensemble des actes d’enquête en découlant seraient invalidés par le Parquet, destinataire de l’ensemble des procédures policières.
Le 1er janvier 2014 toujours, dans le cadre de la vaste entreprise socialiste visant à museler l’institution policière, un nouveau code de déontologie entrait en vigueur dont même Médiapart dénonçait l’iniquité » L’impression première est que ce nouveau code est n’importe quoi. Son but évident est de contraindre le petit personnel à l’obéissance et au silence (…) ». Juste deux perles extraites de ce document : « Art 434-10 : Le policier ou le gendarme fait, dans l’exercice de ses fonctions, preuve de discernement« .
Appelle moi Ducon si tu veux…
« Art 434-16 : « Lorsque la loi l’autorise à procéder à un contrôle d’identité, le policier ou le gendarme ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou aucun signe distinctif pour déterminer la personne à contrôler ».
Salauds de flics racistes !
Le gouvernement socialiste aurait eu tort de se priver de ce code insultant pour les flics puisque tous les syndicats de police (à l’exception d’Alliance et de Synergie qui s’est courageusement abstenu), depuis les organisations de gardiens de la paix jusqu’au syndicat des commissaires l’ont approuvé. On comprend un peu la défiance des flics de base à l’égard des syndicats censés les défendre.
Les policiers qui auraient tendance à la ramener un peu trop doivent payer. Révocation pour le brigadier Sébastien Jallamion auteur d’un crime atroce : avoir publié anonymement sur Facebook des images hostiles à des assassins islamistes. Rassurez-vous, les socialistes n’ont fait que poursuivre et amplifier un travail de sape qui était déjà mené sous Sarkozy puisqu’un policier avait été condamné en 2011 à deux mois de prison avec sursis pour avoir diffusé sur Facebook une violent agression commise par des racailles dans un bus RATP.
Le bâton donc, mais aussi des petites carottes…Des hochets non pas pour récompenser des flics qui auraient mis hors d’état de nuire des criminels les attaquant avec des cocktails Molotov mais au contraire pour récompenser ceux qui ont respecté les préceptes socialistes énonçant que l’intégrité physique du délinquant prime sur celle du policer. Ainsi, en mai dernier, l’adjoint de sécurité Kévin Philippy avait reçu la médaille d’or de la sécurité intérieure (et une place en école de police) pour ne pas avoir tiré sur les antifas qui incendiaient son véhicule alors que les conditions de la légitime défense étaient réunies.
La carotte et le bâton… mais pas le bâton pour tout le monde… surtout pour le petit personnel. Parce que pour la haute hiérarchie policière ce n’est pas vraiment la même musique. En mai dernier on apprenait que le numéro 2 de la Direction du renseignement de la préfecture de police, Nicolas de Leffe, neveu de Giscard d’Estaing (ça ne s’invente pas !) volait les enveloppes de billets destinées à financer les frais de mission de ses subordonnés (merci pour eux) et les informateurs. Attention l’IGPN s’est montrée impitoyable : le neveu de Giscard a été rétrogradé de contrôleur général à commissaire divisionnaire. Il y a pire comme sanction… Il faut dire que voler l’argent de ses effectifs pour financer la rénovation de son château c’est quand même beaucoup moins grave que critiquer les islamistes sur Facebook.
nicolasdeleffe Nicolas de Leffe : une indulgence étonnante...
Défiance des policiers à l’égard de leurs organisations syndicales, politique du deux poids deux mesures, le climat n’est pas vraiment serein au sein de l’institution policière.
Mais comment les flics pourraient-ils éprouver du respect pour leurs chefs ? Pour rire un peu, regardons le parcours professionnel de l’un d’eux, le contrôleur général Jean-Paul Pecquet, actuellement directeur territorial de la sécurité de proximité des Hauts-de- Seine. Sous le règne de Sarkozy, en mai 2011, ce responsable policier avait été nommé directeur départemental de la sécurité publique de l’Isère pour appliquer une soi-disant politique de fermeté à l’encontre des bandes de délinquants à l’origine de graves violences urbaines dans la banlieue de Grenoble.
Jean-Paul Pecquet, toujours du bon côté du manche…
Or, en septembre 2012, alors que Flamby venait tout juste de monter sur le trône, Jean-Paul Pecquet oubliait toutes velléités répressives pour intégrer la fameuse commission Taubira baptisée « conférence de consensus pour une nouvelle politique publique de prévention de la récidive » dont le rapport final qu’il a cosigné « recommande de s’orienter vers une politique de limitation de l’incarcération ».
Apparemment peu effrayé par les brusques retournements de veste, Pecquet devenait le 26 février 2013 conseiller de Valls, alors ministre de l’Intérieur et accessoirement grand ennemi de Taubira. En septembre, pour récompenser l’ensemble de son œuvre Pecquet devenait chef des flics des Hauts-de-Seine. Comme chantaient les « Charlots » dans nos regrettées années 70 « Merci patron…!
Témoignages de policiers qui ne peuvent plus faire leur travail sauf si cela rapporte à l’état
Dans la dernière revue de presse de Pierre Jovanovic, une partie est consacrée au mouvement de contestation des policiers français qui n’ont initialement d’autres choix que d’obéir aux ordres, et une interview de quelques uns d’entre eux est proposée, interview intéressante que je vous relaie ici:
INTERVIEW AVEC 4 POLICIERS A 22h22 EN FACE DE LA PREFECTURE DE POLICE (21 OCTOBRE) Pierre Jovanovic : Qu’attendez vous de ce rassemblement ? Policière 2 : Des gros changements… En particulier au sujet de la légitime défense. Policier 1 :Des moyens humains également, et matériels. Mais surtout une redéfinition des missions à accomplir. Si seulement on pouvait arrêter les missions comme garder des immeubles, la surveillance ou de poster des lettres! De grandes économies seraient possibles en déléguant ces tâches de pur gardiennage à d’autres personnes.
P.J. : Combien de policiers sont affectés à ce que vous appelez du gardiennage, du travail de vigile en ce moment ?
Policier 1 : C’est aléatoire et ça dépend de chaque lieu. Par exemple, en ce moment trois de mes collègues ont pour mission de rester chaque nuit devant une porte. Cela fait autant d’effectifs en moins dans la rue. Policière 2 : On a aussi des gardes dans les hôpitaux… Dès fois on a trois collègues qui gardent des portes dans un hôpital. C’est des effectifs en moins dans la rue, pour s’assurer que ces gens ne s’enfuient pas. On ne peut même pas mettre une mission en suspens pour aller sur quelque chose de plus grave. Ce sont des missions obligatoires sans qu’il soit possible de faire autre chose pendant ce temps. Et ce n’est même pas à nous de juger quelles sont les missions les plus importantes à exécuter. Policier 1 : Les gens ne comprennent pas pourquoi il faut attendre 1 heure après avoir composé le 17. Ça se comprend. Deux patrouilles sont en patrouille pour un commissariat d’une ville de 50.000 ou 70.000 habitants alors que 15 interventions sont en attente ! Résultat : l’attente pour que l’agent de police se rende sur le lieu d’intervention peut durer jusqu’à une heure ! De ce fait nous comprenons le mécontentement de la population.
P.J. : Pourtant vous n’intervenez plus trop sur les tapages nocturnes... Policière 2 : Si, nous intervenons toujours pour des tapages nocturnes, et même diurnes, avec cependant un délai d’ attente, mais pour pouvoir intervenir il faut se libérer à un moment donné.
P.J. : Vous avez le sentiment d’être abandonné par votre hiérarchie? Policier 1 : Complètement ! Policière 3 : Totalement ! Policière 2 : On est tous unanimes là-dessus. Savez-vous que nous devons même nous protéger contre notre propre hiérarchie ?? De plus en plus de collègues s’équipent de caméras pour effectuer leurs propre-vidéos « témoin » afin de pouvoir se justifier car la Justice utilise les vidéos des rues de la ville pour surveiller/vérifier les interventions des policiers. Il suffit d’un mauvais angle de l’image pour que l’interprétation soit faussée. Policier 1 : La parole de la personne interpellée est bien plus écoutée que celle du policier. C’est la politique d’aujourd’hui : il ne faut pas froisser la « population ».
P.J. : A partir de quelle grade les postes de commandement sont politisés ? Policier 1 : Il s’agit d’un système pyramidal. Chacun doit rendre des comptes à son supérieur: le gardien à l’officier, l’officier au supérieur et le supérieur au directeur départemental, etc. Et en effet, plus on monte dans la pyramide plus les postes sont sous l’influence de la politique.
P.J. : Votre contrat de travail est à vie ou bien limité dans le temps comme celui des militaires ? Policier 1 : C’est un CDI. Nous sommes fonctionnaires mais sur un siège éjectable car à la moindre erreur, on nous vire, même si on n’a pas commis d’erreur! Dans ce cas on dégage. C’est fin de carrière.
P.J. : Donc, vous êtes manipulés par ceux d’en face qui savent que vous ne pouvez pas sortir votre arme pour vous défendre… Policier 1 : La peur du gendarme n’existe plus. Nous n’avons pas le droit de sortir notre arme et la « population » étant bien au courant de ce fait, elle en joue. Nous, nous risquons la prison ou la blessure par balle. Idem pour les douaniers, les gendarmes et les pompiers.
P.J. : Avez-vous vraiment reçu des ordres de ne pas poursuivre les scooters ? Policier 4 : C’est une note de service au niveau national. Il nous est interdit de poursuivre les délinquants en scooter ou en voiture, même avec un véhicule volé! On ne contrôle que les gens qui acceptent de s’arrêter !!!! Policier 2 : On nous demande d’arrêter les gens qui n’ont rien à se reprocher parce qu’il faut faire du chiffre, ramener des contraventions, de l’argent. Les seuls qu’on arrête sont les contribuables honnêtes. Ce sont eux les cibles privilégiées !! Policier 3 : Les délinquants sans permis et sans assurance eux ne sont pas poursuivis. Policier 4 : Ils sont poursuivis, mais ce sont les mairies qui payent leur contraventions !
P.J. : Si je traduis vos propos en clair, une « certaine » catégorie de la population est protégée ? Policier 4 : C’est la politique actuelle… Policière 2 : Oui. Le système est dans l’autre sens. Mr Valls a dit : « il faut filmer les véhicules de police. Policier 1 : Les policiers filment eux mêmes pour être sûrs qu’il n’y ait pas de trucage. Sachez que les victimes viennent nous voir et elles, elle n’ont quasiment aucun droit. Nous les dirigeons vers telle ou telle association.
P.J. : Vous êtes toujours motivés par votre travail malgré tout ça ? Policière 3 : Oui… Nous sommes entrés dans la maison police pour défendre la veuve et l’orphelin. Mais si on pouvait offrir une vie meilleure à nos enfants, sans avoir la peur au ventre, on se sentirait mieux. Policier 4 : Nous n’avons pas le droit de nous opposer à notre hiérarchie, raison pour laquelle nous portons des écharpes et des bonnets, afin de protéger notre identité. Vous savez, certains viennent ici pour nous identifier et nous dénoncer sur des sites genre cop watch. Policière 2 : Même les enfants de policiers peuvent se faire agresser.
Messages : 1259 Date d'inscription : 10/09/2014 Age : 51 Localisation : où ça ?
Sujet: Re: Que cache la grogne de la police française ? Dim 13 Nov - 11:02
Bonjour à toutes et à tous, La grogne de la police perdure, mais que cache cette grève qui serait feinte ? Le but ne serait-il pas de détourner l'attention sur des dossiers autrement plus polémique qui fragiliserait encore un peu plus un gouvernement qui n'a presque plus de légitimité. Ensuite se serait aussi l'occasion d'encore plus renforcer l'appareil répressif et de donner encore plus de pouvoir au ministère de l'intérieur qui deviendrait une sorte de STASI du 21 ème siècle.
[FR/EN] Alors c'est qui les casseurs ?
Ces derniers mois, un remarquable vent de contestation s'est levé contre la loi travail. Face à lui, le gouvernement, ses ministres, son président et sa police, ont fait le choix d'une répression politique et policière, d'un niveau rare et multiplié les coups de force afin d'étouffer le mouvement. La précarisation, la violence sociale et la manipulation médiatique sont tout autant de symptômes qui traduisent le malaise d'une société où le peuple est stratégiquement muselé.
Ce film porte la voix de ceux qui se révoltent, quels qu'ils soient, et surtout de ceux que l'on n'entend jamais, méprisés par le pouvoir, les médias et le discours dominant.
ACAB - Orages dacier - 30/10/2016
Un regard extérieur, pertinent et par moments anar sur le rôle et l’état de la police :
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Sujet: Re: Que cache la grogne de la police française ?